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Les Black's Foot

le 17-10-2008 08:51

SUR LA TRACE DES MAYAS...

 



Mexique du 5 au 16 septembre 2001



    Le Mexique est un pays qui fascine les visiteurs venus de près ou de loin. Des influences culturelles tirées de civilisations autochtones plusieurs fois millénaires s’y sont mélangées, parfois de façon assez surprenante, avec les contributions apportées par les colons espagnols, qui ont commencé à affluer au pays il y a 500 ans…

    Ces deux groupes ont produit un métissage, tant culturel que racial, qui se reflète dans les visages et les modes de vie de la grande majorité des Mexicains. Tout visiteur se rend compte rapidement de la riche diversité d’influences de l’Amérique ancienne, de l’Europe et de l’Amérique moderne qui se fusionnent pour créer non seulement une authentique culture nationale, mais aussi des variantes caractéristiques dans chacune des régions de ce vaste pays…

    En effet, dès votre arrivée à Mexico, Nous sommes dans un autre monde, celui du temps où la capitale aztèque s’appelait Mexico-Tenochtitlan, ce qui signifie « la ville au milieu de la lune ». Nous découvrirons Palenque, joyau de la civilisation maya et partirons pour le Yucatan, pour admirer Chichen Itza la Toltèque, avant de savourer, sur la plage de Cancun, la beauté de la mer des Caraïbes…

    11 heures de vol, le temps de visionner deux films en anglais et un en espagnol, et nous sommes accueilli en fin de soirée à l’aéroport de Mexico par notre guide Esteban qui s’occupe de notre transfert à l’hôtel pour la nuit…

    Avec 25 millions d’habitants, Mexico est l’une des capitales les plus peuplées au monde. Forcément, cela crée des nuisances et des désordres qui peuvent décourager les amateurs de cités de charme. Pourtant la richesse de ses musées et son extraordinaire vitalité doivent inciter les plus curieux à y passer au moins une journée…
 


    Après un petit déjeuner américain nous commençons la visite de la capitale par le Musée National d’Anthropologie situé dans un parc boisé. Celui-ci nous permet une approche des différentes civilisations que nous retrouverons tout au long de notre voyage et dans les différentes visites des sites archéologiques…
     


    Nous continuons notre visite en nous rendant à Xochimilco, à l’extrémité sud de la ville. Ici l’on trouve les derniers vestiges de l’ancienne capitale aztèque Tenochtitlan. Un étang et des canaux sillonnés de jardins flottants et par de nombreux petits bateaux, qui tout les jours font le bonheur des familles mexicaines et des touristes venus apprécier l’ambiance toute particulière de l’endroit, nous enchantent…  
     


    Un repas typiquement mexicain nous est servi à bord de l’une de ces célèbres barques fleuries. La Tequila coule à flots entre deux chansons d’un orchestre de mariachis qui chante à tue tête : « Mexico, Mexi iiii co oo… » …
     


    L’après-midi nous reprenons notre visite de la capitale autour du Zócalo, gigantesque place grouillante de monde sur laquelle voisinent presque tous les jours manifestations politiques et danses folkloriques et, ou se dresse un exemple de l’architecture espagnole : le Palais national…
     


    La Cathédrale, la plus immense des Amériques, est une construction gigantesque érigée par étapes à partir du 16ième siècle. Elle révèle des influences architecturales diverses, et ses 14 chapelles sont décorées dans des styles variés. Tout autour les avenues sont encombrées par une multitude de « coccinelles vertes », les fameux taxis de Mexico que nous empruntons pour retourner à l’hôtel…
     


    Ce matin nous faisons un tour à la Basilique de Notre Dame de Guadalupe, le plus grand lieu de pèlerinage d’Amérique latine. La basilique originale devenait si penchée qu’on a dû en construire une autre, juste à côté ! Sur l’esplanade, l’ambiance assurée par une foule bigarrée est sympathique…
 


    Nous nous dirigeons maintenant vers le site de Teotihuacán, à 50 Km au nord de Mexico. Classé Patrimoine mondial de l’humanité, ce site, très bien conservé, nous permet d’admirer palais, temples et pyramides de la Lune et du Soleil. Ces constructions par leurs dimensions colossales et l’éclat de leur décoration nous donne un aperçu de la puissance et du faste de cette cité aztèque…
     


    On continue notre parcours en direction de Puebla notre étape de nuit. En cours de route nous visitons une taillerie d’obsidienne et pour le déjeuner nos hôtes nous proposent une dégustation de Tequila et de pulque…
     


    Puebla est une ville à l’échelle humaine. Il est agréable de se promener dans le centre de la ville avec sa jolie grande place (Plaza de la Constitución) et ses rues révélant un riche héritage architectural. Parmi les édifices intéressants nous visitons l’Eglise Santo Domingo et son célèbre rosaire et la Cathédrale à quelques pas du Zocalo.
     


    Cette ville est célèbre pour ses décors et objets en céramique bleu et blanc de fabrication artisanale ainsi que pour son architecture coloniale, en témoigne le magnifique hôtel où nous passons une agréable et paisible nuit…
     


    Le matin nous quittons Puebla sous une pluie fine pour rejoindre Oaxaca dans le sud du Mexique. Vaste région montagneuse encore sauvage, peuplée jadis par les amérindiens premiers habitants de ce territoire. En cours de route nous nous arrêtons pour profiter de splendides vues sur les nombreux cactus de ce paysage…
     


    Après un déjeuner de tapas dans une hacienda, l’après-midi est consacré à la visite du prestigieux site de Monte Alban. Ce site, en plus d’offrir des panoramas sensationnels des environs, révèle des pyramides, terrasses, tombeaux et sculptures de la civilisation Zapotèque, dont les plus anciens vestiges remontent à 2 700 ans avant notre ère. La vue sur toute la vallée d’Oaxaca est spectaculaire…
     


    Au cours des siècles, des édifices ont été détruits et leurs pierres utilisées pour en ériger d’autres, mais il reste quelques rappels architecturaux de la première période. La plupart des constructions visibles aujourd’hui datent du 4ième siècle. On voit notamment des bâtiments aux murs en pente avec de grands escaliers, des colonnes en forme de monolithes décorées de bas reliefs et des tableaux représentant des animaux…
     


    On ne traîne pas au petit déjeuner car la journée est bien remplie. Nous commençons par la visite du centre ville d’Oaxaca : l’église Santo Domingo et le marché. Puis nous nous attardons sur le Zócalo (place centrale) caractérisé par une grande animation le jour comme la nuit et une ambiance sans pareille. C’est ici que des familles entières viennent se promener, que des vendeurs de ballons et des cireurs de chaussures font tranquillement leur commerce. Cette place, en vis à vis de la Cathédrale, est d’autant plus agréable que la circulation automobile y est interdite, laissant tout l’espace (et la tranquillité) aux piétons…
     


    Notre guide nous récupère sur la place pour nous transférer à l’aéroport. Nous nous envolons pour Tuxtla Gutierrez où nous prenons notre déjeuner. Le temps est magnifique, et nous en profitons pour faire une balade en barque dans le Canyon du Sumidero. Le fleuve couleur d’argile serpente entre deux falaises à pique d’où s’écoulent parfois de majestueuses cascades d’eau claire. La végétation est luxuriante. Par une route de montagne panoramique nous atteignons ensuite San Cristobal de Las Casas pour notre étape de nuit…
     


    Nous nous levons très tôt pour profiter du marché indien très coloré. L’atmosphère devient plus animée à mesure qu’on remonte l’avenue du Général Utrilla, bordée de boutiques et de kiosques d’artisanat, à l’approche de l’église de Santo Domingo, dont la  façade rosâtre richement ornée est superbement illuminée le soir venu. Son intérieur d’inspiration rococo, rehaussé d’une abondance de feuilles d’or et d’un maître-autel arrondi en bois, en fait l’une des plus jolies églises du Mexique…
     


    Une petite heure de route et nous voilà au village indien de San Juan Chamula. L’héritage amérindien se fait visible sur les visages, dans les langues et sur les costumes souvent très colorés (selon le style des hautes terres du Chiapas), dans les rues et le marché. L’héritage espagnol de l’époque coloniale se dénote quant à lui un peu partout, que ce soit dans les pavés typiques ou les clochers d’église. Le village est surtout peuplé de Mayas appartenant aux groupes Tzotzil et Tzettal…
     


    De retour à San Cristobal de Las Casas pour le déjeuner, nous passons l’après-midi à flâner dans les rues tranquilles de cette ancienne capitale du Chiapas à 2110m d’altitude. Elle n’a pas toujours été tranquille, car elle a fait la « une » des quotidiens lorsqu’une petite bande de guérilleros en a brièvement pris le contrôle par les armes. L’Armée Zapatiste de libération nationale a depuis délaissé l’action militaire pour lui substituer une campagne beaucoup plus efficace…
     


    Dans une chaleur humide, nous quittons ce matin San Cristobal pour les cascades d’Agua Azul. Des chutes aux eaux opalines et fougueuses nous accueillent. Des indiens se baignent dans un des nombreux bassins naturels, et nous sommes tentés d’en faire autant. A 13 heures nous nous attablons au pied de la cascade pour manger du poisson grillé. Un orchestre de mariachis joue pendant qu’on nous sert un assortiment de tapas et de fajitas, les petites galettes de blé qu’on accommode à sa guise en veillant bien aux petits piments rouges qui se cachent partout, quand soudain le silence s’impose. La télévision montre en direct des avions qui s’écrasent sur les tours du World Trade Center à New York, nous sommes le 11 septembre…
     


