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Les Black's Foot

le 25-02-2011 06:21

ART BLAKEY

 

 


 

             Art Blakey ou encore Abdullah Ibn Buhaina, a été le plus ardent des batteurs de jazz moderne : celui qui, dit-on, a su faire « gronder les rumeurs de l’Afrique ». Très grand accompagnateur qui, avec une intelligence rare, a valorisé les interventions de ses solistes, il est aussi passé à la postérité pour avoir créé avec son complice Horace Silver les Jazz Messengers. L’un des orchestres les plus marquants du hard bop.

    Depuis plus de trente ans qu’ils prêchent la bonne parole du jazz, les Messengers d’Art Blakey ont toujours eu des directeurs musicaux de talent. Du pianiste Horace Silver au trompettiste Wallace Roney. Sans oublier Wayne Shorter ni Wynton Marsalis.

    Art Blakey, issu d’une famille d’ouvriers des aciéries de la région de Pittsburgh, se révèle très jeune un talentueux musicien. Grâce à lui et à ses enregistrements pour Blue Note, de nombreux musiciens accéderont à la célébrité, à commencer par le remarquable trompettiste Clifford Brown.
 


    Comme les Hot Fives d’Armstrong ou le quintette de Parker, les Jazz Messengers d’Art Blakey sont devenus un groupe mythique. Cette fois avec les saxophonistes Jean Toussaint et Donald Harrison, et Terence Blanchard, qui, selon Milles Davis, est « le plus brillant des nouveaux trompettistes ».

    En décembre 1958, les Jazz Messengers triomphent à Paris. Au sommet de sa popularité, le groupe perd son saxo ténor Benny Golson.
 


    Il décède le 16 octobre 1990 à New York…

 

♥    Sweet Sakeena (1957)
 
 
♥♥     Krafty (1957)
 
 
♥♥♥     Pristine (1957)
 
 
 

 

Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991. 

 

 Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 25-02-2011 à 14:52:00

coucou viens te souhaiter un très bon après-midi et un bon week-end de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 25-02-2011 à 15:15:02  (site)

hello Armand,
j'en ai entendu de meilleurs !
C'est la douceur à Paris, comme cela fait du bien.
Gros bisou

3. anouman  le 25-02-2011 à 15:24:28  (site)

les meilleurs voyages sont par la musique à tout hazard est ce toi qui m'a félicité pour l'image du jour apres ma recherche je suis arrivée ici car de par ton speudo ça ne marchais pas bisous et bon week end

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le 24-02-2011 00:49

UNE PENSÉE DE DURKHEIM

 

 

 

 

    « Peut-on être d’accord avec l’affirmation d’Emile Durkheim – le crime est nécessaire, il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale… par cela même il est utile…. »

        En préalable ce qui me gène dans cette question c’est la référence à Durkheim. Comme toujours un Frère ou une Sœur sort une phrase de son contexte littéraire et en fait une question à porté philosophique. Cette pratique peut éventuellement servir à des étudiants en « Philo » mais dans le contexte Maçonnique, elle est totalement anachronique !

    Soit on fait abstraction à la première partie de la question et l’on traite le sujet qui est en rapport direct avec la symbolique de notre grade. Nous pouvons dans cette symbolique faire la transposition de notre MOI profond en lutte avec notre EGO. Et la nous pouvons affirmer qu’il faut passer par le crime (acte intérieur nécessaire à notre élévation) pour continuer notre progression sur le chemin de la vérité (la vie sociale). Cela devient donc une utilité pour le Franc-Maçon…..et nous pouvons nous inscrire dans l’affirmation de Durkheim…

    Soit on examine la question dans son ensemble et là, elle n’a aucune valeur symbolique puisqu’elle fait référence aux faits sociaux que Durkheim considère comme des choses…Et sur cet aspect de l’analyse nous ne pouvons pas être d’accord avec lui, car il s’agit d’un fait Anthropologique en rapport avec le Totémisme observé chez les peuples primitifs….Quel rapport avec les faits sociaux du 21ième siècle et avec la Maçonnerie ?

