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Les Black's Foot

le 07-10-2011 06:42

ART PEPPER

 

 

 

            Artiste sans défense face aux événements tragiques de sa vie : telle est l’image que les médias et le public gardent d’Art Pepper. Mais au-delà du junky de Straight Life, il y a eu un grand musicien de jazz. Sans aucun doute le plus grand saxophoniste alto depuis Charlie Parker et Lee Konitz. Dont le jeu bouleversant semblait toutefois bien proche de celui de lester Young.

        Dès l’âge de neuf ans, Art Pepper apprend à jouer de la clarinette, avant de se consacrer au saxophone alto. Ses modèles sont alors Benny Goodman, Artie Shaw, Willie Smith et Charlie Barnett.

        Après avoir joué avec Benny Carter et Lee Young, Art Pepper entrera en 1943 dans la formation de Stan Kenton.
 


        Après son service militaire effectué à Londres, Art Pepper retrouve Stan Kenton en 1946. Les enregistrements de l’époque montrent un altiste qui a su prendre ses distances avec Parker.

        Au début des années cinquante, le trompettiste Shorty Rogers formera The Giants, orchestre dans lequel Art Pepper tiendra le saxophone alto.

        Considérablement amoindri par les drogues dures, Art Pepper décidera de suivre une cure de désintoxication à Synanon en 1969. Quelques années plus tard, après la rédaction de son autobiographie « Sraight Life », il enregistrera un superbe « Living Legend ».

        Comme de nombreux jazzmen, Art Pepper a eu l’occasion de travailler à plusieurs reprises pour les studios californiens. Signalons notamment Un numéro du tonnerre et L’épreuve de force, respectivement réalisés par Vincente Minnelli et Clint Eastwood. Et surtout Hiart Beat/Les premiers Beatniks de John Byrum.

        Peu avant sa mort, Art Pepper enregistrera avec une section de cordes, ce qu’il désirait depuis toujours. L’album « Winter Moon » est sans doute l’œuvre la plus personnelle du saxophoniste californien.
 


        Il meut à Los Angeles le 15 juin 1982.

 

 

♥     Miss Who ( 1952 )

 

 
♥♥     Lover Comme Back to me ( 1952 )
 
 
♥♥♥     Patricia ( 1952 )
 
 

 

 

Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991


Armand,
 

 


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1. lolo78000  le 07-10-2011 à 13:27:30

petit coucou pour te souhaiter un très bon après-midi ainsi qu'un très bon week-end de gros bizzzous

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le 06-10-2011 08:05

UNE ÉTAPE DU CHEMIN DE ST JACQUES DE COMPOSTELLE

 

 

 

12 – Aveyron, Conques du  18 au 21 février 2011

 

 

 

        Pour cette nouvelle aventure, le cadre d’expérimentation se situe cette fois-ci à Conques. Dans cette région septentrionale de la province du Rouergue, devenue département de l'Aveyron, la nature et l'histoire paraissent avoir conclu une entente et conjugué leurs forces pour donner le jour à ce chef-d'œuvre chargé d'une incomparable puissance d'évocation : Conques.

    Peu de lieux en France, ou même en Europe, peuvent s'enorgueillir d'une telle accumulation de richesses : l'abbatiale romane et son célèbre tympan du Jugement dernier, les vestiges du cloître avec le grand bassin de serpentine, le trésor d'orfèvrerie et le musée, le village enfin, comme sorti intact du fond des siècles. Le tout s'enchâsse dans un site admirable, en forme de « conque » (du latin concha, coquille, en occitan conca) qu'avait choisi l'ermite Dadon pour se retirer du monde, au 8ième siècle.
     


        A l'intérieur d'un plateau ondulé composé de schistes ou de granits, les rivières du Lot, du Dourdou et leurs affluents ont ouvert un réseau de vallées sinueuses et profondes, témoin du rajeunissement de la vieille pénéplaine d'âge primaire. Ici, les gorges creusées par le torrent de l'Ouche, sur le point de rejoindre la vallée perpendiculaire du Dourdou, s'élargissent quelque peu et tracent une sorte de cirque dont la concavité - la « conque » - vient échancrer le plateau aux horizons tabulaires.
     


