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Les Black's Foot

le 18-03-2011 06:24

CHARLES MINGUS

 



             Contrebassiste, pianiste, arrangeur, Charles Mingus a été également un très grand compositeur de jazz. Cet homme qui, toute son existence, fut un écorché vif, un homme en révolte contre une société qui ne voulait pas admettre l’égalité entre les hommes de races différentes. Sa musique est complètement imprégnée de sa perception de la vie et de la mort, c’est un cri de colère qui ne peut que nous prendre aux tripes.

    Alors que sa musique est un véritable pont entre le bop et le free-jazz, Charlie Mingus n’en fut pas moins au crépuscule du bop l’un des plus ardents défenseurs de la musique de Parker.

    Le jazz workshop fondé par Charlie Mingus attirera grand nombre de musiciens. Ce groupe reste à jamais un des plus grands laboratoires de l’histoire du jazz.

    Considérée comme un instrument secondaire dans les orchestres de jazz, la contrebasse allait acquérir ses titres de noblesse grâce à Jimmy Blanton, le « sidemen » d’Ellington, mais aussi grâce à Walter Page, le complice de Count Basie, et à Red Callender qui devait initier Mingus à la basse.

    « The Clown » et « Tijuana Moods », albums enregistrés en 1957 mais édités en 1962, sont certainement deux des meilleurs albums de Mingus.

    Dans l’album « Mingus Revisited », Charlie engage une réflexion sur sa carrière de créateur. Pour la première fois, il joue aux côtés d’Eric Dolphy.
 


    De Fats Waller à Charles Mingus, en passant par Duke Ellington et Tadd Dameron, nombre de créateurs de jazz ont accédé à la postérité plus pour leur qualités de compositeur que pour leurs talents d’instrumentiste.

    En 1962 Charlie Mingus réalise un de ses rêves les plus fou. Enregistrer en trio avec Duke Ellington et Max Roach.

    Grâce à George Wein, Charlie Mingus part, en 1964, pour une grande tournée internationale. A cette occasion, il joue en compagnie d’un prestigieux sextette.
 
    Charlie Mingus fut de part son style et sa personnalité hors du commun un des personnages les plus important du jazz. Contrebassiste extraordinaire, il laisse un héritage incalculable. Sa disparition laisse une musique que nul ne peut reprendre à son compte.
 

   
    Il meurt le 5 janvier 1979 à Cuernavaca, Mexique. Ces cendres sont dispersées sur les eaux du Gange…
 
♥     Orange was the Colour of her Dress (1964)
 
 
♥♥     Left my Heart in San Francisco (1964)
 
 
♥♥♥     Reincarnation of Lovebird (1964)
 
 
 

Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.


Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 18-03-2011 à 16:12:13

coucou viens te souhaiter une bonne soiréeet un très bon week-end de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 18-03-2011 à 20:23:43  (site)

Bonsoir Armand,
merci pour ce petit moment de détente.
je te souhaite une belle soirée suivie d'une douce nuit.
Bisou

guitrock

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le 17-03-2011 09:34

DALI, LE PROVOCATEUR DE GÉNIE

 

 


 

             Novembre 1934. Dali va conquérir New York. Au départ du train pour le Havre, il se tapit dans un compartiment de troisième classe, tous près de la locomotive, « pour arriver là-bas plus vite ». Autour de lui, des montagnes de tableaux solidement arrimés et auxquels, pour plus de sûreté encore, il a attaché des cordes reliés à ses vêtements ou à ses doigts. Très pâle, nerveux, il craint que quelqu’un ne lui subtilise ses « montres molles », et pour rester auprès de ses œuvres il refuse de déjeuner en route.

    Enfin embarqué sur le bateau qui va lui faire franchir l’Atlantique, il se tient coi, comme un animal prêt à bondir et, jusqu’au dernier moment, reste enfermé dans sa cabine, ses valises bouclées depuis trois jours. Mais une fois à terre, Dali se déchaîne. Un magnifique portrait de Gala avec deux côtelettes d’agneau en équilibre sur son épaule fait tout de suite le plus saisissant effet, ainsi que le tract qu’il distribue partout, et qu’il a sobrement intitulé « New York me salue ».

