LE DICO DE LA MONNAIE

Voyager à travers la monnaie d'un pays...

BILLETS DE BANQUE
posté le 09-10-2008 à 04:59:30

F COMME FRANC CFA





Le franc CFA est la monnaie de plusieurs pays.

En Afrique, la zone franc constitue un espace monétaire et économique. Cet ensemble, formé d'États et de territoires parfois très différents les uns des autres, est issu de l'évolution et des transformations de l'ancien empire colonial français et d'États qui n'étaient pas des colonies françaises comme la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau. Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États ont choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contre-valeurs à parité fixe avec l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.

La zone franc rassemble quinze États africains et des territoires du Pacifique répartis en quatre groupes :

    * Huit États d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo formant l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), dont l'institut d'émission est la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ; pour ce groupe, franc CFA est désormais désigné par franc de la communauté financière d’Afrique ; son code ISO 4217 est XOF.
    * Six États d’Afrique centrale : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, formant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), dont l'institut d'émission est la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) ; pour ce groupe, franc CFA est désigné par franc de la coopération financière d'Afrique centrale ; son code ISO 4217 est XAF.
    * L'Union des Comores, utilisant le franc comorien ; son code ISO 4217 est KMF.
    * L'île de La Réunion a utilisé le franc CFA de 1945 à 1975, avant d'adopter le franc français.
    * Les trois collectivités françaises du Pacifique : la Polynésie française, Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie, dont l'institut d'émission est l’Institut d'émission d'outre-mer (IEOM) utilisant le franc pacifique (ou franc CFP) ; son code ISO 4217 est XPF.

L'arrimage monétaire a permis à ces pays d'avoir une monnaie exceptionnellement stable pour l'Afrique (auparavant rattaché au franc français, maintenant l'euro) en jugulant la tentation de la « planche à billet ». La plupart des pays de ces zones ont mis en place des mécanismes de contrôle des changes afin d'éviter les fuites de devises.

Ces monnaies (XAF, XOF, KMF et CFP) représentent 3 % de la masse monétaire de l’euro.

Si CFA a désormais une signification différente en fonction de l'institut d'émission, il signifiait entre 1945 et 1958 colonies françaises d’Afrique, puis entre 1958 et la décolonisation communautés françaises d’Afrique (y compris en Algérie, aux Comores et à Mayotte, jusqu'à l'indépendance des premiers et le remplacement du franc CFA par le franc français à Mayotte).

Avant 1945 (mais surtout au début de la colonisation africaine ou l'établissement de protectorats français dans d’autres États), CFA a pu signifier aussi comptoirs français d’Afrique, ou communauté financière d’Afrique, et le franc CFA était utilisée comme monnaie séparée pour les établissements financiers privés et l’administration française avant d’en devenir la monnaie commune et légale (parallèlement aux autres monnaies locales dans le cas des protectorats).

Créé initialement en 1939, juste avant la Seconde Guerre mondiale, de fait le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d'outre-mer.

Il s'agit alors de restaurer l’autorité monétaire française dans ces territoires qui ont été isolés de la métropole durant la seconde guerre mondiale, et ont souffert de la raréfaction des échanges, et ont dû parfois créer des émissions locales appuyées sur d'autres devises que le franc français (par exemple le dollar US), voire accepter des émissions fantaisistes par les troupes armées, ou accepter la monnaie des occupants, comme ce fut le cas pour les protectorats et territoires français en Asie, alors que ces territoires, et les institutions financières locales publiques et privées, doivent gérer leurs dettes extérieures à la fin du conflit mondial.

La règle du jeu monétaire est simple : dans tous les pays membres circuleront désormais des billets de nom et de graphismes différents mais de valeur respective fixe — la parité. Un franc CFA ou comoriens vaudra donc partout et toujours 2 centimes français — 1 franc français vaut donc 50 francs CFA ou comoriens. Les initiales CFA désignent alors la « Communauté financière africaine » pour les sept États de l'Ouest et la « Coopération financière de l'Afrique centrale » pour les six autres pays. Le franc CFA jouit de la « libre convertibilité » rendant l'échange constamment possible à ce cours entre toutes les monnaies.

Cette « libre convertibilité » devient une arme à double tranchant, car imprimer du franc CFA équivaut à créer du franc français. La Banque de France aura donc pour tâche de surveiller au plus près les politiques monétaires des trois banques centrales africaines et comorienne. Cette prééminence passe par l'engagement de la Banque de France de fournir en cas de besoin des devises aux trois banques centrales si celles-ci épuisent leurs réserves — en fait elle s'engage à combler les trous. Pour mieux exercer son contrôle, la Banque de France fait centraliser les réserves de change auprès du Trésor français qui détient donc un « compte d'opération » au nom de chacune des banques centrales. Ces comptes pouvant être débiteurs ou créditeurs, ils générent des mouvements d'intérêts.