    Remplis d’interrogations nous reprenons la route pour atteindre Palenque et visiter le site archéologique niché au cœur de la jungle. Les ruines Mayas sont parmi les plus belles du Mexique, avec plusieurs temples au sommet d’une colline, des bas-reliefs d’une grande originalité et un cadre sans pareil. Le site s’est conservé en excellent état : le temple du Crâne, le temple des Inscriptions, le temple du Soleil et la tombe de Pakal…
     


    Cette journée est consacrée à la détente. Elle nous permet au départ de Palenque de rejoindre Mérida sur la côte Atlantique. C’est une étape de liaison entre le sud et la péninsule du Yucatán. Nous déjeunons de poissons grillés sous une « palapa », un abri de palme ouvert à la brise, au bord du Golfe du Mexique. Après deux heures de baignade, nous continuons vers Mérida notre étape de nuit…
     


    Ce matin nous partons pour Uxmal. Nous traversons de nombreux villages mayas avec leurs huttes typiques. Nous visitons la zone archéologique avec la pyramide du Mage, le palais des Nonnes, l’immense serpent à plumes qui cerne le palais du Gouverneur, le site était, au 6ième siècle, une université. La visite est inoubliable…
     


    Nous déjeunons à Muna, village maya où nos hôtes nous préparent la spécialité locale : une soupe à base de bouillon de poule garnie de riz, légumes, viande, maïs et piment.  Une serveuse indienne portant son plateau sur la tête nous offre un verre de tequila que nous consommons selon les us locales : on avale cul sec, tandis qu’un garçon vous secoue la tête en vous tenant par les oreilles. Puis il vous tapote la tête avec le plat de la main pour faire descendre l’alcool…
     


    Nous reprenons la route pour Mérida, surnommée Mérida la blanche pour la couleur de ses édifices. Nous promenons en toute simplicité dans les rues et sur les places publiques de cette ville charmante. L’une des rues les plus intéressantes est la Calle 60, entre la plaza grande et la Calle 55, où nous découvrons un monument en hommage aux Mayas. La nuit s’achève à l’hôtel avec une présentation de danses typiques…
     


    Dans la lumière du matin nous partons pour Chichen Itza la plus célèbre zone archéologique maya. Jaguars en procession, serpents à plumes décorent pyramides et temples. Au Castillo, ou temple de Kukulcán , des astronomes, plus avancés dans leur science que les Européens de l’époque, ont réussi, il y a plus de mille ans, à faire en sorte que  le 21 mars et le 22 septembre de chaque année, à l’équinoxe, le soleil couchant mette en relief, en commençant par sa tête, le formidable serpent à plumes, le Dieu Quetzalcóatl, qui enserre le Castillo. Nous visitons ensuite le temple des Guerriers et le Cenote sacré…
     


    Après un déjeuner buffet, nous reprenons la route pour Cancún notre étape de nuit, afin de profiter au mieux de l’incroyable variété proposée dans cette station balnéaire réputée. On parle, ici, du bleu maya pour désigner la fabuleuse couleur dans laquelle, sur la côte Caraïbe, ciel et mer se confondent. Cette lumière azurée dorée, est l’une des grandes beautés de la péninsule du Yucatán. A Cancún par exemple, au cœur du paradis balnéaire créé récemment et très réussi, le regard passe du bleu des cieux à celui des flots et à la blancheur des plages de sable fin, puis au vert intense des palmiers et à celui des pelouses où s’épanouissent, sur près de 20 Km de zone hôtelière, d’innombrables piscines aux formes sinueuses, comme autant de pétales de fleurs…
     


    Dernier petit déjeuner américain, dernier cigare cubain, dernier regard sur ce dégradé de bleu et notre guide Esteban nous accompagne à l’aéroport, direction Marseille, via Mexico et Paris…

    Dans le taxi qui longe la côte jusqu'à l’aéroport de Cancún, nous pensons à toutes ces visites extraordinaires. Mais y a-t-il au Mexique, pays difficile à connaître en un seul voyage, quelque chose qui ne le soit pas ? Qu’il s’agisse de la nature avec tous ses excès, de la découverte d’une population hispano-indienne à la fois aimable et réservée, de la musique, de la visite des villes dites coloniales : Oaxaca, Puebla, Mérida… ou de l’immense Mexico, tout ici est passionnant. Pas de doute, il faudra revenir…
 
 
Andrée et Armand, 
 
 
 


Commentaires

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1. billounette  le 17-10-2008 à 06:54:32  (site)

kikou je viens te souhaiter une très
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je m'escuse encore une fois pour se copier /coller mais hiers soir un de mes loulous a jouer a un jeux en ligne et s'en le vouloir ma installer un ptit microbe du coup de 18 h a 1h30 du matin (gravage de mes derniere photos recuperation de mes derniers documents et pour finir formatage du pc, reinstallation initial + mes logiciels......) enfin tu vois le truc wahoo j'en avais plein la tête ........

se matin derniere reinstalation de dernier ptit truc et apres je crirais YOUPI hi hi hi

je te souhaite une tres bonne journée et te fait de gros gros bisous

isa

2. blogphotos  le 17-10-2008 à 08:07:32

wouah super !
merci de nous faire rever à travers tes reportages !

3. tinhinan  le 17-10-2008 à 22:33:07  (site)

Bonsoir mon passage du soir pour te  souhaiter un excellent week-end et aussi une agréable soirée  et une douce nuit

        

4. ange_bleu  le 21-10-2008 à 06:44:30  (site)

kikou

passe une tres bonne journée kiss
Mary

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5. 2257  le 21-10-2008 à 11:15:33  (site)

Blog très sympa et belles photos.
Bonne continuation et à bientôt.
B.

6. ange_bleu  le 22-10-2008 à 06:54:15  (site)

Coucou
Je viens avec mon parapluie
Mes bottes et mon ciré
Car il pleut
Pour te souhaiter
De passer une tres bonne
Journée
Gros bisous

Mary

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7. ange_bleu  le 24-10-2008 à 08:17:58  (site)

kikou
un peut tardivement
que je viens te souhaiter
une tres bonne journée

gros bisous Mary

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le 15-10-2008 08:33

LA CROISIERE MAGIQUE...



Egypte, Croisière sur le Nil et séjour à Hourghada du 14 au 28 avril 2001






    Son pouvoir de séduction est plus fort que jamais ? Un dicton populaire égyptien raconte que « …Celui qui rencontre une fois dans sa vie le Nil, ne peut plus s’en passer, il y retourne sans cesse, tout au long de sa vie… ». Nous l’avons vérifié ! Après un long séjour en août 1983, nous y sommes retournés en octobre 1990 et nous voilà reparti pour un nouveau long séjour qui ne serra probablement pas le dernier…

    Nous n’avons pas encore fait de croisière sur le Nil, nous avons de la chance, nous dit-on, car tous les plaisirs de ce voyage mythique nous sont encore promis, et nous ne seront pas déçu !…
 


    Lorsqu’on embarque à bord de l’un de ces hôtels flottants qui naviguent sur le Nil, entre Louxor et Assouan, on a tous en tête les images vues au cinéma dans « Cléopâtre » ou de vagues souvenirs d’écoliers. Pour nous c’est différent, nos souvenirs sont biens vivants mêlant dieux et pharaons, pyramides et sphinx…
 


    Nous laissons les pyramides, elle sont au Caire ! Et oublions le reste. Car dès les premières heures de navigation, la réalité dépasse tout, en beauté et en force. Notre poste d’observation sera le pont supérieur, appelé sans risque « pont du soleil », dans un pays où il ne pleut jamais ! Nous sommes alors invité à un spectacle permanent dans lequel les rives du Nil défilent en technicolor…
 


    Le départ se fait de Louxor jusqu’à Assouan la dernière ville de l’Egypte avant les sables de Nubie. Le Tarot, navire cinq étoiles, superbe et confortable, est conçu pour naviguer sur les eaux calmes. La chambre, vaste et climatisée, ouvre sur l’air du large, la piscine sur le pont permet bain et bronzage, la table est sans reproche et la boutique très tentante. Le thé est servi à 17 heures au retour des excursions, et le soir, avant le night-club. Billard et jeux divers sont à la disposition des passagers…
   

 
    En ce qui nous concerne, nous préférons nous allonger sur une chaise longue, sous la caresse d’une brise tiède, les yeux perdus dans l’immense ciel étoilé. Tout ce confort, insolite dans ce lieu d’une beauté brute, ajoute une délicieuse touche de luxe à cette leçon d’archéologie…
     
    Nous sommes installés, le bateau s’éloigne du quai et la magie s’installe dès que le paysage se met à bouger. Au cours des 700 km séparant Louxor d’Assouan, nous remontons le temps pour plonger au cœur de l’Egypte des pharaons, dont les temples et les pyramides sont les symboles quasi éternels…
     


    D’abord il n’y a rien à voir. Le fleuve s’étend, se dilate à perte de vue, étalant sa vallée en lac dans un paysage grandiose, minéral et nu sous un soleil blanc. Les rives sont arides : pas un arbres, pas un oiseau, pas de village reconstruit. On aurait imaginé que, depuis tout ce temps, la végétation se serait mise à foisonner, les pieds dans l’eau douce et la tête au soleil. Mais on aperçoit pas même un palmier dattier…
 