        Il s'agit d'un véritable relief en creux. Pentes escarpées, affleurements de rochers et taches sombres des châtaigneraies engendrent un paysage à la fois austère et grandiose. Tous les voyageurs, depuis l'écrivain Prosper Mérimée, par ailleurs inspecteur des Monuments historiques, qui avouait, en 1837, n'être « nullement préparé à trouver tant de richesses dans un pareil désert », furent frappés par l'aspect « sauvage » du site de Conques. Pourtant, ce cadre naturel s'avère particulièrement bien choisi et présente des avantages climatiques certains.
     


    L'abbaye et le bourg se sont installés sur le versant ensoleillé et abrité des vents du nord, assez haut pour échapper à l'humidité et aux brouillards des fonds de vallée. Des sources abondantes leur apportaient l'eau indispensable à la vie.
     


    Autour de Conques, il existe une série de belvédères naturels permettant de découvrir l'ensemble du site sous des aspects différents :
- au sud, le site du Bancarel permet d'appréhender le bourg de Conques, maison par maison,
- au nord, une série de vues plongeantes, depuis les vignobles, offre plusieurs angles de vue sur l'abbatiale et sur les toits de schiste argenté du village.
- à l'est, au hameau de Guillebastre, qui surplombe les gorges de l'Ouche, s'ouvre un large panorama en direction de Conques.
- à l'ouest, au-delà du pont médiéval qu'empruntaient les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, la montée en lacets ménage assurément les plus beaux points de vue sur le site et sur son environnement naturel.
     


        Conques est un village qui a su préserver son authenticité. Etirée à flanc de coteaux, l'agglomération enserre l'abbatiale suivant un vaste arc de cercle. Le plan originel, celui du Moyen Age, s'est conservé dans ses grandes lignes, hormis les altérations provoquées à la fin du 19ième siècle par le percement de la route départementale à travers le bourg, d'ouest en est.
     


        La grande expansion du 11ième siècle devait permettre à l'abbé Odolric (1031-1065) d'entreprendre, sur l'emplacement de la basilique du 10ième siècle, la construction de l'abbatiale romane actuelle. Les premières campagnes de travaux se soldèrent par l'édification des parties basses du chevet, abside et absidioles notamment, dont les murs se caractérisent par l'emploi d'un grès de couleur rougeâtre, extrait des carrières de Combret, dans la vallée du Dourdou. Ce matériau, jugé peut-être trop friable, fut abandonné sous Etienne II (1065-1087) qui assura la poursuite des travaux vers l'ouest.
     


        On voit se généraliser alors le « rousset », un beau calcaire jaune vif, provenant du plateau de Lunel. Sa chaude tonalité s'harmonise parfaitement avec le schiste gris local qui, dans la maçonnerie, assure le remplissage partout où la présence de pierres de taille ne s'impose pas.
     


     A la tête du monastère durant vingt ans (1087-1107), le grand abbé Bégon III déploya une intense activité de bâtisseur, faisant monter tout l'étage des tribunes dans l'église, ainsi que le cloître. Par la suite, aucun document ne permet de préciser le rôle exact joué par l'abbé Boniface, son successeur, dans le premier tiers du 12ième siècle. Mais il faut probablement lui attribuer le voûtement de l'abbatiale et la construction de la façade occidentale.
     


    La coupole romane de la tour lanterne, lancée trop hardiment au-dessus de la croisée du transept, s'effondra à une date inconnue. Les travaux de consolidation réalisés, il y a une vingtaine d'années, par les architectes des Monuments historiques ont permis une meilleure connaissance de cette partie de l'édifice, de ses vicissitudes et de ses transformations. Ainsi la faiblesse des trompes d'angles, destinées à assurer le passage du carré à l'octogone, serait responsable du désastre. La coupole fut remontée au cours des dernières décennies du 15ième siècle, en utilisant, pour son voûtement, les techniques de l'architecture gothique.
 


        Un siècle plus tard, en 1568 exactement, l'abbatiale faillit bien s'écrouler à la suite de l'incendie allumé par les protestants. Les grandes colonnes du chœur ayant éclaté sous l'effet des flammes, il fallut les cercler de fer et les noyer dans un massif de maçonnerie. Les tours de façade furent arasées, ainsi que le clocher central. Ce dernier, surhaussé par la suite d'un étage et surmonté d'une flèche charpentée, prit alors son aspect actuel.
 