    Dans ce texte fou, il demande pourquoi on lui a érigé une statue, il y a si longtemps, bien avant sa naissance, « une statue plus haute qu’aucune autre » : cette statue qui représente et salue à la fois Dali, c’est la statue de la Liberté, qu’il n’a pas tort de croire sienne : c’est une superbe allégorie de la vie et de l’œuvre du grand conquistador de la peinture…

     « A 6 ans, je voulais être cuisinière ; à 7 ans, Napoléon » - Il réalise un scénario pour les Max Brothers – Il peint au milieu des rhinocéros du zoo de Vincennes – « Gala, l’abeille, miel de ma vie d’homme » - Conquistador du surréalisme, il brave tous les scandales – L’amour fou, il séduit la femme d’Eluard et lui consacre sa vie – Visionnaire de génie, il peint des rêves fulgurants…
 

 
TÊTE PARANOÏAQUE

 

    Selon le sens dans lequel on tourne ce tableau, que voit-on ? Quelques personnages assis sur une plage, devant une butte arrondie, ou bien une visage couché sur le sable. Cette double interprétation est typique du délire paranoïaque dont le peintre se dit saisi. Chaque forme porte en elle de multiples images et la réalité est soumise à d’innombrables métamorphose. Dali n’est pas le premier à avoir voulu représenter ce foisonnement d’images. Au 16ième siècle déjà, les peintres, dont le célèbre Arcimboldo, virent dans les nuages ou dans les arbres des silhouettes humaines. La nature devient l’image secrètement présente de l’humain. En reprenant cette tradition, Dali l’inscrit dans son œuvre, qui veut dévoiler les mystères de l’invisible et « contribuer au discrédit total de la réalité ».

1935 (19 x 23 cm), collection particulière.

 

    Salvador Felipe Jacinto Dalí, fils de Felipa Domènech Ferrès (1874-1921) et de Salvador Dalí y Cusi (1872-1950), notaire est né le 11 mai 1904 à Figueras. Son enfance se partage entre Figueras, Barcelone et Cadaqués où son père possède une maison. Cette région de l'Empurdan aura une influence majeure sur son inspiration picturale tout au long de sa vie. Il naît moins d'un an après la mort (par gastro-entérite infectieuse) d'un premier fils (né le 12 octobre 1901 et mort le 1er août 1903), prénommé lui aussi Salvador. Ce frère aîné dont il porte le même nom sera un double obsédant durant toute sa vie et son œuvre : « Je naquis double. Mon frère, premier essai de moi-même, génie extrême et donc non viable, avait tout de même vécu sept ans avant que les circuits accélérés de son cerveau ne prennent feu ».

    Le 10 juin 1982 Gala meurt dans la maison Port Lligat. Profondément affecté par le décès de sa muse, Dalí ne reviendra pas à Port Lligat. Il vit d'abord à Púbol, où il peint son dernier tableau, La queue d'aronde, mais il y est victime de l'incendie de sa chambre en 1984 dans lequel il est grièvement brûlé. Il finit ses jours dans l'appartement de la Torre Galatea, attenant au théâtre musée de Figueras, et meurt à l'hôpital de Figueras le 23 janvier 1989. Conformément à sa volonté, il se fera embaumer puis exposer dans son « Teatre-Museu », où il repose désormais. Une simple pierre indique le lieu de sa sépulture. Par testament, il lègue une grande partie de ses biens et de son œuvre au gouvernement espagnol.


Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.

 

Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 17-03-2011 à 14:29:42  (site)

coucou viens te souhaiter un très bon après-midi chez nous bien gris aujourd'hui de gros bizzzous

2. baronne  le 17-03-2011 à 14:52:05  (site)

merci de la visite.....