    Soudain après un coude, les rives du Nil forment une étroite bande verte et fertile contrastant avec l’ocre stérile du désert. Les habitants des petits villages aux maisons en terre vaquent à leurs tâches quotidiennes sans prêter attention aux bateaux qui passent. Des femmes voilées de noir rincent leur linge dans le fleuve ou égrainent le maïs sous des palmiers. Des paysans en djellaba travaillent dans les champs, des pêcheurs lancent leur filet, des enfants courent après des chèvres ou nous appellent en riant…
     
    Le groupe des premiers temples n’est pas loin : la nécropole de Thèbes, la vallée des rois, Médinet Habou, le temple de Ramsès III, le temple de la reine Hatshepsout, les colosses de Memnon etc. branle-bas sur le pont pour suivre le guide conférencier sur le site. Il a de l’humour, il parsème d’anecdotes et de plaisanteries l’histoire des dynasties de pharaons et de la pléiade de dieux égyptiens. Nous suivons avec intérêt, sur les bas reliefs sculptés dans la pierre millénaire des temples d’Edfou, la légende d’Isis et d’Osiris…
   

 
    Dans la nécropole nous découvrons Hator, la déesse à tête de vache, et Ramsès II, représenté par des colosses de vingt mètres de haut. Les hiéroglyphes parlent et les symboles des colonnes comme le papyrus ou le lotus prennent du sens. Après quelques jours, nous reconnaissons sans peine Hator, Horus, à la tête de faucon, et Min dont on comprend au premier coup d’œil que c’est le dieu de la fécondité !…
     


    La navigation reprend le long de ce fleuve magique. Chaque jour se lève sur un nouveau site archéologique et chaque soir se referme sur les mystères des pharaons. Nous passons l’écluse d’Esna, puis nous glissons lentement vers Kom Ombo et le temple ptolémaïque d'Haroëtis avant d’arriver à Assouan et de reprendre la navigation vers Louxor…
     


    Le soleil embrasse le sable et dore la pierre lorsque apparaît  le temple de Wadi Es-Seboua, dédié au dieu Amon. Il s’ouvre sur une allée bordée de sphinx décapités. Emouvant, le colosse de pierre couché dans le sable contemple le ciel de ses yeux vides. Ramsès II, voulait sacraliser la Nubie en offrant aux divinités des lieux d'accueil et de culte. Il choisit Wadi Es-Seboua, porte de la région la plus fertile du Wawat, pour y vénérer Amon Nil. Nous sommes en l'an 40 de son règne, le jeune pharaon guerrier et conquérant fait place à un roi assagi, mûri. La paix règne dans son empire grâce au fameux traité de paix signé avec les Hittites, il peut se consacrer à sa quête d'accéder au divin. A quelques minutes de marche se dresse le grandiose temple de Dakka…
     


    Puis se sera le temple de Philae et l’île Eléphantine, l’un des plus beaux sanctuaires de Nubie par la finesse de ses sculptures et le détail de ses figures qui domine les eaux, telle une forteresse…
     


    Même sentiment d’admiration à Louxor, sur le site de Karnak. La salle hypostyle du temple principal est un extraordinaire ensemble de colonnes sculptées de bas-reliefs en couleur qui semble être l’œuvre de géants !…
     


    Ainsi chaque matin, la navigation recommence, et nous sommes captivés par un paysage de toute beauté. Une beauté sévère et prenante : les lointains se dissolvent dans la brume ; on devine les contreforts de la chaîne Libyque au bout de quelques centaines de kilomètres de désert dont la brise rapporte un parfum poivré…
     


    Le soir, épuisé d’avoir traversé les siècles, nous retrouvons le confort contemporain de notre cabine. Mais après le dîner le show continue ! L’animateur du bateau nous fait danser lors d’une soirée orientale et disco. Nous participons aussi aux féeriques son et lumière de Karnak et de Philae. Nous gardons aussi une soirée pour prendre le thé à l’hôtel « Old Cataract », ce palace surplombant le fleuve sacré. Depuis la terrasse, nous admirons le ballet des felouques sur le Nil, dont les eaux rougissent puis s’assombrissent à mesure que le soleil disparaît. Au crépuscule, le spectacle du dieu Râ s’évanouissant dans les sables du désert est de ceux qu’on n’oublie pas de si tôt…
     


    La croisière terminée, nous prenons un car, qui après quatre heure de route dans le désert, nous déposent au pied de la mer Rouge. Après la culture la nature ! Version désert, plages et fonds marins de toute beauté pour une étape de cinq jours à Hurghada…
         


    Hurghada, ex-petit village de pêcheurs est devenu une station balnéaire de renommée internationale. Protégée par une chaîne de montagnes parallèles au rivage qui se drapent d’or et d’indigo au coucher du soleil, la ville s’étend sur près de dix kilomètres le long de la côte. Grands hôtels, clubs de vacances, centres de plongée s’y succèdent sans constituer un front de mer en béton. Eloignés les uns des autres et intégrés au paysage, ils se fondent dans l’ocre des sables…
     


    Malgré la présence de quelques palmiers et de fleurs, la grandeur du désert est omniprésente. Reste la mer, avec ses plages et ses plaisirs. Située au-dessous de Sharm el-Sheik, à la pointe du Sinaï, Hurghada fait véritablement face au large. Proche du tropique du Cancer, elle connaît l’été toute l’année. Sa seule fraîcheur : la brise marine du soir ou les vents qui soufflent du nord. Site idéal pour paresser, nager ou faire du bateau et bien sûr de bon repas avec un couple de tunisien rencontré sur place…
      


    Îlots coralliens, où vivent quelques-uns des plus beaux poissons du monde. On y observe anges et napoléons, mais aussi des tortues énormes et des dauphins qui accompagnent les bateaux. Quand le soleil baisse, que le bleu de la mer s’assombrit et que l’ocre de la côte s’empourpre, c’est le moment d’aller faire un tour dans l’ancienne bourgade. Pour le plaisir de retrouver l’Egypte profonde et celui de marchander dans les rues bruyantes…
     


    A l’aube du 13ième jour, nous prenons l’avion pour le Caire. A peine débarqué, après une heure de vol, nous voilà au cœur d’un concert de klaxons, dans le trafic chaotique et la touffeur d’une capitale de 20 millions d’habitants. Pas de panique ! Si le Caire moderne apparaît d’abord grouillant et noyé sous une poussière de sable, il va aussi nous envoûter avec ses belles oasis urbaines aux couleurs chatoyantes, comme le Grand Bazar de Khan-el-Khalili. C’est le plongeon magnifique dans l’Orient mythique parfumé d’épices, enfumé par les volutes des narguilés, où l’on grille le kebab qu’on arrose d’un traditionnel karkadé (boisson à l’hibiscus)…
     


    Nous visitons ensuite le Musée égyptien (pour la troisième fois), unique au monde pour ses ors et ses trésors pharaoniques. Nous ne ratons pas non plus le quartier copte, ancien ghetto des premiers chrétiens d’Egypte, qui recèle vestiges romains et églises dressées à côté des plus belles mosquées…
     


    Enfin, nous ne partons pas sans avoir contemplé, une fois de plus, la dernière des sept merveilles du monde encore visible : sur le plateau de Guizèh, la pyramide de Kheops, flanquée de ses deux sœurs Khephren et Mykérinos, à deux pas du plus grand sourire du monde, celui du Sphinx, tourné vers le Levant depuis 5 000 ans…
     


    Le 15ième jour c’est le plus désagréable. En file indienne, silencieux, nous faisons la queue au comptoir d’embarquement de l’aéroport du Caire pour rejoindre la grisaille de Paris…

    La gloire des pharaons ! Un voyage en Egypte ne se conçoit pas sans le spectacle du Nil, de ses rives magiques, de ses oasis, et surtout pas sans la splendeur de l’ancienne capitale de l’empire, Louxor.

    Oui ! Mais il y a un petit bémol pour notre troisième visite ! Nous avons trouvés beaucoup de changement par rapport à notre séjour de 1983 ! La grande majorité des sites se trouvent maintenant au milieu des agglomérations, conséquence directe de la forte démographie du peuple égyptien. Les temples qui se trouvaient alors dans un environnement de sable et de végétation perdent ainsi une partie de leur charme. Les globe-trotters que nous sommes, sont tristes de perdre ainsi cet esprit d’aventure…
 
 
Andrée et Armand, 
 
 
 


Commentaires

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1. calie  le 15-10-2008 à 06:35:19  (site)

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2. cali1  le 15-10-2008 à 08:01:39  (site)

je passe te souhaiter une bonne journée
je vais bcp mieux,le plus dur est passé je crois
je t'embrasse bien fort
cali

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3. plume  le 15-10-2008 à 08:56:21

merci pour ton message de bienvenue...bonne journéesmiley_id176237

4. lestoutbeaux  le 15-10-2008 à 12:34:43  (site)

bonjour!! tres beau votre site bravo!à bientot!

5. ange_bleu  le 17-10-2008 à 05:31:28  (site)

Coucou
je viens posser
ma petite empreinte
pour te souhaiter
une agreable journée

Gros bisous Mary

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le 13-10-2008 07:57

AU PORTES DU DESERT...