Pendant longtemps, les soldes ont toujours été à peu près équilibrés, le système ne coûtait pas beaucoup de devises à la France, d'autant plus qu'elle n'intervenait qu'en dernier recours. Les banques centrales devaient d'abord inciter les pays endettés de la zone à négocier en priorité des délais de paiements supplémentaires à leurs créanciers étrangers avant de demander de bénéficier de la couverture du parapluie monétaire français.

En 1958, le franc CFA devient « franc de la communauté française d'Afrique ».

Avec les indépendances, une première critique de nature « idéologique » traverse la zone franc. Selon ses détracteurs, le mécanisme du franc CFA pérennise des relations dépassées entre les pays nouvellement indépendants et l'ancienne métropole coloniale. Les États africains sont privés d'un réel pouvoir monétaire qui est un rouage d'une réelle indépendance. C'est cette conviction qui explique en 1973, le départ de Madagascar et du Mali. Cependant, rapidement ces deux pays se retrouvent avec de sérieuses difficultés économiques et le Mali finit par réintégrer le système en 1984. Cette expérience, finalement, servit à renforcer la cohésion des pays membres, ceux-ci ayant vu que la liberté monétaire pouvait surtout être la « liberté de faire faillite ».

Un autre débat, tournait autour des conséquences des fluctuations du franc français, car la valeur du franc CFA dépendit longtemps des impératifs des relations économiques et financières entre la France et l'Allemagne plutôt que de la réalité et des besoins des pays membres de la zone franc. Quand le franc français était dévalué, toutes les autres grandes monnaies devenaient plus chères, leurs produits plus onéreux et leurs dettes en dollars toujours plus lourdes. Par contre, les exportations des pays de la zone franc devenaient plus compétitives, mais comme ces exportations ne concernaient en général que des produits agricoles de base (banane, café, coton, bois...) dont la demande n'est pas élastique, l'avantage s'avérait relativement faible, excepté pour la France qui voyait ses produits industriels acquérir un avantage concurrentiel dans la zone franc, d'où la notion de chasse gardée.

En 1985, la Guinée équatoriale intègre le système et en 1997 la Guinée-Bissau l'intègre à son tour.

En septembre 1993, la « libre convertibilité » est abolie.

Aujourd'hui, l'appellation franc CFA signifie franc de la communauté financière d'Afrique pour les pays membres de l'UEMOA, et franc de la coopération financière en Afrique centrale pour les pays membres de la CEMAC.

Voici quelques coupures de 500, 1000 et 5000 Francs CFA que nous avons utilisées pendant nos séjours au Sénégal en 1989, 2000 et 2004.
 

 

 

 

 

 


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Armand, 
 
 
 


Commentaires

 

1. vanillecoco  le 12-10-2008 à 10:09:40

Merci d'être passé sur mon blog !
Le tient est fort intéressant...c une monnaie que g utilisé dans les années 80 à 85. G vécu au Gabon, à Libreville et à Mounana ! Que ct bien...

 
 
 
posté le 08-10-2008 à 07:19:40

L COMME LIRE ITALIENNE




La lire italienne (ITL, en italien lira au singulier et lire au pluriel) est l'ancienne unité monétaire de l'Italie, avant l'adoption de l'euro en 1999. Une lire italienne était divisée en 100 centimes (centesimi ou en cent fois un centesimo). Il était usuel d'utiliser le symbole ₤ devant le chiffre (avec deux traits, contrairement à la livre sterling - £).

Le terme provient du latin libra qui était utilisé pour indiquer la valeur d'un poids d'une livre de Troie, en argent assez pur. Dans quelques pays, les mots lira ou pound (en anglais livre) sont utilisés comme équivalents.

Après avoir été une unité de mesure du poids (entre 380 et 430 g), servant à frapper des deniers et des sous, ce n'est qu'en 1472 que le doge de Venise fait frapper la première lire d'argent, en tant que pièce de monnaie d'une valeur de 20 sous (soldi), soit 6,52 g titré 948/1000). En 1474, le duc Galéace Sforza en fait de même à Milan qui fut ensuite appelée testone (grosse tête). D'autres lires furent frappées à Gênes, alors sous domination milanaise. Du coup, la lire se diffusa dans de nombreuses villes italiennes (dont Florence, Mantoue et Bologne). Dans le Piémont, la lire est introduite en 1562. En 1793, le système décimal français est adopté, avec des subdivisions en décimes (decimi) et centimes (centesimi).