3. lafianceedusoleil  le 17-03-2011 à 21:16:23  (site)

bonsoir Armand,
il y a trois ou quatre ans, j'ai été prise en photo avec Amanda Lear (une des égéries de Salvador Dali), au Train bleu, Gare de Lyon. C'était à l'occasion d'un repas de Noel du travail. Elle se trouvait là.
Merci pour ton article.
Très bonne fin de soirée Armand.
Bisou

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le 16-03-2011 04:00

LA PIERRE ET LE SABRE

 

 

 

         Personnage historique devenu héros légendaire, Myiamoto Musashi a inspiré à Eijii Yoshikawa ce fabuleux roman qui est l’Autant en emporte le vent du Japon. Qui était Musashi ? A 20 ans, un jeune homme insupportable, véritable petit coq de combat, qui ne rêvait que d’en découdre et pour qui le maniement du sabre était un but en soi.

    Puis il croisa un maître, un moine, et sa vie en fut transformé. Non qu’il cessât de parfaire sa science des armes, de parcourir les routes, poursuivi par tous ceux que son audace, sa diabolique habileté, son incroyable sang-froid rendaient fous de rage.

    Mais cette vaillance, il avait compris qu’elle n’était qu’un moyen de parvenir à la sagesse, de dominer les forces du mal. Avec pour alliée et amante, toujours présente et discrète, la douce Otsu qui exalte, le réconforte et l’empêche de tomber dans les pièges que d’autres femmes ne cessent de lui tendre.

    Histoire de cape et d’épée, d’amour et d’aventures, La pierre et le sabre est aussi un authentique témoignage sur la vie des Japonais du 17ième siècle : les samouraïs bien sûr, cette aristocratie militaire, et surtout le petit peuple – marchands, artisans, paysans, moines, guerriers – truculent, paillard, rusé, mais aussi étonnamment instruit, sensible à l’art et à la poésie…
 
 
 
 


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1. anaflore  le 16-03-2011 à 10:33:33  (site)

un petit coucou ........

2. lolo78000  le 16-03-2011 à 13:40:15

petit coucou ensoleillé pour te souhaiter un très bon mercredi de gros bizzzous

3. lafianceedusoleil  le 16-03-2011 à 20:54:31  (site)

bonsoir Jakin,
très bel article, merci à toi Jakin.
Souhaite que tu te portes comme un charme.
Douce nuit.
Je t'embrasse

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le 15-03-2011 02:50

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

 

 

 

100 FRANCS (BILLET DRAPEAU)


    

    Billet mis en circulation en 1944 par l’armée américaine pendant le conflit de la seconde guerre mondiale.

    Recto : Liseré gris sur fond vert rappelant le dollar.

    Verso : dégradé de couleur rosé en rayon représentant une lumière symbolique, dans un cartouche central le mot France entouré du triptyque Liberté, Egalité, Fraternité.

    Numérotation en noire.

    Filigrane : Pas de filigrane.

    Note : Le général De Gaulle, qui avait créé à Londres le Comité français de la Libération nationale (CFLN), puis en France le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), s'oppose vigoureusement à l'AMGOT (Allied Military Government of Occupied Territories) prévu en France pour une durée de un an.

    Il déclare notamment que les billets de banque, appelés communément billet drapeau, mis en circulation en Normandie par l'armée américaine immédiatement après le débarquement n'étaient que de la fausse monnaie. Il s'agissait de billets verts libellés en francs. Franklin Delano Roosevelt finit par admettre la légitimité du GPRF le 23 octobre 1944, après le discours de De Gaulle au balcon de l'Hôtel de ville de Paris le 25 août.
 

 
Armand,  
 
 


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1. lolo78000  le 15-03-2011 à 15:01:21  (site)

coucou j'arrive pour te souhaiter un très bon après-midi chez nous super soleil aujourd'hui de gros bizzzous

2. heremoana  le 15-03-2011 à 19:30:44  (site)

tu n'aimes pas les épinards !!! dommage ..... c'est pourtant très bon avec un peu de crème !!!!!!!!
bisous et douce soirée

3. lafianceedusoleil  le 15-03-2011 à 21:15:47  (site)

bonsoir Armand,
Je te souhaite une belle soirée. Nous avons été gâtés aujourd'hui, il a fait un temps merveilleux.
Grosse bise
Cricri