    Voilà ! Voilà ! 

    Mais pour amuser les « penseurs » je précise qu’Emile Durkheim affirme dans le même texte (La Sociologie en France au 19ième siècle – 1900 ) : « Mais si les phénomènes sociaux ne sont pas l’œuvre de l’individu isolé, s’ils résultent de combinaisons, auxquelles il participe sans doute, mais dans lesquelles il entre bien d’autres choses que lui-même, pour savoir en quoi consistent ces synthèses et quels en sont les effets, c’est en dehors de lui que le savant doit regarder, puisque c’est en dehors de lui qu’elles ont lieu… »

    Ce texte fait suite à une autre publication qui pose le postulat de ses observations sociologiques (Les règles de la méthode sociologique - 1895) : dans lequel il précise : « Il nous faut donc  considérer les phénomènes sociaux en eux-mêmes, détachés des sujets conscients qui se les représentent. Il faut les étudier du dehors comme des choses extérieures, car c’est en cette qualité qu’ils se présentent à nous. Si cette extériorité n’est qu’apparente, l’illusion se dissipera à mesure que la science avancera et l’on verra, pour ainsi dire, le dehors rentrer dans le dedans… »

    En résumé je ne suis pas volontaire pour développer un travail sur une question male posée. Celle-ci ne me fait pas avancer en Franc-Maçonnerie puisqu’elle me ramène à un courant de pensée philosophique dépassé que même Durkheim lui-même a osé affirmer comme démodé avant sa mort….


Jakin,

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 24-02-2011 à 11:36:23  (site)

coucou Armand,
je viens de prendre connaissance de ton article.
J'ai apprécié ta conclusion.
Très bonne journée et gros bisou
Cricri

2. lolo78000  le 24-02-2011 à 13:48:49  (site)

coucou je te souhaite un très bon après-midi chez nous toujours avec la pluie de gros bizzzous

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le 23-02-2011 06:03

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

 

 

 

 

100 FRANCS (LUC OLIVIER MERSON)


   

    Type 1906 « Grands Cartouches ». Billet mis en circulation du 29 novembre 1923 au 30 juin 1937. D’après une œuvre de Luc Oliver Merson. Identique au 100 francs Luc Olivier Merson sauf les cartouches plus grands à cause des numéros d’alphabets qui passent à 5 chiffres. Impression polychrome.

    Recto : Femme et enfant à droite et à gauche, le garçon de droite symbolisant le Commerce et l’Agriculture.

    Verso : Forgeron et son enclume à guauche. Femme et enfant à droite symbolisant la Fortune et le Travail.

    Numérotation, date et signature en noir.

    Filigrane : Profils de Cérès et Mercure.

    Nombre d’alphabets 10 000 à 55 428 (un alphabet = 25 0000 billets).
 


Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 23-02-2011 à 12:47:02  (site)

coucou je viens te souhaiter un très bon mercredi chez nous avec la pluie de gros bizzzous

2. heremoana  le 23-02-2011 à 19:52:40  (site)

petit coucou frileux de Paris !!
bisous et bonne soirée

3. lafianceedusoleil  le 23-02-2011 à 19:54:17  (site)

bonsoir Armand,
jolis billets remplis de finesse.
C'est avec la pluie que je viens te souhaiter une bonne soirée.
Grosse bise
Cricri

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le 22-02-2011 07:21

S COMME SOMONE - LE DÉPART DE LA PÊCHE - SENEGAL

 
 
            … « Comme nous l’avons pressenti la pêche piroguière s’individualise et se cantonne à la famille biologique paternelle. L’espace de pêche semble « territorialisé » et, confère à ces familles des rapports de production largement caractérisés par des liens familiaux. Dans cette base essentielle qu’est une famille qui gère une pirogue, ses habitudes de pêche nous dévoilent la profondeur des codes de conduite utilisés et le partage des tâches. Si cette pratique apparaît comme uniforme, elle est loin d’être uniquement artisanale, elle contribue aussi à l’organisation sociale de la famille.