Tunisie, Tozeur du 29 janvier  au 5 février 2001





    Marhaba ! (bienvenue !). S’il est un pays où ce mot prend tout son sens, c’est bien en Tunisie ! Car c’est avec le sourire spontané, un brin de jasmin et le verre de thé de l’amitié que le tunisien accueille le visiteur. De quoi éprouver d’emblée l’agréable sensation d’être chez soi et de vivre, tout en même temps, un dépaysement total aux portes de l’Afrique, sans la barrière de la langue…

    Le pays dévoile un étonnant kaléidoscope de paysages derrière des kilomètres de plages dorées : montagnes de Kroumirie, hauts plateaux désertiques du Tell, oliveraies bien peignées du Sahel, bouquets de palmiers de Djerba, jusqu’aux sables du désert qui riment avec mirages et méharées. Tous ces magnifiques paysages qui nous ont bercé lors de notre premier voyage en 1984…

    Que dire de son patrimoine, forgé par trois mille ans de conquête ! Tout à commencé à Carthage. Puis les Romains sont venus, suivis des Arabes et de nombreux autres, essaimant d’innombrables vestiges qui se feuillettent comme un livre d’histoire…

    Terre d’islam modéré, la Tunisie dissimule ses mosquées, ses souks et ses secrets dans les ruelles étroites de ses vieilles médinas. Le charme du pays agit subitement sur les globe-trotters, qui n’éprouve plus qu’une seule envie : celle de revenir déguster à nouveau une telle douceur de vivre…

    C’est chose faite ! Un simple sac de vêtements de coton, des lunettes de soleil et une casquette suffise pour une semaine de détente dans le sud tunisien. L’avion nous pose sur le tarmac de l’aéroport de Tozeur et quelques heures plus tard nous voilà en maillot de bain au bord de la piscine de l’hôtel « La Palmeraie**** »…

    Désert, le mot suffit à enflammer l’imagination, surtout en hivers ! L’arrivée sur Tozeur est déjà une émotion. A trois heures d’avion de Marseille, dès l’aéroport nous sentons la chaleur monter du sol et nous envahir, tandis qu’une lumière intense nous éblouit…
 


    Capitale du Sud tunisien, Tozeur déploie sans retenue tous ses charmes. Grande ouverte sur les paysages immobiles et les horizons incertains, elle met immédiatement en alerte votre esprit d’aventure…
     


    La semaine se déroule dans la douceur, selon un programme que nous avons mis en place pour profiter au maximum : Petit déjeuné matinal afin d’apprécier la piscine avant la cohue touristique. Promenade en calèche jusqu’à leur du déjeuner que nous prendrons le plus souvent chez l’habitant, bénéficiant ainsi de moments inoubliables avec nos hôtes successifs. Petite sieste réparatrice avant de partir à la découverte des nombreuses ruelles qui mènent à la palmeraie. Et enfin, retour à l’hôtel pour jouir de la quiétude des soirées berbères…
 


    Aujourd’hui, nous partons très tôt en 4x4 pour rejoindre la gare de Metlaoui qui relie des villages oubliés dans les gorges de Selja, magnifiques canyons qui seraient autrement inaccessibles. La ville abrite la direction de la Compagnie des phosphates et évoque l'atmosphère assez étrange d'une cité minière dans le désert. L'original petit musé Choumovitch possède une belle collection de fossiles provenant des gorges du Selja, de reptiles, d'oiseaux, d'œufs, de papillons...
     


    A bord du Lézard Rouge, ce petit train de montagne, offert autrefois par la France au bey de Tunis, le seigneur local, nous transporte en cahotant le long d’une voie ferrée tortueuse qui monte vers les mines de cuivre toujours exploitées de nos jours. Il marque sur le parcours quelques arrêts photos aux points sublime pour le plus grand bonheur des touristes…
     


    A peine plus de deux heures de vol, et nous sommes dans les sables du Sud tunisien où l’on joue avec délice au lézard ou à l’explorateur entre les dunes dorées. Dunes à l’infini, ciel pur et belles nuits étoilées, c’est la magie du désert, à vivre désormais dans le confort luxueux des palaces installés dans les oasis…
 
 
 Andrée et Armand,
 
 
 
 


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1. fleur8  le 13-10-2008 à 06:18:58  (site)

Bonjour,

Merci de nous faire profiter de vos voyages.... ca donne envie de vacances!!!!! bonne semaine, bises.

2. Lunaa  le 13-10-2008 à 07:17:46  (site)

Ma copine y est allé 4 jours, elle a été très déçu, je pense qu'elle n'était pas au bon endroit.
Comment tu vas en ce beau lundi ensoleillé?
Moi nikel, j'ai passé tout mon dimanche à rien faire pour une fois ^^
gros bisous et bonne journée
Hebergeur d'images

3. ange_bleu  le 13-10-2008 à 07:39:04  (site)

Kikou
C'est avec ce petit fantome
Que je passe sur ton blog
Pour te souhaiter
Une agreable journée

Gros Bisous Mary

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4. monjardinsecret  le 13-10-2008 à 17:20:34  (site)

Hebergeur d'images
bisous de caline

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le 12-10-2008 07:42

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE 

 

 

 


 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 

 


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1. La_Cuisine_De_Sand  le 12-10-2008 à 06:59:34

coucou
hé bien tu as bien raison de te reposer je crois que je vais en faire de meme bon week end

2. Lunaa  le 12-10-2008 à 08:57:03  (site)

Bon dimanche et gros bisous
Hebergeur d'images

3. caline93  le 12-10-2008 à 10:44:05  (site)

bonjour ! merci d'etre passer sur mon blog et de l'acceuil . bisouillesNine

4. Nuit-Feline  le 13-10-2008 à 19:32:50  (site)

♥Coucou !!! ♥

♥Je vien te souhaiter une bonne soirée !!!♥

♥Et je te fait des gros bisous !!!♥

♥Amitié Ingrid♥

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le 11-10-2008 08:47

AU ROYAUME DES BEDOUINS...





Jordanie, du 13  au 22 janvier 2001




    La Jordanie qui forme la partie occidentale du croissant fertile, abrite un patrimoine historique, archéologique et culturel exceptionnellement riche. La recherche de ce passé plusieurs fois millénaire et souvent méconnu, associée à la découverte de sociétés et de cultures bien vivantes justifient donc amplement le voyage proche oriental…

    Citadelle de grès, chaos minéral, déserts et sites archéologique, la Jordanie est un splendide musée à ciel ouvert, sur lequel flotte le souvenir romanesque de Lawrence d’Arabie…

    Un voyage à travers les civilisations que nous entreprenons bien volontiers après avoir visité l’Etat d’Israël en 1994. Quelques affaires d’été jetées précipitamment dans notre valise fétiche et nous voilà une fois de plus à l’aéroport de Marseille Provence. Quelques heures plus tard l’avion se pose sur le tarmac de l’aéroport d’Amman ou notre guide prénommé Talal nous accueille…

    Ce matin nous commençons la visite d’abord par Amman. Capitale et cœur économique située à 900 mètres d’altitude elle offre deux visions. A l’ouest, la ville haute, truffée d’Hôtels de luxe dont le « Radisson Sas**** » (où nous résidons) et des villas de rêve, qui ont de l’avenir. C’est la version américaine, chic et kitch, de celle qui, depuis la chute de Beyrouth, est devenue la plaque tournante du commerce et de la finance au Moyen Orient…
      


    A l’est, la ville basse brasse une foule d’1,3 million d’habitants et des millénaires d’histoire. C’est dans cette partie que nous visitons le Théâtre, le musée et la citadelle. De la citadelle aux célèbres colonnes d’Hercule, cette métropole se donne pour ce qu’elle est : l’une des cités les plus anciennes du monde, avec Jéricho et Damas…
      


    A la sortie d’Amman, en direction de Jerash, les collines pelées cèdent la place aux forêts naturelles avant que le désert de rocailles n’envahisse l’horizon. Un arrêt au premier château du désert : Qsar Amra. Construit sous le règne du calife Walid 1er , il abrite des fresques d’époque Omeyyade exceptionnellement préservées décrivant des scènes de chasse (de mammifères que la chasse a conduit depuis à l'extinction au Proche-Orient), des fruits et des femmes. Il contient également un système thermal divisé en trois pièces, témoignant d'une influence romaine. Quelques kilomètres plus loin nous visitons le Qsar Azraq. C’est un château construit en basalte au 13ième siècle sur l’emplacement d’un bâtiment romain. Le lieu fut ensuite occupé sans interruption par toutes les dynasties au pouvoir. Lawrence en fit son quartier général en 1917 pendant la grande révolte arabe. De retour à Amman en fin de soirée nous dînons au Al Pasha, un restaurant oriental…
 

 

    Très tôt le matin nous quittons Amman pour la cité antique de Jerash. Dans les rares villages que nous traversons, les quartiers de viande suspendus dans du plastique devant les boucheries attendent leurs acheteurs comme les manteaux au pressing. Les garages exposent dans du papier doré les pneus de voitures. Quant aux salades, elles sont empilées en forme de sapin au bord de la route. La richesse du patrimoine et l’éclat des paysages inspirent sans doute aux jordaniens ce souci du décor au quotidien…

    Soudain au détour de la route l’histoire surgit. Jerash la Romaine, sa baie de colonnes, ses temples dédiés à Zeus et Artémis et son forum, l’arc de Triomphe d’Hadrien, les trois théâtres, les termes, les églises et leurs mosaïques byzantines…
     


    A l’entrée du site, on traverse un village d’époque ottomane, entièrement construit en basalte, dans lequel se sont installés le Rest House et le musée du site. Un peu plus à l’ouest, le chemin mène à une basilique byzantine, largement ruinée, mais dont le plan et les sols sont partiellement conservés. Derrière la basilique se trouve le théâtre, en basalte noir lui aussi…
 