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le 14-03-2011 07:18

S COMME SOMONE - ARRIVÉE DE LA PÊCHE EN PIROGUE INDIVIDUELLE - SENEGAL

 

 

        "...Il est 14 h 30 quand la pirogue se présente à 100 mètres de la côte. Le capitaine pointe l’éperon sur le lieu de garage et accélère le moteur pour lui donner la puissance maximale. La manœuvre est importante car il faut passer le brisant en pleine vitesse pour que la dernière vague porte l’embarcation au delà du ressac. En cas d’échec la force du ressac rejette la pirogue vers l’arrière et le brisant se charge généralement de la retourner, le risque est de perdre la totalité de la cargaison..."
 
(Extrait, Mémoire de DEA d'Anthropologie, soutenu en 2004 sous la direction du Professeur Bruno Martinelli)

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 



Armand, Collection privée 2004, 

 

 


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1. lolo78000  le 14-03-2011 à 14:22:51  (site)

petit coucou pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

2. heremoana  le 14-03-2011 à 20:08:00  (site)

de jolies photos qui nous ransportent bien loin de nos vies !! comme un petit air de vacances
bonne soirée

3. lafianceedusoleil  le 14-03-2011 à 20:35:56  (site)

bonsoir Armand,
très jolies photos, la mer a une jolie couleur, j'adore.
Bonne soirée et gros bisou
Cricri

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le 13-03-2011 08:34

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

  

 


Au pays des cigognes... Le Haut Koenigsbourg (Bas Rhin).

 

 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. lolo78000  le 13-03-2011 à 12:29:45  (site)

coucou très bon dimanche et bon repos de gros bizzzous

2. heremoana  le 13-03-2011 à 19:54:20  (site)

bonne semaine !! bisous

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le 12-03-2011 09:02

... ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS

 

 

 


 

    Le dénommé l’Indien s’évade de prison et projette de dévaliser l’imprenable banque d’El Paso. Deux chasseurs de primes s’associent afin d’éliminer la bande de ce hors-la-loi redoutable.

    Une année après le tournage de Pour une poignée de dollars, Sergio Leone retourne à Almeria, dans le sud de l’Espagne, pour y commettre le second volet d’une trilogie appelée à devenir mythique.

    Des comédiens de nationalités les plus diverses s’affrontent et sympathisent dans les décors sauvages du Sud de L’Espagne.

    Après Pour une poignée de dollars, Sergio Leone divise une nouvelle fois la critique parisienne.

    Englué dans une interminable série télévisée américaine, Clint Eastwood est devenu superstar mondiale par le biais du western italien.

    Clint Eastwood est, en regard du star système américain, une manière d’exception. c’est le seul comédien américain à être devenu superstar en son pays par le biais du cinéma européen. Il naît le 31 mai 1930 à San Francisco, fait ses études à la Technical High School de Oakland puis travaille aux hauts fourneaux de la Beethleem Steel Compagny avant de faire son service militaire comme maître nageur. Démobilisé, il travaille en tant que terrassier, creusant des piscines pour les villas de Beverly Hills. En 1955, il rencontre le réalisateur Arthur Lubin qui lui suggère de faire un bout d’essai dans les studios Universal. Pris sous contrat par cette compagnie, Clint apparaît en tant que figurant dans une pogné de films tel que Francis in the Navy, La Revanche de la Créature ou Tarantula. En 1956, il apparaît fugitivement dans son premier western : La Corde est prête. Avec Ambush at Cimarron Pass, western produit par la Fox, il décroche un rôle de second plan qui lui vaudra peut-être d’être engagé par les responsables de la chaîne TV CBS pour incarner le personnage de Rowdy Yates…

 


 Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.

Armand,  

 

 

 


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1. lolo78000  le 12-03-2011 à 13:28:28

coucou viens te souhaiter un très bon samedi de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 12-03-2011 à 19:13:25  (site)

bonsoir Armand,
super film !
la musique est superbe.
très bonne fin de journée et grosse bise.
Cricri

3. heremoana  le 12-03-2011 à 19:33:02  (site)

je viens sous la pluie te souhaiter un bon dimanche .....

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