    Pour en vérifier le propos, nous avons donc pris la mer avec plusieurs équipages : « Seydima Limamou Laye », capitaine Birame Sambéné (ancien routier) ; « Esperanza », capitaine Samba Diop (ancien navigateur) ; « El Idi Diakhaté », capitaine Antou Diakhaté (ancien chauffeur de taxi) ; « Fall Mariem Dieng », Capitaine Pape Dieng (ancien photographe) ; « Abdoulaye Wade », capitaine Omar Guèye (ancien maître d’hôtel). Les observations que nous avons conduites pendant ces journées de pêche nous révèleront ces usages et confirmeront notre hypothèse.
 
    Notre tour est enfin venu. L’équipage aidé d’une dizaine d’hommes répartis de chaque coté, les mains posées sur les plats-bords, pousse l’embarcation sur ces Togors. Le premier rondin dégagé, la pirogue roule maintenant en équilibre sur le second jusqu’à la poupe. L’opération s’arrête, quelques hommes lèvent l’éperon avant, d’autres replacent le Togor vers la proue et l’on repousse à nouveau. La manœuvre se poursuit ainsi en cadence jusqu’à ce que l’embarcation atteigne la mer (parfois plus de 30 mètres). A cet instant, les ouvriers lâchent la pirogue et se dirigent vers une autre embarcation. C’est à l’équipage maintenant de procéder à l’ultime manœuvre.
 
    L’éperon est dans l’eau, l’équipage se répartit sur les côtés, les mains sur les plats-bords, puis on attend qu’une vague plus importante lève l’avant de l’embarcation. A ce moment précis, les hommes poussent la pirogue. Ils se servent de la dynamique de la mer pour faire avancer leur engin. Après trois essais la pirogue flotte. Tandis que le second tient fermement l’arrière de l’embarcation, le capitaine prend place pour équilibrer la pirogue, suivi immédiatement par les membres de l’équipage. Le moteur est mis en route et simultanément le second pousse la pirogue une dernière fois (il a de l’eau jusqu’à la taille) et saute pour prendre place.
 
    Sous la poussée du moteur hors-bord, l’étrave se dresse d’abord hors de l’eau comme si la pirogue allait prendre son envol. Puis elle retombe avec un bruit sec au creux de la vague. Immédiatement, le capitaine rééquilibre son embarcation en positionnant  son équipage différemment sur la droite ou la gauche jusqu’au parfait équilibre pour ne pas chavirer. Il faut préciser à ce sujet qu’il n’y a pas de gilet de sauvetage à bord, et que la grande majorité des pêcheurs Lébous ne savent pas nager. Le faible tirant d’eau cumulé à un mauvais équilibre sur une vague de travers en pleine mer peut faire chavirer la pirogue et entraîner la mort de l’équipage.
 
     (Extrait, Mémoire de DEA d'Anthropologie, soutenu en 2004 sous la direction du Professeur Bruno Martinelli)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2004,  

 

 


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1. lolo78000  le 22-02-2011 à 11:27:00  (site)

coucou viens te souhaiter un très bon mardi une petite éclaircie par chez nous ce matin pourvu que ça dure de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 22-02-2011 à 20:51:46  (site)

bonsoir Armand,
te voici revenu !
merci pour ton passage. Je te souhaite une belle soirée. Je reviendrai voir les photos car ce soir, sur Vef, les photos ne s'affichent pas.
Bisou

3. lafianceedusoleil  le 23-02-2011 à 19:55:13  (site)

coucou Jakin,
superbes photos, j'aime beaucoup.
Merci à toi et grosse bise
Cricri

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le 17-02-2011 21:19

LE MOT DU WEBMASTER

 
BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
 
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR QUATRE JOURS...
 