    Pour revenir sur le chemin central, on emprunte une rue ancienne bordée de boutiques voûtées, restaurées ces dernières années. Les ruines de thermes romains et d’un deuxième théâtre sont visibles sur la droite du chemin. Apparaît enfin, à la limite du site, un mausolée souterrain à l’entrée monumentale, bien conservé…
     


    L’aménagement du cardo maximus reliant la porte nord au Temple de Zeus, obligea les constructeurs à imaginer cet élément architectural original qu’est la Place ovale, ou plutôt elliptique. Elle permet d’éviter toute rupture dans la ligne du cardo qui n’arrive pas en face de l’escalier monumental du Temple. Elle est entourée d’une colonnade ionique…
     


    A Gadara, aujourd’hui appelée Umm Qeis nous déjeunons. Dans cette ville, les civilisation gréco-romaine et ottomane ont laissé d’impressionnants vestiges et le panorama sur le lac Tibériade et les montagnes du Golan est incomparable…
     


    Nous retournons à Amman par la route de Naour qui forme la frontière entre la Jordanie d’une part et la Cisjordanie et Israël de l’autre. Sur 75 Km les rives de la mer Morte s’étendent du nord au sud. Elles se trouvent à 400 mètres sous le niveau de la mer, ce qui en fait le point le plus bas de la planète. La mer Morte est célèbre pour sa teneur exceptionnelle en sels minéraux, due à une évaporation très forte. Nul besoin de nager pour flotter, on peut donc lire son journal tranquillement sans risquer de se noyer…
     


    Ce matin, nous quittons Amman par la route du Roi pour rejoindre Pétra. Ce nom vient de la tradition biblique. Elle désigne cette route caravanière qui longe la Palestine sur les crêtes de l’est du Jourdain. Elle traversait et permettait les échanges entre les différents royaumes qui s’échelonnaient du nord au sud : Ammonite, Moabite et enfin Edomite…
     


    En route nous visitons Madaba l’un des sites les plus anciens et encore habités de Jordanie. La ville est citée plusieurs fois dans la bible. Aujourd’hui la ville est majoritairement chrétienne. C’est une centre ou s’épanouit une école de mosaïstes. Les mosaïques de Madaba privilégient les scènes naturalistes. Ces pavements se retrouvent un peu partout dans la ville, même dans les maisons privées. La plus connue est la carte de Palestine ou carte de Madaba…
     


    A 11 kilomètres de Madaba, nous faisons un arrêt au Mont Nébo où Moïse découvrit la terre promise sans avoir eut le droit d’y pénétrer. Par temps clair, on voit la partie nord de la mer Morte et le Jourdain qui s’y jette, la tache verte faite par Jéricho et l’oasis qui l’entoure, au-delà du Jourdain, en Cisjordanie, les collines de Judée, et l’on devine les tours qui dominent Jérusalem…
     


    Puis nous continuons vers Kerak et sa forteresse érigée par le Croisé Payen Le Bouteiller en 1142. Elle protégeait la Terre Sainte depuis les hauteurs surplombant la mer morte. Elle a été prise par Saladin, et a été utilisée par les seigneurs locaux jusqu'à son démantèlement au XIXe siècle. La partie inférieure et les nombreux souterrains sont néanmoins intéressants. La ville s’étage sur une éminence dominée par l’imposante citadelle. En parcourant les chemins de ronde on croit entendre encore les cris de Renaud de Châtillon, l’ennemi juré des musulmans…
     


    Sans oublier les châteaux du déserts gardés par des fumeurs de narghilé, austères silhouettes dans la lumière crue d’une terre nue. Sur ce camaïeu d’ocre et de brun se détachent les poils noirs des troupeaux de chèvres et les tentes des bédouins, derniers irréductibles qui résistent à la politique de sédentarisation. Nous allons à leur rencontre et ils nous offrent le thé et l’hospitalité comme le veut la tradition…
     


    Après ce salutaire repos, la route du Roi nous mène à Petra. L’hôtel à Wadi Moussa qui nous accueil est un ensemble d’habitations en pierres traditionnelles clairsemés de petites places. L’intérieur est peint à la chaux et décoré avec beaucoup de goût. Pierres de tailles, bois, tapis et tentures de lin nous souhaite la bienvenue dans le folklore bédouin…
     


    Wadi Moussa (la vallée de Moïse)  est le petit village qui domine le site de Pétra. Une tradition locale rattache à cette localité l’épisode de Moïse faisant jaillir l’eau du rocher. Au couchant, cette terre prend des tons chauds de caramel et se sculpte en dunes qui se dressent comme des terrils dans la nuit…
     


    Aujourd’hui, la journée toute entière est consacrée à la visite du plus beau site archéologique du pays et du Proche Orient, avec les pyramides d’Egypte. La Jordanie doit cette richesse à la civilisation nabatéenne qui développa le commerce de l’encens, de la myrrhe et des épices. De cette époque prospère, à l’aube de notre ère, demeurent des joyaux architecturaux protégés par un écrin minéral spectaculaire...
     


    Un site qu’il est impossible d’imaginer à l’avance ; l’un de ces lieux magique comme il en existe peu de par le monde. Pétra est un chaos de roches (en grec, Pétra signifie le rocher) aux couleurs indéterminées où le rose domine. On découvre son fleuron, le Khazneh, à la sortie du Siq, un défilé aux parois constituées d’un feuilleté de roches rouges. Les fans d’Indiana Jones reconnaîtrons cette acropole gréco-romaine taillée dans la falaise de grès rose où leur héros recherche le Saint Graal…
       

 
    On découvre ensuite une ville fondue dans les flancs d’un fjord rubicond. Les façades des tombeaux et des temples de la capitale des nabatéens, taillées dans le roc, s’étendent sur un tel domaine qu’il faut au moins deux jours pour pouvoir les découvrir, sans avoir trop de regrets de les quitter si vite…
     


    La visite se fait à pied pour les parties les plus accessibles. On descend vers le sud, en passant devant la fontaine au lion, puis un escalier abrupt mène au tombeau du jardinier et au mausolée du soldat romain. En face s’ouvre le Triclinium, grande salle pour les repas rituels, taillée dans une roche aux couleurs naturelles extraordinaire : rouge, rose, orange, jaune, rouille, blanc, etc. De là, on se dirige vers la colline de Kafuté, en bas de laquelle se dresse une colonne, unique vestige d’un bâtiment plus important, appelé par les bédouins Zibb al-Faraoun (le phallus du Pharaon)…
     


    Après le petit déjeuner nous partons pour le site voisin  d’Al Beidha. C’est dans ce village antique que l’on a retrouvé des maisons circulaires appartenant à la culture « natoufienne », des débuts de la sédentarisation. Le premier peuple historiquement connu à s’installer à Pétra fut les Edomites…
     


    Autre choc à deux heures à peine de route : le Wadi Rum, qui déroule aux pieds de barrières chaotiques son paysage lunaire ponctué de pitons rocheux surgissant d’éboulis géants. Célèbre pour ses paysages, le Wadi Rum doit aussi sa renommée aux vestiges épigraphiques archéologiques exceptionnels et à Lawrence d’Arabie. C’est en grande partie dans ses sables brûlants qu’a été tourné le célèbre film de David Lean. Aux portes du désert, au fond du Wadi Rum, non loin de la frontière avec l'Arabie Saoudite, nous pouvons admirer cette superbe montagne qui se dresse au loin.
     


    Le Wadi Rum est une très large vallée sèche bordée de falaises de grès rouge sur un socle de granit. Elles ont pris des formes bizarres, qui se sont érodées sou l’action du vent et des variations de température entre le jour et la nuit…
     


    L’intérêt principal du Wadi Rum réside cependant avant tout dans ses paysages de grès multicolores. C’est pour cela que nous partons en excursion, avec un guide bédouin, du fort du Camel Corps ou se trouve des troupes de police montée sur chameaux. Nous traversons des paysages inviolés en s’éloignant de quelques kilomètres du fort. Nous faisons une halte près d’une source ou se trouve de nombreuses inscriptions thamoudéenne, écriture propre à la péninsule arabique. Puis nous ne pouvons plus résister à monter et descendre des magnifiques dunes de sable rose…
     


    Il est temps de sacrifier au rituel du thé ! D’abord tout le monde participe à la recherche de brindilles de bois sec, puis le chauffeur bédouins prépare la boisson, pendant que le guide allume le feu. Quelques instants plus tard, accroupit autour du brasier, près d’un tapis de sol, nous dégustons un thé aux arômes de menthe. Le temps vient de s’arrêter. Seul, le vent dans les dunes froisse les grains de sable qui s’écoulent lentement. La magie du désert est là…
         


    Nous quittons le désert en fin d’après-midi pour rejoindre Aqaba, le seul port de la Jordanie qui connaît depuis les années 60, une expansion foudroyante. C’est aussi une station balnéaire réputée. Elle jouit, d’un climat exceptionnel, apprécié surtout l’hivers, d’une eau toujours tiède et de fonds coralliens somptueux. Le port fut fondé par Salomon. Nous prenons nos appartements pour quatre jours au « Radisson Sas***** », dans une superbe chambre au bord de la piscine et face à la mer Rouge…
     