Après la paix de Campoformio et la reconstitution de la République cisalpine en tant que République italienne en 1802, devenue Royaume d'Italie en mars 1805, la lire devient la devise officielle. Les premières émissions faites à Milan, Bologne et Venise furent frappées en 1807, avec des pièces de 40, 5 et 2 lires. L'an suivant, furent frappées également des pièces de 20 lires et d'une lire, qui se caractérisait par un poids de 5 g et un titrage en argent de 900/1000.

La monnaie italienne est aujourd'hui l'euro, adopté en 1999. L'euro a remplacé la lire, qui fut une unité monétaire présente en Italie dès le XVe siècle.

Avec l'adoption de la monnaie européenne en 1999, l'Italie mit fin à l'histoire de la lire, qui fut l'unité monétaire italienne durant plusieurs siècles.

Voici des coupures de 500, 1000, 2000, 5000 10000 et 50000 lires émises entre 1945 et 1970.
 

 

 

 

 

 

 

 


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posté le 07-10-2008 à 04:59:22

R COMME ROUBLE SOVIETIQUE





Le rouble soviétique (SUR) fut l'unité monétaire de l'Union des républiques socialistes soviétiques (ou URSS) de 1922 à 1991, année à partir de laquelle il fut graduellement remplacé par le rouble russe (en Russie) et par les monnaies nationales des pays issus de l'URSS. Dans certains de ces pays le rouble soviétique continuait encore à circuler un certain temps après la dissolution officielle de l'URSS le 26 décembre 1991. Le rouble était divisé en 100 kopecks.

A la fin de la Première Guerre mondiale, le rouble impérial russe avait déjà été réévalué trois fois en trois ans.
 


Après la Révolution d'octobre de 1917, le pouvoir en Russie passe aux mains des bolcheviks. L'idéologie communiste prône la suppression de l'« argent » au terme de la construction de la société sans classes sociales. En 1919, la RSFSR introduit les « unités (du trésor) soviétiques » (Совзнаки, du Советские казначейские знаки, les Sovznaks) qui remplissent le rôle de l'argent jusqu'à l'arrêt de leur émission le 4 mars 1924.

La première série de roubles soviétique, en tant que monnaie à part entière, fut introduite le 1er janvier 1922 sous les Soviets à un taux de 1 nouveau rouble contre 10 000 sovznaks. Seuls des billets de banque de cette première série ont été émis.
 
Cette première série resta en circulation jusqu'au 31 décembre 1922. Elle fut remplacée par une deuxième série un taux de 100 sur 1 au 1 janvier 1923. A nouveau, seuls des billets de banque furent émis, de 10 kopecks à 25 000 roubles. C'est dans cette série, au début 1924 que les premiers billets de banque furent émis au nom de l'URSS comportant l'emblème de l'état avec 6 bandes autour du blé, avec les inscriptions dans les quatre langues des républiques constitutives de l'Union : RSFS de Russie, RSFS de Transcaucasie (Azerbaïdjan, Arménie et Géorgie), RSS d'Ukraine et RSS de Biélorussie. Les billets étaient de 10 000 roubles, de 15 000 roubles et de 25 000 roubles.

Dès le 7 mars 1924, une nouvelle réforme eut lieu en pleine période de la NEP, avec la mise en circulation d'une troisième série de roubles dont un rouble or d'une valeur de 50 000 roubles de 1923. Cette réforme a également vu l'introduction des tchervonets (червонец), d'une valeur de 10 roubles. Les premières pièces en rouble soviétique ont commencé à être frappées à partir de 1924, les billets de banques étant émis pour des valeurs supérieures à 10 roubles et dans les tchervonets.

L'unité monétaire de l'URSS devint non convertible dès 1932 (lorsque le commerce en tchervonets convertibles en or fut suspendu), et ce jusqu'à la fin des années 80. Il était impossible (pour les citoyens et les entreprises d'État) d'acheter ou de vendre librement des devises étrangères bien que le taux de change soit fixé (à un niveau artificiellement élevé) et publié régulièrement.

Une nouvelle dévaluation du rouble eut lieu juste après la seconde guerre mondiale en 1947, avec un taux de 1 nouveau rouble pour 10 anciens roubles.
 