LE TEMPS DE PARTIR A L'AVENTURE A CONQUES...
  

 

 


 

 
JE REVIENS PARMI VOUS LE 22 FEVRIER 2011
 
 
MERCI POUR VOS PASSAGES ET A +
 

 
 


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1. heremoana  le 17-02-2011 à 20:28:20  (site)

encore un beau séjour et de belles photos en perspective
bon séjour

2. lafianceedusoleil  le 17-02-2011 à 20:36:56  (site)

bonsoir Armand,
très belle escapade Jakin, profite bien.
Grosse bise et à bientôt
Cricri

3. lolo78000  le 18-02-2011 à 14:22:08  (site)

petit coucou pour te souhaiter un bon après-midi et un très bon week-end de gros bizzzous

4. lafianceedusoleil  le 19-02-2011 à 20:23:50  (site)

Coucou Armand,
souhaite que ton petit séjour se passe à merveille.
Bisou

5. lolo78000  le 21-02-2011 à 12:58:33

coucou viens te souhaiter un très bon lundi de gros bizzzous

6. lafianceedusoleil  le 21-02-2011 à 21:38:27  (site)

Bonsoir Armand,
je pense que tu vas bientôt revenir parmi nous. Souhaite que tout se passe bien.
Douce nuit et gros bisou
Cricri

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le 17-02-2011 10:02

JOABEN, L'INCONNU ET ABIBAAL, TROIS ASPECTS D'UNE MÊME HUMANITÉ

 

 

 

 

        Si j’avais les talents d’un Shakespeare ou d’un Pirandello avec toutefois une préférence pour Pirandello, je vous conterai une dramaturgie étrange. Un trio, une triade, un triangle, trois personnages s’appuyant sur une pensée ternaire qui se déconstruisent et se reconstruisent en trois actes pendant le déroulement d’une pièce brutalement Humaniste…

    En effet, Joaben, l’inconnu et Abibaal sont incontestablement les trois aspects d’une même humanité car il s’agit des trois facettes d’un même personnage : un cherchant pendant son parcours au 1er Ordre.

    Selon mon choix de pensé, l’humanité est ici prise dans le sens d’un collectif, c’est une idée au sens de dénominateur commun d’un même genre à l’intérieur d’une même espèce. L'humanité est donc ici un qualificatif de l'action humaine.

    Comprendre cela permet de définir en premier lieu le type d'environnement sur lequel les comportements de l'homme agissent. Par ce moyen, l'homme agit donc en premier lieu sur l'homme, ce qui confère à l'être humain une suprématie sur tout autres environnements.

    Cela lui donne aussi une responsabilité dans l'impact de ses comportements. L'humanité peut donc  relever à la fois de la personne (la morale) de l'individu (l’éthique) de la collectivité (la règle).

    Agir avec humanité c'est avant tout respecter l'homme dans ce qu'il a d'humain. Ainsi, la condition première de l'action humaine est de pouvoir s'exprimer dans le cadre d'un fonctionnement que peut définir son potentiel d'action d'être humain.

    Ce fonctionnement peut donc caractériser les possibilités de l'homme et devenir une norme sur laquelle le concept  de meurtre, de conscience, de justice et de vengeance peut s'appliquer.

    Revenons maintenant à notre histoire : Abibaal, notre premier personnage, est l’un des trois meurtriers de Maître Hiram. Peut être celui qui a porté le coup fatal. Le geste accompli, Il s’enfuit et se réfugie dans une grotte gardée par un chien. Pourquoi une grotte qui est un lieu fermée, plutôt qu’une colline, lieu ouvert, ou l’on peut observer qui vient de loin ?