    De longues promenades nous dirige vers la vieille forteresse d’Aqaba qui se dresse entre la plage et la route côtière. Dans le caravansérail voisin, d’époque ottomane, est installé un petit musée que nous visitons. C’est dans la baie derrière le port que nous pouvons admirer les plus beaux récifs de coraux dans une barque à fond de verre qu’un pêcheur locale dirige. Notre pêcheur nous propose pour le lendemain une journée en bateau, avec un déjeuner préparer selon la tradition locale. Nous acceptons volontiers sa proposition, d’autant que nous partons dans un endroit non touristique…
     


    Au large d’Aqaba, se trouve l’îlot de Grayé, où les Croisés avaient construit une forteresse pour contrôler la route maritime du pèlerinage vers la Mecque. C’est là que nous nous dirigeons avec notre barque remplis de victuailles. En chemin nous flânons sur quelques bancs de coraux qui nous font découvrir une multitudes de petits poissons de toutes les couleurs…
     


    Pendant que nous prenons le bain sur une plage déserte où seule une famille de bédouins profite comme nous du soleil réparateur, notre hôte nous prépare un repas à base de poissons et de légume sur un lit de riz. Le feu est allumé entre trois grosses pierres plates, et les premières odeurs du poisson qui mijote dans une papillote géante de papier aluminium viennent chatouiller nos narines et nos papilles…
     


    Après ce frugal repas, l’après midi se déroule lentement allongé sur une natte, bercé par le son des vagues qui viennent s’échouer délicatement sur le sable blond. Le soleil se couche à l’horizon quand notre pêcheur nous ramène prudemment vers le port…
     


    Lieu de mémoire, d’histoire et de rêves, la Jordanie collectionne les chocs esthétiques comme ceux que réserve encore le spectacle des coraux de la mer Rouge, qui marque en apothéose, à Aqaba, la fin du voyage…
 
 
Andrée et Armand, 



 


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1. jacque  le 11-10-2008 à 15:49:11  (site)

un petit coucou an pasant par la :

je te remersi de ton pasaje sur mon blog .....
le tien nest pa mal non plu........
jadore les peisages insolites.......

dailleur je tinvite a regarder mon hotre blog

http://moreau2008.vefblog.net

il parle ossi de peisage insolitte............

au plezir davoir dicuter avec toi :

amicaleman
A+++++++++

jacques

2. 2257  le 11-10-2008 à 16:43:46  (site)

Moi, j'ai jeté les deux yeux.
C'est très bien, je reviendrai, promis.
A bientôt.
Bernard

3. fabi  le 11-10-2008 à 17:02:54

merci du commentaire sur mon blog!!

je viens de lire ton billet sur la jordanie avec plein de souvenirs dans la tête, puisque j'y suis moi aussi passée, en 2006.

c'est un superbe pays à découvrir et petra est un ravissement!!!

@ bientôt...

4. aurore  le 11-10-2008 à 22:36:50  (site)

jolies photos, bon dimanche !

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le 10-10-2008 08:47

ENTRE SAVANE ET VIE SAUVAGE...

 

 

 

Tanzanie, Kenya du 7  au 17 octobre 2000

    Destination privilégiée des amateurs de vie sauvage, de plages ou de vestiges archéologiques, l’Est africain offre pêle-mêle neiges éternelles, lacs, déserts, sable blanc et cocotiers, terres agricoles, savane, brousse, forêts. Carrefour de peuples où l’humanité a fait ses premiers pas, le Kenya et la Tanzanie sont aujourd’hui habités par les primitifs Khoisan, les fiers pasteurs Nilo-Hamites (Massaïs, Samburus,Turkanas), des Bantous influents qui règnent en maître sur toute l’Afrique subéquatoriale, des nomades couchites venus des hauts plateaux d’Ethiopie et de Somalie, les descendants indiens des constructeurs de l’Uganda Railways, et des Européens que l’indépendance n’a pu arracher à ce qui est devenu leur véritable patrie…

    L’infime partie de ce pays grand comme deux fois le Kenya ou la France, le Nord Tanzanie recèle les réserves naturelles les plus riches et les plus spectaculaires du monde. Si le pays est peuplé de plus de 130 ethnies différentes, la région que nous allons visiter est presque exclusivement Massaï ; elle appartient, aussi bien du point de vue géographique qu’ethnique, au même ensemble que le Massaï Mara et Amboseli au Kenya…

    Il y a onze ans, en octobre 1989, nous avions déjà parcouru le pays Massaï au Kenya entre les parcs de Nairobi, Aberdare, Nakuru, Samburu et Massaï Mara. Cette fois-ci nous commençons notre safari par le Nord de la Tanzanie…

    Après six heures de vol, nous atterrissons sur le tarmac de l’aéroport d’Arusha au pied du Mont Neru dans la région du Kilimandjaro. La température est clémente, il fait pas plus de 24 degrés, alors que nous sommes à 1 540 mètres d’altitude. Notre guide nous souhaite la bienvenue et nous installe au « Novotel***** » pour la nuit. Avant le coucher du soleil nous apercevons les premiers animaux dans la savane…
     


    Notre itinéraire principal est le plus exceptionnel des safaris africains. La diversité de la végétation et de la faune dans le Tarangire, l’hippo pool du lac Manyara ne sont qu’un hors-d'œuvre en comparaison de ce qui nous attend dans le cratère de Ngorongoro et la plaine du Serengeti. Puis se sera le tour du Kenya avec Amboseli, Tsavo et Mombasa sur l’Océan Indien…
     
    Très tôt le matin, nous partons avec un couple de Bretons (des paysans qui viennent de prendre leur retraite), pour 180 kilomètres de piste en véhicule tout-terrain pour atteindre le lac Manyara…
     


    La piste principale descend du nord au sud. C’est le premier contact avec la vie sauvage de la Rift Valley. A l’arrivée de la saison des pluies en octobre, de nombreux animaux venus savourer les riches pâturages de la plaine inondée et de la rivière Tarangire partent dans toutes les directions. Les gnous et les zèbres vont vers le lac Natron et le lac Manyara au Sud…
     


    Tandis que les buffles, gazelles, éléphants, bubales, élans et oryx se dirigent vers l’Est. Après s’être dispersés, tous reviennent au début de saison sèche pour constituer l’un des rassemblements les plus riches du pays : 122 950 grands mammifères selon les estimations pour une superficie de 2 600 km²…
     


    Curieusement, le parc doit d’avoir été préservé grâce à la présence endémique de la mouche tsé-tsé. La piqûre de la mouche provoque en effet la maladie du sommeil et décime le bétail, si bien que les pasteurs Massaïs n’ont pu descendre jusque là dans leur progression vers le sud de la vallée…
     


    La grande diversité de la faune est liée au neuf types de végétations qui se succèdent et déterminent chacun un habitat convenant à des espèces différentes. On remarque en particulier la savane arborée dominée par de larges acacias parasols qui convient particulièrement aux impalas, girafes, cobs defasa, bubales et élans, ou la forêt de baobabs avec ses zèbres et ses gnous…
     


    Après un pique-nique en brousse, nous reprenons la piste pour le lac Manyara. L’unique entrée se situe juste après le village de Mto Wa Mbu. Nous continuons la piste sur environ ½ heure, puis nous tournons à gauche tout en haut de l’escarpement pour atteindre le Lodge « Serena Lake Manyara**** » notre étape pour la nuit…
     


    Dés notre arrivée, nous partons immédiatement pour notre premier safari photos afin d’observer de nombreuses espèces d’antilopes, girafes, hippopotames, éléphants, un grand nombre d’oiseaux aquatiques ainsi que les fameux lions perchés dans les arbres…
     


    La circulation s’articule autour de la piste principale qui traverse le parc du nord au sud. La partie la plus verdoyante et la plus variée se trouve entre l’entrée et l’hippo pool, où nous arrivons en enjambant la rivière Marena…
     


    La première vision que nous avons du parc est celle d’une végétation luxuriante. Après l’entrée, de très grands arbres profitent de la nature volcanique des sols et des roches poreuses qui permettent l’émergence de nombreuses sources claires. Nous apercevons des babouins rassemblés en colonie de plus de trente individus…
     


    Après avoir franchi le pont de la rivière, nous tournons à gauche à la première piste en direction de l’hippo pool. Nous traversons alors une savane arborée entrecoupée de bouquets d’arbres. C’est le royaume des impalas et des girafes dont le régime alimentaire inclut des feuilles d’arbre. Nous pouvons voir aussi des buffles et des zèbres…
     


    A proximité du lac se trouve l’hippo pool. Ce que nous prenons au premier regard pour des rochers posés sur l’eau sont des hippopotames. Tout autour évoluent des centaines d’oiseaux. Parmi les espèces recensées, nous remarquons en particuliers les hérons, les aigrettes, les aigles pêcheurs, les ibis, les pélicans, les jacanas et les pluviers…
     


    Après un petit déjeuner copieux, nous reprenons la route pour 160 kilomètres de piste à travers la plaine pour rejoindre le Cratère du N’gorongoro, joyaux de l’Est Africain, mondialement connu pour la richesse de sa faune et la beauté de son site. Ses crêtes dominent de plus de 600 mètres l’immense « Caldeira » de 20 kilomètres de large et de 260 km² de surface, servant de refuge à quelques 25 000 animaux sauvages. Une densité exceptionnelle ! Exténués par la chaleur et les soubresauts de la piste en latérite, nous arrivons enfin au Lodge « Serena Ngorongoro**** », pour un repos bien mérité et observer un magnifique coucher de soleil…
     