    C'est l'intervention de Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques, qui permet d'entreprendre, à partir de 1837, la restauration de l'abbatiale laissée dans un état d'abandon au lendemain de la Révolution. Le long mémoire qu'il adresse au ministre lui permet d'obtenir le classement de l'édifice, assorti d'une première subvention. La restauration est confiée à Etienne Boissonnade, l'architecte du département, qui entreprend les travaux les plus urgents. En 1874, le ministère des Beaux-Arts commande à l'architecte Jean Camille Formigé un projet complet de remise en état. L'œuvre alors réalisée est considérable : reconstitution de la colonnade du chœur, reconstruction des voûtes, etc. Et c'est à partir de 1881 que commence la surélévation des deux tours de façade, suivie de la mise en place des lourdes pyramides de pierre qui les coiffent depuis lors.
     

 


 

    Des bâtiments monastiques du Moyen Age, qui abritaient une importante communauté de religieux bénédictins, ne subsistent, de nos jours, que peu d'éléments : essentiellement l'espace du cloître, et la chapelle des abbés.
 


    Le cloître, sans doute l'un des plus beaux de la France méridionale, fut élevé à la fin du 11ième siècle par l'abbé Bégon III, en contrebas du transept sud de l'abbatiale, mais il disparut en grande partie au début du 19ième siècle, faute d'entretien. Ses matériaux servirent alors de carrière aux habitants du village. Prosper Mérimée arriva quelques années trop tard pour le sauver.
 


    Seules furent épargnées, à l'est, deux petites arcades ouvrant sur l'ancienne salle capitulaire et, à l'opposé, les six baies géminées qui mettaient en communication la galerie occidentale du cloître et le réfectoire des moines. Les travaux réalisés en 1972 par les Monuments historiques ont abouti à la restitution de l'aire du cloître. La mise au jour, sous une épaisse couche de terre, de fragments du pavage et celles des fondations de la murette portant la colonnade intérieure permirent de reconstituer le tracé de trois des quatre galeries.
     


    L'emplacement de la dernière est occupé par le bâtiment qui abrite aujourd'hui le Trésor. Le pavage refait et la murette remontée suggèrent parfaitement le plan initial du cloître roman, dont la consécration aurait pu avoir lieu en l'an 1100, comme semble l'indiquer un linteau gravé récemment découvert.
 


    Le grand bassin claustral, quant à lui, a été remonté et restauré à partir des éléments d'origine. Par la qualité de la pierre utilisée - une serpentine de coloration vert foncé - comme par la beauté de son ordonnance et de son décor sculpté, ce bassin, malheureusement privé de sa vasque centrale, représente un monument sans équivalent connu dans tout l'art monastique.


        Monument majeur du patrimoine architectural médiéval sur le chemin de Compostelle, l’abbatiale de Conques s’enorgueillit d’abriter sous ses voûtes séculaires, un trésor incomparable de sculptures romanes (tympan du Jugement dernier, chapiteaux historiés) que magnifient depuis peu les vitraux contemporains de Pierre Soulages. Il est un autre trésor, infiniment précieux, que les hommes ont su rassembler et conserver : ces nombreux reliquaires, recouverts d’or et d’argent, d’émaux, de camées, d’intailles et de pierres précieuses.
     


    Depuis sa fondation, l'abbaye de Conques n'a cessé d'accueillir des pèlerins venus, de toute l'Europe chrétienne, vénérer les reliques de sainte Foy. Le Livre des Miracles témoigne de cette ferveur populaire.
 


        À ces pèlerins, se sont rajoutés progressivement, dès le 11ième siècle, ceux qui gagnaient Saint-Jacques de Compostelle, en Galice. Ils empruntaient la route du Puy-en-Velay (via podiensis), l'un des quatre axes majeurs de circulation.
     


        Le Guide du Pèlerin, un manuscrit latin du 12ième siècle, évoque en ces termes l'étape majeure de Conques et les bienfaits de sa sainte patronne : « le très précieux corps de la bienheureuse Foy, vierge et martyre, fut enseveli avec honneur par les chrétiens dans une vallée appelée vulgairement Conques ; on bâtit au-dessus une belle basilique dans laquelle, pour la gloire de Dieu, jusqu'à aujourd'hui la règle de saint Benoît est observée avec le plus grand soin ; beaucoup de grâces sont accordées aux gens bien portants et aux malades ; devant les portes de la basilique coule une source excellente dont les vertus sont plus admirables encore qu'on ne peut le dire. Sa fête se célèbre le 6 octobre ».
 