Le dénomination de 1961 était une répétition de la réforme de 1947, avec la même application des limites de change des anciens roubles papier en nouveaux. Le rouble soviétique de 1961 était formellement égal à 0,987412 g d'or, mais l'échange en or n'était jamais assuré. Le rouble n'était plus lié à l'étalon or. Son taux de change nominal fut fixé aux alentours de 0.62 $US (10FF) pour un rouble.

Dès la fin 1989, suite à la libéralisation de prix dans un contexte de pénurie de biens et de services, l'URSS a connu une inflation galopante allant jusqu'à plus de 2000%/an ce qui a fait perdre au rouble sa valeur de plusieurs milliers de fois en quelques années.

Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, le rouble est demeuré la devise de la Fédération de Russie et de la Biélorussie.

Le rouble transférable (russe : переводной рубль) fut une unité monétaire scripturale basée sur le rouble soviétique et utilisée jusqu'en 1991 au sein du Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM ou COMECON en anglais), pour le calcul de la valeur des échanges commerciaux et des montants de dette entre les pays membres de cet organisme économique du bloc de l'Est. Après la dissolution du CAEM en 1991, des frictions ont apparues entre les États de l'ancien bloc, et surtout vis-à-vis la Russie (héritière des actifs et des obligations de l'URSS) quant à la conversion des montants de dettes des états du CAEM depuis le rouble transférable dont le taux de change fut considéré comme sensiblement surévalué.

Quelques billets de banque utilisés pendant nos séjours soviétiques en 1982 et 1988.
 

 

 


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posté le 06-10-2008 à 08:29:43

L COMME LIRE MALTAISE





La lire maltaise (MTL, en maltais, Lira Maltija) fut l'unité monétaire principale de Malte jusqu'à fin 2007. La lire se subdivise en 100 cents et en 1000 mils. La lire maltaise a remplacé la livre maltaise le 19 mai 1986 avant d'être elle-même remplacée par l'euro le 1er janvier 2008. 1 EUR = 0,429 300 MTL

En octobre 1855, une proclamation décréta que la livre sterling serait dorénavant la seule devise légale à Malte. Malgré cela, les affaires et la communauté bancaire continua d'utiliser les pièces d'or et d'argent de l'Ordre de Malte ainsi que d'autres monnaies étrangères et notamment le dollar sicilien. Ces pièces furent retirées de la circulation entre octobre 1885 et novembre 1886, après un décret du gouvernement italien demandant le retrait des pièces du Saint-Siège et du Royaume des Deux-Siciles. Les pièces d'or et d'argent restantes de l'Ordre de Saint-Jean furent démonétisées et retirées de circulation entre octobre et novembre 1886. Après ces retraits, seules les pièces britanniques restèrent en circulation ce qui dura jusqu'au début des années 1970 quand le système de pièces de l'île fut radicalement modifié.

À la lumière des recommandations de la Commission de la décimalisation de la monnaie en 1967, le gouvernement maltais approuva une loi en septembre 1971 afin de rendre décimales les subdivisions de la livre. Les pièces britanniques alors en circulation — les ¼d, ½d, 1d, 3d, 6d, 1/-, 2/-, 2/6, le 5/- (Churchill Crown), et les 5p, 10p et 50p — furent alors progressivement démonétisées et en mai 1972 une série de pièces maltaises les remplacèrent. La livre maltaise fut renommée lire maltaise (Lm) en 1983. Cette livre/lire fut alors divisée en 100 cents et le cent en 10 mils. Au début, 8 pièces furent émises : 2 mils, 3 mils, 5 mils, 1 cent, 2 cents, 5 cents, 10 cents et 50 cents. Les mils étaient en aluminium, le 1 cent en bronze et les autres pièces en cupronickel. Le 13 décembre 1974, Malte se proclame république au sein du Commonwealth. Pour célébrer cet événement une pièce de 25 cents en cupronickel est émise en juin 1975. Cette série décimale est la première émission de Malte indépendante comme seule devise circulant sur l'archipel.

Depuis le 29 avril 2005, la lire maltaise fait partie du mécanisme de change européen de l'euro, dit MCE II (en anglais ERM II), garanti par la Banque centrale européenne (BCE). À la requête des autorités maltaises, les ministres de la zone euro de l'Union européenne, le président de la BCE et les gouverneurs des banques centrales du Danemark, d'Estonie, de Lituanie, de Slovénie et de Malte ont en effet décidé d'inclure la lire maltaise dans le MCE II.