    Ce matin on nous fait lever tôt. Dans la salle principale personne ? on croit un moment que nous nous sommes trompés d’heure ! Mais un employé dans un anglais que nous ne comprenons pas, nous invite à le suivre à l’extérieur. Cela fait maintenant plus de cinq minutes que nous le suivons dans la savane, nous sommes un peu inquiet. Quant soudain au détour d’un bosquet une multitude de tables sont dressées sur une falaise qui surplombe le cratère…
 
    Des torchères illuminent le site. Champagne et petit gâteaux nous sont servit en attendant le lever du soleil. Le spectacle est indescriptible quant peut à peu les premiers rayons de l’astre éclaire dans le fond du cratère la plaine qui s’éveille. c’est probablement le plus beau des petits déjeuner qui nous est donné de vivre !…
 


    Après ce moment de pure merveille, nous descendons dans le cratère en 4x4, accompagné d’un ranger, la piste fait des « S » jusqu’au pied. Contrairement au parc nationaux où tout établissement humain est interdit, la NCA (Ngorongoro Conservation Area) bénéficie d’un statut dérogatoire autorisant les pasteurs Massaïs à y vivre et y faire paître leurs troupeaux. Toute activité agricole est en revanche interdite pour permettre à la vie sauvage de s’épanouir sans entrave…
     


    Premier arrêt à Seneto Springs ou le chauffeur ouvre le toit du véhicule. La savane environnante est peuplée de zèbres, de gnous, de gazelles, et de phacochères…
     


    En continuant la piste, nous nous dirigeons vers le lac Magadi dont la richesse en soude favorise la venue des flamants roses. Leurs présence n’est pas permanente et en aucun cas ils ne résident dans le cratère. Lorsque les conditions climatiques conviennent au développement d’algues bleu vert et de diatomes, ils arrivent le matin pour se nourrir et repartent le soir vers le lac Natron…
     


    En remontant vers le Nord, les marais de Mandousi forment un habitat idéal pour une faune semi-aquatique. Nous y trouvons des hippopotames entourés d’une nuée d’aigrettes blanches, de hérons et de veuves…
     


    Les éléphants sont nombreux, ainsi que les servals, de magnifiques félins très difficiles à observer dans les autres réserves. Nous pique-niquons aux sources de Ngoitokitok un lieu privilégié. Nous ne faisons pas la sieste car la présence des African Kites (oiseaux) sont très bruyants et on tendance à la kleptomanie : il ne faut rien laisser traîner, même pas le panier repas… ils foncent dessus au risque de nous blesser…
     


    Vers la partie Sud nous voyons les rhinocéros : bien que braconnés, ils sont observés systématiquement, et certains d’entre eux ont des cornes d’une taille exceptionnelle…
     


    Nous avons aussi la chance de croiser une meute de lions. Leur isolement dans le cratère tend à multiplier les alliances consanguines et affaiblir la race dans des conditions inquiétantes pour les années à venir. Notre journée se termine dans la forêt de Lerai où vivent éléphants, cobs defasa, élans du cap, guibs harnachés et les malicieux petits singes vervet. En une journée nous voyons presque tout ce que l’Afrique compte de grands mammifères dans un espace très réduit. Quelques-uns manquent à l’appel : l’impala et la girafe en font partie, ainsi que le léopard et le guépard, extrêmement rares. Une journée inoubliable…
     


    Toujours à l’aube, nous continuons la route pour 205 kilomètres de piste à travers les plaines du Serengeti : un des plus vaste écosystème préservés d’Afrique. L’immense savane herbeuse aux îlots granitiques est le royaume des animaux sauvages, surtout celui des lions et des guépards…
     


    Savane herbeuse dans le sud-est, savane arborée dans le centre, collines boisées au nord et forêts galeries dans le corridor ouest fournissent un habitat adapté à une faune d’une richesse sans équivalent. Les vastes plaines nous paraissent monotones une fois la migration partie, mais les alentours de Seronera ou de Lobo restent toujours passionnantes. Un safari dans les grands espaces pour admirer le merveilleux spectacle de la nature : lions, guépards, éléphants, zèbres, gazelles, girafes, singes, vautours, etc.…
     


    Et pour finir dîner et nuit sous la tente au « Serena Serengeti**** » pour vivre l’atmosphère d’un camp de brousse et rêver sous les étoiles aux lueurs d’un feu de camp…
     


    Départ matinal pour Arusha (190 km), que nous faisons en convois. Nous sommes  escortés par des véhicules militaires car la région n’est pas sur. Des tribus se sont révoltées. Nous changeons de véhicule au poste frontière de Namanga pour rejoindre le parc national d’Amboseli (180 km), dominé par la spectaculaire masse du Kilimandjaro (5895 m). Un des plus beau paysage du Kenya. C’est d’Amboseli que l’on voit le mieux la cime enneigée, du plus haut sommet africain…
     


    Safari en cours de route vers le Tsavo, le plus vaste parc du Kenya. Nous faisons un arrêt aux sources de M’zima pour observer les crocodiles et les hippopotames. Puis nous nous installons pour deux nuits aux Taita Hills dans un hôtel perché (Hilton*****) conçu pour l’observation des animaux (en particulier les éléphants) attirés par le sel répandu tout autour du point d’eau…
     


    Aujourd’hui nous sommes le 14 octobre, je fête mon anniversaire. Dans le salon panoramique nous observons les éléphants qui viennent au point d’eau. Le chef de rang, costume noir, chemise blanche et nœud papillon me ramène sur un plateau argenté le pastis que j’ai commandé il y a environ un quart d’heure. On prend son temps chez les « nababs ». Oui, mais voilà le pastis est coupé avec de l’eau gazeuse ! Quel chic !…
     


    Deux jours consécutifs, en safari, dans les grandes plaines du Tsavo à la recherche des animaux sauvages suffisent à fatiguer nos organismes de citadin. Et c’est bien volontiers que ce matin nous quittons la brousse pour l’île de Mombasa qui a vu naître la civilisation Swahilie…


    Nous empruntons le bac de Likoni vers la côte sud. Mombasa sur l’Océan Indien est la plus importante station balnéaire du Kenya et, ses 70 kilomètres de plage sont une étape séduisante pour terminer un safari. La ville en elle même vaut pour ses quartiers historiques et les possibilités de shopping, mais elle ne constitue pas, loin s’en faut, un lieu de séjour idyllique…
     


    Il faut encore rouler une trentaine de kilomètres pour atteindre une belle plage de sable blanc entourée de cocotiers, le territoire du « Tiwi Beach Hôtel**** » où nous prenons nos quartiers pour trois journées. Promenade sur la plage de Diani, détente et repos en bord de mer le matin, sieste et piscine dans l’après-midi et rhum coca pour la soirée, ainsi se déroulent nos fatigantes journées de globe-trotters…
     


    Etymologiquement, safari vient du mot arabe safora, qui signifie « voyager ». Jusqu’au milieu du siècle dernier, le terme désignait les longues expéditions de chasse rendues célèbres par Hemingway et d’autres écrivains. Aujourd’hui le safari vous mène de réserve en réserve pour admirer ou photographier le plus grand nombre d’animaux sauvages…

    Les sorties matinales et tardives sont les plus intéressantes ; les lumières sont alors plus belles et les animaux plus facilement visibles. La paresse est souvent mauvaise conseillère, et notre guide aura souvent tendance à considérer qu’une fois le lion trouvé, il est temps de rentrer quelle que soit l’heure. Mais il faut insister…

    La Tanzanie possède les réserves naturelles les plus riches et les plus spectaculaires du monde. Le Nord et le pays Massaï qui se prolonge au Kenya par le Massaï Mara et le parc d’Amboseli. La beauté et la diversité des paysages, de la végétation et de la faune font de ce voyage le plus exceptionnel des safaris africains…
 
Andrée et Armand, 
 
 

 

 


Commentaires

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1. Lunaa  le 10-10-2008 à 07:04:51  (site)

Encore un rêve que j'aimerai accomplir
Uglit.com

2. Ange_Bleu  le 10-10-2008 à 09:40:27

Vraiment de tres belles images

bonne journée a toi..
et merci pour ton commentaire

bisous Mary

3. billounette  le 10-10-2008 à 09:44:05  (site)

wahoo que c'est magnifique
tres jolies photo et reportage
alors comme cela tu est né le 14 / 10 bientot ton anniversaire hi hi hi
je te souhaite un tres bon appetit et surtout un bon apres midi et vous fait de gros bisous isa

4. cristalia  le 10-10-2008 à 09:50:28  (site)

bien que n'y étant jamais allée, j'adore le Kénya et tout ces animaux, c'est magnifique!

5. nousdeux  le 10-10-2008 à 11:01:34  (site)

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

6. Nuit-Feline  le 10-10-2008 à 11:13:28  (site)

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____♥_♥_____♥_♥_____un petit kikOu
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__♥_____♥_♥_____♥___ pOur te sOuhaiter
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___♥___BISOUS__♥___ une bOnne et superbe Journée
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_________♥_________ Avec ce magnifique Soleil

______,-(''-.,(''-.,*♥*,.-''),.-'')-,_prend sOin de tOi ....tOn amie Nuit-Féline_______
¯¯¯¯¯¯¯¯'-(,.-''(,.-''*♥*''-.,)''-.,)-'¯¯¯¯¯¯¯¯

7. billounette  le 10-10-2008 à 22:14:30  (site)

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kikou
mon petit passage pour te souhaiter un tres bon week end
avec je l'espère un tres beau soleil
je te fait de gros bisous isa

8. Lunaa  le 10-10-2008 à 22:14:54  (site)

Petit cadeau de ma création pour toi (c'est la 1ère fois que j'en fais ^^)
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le 09-10-2008 06:33

SUR LA TRACE DES ANCETRES...