    Le deuxième personnage est un inconnu, un étranger : il se présente à la porte du palais et discrètement révèle au Roi Salomon ou se trouvent le ou les malfaiteurs. Que faisait cet étranger, qui porte parfois le nom de « Pérignan », sur le chemin ? pourquoi observait-il ? Comment a-t-il comprit qu’il s’agissait d’un acte répréhensible ?

    Joaben, le troisième personnage de cette triade, est le personnage central. C’est le Maître qui frappe à la porte du Temple pour y être reçu parmi les Elus, et qui va par tirage au sort être le chef d’une mission de justice ou de vengeance ordonnée par le Roi Salomon. Pourquoi se Maître qui n’aspirait qu’à la connaissance se retrouve propulsé immédiatement dans l’action collective ? comment appréhende-t-il cette mise en Lumière ?

    Toutes ces questions que l’Elu se pose, que je me pose, ne trouvent pas de réponse dans la légende ou l’allégorie que nous présente le Rituel. Ce n’est qu’un décors, une construction qui nous permet, au fur et à mesure que nous comprenons et que nous intégrons les aspects de ces trois acteurs, de nous plonger au plus profond de nous-même.

    Le Meurtre pour Abibaal détruit les bases de la  Morale. La Conscience pour l’inconnu est le fondement de l’Ethique. La Justice ou la Vengeance pour Joaben s'exprime dans le principe de la règle.

    Nous revoilà à la porte de l’Humanité devant un concept empirique. Il nous faut l’ingérer pour trouver les trois clefs que nous portons en nous pour accéder à l’ego, à l’intellect et  au Cœur conscience. Une expérience obligatoire pour pouvoir comme une poupée russe rassembler dans le bon ordre, le sens de notre action de cherchant.

    Résumons-nous : D’un côté Trois acteurs porteurs de qualités et de défauts : Meurtre, Morale, Inconnu, Ethique, Justice, Vengeance, Règle, de l’autre un spectateur avec un ego, une connaissance et un cœur.

    Comment faire pour que ses quatre personnages deviennent un seul : le Maître Elu ? 

    C’est tout le sens de notre questionnement et de notre parcours à ce grade.

    En tout premier lieu, il faut être Abibaal, car nous voulons connaître le secret et la voie de l’élévation. Il nous faut donc tuer ego qui est en nous. Nous sommes alors le mauvais Compagnons et Hiram puisque nous n’existons que par lui. Est-ce morale ? En tout cas ce n’est pas immorale puisque nous faisons taire nos préjugés. C’est pour cela que nous nous réfugions dans la grotte, nous sommes au fond de nous-même. Pas d’issue possible ! Que la Justice.

    Puis nous endossons l’habit de l’inconnu, avec « le connaît-toi toi-même » indispensable à toute action d’ intuition. L’Etique nous talonne et nous devons comprendre le changement que nous opérons. Car c’est une partie de nous qui nous est inconnue et que nous devons découvrir en plongeant dans les profondeurs de notre inconscient.

    Joaben ne peux vaincre que par le cœur. C’est la seule issue possible. Il a atténué ego, sa pensée a intégré l’action, il s’est rendu justice à lui-même.

    Je dois donc effectué une véritable régression au sens ou l’entendent les psychologues, un retour vers moi-même. je dois découvrir ma face sombre pour l’éliminer violemment. Je ne peut que couper la tête d’Abibaal pour éviter que mes passions ne l’emportent sur ma raison. Ne pas le faire reviendrait à casser le miroir pour ne pas voir ce qu’il révèle, sans m’attaquer à la cause profonde.

    Purifié, je peut alors renaître et retourner dans le monde en brandissant la tête coupée pour bien montrer qu’elle est libérée de toute passion.

    La légende ici, n’est qu’un aspect secondaire, pour ne pas dire un « faux-sens ».

    Tant d’entre-nous sommes hérissés par la vengeance. Alors, ne prenons pas les mots pour des idées.