    De nos jours, cet engouement né il y a plus de mille ans ne s'est pas relâché, loin s'en faut. Aux pèlerins traditionnels, se rajoutent désormais les marcheurs des temps modernes qui, pour des raisons multiples, empruntent chaque jour plus nombreux, cet itinéraire culturel. Occasion privilégiée de rencontres humaines et de découverte d'un exceptionnel patrimoine architectural et artistique. C’est ce que nous avons fait avec Mireille. Nous avons mis nos pas d’Apprenti alchimiste sur le chemin de la découverte.
 


    L’objectif majeur de nos travaux était de retrouver sur ce lieu de pèlerinage la ligne d’énergie laissée par les initiés qui se sont succédés depuis le Moyen age.

    Quatre jours ont été nécessaire pour aller à la rencontre des édifices et d’en sentir les vibrations avec les paumes de nos mains. De pierres en pierres comme un métronome, notre ressenti nous a porté enfin au centre de l’Abbatiale. A l’aplomb du transept Nord, sous la clé de voûte de la coupole centrale… la Lumière vous pénètre.
 


    Le lieu est fermé au public, mais nous avons attendu que les touristes quittent l’Abbatiale en fin de soirée pour nous porter à la verticale de cet axe. Instantanément une lame vous transperce de chaleur qui pétille dans tout votre corps. Après quelques minutes de recueillent, votre corps flotte dans la béatitude. L’expérience est vivifiante et nous avons eu du mal à quitter cet espace… 
     


    Le lendemain matin nous partons pour la foret voisine expérimenter l’appel du vent. Comme nous l’avions vu faire dans la forêt de la Sainte Baume par notre instructeur, nous nous mettons en harmonie avec les arbres et nous invoquons « l’élémental » du vent. A notre grande surprise la branche d’arbre que nous regardons bouge sous l’effet d’un souffle de vent. Rien d’autre dans la foret ne bouge ? Nous renouvelons l’expérience deux fois dans des directions différentes et le vent répond. Nous arrêtons là notre expérience, car il ne s’agit pas de faire une démonstration, mais d’être en harmonie avec la matière.
     


    Le chemin est possible à celui qui croit. Mais il est difficile car il faut travailler sans cesse… Nous poursuivons donc notre chemin…



Jakin,  
 

 


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1. LA PIOTE FEE DU JEUDI.  le 06-10-2011 à 07:06:50  (site)

bonjour jakin
et bien kelle merveille toutes ces vielles maizons et monuments merci de cette belle ballade l ami de vef amicalement bonne journee bisouxx tendresse

2. Lilaschouette  le 06-10-2011 à 09:55:12

Kikou Jakin !!

Quelle bonne balade que je viens de faire ... super!!!
A la prochaine Bisous

3. lolo78000  le 06-10-2011 à 13:47:37  (site)

petit coucou sous la pluie pour te souhaiter un bon après-midi de gros bizzzous

4. miou14  le 06-10-2011 à 17:07:47  (site)

Bonsoir, merci pour ton passage chez moi, je profite de faire quelques pas en ta compagnie vers Compostelle. Amitiés.

5. lafianceedusoleil  le 06-10-2011 à 18:58:07  (site)

bonsoir Jakin,
tu me fais découvrir Conques que je ne connais pas du tout. C'est un joli village rempli de vestiges.
Merci pour ce bon article.
Ah bon, tu es un 7, je suis enchantée ! Je te souhaite une belle soirée.
Bisou

6. heremoana  le 07-10-2011 à 17:01:35  (site)

très jolie visite de ce petit coin que je connais bien ! ce pays est splendide même à cette époque .....
Bisous et bon week-end

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le 05-10-2011 05:31

P COMME PISEK - REPUBLIQUE TCHEQUE

 

 

             Quand on parle de la République tchèque comme d´un pays où l´on peut bien se reposer, alors cela est encore deux fois plus vrai en Bohême du sud dans la ville de Písek. Le paysage pittoresque de la Bohême du sud apaisant de part son terrain légèrement accidenté se reflète dans son architecture rurale unique de style baroque. Les charmantes façades claires des maisons agricoles forment un contraste avec la région verte et vallonnée et les vallées de la Šumava et se marient éternellement avec la beauté de la nature pure.