 



Italie, Sorrente du 8  au 15 juillet 2000





    

    Falaises échancrées de criques, jardins d’agrumes et senteur enivrantes, villes roses ou dorées en balcons sur la mer, et le Vésuve en toile de fond. Une de ces merveilles dont l’Italie a l’exclusivité. Le golfe de Naples, en un mot : bellissimo !.. .

    Capri, Sorrente, Pompéi, le Vésuve, Naples ! Le plus beau golfe d’Italie s’ouvre comme un sourire sur la Méditerranée qui n’est jamais si chaleureuse qu’à l’heure où le soleil rouge descend doucement sur la baie. Ce sourire, c’est peut-être celui de Sophia Loren, qu’on attend sans cesse au détour d’une ruelle de Scapanapoli ou d’un escalier de Santa Lucia, les quartiers populaires de Naples. C’est, plus sûrement, celui d’un peuple dont l’âme est un savoureux mélange de mélancolie et de joie de vivre, de mystère et de passion…

    Mais c’est aussi la terre de mes ancêtres paternels. Quelques part dans le petit village de Résina, Herculanum au temps des Romains, Ercolano aujourd’hui que j’ai retrouvé le plus ancien du clan des Madonna : Pasquale né au environ de 1745…

    Pour essayer d’aller plus loin dans les recherches, nous partons sur place par le premier vol Marseille-Milan-Naples. Dès notre arrivée sur le tarmac, la voiture particulière que nous avons louée pour nos déplacements nous attend…

    Sur une soixantaine de kilomètres, la route de corniche qui suit la côte amalfitaine révèle une succession de paradis : mer splendide, rochers sauvages aux formes fantastiques, végétation de rêve. Les fruits d’or des orangers, citronniers et mandariniers illuminent presque toute l’année jardins et vergers. Murs et murailles sont autant de cascades fleuries où s’entremêlent bougainvilliers, hibiscus, lauriers-roses. Et partout, à l’endroit précis où le regard cherche la verticale, l’indispensable cyprès. La nature ici est magique, l’homme ne l’a pas trahie…
     


    Et pourtant, la côte, de Naples à Salerne, est vraiment très, très fréquentée ! Il faut la suivre tôt le matin, avoir tout son temps car le moindre tournant révèle des beautés qui donnent sans cesse envie de s’arrêter. l’idéal est de séjourner dans une des localités qui, elles aussi, font la gloire de la presqu’île, de façon à « faire » et « refaire » la côte, pour connaître aussi les plages, les criques, les grottes. Bref, il faut prendre possession de cette côte où Ulysse faillit demeurer le prisonnier « enchanté » des sirènes…
     


    Nous prenons nos appartement à l’Hôtel Christina**** dans la localité de Sorrente situé sur les hauteurs de la ville et qui offre un panorama à 360° sur le golfe de Naples. De notre chambre la vue est plongeante dans la baie et le Vésuve se dresse fièrement devant nous. Sur les conseils du groom,  nous garons définitivement la voiture dans le sous-sol de l’hôtel et nous circulerons dorénavant avec le petit train de la corniche qui de Sorrente à Naples s’arrête tout les cent mètres…
     


    Sorrente, lauriers-roses et tarentelle (danse et tambourins) donnent le « la » sur un fond un peu baroque d’architecture 1900, d’arches douces, d’escaliers dévalant vers la mer. Trop de monde, cependant à Sorrente, donc trop de bruit, mais avec une profusion de trattoria, gelateria et de kiosques style Eiffel version napolitaine qui dispensent de grands et délicieux jus d’orange…
 


    La ville est une tendre harmonie de couleurs et de senteurs. L’ocre chaud épouse le rouge argile sur les façades des magnifiques demeures aux terrasses ouvertes sur la mer, où il fait bon déguster un limoncello au crépuscule. Le limoncello, c’est la fameuse liqueur de citron, spécialité de la ville, qui doit tout aux énormes fruits que nous trouvons sur les marchés de la région, les meilleurs du monde ! Nous flânons, nous regardons, nous dégustons et…nous prenons le chemin d’Ercolano pour nos recherches…
     


    De Marina grande à Marina piccola, en passant par la place Tasso ou par un grouillant et sympathique dédale de ruelles, la ville est un enchantement. Au cœur même de la cité, face à l’interminable escalier qui rejoint le port, nous nous sentons gentiment agressé par les effluves dorés qui descendent des plantations de citrons, ou ceux, plus diffus, des immenses champs d’oliviers, répartis en un charmant désordre au long des coteaux de Santa Agata…
     


    C’est de Sorrente qu’on embarque le plus facilement pour la perle du golfe qui fit aussi bien rêver l’empereur Tibère que le chanteur Hervé Vilard : Capri, bien sûr ! Mais nous, nous flânerons plutôt sur l’île d’Ischia à la recherche d’une partie de la famille avant de succomber dans une trattoria à un merveilleux plateau de poissons grillés…
     


    Entre les ruines de Pompéi et d’Herculanum, ces deux cités antiques, situées dans le golfe de Naples, où sont restés figés dans les boues volcaniques les détails de leur vie intime et quotidienne depuis près de 2 000 ans, nous avons cherchés dans les nombreuses bibliothèques d’Ercolano la trace de nos ancêtres. Nous avons fait la queue devant les guichets de l’état civil pour obtenir des informations sur les actes de naissance, devant des fonctionnaires perplexes qui ne comprenaient pas que l’on puisse venir de loin pour faire des recherches sur l’état civil. Nous avons aussi squatté la cathédrale pour obtenir du père Abbé la possibilité de consulter les actes de baptême sans réel succès. Bref, nous avons cherchés vainement jusqu’au coucher du soleil…
 


    Herculanum au temps des Romains, Résina pendant le règne des Bourbons, Ercolano au 20ième siècle, la ville de mes ancêtres ne laisse pas indifférent le voyageur que je suis, surtout que je suis surpris de retrouver dans cette ville plus de 150 familles portant le patronyme Madonna !…

    Parti à la recherche de mes racines, je n’ai pas retrouvé le valeureux compagnons d’Hercule, ni le glorieux centurion romain, encore moins le noble chevalier Lombard, Normand ou Angevin. Bien qu’il existe des armoiries au nom des Madonna ; « fleurs de lis, sur bandeau Or », et c’est aussi le blason de la ville de Résina ? Le nom des Madonna apparaît vers 1531 à la cour des Médicis. Je me suis seulement contenté du modeste tailleur d’habits, Pasquale né en 1745 à Résina , mon plus vieil ancêtre retrouvé…
 
Andrée et Armand, 
 
 
 


Commentaires

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1. Lunaa  le 09-10-2008 à 07:46:52  (site)

On a vraiment l'impression d'y être, merci beaucoup pour ces moments partagés
Uglit.com

2. mindy34  le 09-10-2008 à 07:50:17

merci a toi pour ton passage sur mon blog! le tiens est bien aussi c'est interessantde faire des recherches sur ses ancetres je l'est fait moi meme aussi

tres bon jeudi Uglit.com
bisoux
Mindy

édité le 09-10-2008 à 10:01:29

3. annielamarmotte  le 09-10-2008 à 08:10:29  (site)

retour aux sources bien présenté......

4. billounette  le 09-10-2008 à 10:16:52  (site)

kikou

mon ptit passage pour vous souhaiter un bon apres midi
a la maison on a tous des allergies avec de l'ashme pas etonnant il parait qu'on est rempli d'allergene en se moment en normandie pffff et pour qui il sont je vous le donne en mille.....mdr
gros bisous isa

5. henriette  le 09-10-2008 à 14:57:12  (site)

Merci pour la gentille visite
espère vous y relire bientôt
passez une bonne fin de journée
amicalement
henriette

6. atelierdepucca  le 09-10-2008 à 14:59:51  (site)

Bienvenue sur l'atelier de Pucca

7. mary66  le 09-10-2008 à 15:45:00

merci de ta visite ton blog est très bien aussi . Nous sommes allés aussi sur les traces des ancètres de mon mari, en Espagne du coté d'Alméria. c'était super.
Les voyages forment la jeunesse .
A bientot

8. jessyilan  le 09-10-2008 à 16:57:38  (site)

magnifiques images je te souhaites une agreable soiree pleine de douceur bisous bisous

9. calie  le 09-10-2008 à 17:14:58  (site)

Bonne soirée
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10. atelierdepucca  le 09-10-2008 à 19:18:52  (site)

Bienvenue sur l'atelier créatif de Pucca

11. Lunaa  le 09-10-2008 à 21:25:31  (site)

Hebergeur d'images

12. ange_bleu  le 10-10-2008 à 13:28:31  (site)

Voila je passe pour te souhaiter
Un excellent Week end

Gros gros bisous Mary

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13. CHANA  le 11-10-2008 à 12:33:48  (site)

LES MOTS ME MANQUENT POUR TE DIRE A QUEL POINT TES MESSAGES M'ONT FAIT DU BIEN..
MERCI DU FOND DU COEUR
je ne peut que t'offrir cette crea pour te remercier
merci, sincerement merci

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