Le taux pivot a été fixé : 1 € = 0,429 300 lires maltaises (la règle veut que six chiffres significatifs soient utilisés pour déterminer les taux de change, d'où les deux zéros supplémentaires). La bande de flottement s'étendra à plus ou moins 15 % par rapport à ce cours. Les autorités maltaises ont intégrer l'euro fin 2007. Mais elles ont déclaré qu'elles maintiendraient le taux de change de la lire maltaise au taux pivot par rapport à l'euro — c'est un engagement unilatéral qui ne provoque pas d'obligation sur la BCE. L'entrée en vigueur de cette mesure est l'ouverture des marchés boursiers le 2 mai 2005.

Billet de banque utilisé pendant notre séjour à Malte en 1993
 


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Armand, 
 
 
 


Commentaires

 

1. madisonbloggarden  le 06-10-2008 à 13:43:28

Bonjour
Merci de ton passage sur mon blog et de ton commentaire
bonne journée
Madison

 
 
 
posté le 04-10-2008 à 05:46:22

L COMME LIVRE CHYPRIOTE




La livre chypriote (code ISO : CYP, abréviation usuelle £, en grec, Κυπριακή λίρα ou forme courte Λίρα, pl. Λίρες) fut la devise officielle de la République de Chypre jusqu'en fin 2007. Elle a été remplacée par l'euro le 1er janvier 2008.

La livre chypriote a intégré le 29 avril 2005, le mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, qui la lie à l'euro. Une demande officielle d'intégration dans la zone envoyée à la BCE et à la commission européenne le 13 février 2007 a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, comme Malte, a finalement adopté l'euro le 1er janvier 2008 selon le taux suivant 1 EUR = 1,7086 CYP ou 1 CYP = 0,5853 EUR.

La livre chypriote a été introduite après l'"indépendance" de la République de Chypre en 1883, à parité avec la livre sterling. Elle était alors subdivisée 20 shillings (σελίνι / σελίνια, şilin). Cependant, le shilling était divisé en 9 piastres (γρόσι / γρόσια, kuruş), établissant ainsi un lien avec la monnaie précédente, la livre turque qui était divisée en 100 kuruş. La livre chypriote était donc divisée en 180 piastres de 40 paras.

Suite à l'inflation qui a suivi la seconde guerre mondiale, Chypre a revu son système monétaire et a entrepris une décimalisation. La livre chypriote était alors divisée en 1000 mils. La pièce de 50 mils étant appelée "shilling" et celle de 5 mils "piastre".

En 1983, suite à la perte de valeur progressive des pièces en mils, la subdivision fut revue et la livre chypriote fut divisée en 100 cents (σεντ, sent). Tandis que les pièces en mils furent retirées progressivement de la circulation et n'eurent plus cours légal.

En grec, lire et livre se disent toutes deux λίρα (lira) et que, sauf pour des raisons historiques, la traduction française pourrait être tout aussi bien lire chypriote.

Depuis le 29 avril 2005, la livre chypriote a intégré le mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, afin que Chypre puisse rejoindre, en 2008, l'euro. À la demande des autorités chypriotes, les ministres de la zone euro de l'Union européenne, le président de la Banque centrale européenne et les ministres et les gouverneurs des banques centrales du Danemark, d'Estonie, de Lituanie, de Slovénie et de Chypre ont décidé d'un commun accord d'inclure la livre chypriote dans le MCE II.

Le cours pivot de la livre chypriote a été fixé à 1 € = 0,585274 CYP. Le flottement autorisé est de plus ou moins 15 % autour de ce taux. Dès le 2 mai 2005 (ouverture des marchés financiers), ce taux est entré en vigueur.

La Banque centrale de Chypre a le droit exclusif d'impression des billets et de frappe des pièces.
 


Voici quelques billets que nous avons utilisés pendant notre séjour à Chypre en 1990…
 

 

 

 

Si Chypre vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net
 
 
Armand, 
 
 
 
 


Commentaires

 

1. kahlan  le 04-10-2008 à 07:09:26  (site)

bonjour

Cet article semble super interessant et je vais revenir le lire un peu plus tard. Mais je voulais surtout te dire merci pour ton com, car j'ai bien aimé le lire. C'est tres gentil a toi et il m'a fait beaucoup plaisir. Bonne journée et bizzz

2. atelierdepucca  le 05-10-2008 à 12:38:19  (site)

Bonjour mon ami,

Je te souhaite un très bon Dimanche. Chez moi il pleut et fait très froid :(

Je te dit à bientôt.

Pucca

 
 
 
 

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