 

        Le calme est également issu du caractère des petites villes de Bohême du sud. Cela est accentué par la mentalité typique de ses habitants, peuple accueillant, aimable, mais aussi fier de la qualité de vie traditionnelle de sa région. C´est peut-être grâce à cela qu´a persisté, durant les siècles, une magie spécifique dans cette région, qui attire les touristes du pays tout entier, mais aussi de plus en plus les étrangers. Un des plus grands points touristiques sur la route de Prague est la ville de Písek, située au bord du fleuve Otava, à environ cent kilomètres de la capitale. Étant un des joyaux de la région, nous pouvons légitimement parler de la porte de la Bohême du sud...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2005, 

 

 


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1. lolo78000  le 05-10-2011 à 10:40:26  (site)

petit coucou pour te souhaiter un très bon mercredi chez nous temps bien gris de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 05-10-2011 à 18:47:02  (site)

Bonsoir Jakin,
ce soir, Vefblog a des problèmes, je ne peux voir les photos.
Souhaite que ta journée fut agréable. La mienne fut bonne.
Très bonne soirée Armand.
Je t'embrasse

3. lafianceedusoleil  le 05-10-2011 à 20:27:18  (site)

me revoici,
je suis revenue voir les photos, ça fonctionne. C'est curieux cette femme dans le fleuve.
Bisou

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le 04-10-2011 05:55

LA PHILOSOPHIE DANS LE BOUDOIR

 

 

 

            Mme de Saint Ange, une femme qui bafoue les conventions morales et sexuelles, a décidé d’initier une jeune vierge de quinze ans, Eugénie de Mistival, fille d’un libertin et d’une mère dévote. Avec l’aide de son frère le chevalier de Mirvel, de Dolmancé, « l’homme le plus corrompu, le plus dangereux », et d’un garçon jardinier, Mme de Saint Ange va faire connaître à sa victime toutes les phases des plaisirs les plus déchaînés, lui faire transgresser tous les tabous et l’emmener au seuil des pires cruautés.

        Devenir un monstre de férocité érotique, Eugénie va retourner contre sa mère qu’elle déteste des pouvoirs d’une volupté que rien ne limite. Toutes sortes de violences sont exercées sur Mme de Mistival avant qu’un valet ne l’infecte du mal honteux et que sa propre fille la soumette au supplice de la suture des parties nobles.

        Dans ce livre terrible, ardent et glacé, le marquis de Sade développe, par l’illustration érotique, ses théories sur la toute puissance du désir sexuel, destructeur des Lois, de la Foi et de la Morale.

 

        Né à Paris en 1740, Donatien Alphonse François, marquis de Sade, passera trente ans de sa vie en prison pour débauches, cruautés, immoralités, avant de finir ses jours en 1814 à l’hospice de Charenton où il avait été interné. Son œuvre aborde tous les aspects de l’érotisme et constitue un plaidoyer du plaisir absolu dans une optique résolument matérialiste et athéiste. Philosophie « scandaleuse » - d’où est venu le terme « sadisme » - exposée dans des ouvrages comme : la Philosophie dans le boudoir, les Cent vingt journées de Sodome, Justine ou les malheurs de la vertu, Juliette ou les prospérités du vice…



 

 


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1. LA PIOTE FEE DU MARDI   le 04-10-2011 à 07:51:00  (site)

bonjour l ami jakin mais die moi kelle afreuze histoire j en frissone de tout mon moi ....surement bon a lire....mais dureeeeeeeeeeeee.merci beaucoup de ce rezumé je vous souhaite une agreable journee bisouxxx de moi merci

2. lolo78000  le 04-10-2011 à 13:27:26  (site)

petit coucou pour te souhaiter un bon après-midi chez nous bien gris aujourd'hui de gros bizzzous

3. wolfe  le 04-10-2011 à 16:32:46  (site)

Merci beaucoup pour ton commentaire!
Bonne soirée!

4. lafianceedusoleil  le 04-10-2011 à 19:43:02  (site)

bonsoir Armand,
tu continues sur ta lancée, tu es intarissable sur le sujet.
Je plaisante !
Très bonne nuit Armand, fais de beaux rêves.
Bisou

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le 03-10-2011 03:17

K COMME KARLOVY VARY - REPUBLIQUE TCHEQUE

 

 

            C’est vers la fin du 16ème siècle que les 200 et quelques établissements de cure thermale de Karlovy Vary, alias Karlsbad, la ville thermale la plus célèbre de République tchèque, se sont mis à pousser comme des champignons.