    Les pires des sentiments sont la haine et la vengeance, ils dessinent un sourire de victoire machiavélique sur un visage qui pourrait être paisible.

    La guerre, la haine et la vengeance sont les pires maladies des femmes et des hommes qui se croient sains de corps et d’esprit mais ont le cœur si rongé qu’ils sont devenus incapables de voir de l’humain dans les yeux qu’ils ont en face d’eux.

    Lorsque nous regardons ou abordons les autres nous devons le faire avec un esprit libre et un cœur pur parce que les autres, surtout les initiés en chemin, changent, évoluent, se perfectionnent. Devenir un initié c’est être en mouvement, c’est travailler à le devenir dans son quotidien par un processus volontaire d’amélioration de soi continu et soutenu…. Et ce n’est ni simple ni d’une évidence limpide.

    Car notre humanitude personnelle est victime d’un environnement terroriste qui nous assassine, que nous soyons la victime ou le bourreau d’un terrorisme économique, politique ou religieux. Nous sommes tous des terroristes, des barbares ou…. En rêve des humanistes.

    Voilà pourquoi ce très riche degré ne laisse pas indifférent, qu’on l’aime ou qu’on le déteste. Les réactions qu’il entraîne nous paraissent dues à la vérité qu’il contient et qui nous gêne.

    Dans la réalité, ne serait-ce pas le refus de descendre dans la caverne qui nous braque, l’angoisse de ce que nous pourrions y trouver ?

    Le jour où nous le faisons, enfin, ne sommes-nous pas amenés à tuer avec violence l’anti-moi qui s’y trouve et qui correspond souvent, malheureusement, à nos pires craintes ?

    Faire l’expérience de réunir ce qui est épars en passant sans peur d’Abibaal, à l’Inconnu puis à Joaben, fait naître en nous l’Elu Secret…
 
Jakin,
 
 


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1. kristel10  le 17-02-2011 à 11:03:10  (site)

bonjour l ami de vef
et bien ke de choze a lire a mediter a analizer.......a comprendre surtout
tres beau billet
merci
passe une bonne journee et peut etre a bientot va savoir merci
bisouxxx tendresse de moi pour toi bail bail miciii

2. lolo78000  le 17-02-2011 à 13:53:59

coucou j'arrive avec un petit rayon de soleil pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

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le 16-02-2011 04:40

LE POISSON SCORPION

 

 

 

         Ce pourrait être le récit d’un séjour exotique, c’est le voyage intérieur d’un homme arrivé à Ceylan après un long périple, pour achever le voyage intérieur au bout de lui-même. le narrateur fait lentement naufrage, enlisé dans la solitude et la maladie, frôlé par la folie. Et là, sous l’œil indifférent des insectes qui se livrent autour de lui à d’effroyables carnages, et des habitants qui marinent dans leur chaleur comme un sombre bestiaire, l’auteur reconstruit, avec patience et ironie, un monde luxuriant et poétique. Au fil des chapitres, il observe et nous apprend à voir le spectacle mystérieux de ce monde des ombres d’où émergent d’étonnants portraits. Ainsi le lecteur participe à une sorte d’envoûtement dans ce récit bourré comme un pétard d’humour, de sagesse et d’espoir.

 

 

 

 


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1. lolo78000  le 16-02-2011 à 09:58:01  (site)

coucou j'arrive pour te souhaiter un très bon mercredi de gros bizzzous

2. kristel10  le 16-02-2011 à 13:46:15  (site)

bonjour et enchanter l ami de vef
je viens te remercier de ton passage cher moi ....je reviendrais te viziter plus lorke j aurai un moment
je te souhaite une bien belle journee
de moi a toi bisouxxx tendresse et encor bien merci

3. lafianceedusoleil  le 16-02-2011 à 22:25:14  (site)

coucou Armand,
j'arrive tout doucement te souhaiter une douce nuit.
Merci pour ton intéressant papier.
Gros bisou

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