 

    Les sources dans la vallée paisible et luxuriante au cadre idyllique de Tepla, ont la réputation de guérir de quoi remplir toute une encyclopédie de troubles gastriques et métaboliques .

 

        De nos jours, cette ville construite en style baroque et art-nouveau attire toujours les visiteurs en masse. Cinq magnifiques colonnades enjambent ses sources chaudes, où les visiteurs s’initient à la thalassothérapie et boivent son eau riche en minéraux.

 

        Le Festival international du film organisé par la ville est également reconnu dans le monde entier...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Armand, Collection privée 2005,

 

 


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1. anaflore  le 03-10-2011 à 03:59:07  (site)

une bien jolie ville on partirait bien en cure !!!

2. lolo78000  le 03-10-2011 à 06:13:10  (site)

petit coucou avant de partir travailler je te souhaite un très bon lundi de gros bizzzous

3. heremoana  le 03-10-2011 à 18:28:06  (site)

toi tu n'as pas de problème avec les photos au moins !! veinard !!
bisous et merci pour le bordeaux

4. lafianceedusoleil  le 03-10-2011 à 19:37:22  (site)

bonsoir Armand,
Ce que je préfère ce sont les vins alsaciens, blanc de préférence.
Ton article est intéressant. Merci Jakin.
Souhaite que tu as bien démarré la semaine.
Très belle fin de soirée.
Bisou

5. FleurdeMot  le 04-10-2011 à 07:35:14  (site)

ptit bonjour,merci pour ton passage,agréable séjour à faire et ces temps ci ce pays est redécouvert par beaucoup de vacanciers,les gouts changent,bon mardi.

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le 02-10-2011 09:12

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

 

 

 


 

 Détails architecturaux...

 

 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 02-10-2011 à 09:53:04  (site)

Kikou Armand,
ah, Bordeaux, je ne connais pas. Cependant, je connais Arcachon que j'adore.
Bon repos et belle balade.
Kiss

2. heremoana  le 02-10-2011 à 19:04:47  (site)

une bien jolie ville que Bordeaux .... au vin délicieux ....
bisous et douce nuit

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le 01-10-2011 09:01

BUTCH CASSIDY ET LE KID



            Hors la loi à l’humour et au charme ravageurs, Butch Cassidy et son ami Sundance Kid sont les maîtres incontestés du braquage. Mais leur réputation risque bien de causer leur perte…

        Alors que le western traverse une période de profonde mutation, George Roy Hill entreprend de renouveler le genre avec un projet d’une ambition rare. Il est sur le point de signer une œuvre qui fera date.

        En réunissant Newman et Redford, l’alchimiste George Roy Hill a créé l’un des duos qui font la richesse du cinéma.

        Succès public et critique, Butch Cassidy et le Kid triomphe et impose Robert Redford en star de cinéma.

        Sex symbol, acteur d’exception, cinéaste confirmé… Robert Redford a placé sa carrière sous le signe de la perfection.

        Né le 18 août 1937, à Santa Monica, Charles Robert Redford Jr, est le fils unique de Charles Robert Redford, comptable à la Standard Oil, et de Martha Redford. Enfant turbulent, adolescent indiscipliné, le jeune Redford se signale durant ses études par son dilettantisme et son penchant pour l’alcool, un travers qui entraînera la suppression de sa bourse d’études. Il décroche tout de même son diplôme, puis travaille comme pompiste pendant un an. Avide de connaissance et d’expérience, il part pour l’Europe. De retour aux Etats Unis, ce beau blond au regard azur trouve enfin sa voie : il sera acteur. L’apprenti comédien se produit dans les théâtres de Broadway, mais sans grand succès. Un producteur le remarque pourtant et lui offre un rôle dans le film de guerre antimilitariste, La Guerre est aussi une chasse. Au théâtre, Pieds nus dans le parc marque sa consécration. Il reprendra d’ailleurs son personnage dans l’adaptation de la pièce pour le cinéma.
 
 
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
 
Armand,  
 
 


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1. lafianceedusoleil  le 01-10-2011 à 09:05:36  (site)

bonjour Armand,
deux acteurs que j'adore dans ce film. La vidéo est sympa.
Belle journée ensoleillée et bon week end.
Je t'embrasse

2. lolo78000  le 01-10-2011 à 12:06:26  (site)

petit coucou pour te souhaiter un bon samedi ensoleillé de gros bizzzous

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