LE DICO DE LA MONNAIE

Voyager à travers la monnaie d'un pays...

posté le 07-11-2008 à 09:33:49

C COMME COURONNE ISLANDAISE

 

 

 

La couronne islandaise (ISK, króna au sgl, krónur au pl) est la monnaie officielle de l'Islande depuis 1918.

Depuis 1875, la couronne danoise était utilisée comme unité monétaire au Danemark et en Islande, en remplacement du rigsdaler.

L’autonomie de l’Islande par rapport à la couronne du Danemark fut consacrée par l'Acte de Souveraineté le 30 novembre 1918. Cependant le roi de Danemark, Christian X restait le roi d'Islande, mais les deux royaumes devenaient formellement distincts.

De par cet acte, l'Islande obtenait le droit de frapper sa propre monnaie. Les premières pièces (10 et 25 urar) furent émises à partir de 1922 et en 1925 la législation concernant la monnaie islandaise fut officialisée.

Depuis 1961, la circulation des couronnes islandaises est contrôlée par la Banque Centrale d'Islande, Seðlabanki Íslands

En 1980, la couronne islandaise fut réévaluée, 100 anciennes couronnes devinrent 1 nouvelle couronne. Cette nouvelle couronne islandaise est divisée en 100 aurar (eyrir au singulier).
 


En septembre 2002, le premier ministre signa deux lois pour retirer les aurar de la circulation et interdire les prix à virgule. Le 1er octobre 2003, les banques islandaises n'acceptaient plus les aurar.
 

 

 


A noter que l'argent liquide est de moins en moins utilisé en Islande, les Islandais préférant la monnaie virtuelle.

Si l’Islande vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net

 
Armand, 

 

 

 

 


 
 
posté le 06-11-2008 à 07:28:44

F COMME FRANC BELGE

 

 

 

Le franc belge (BEF) est l'ancienne unité monétaire du Royaume de Belgique, de 1832 au 28 février 2002, date à laquelle il a perdu son cours légal. Le franc était divisé en 100 centimes.

Lors de l'indépendance de la Belgique, en 1830, de nombreuses monnaies étrangères circulaient dans le pays, des francs français, des florins néerlandais, des pièces autrichiennes ou encore de la Principauté de Liège. Le choix d'une unité monétaire devenait une priorité pour le jeune royaume.
 

 


Selon l'article 112 de la Constitution belge, le Roi a le droit de battre monnaie, en exécution de la loi. Cette loi précise que la monnaie légale repose sur deux principes juridiques. Le premier confie le droit de frapper monnaie au pouvoir exécutif, le second charge le pouvoir législatif de fixer le statut monétaire.

Par la loi monétaire du 5 juin 1832, la Belgique se dota d'une unité monétaire semblable à celle de la France : "cinq grammes d'argent au titre de neuf dixième de fin constituent l'unité monétaire au nom de franc". Le franc était donc défini en poids d'argent.

Joseph pierre Braemt (1796-1864) fut désigné graveur général de l'Hôtel des Monnaies de Bruxelles et c'est lui qui réalisa les premières pièces belges en argent en s'inspirant des pièces françaises à l'effigie de Louis-Philippe. Dès 1832 apparaissent ainsi les premières pièces en francs d'argent avec la tête du roi Léopold I, ceinte d'une couronne de chêne, et les premières pièces en centimes de cuivre avec le lion belge et la devise nationale, en français, "l'union fait la force". Les premiers billets de banques sont émis par des banques privées, mais ils restent marginaux.

La loi monétaire du 31 mars 1847 fixa la parité or argent. Une nouvelle série de pièces en or et en argent, dessinées par Léopold Wiener est frappée à partir de 1848 avec la tête nue (sans couronne) du roi Léopold Ier.

Le ministre des finances Hubert Frère Orban (1812-1896), par une loi de mai 1850, crée la Banque nationale de Belgique. Une première série de billets de banque (de 20 francs à 1 000 francs) est émise en janvier 1851. L'impression est de faible qualité et tous les billets sont signés à la main par le gouverneur de la Banque nationale. Cependant la circulation des billets de banque va s'intensifier progressivement dans tout le pays et particulièrement au sein du milieu des affaires.

La loi monétaire du 28 décembre 1850 mit fin à la frappe des monnaies en or, ceci dans le but de juguler la spéculation. Quelques pièces commémoratives en or furent cependant frappées (100 francs 1853 "mariage du Duc de Brabant", 40 francs 1856 "25ème anniversaire de la Belgique"). Le cours légal des pièces étrangères et des anciennes monnaies fut également supprimé.

La loi monétaire du 4 juin 1861 rétablit à nouveau la parité or argent : "1 gramme d'or pour 15.5 grammes d'argent". Des pièces en or (90%) furent à nouveau émises tandis que l'Hôtel des Monnaies de Bruxelles frappait les premières pièces en cupronickel (20 centimes).

Malheureusement la spéculation sur l'argent réapparaît, avec pour conséquence un réajustement de la valeur des monnaies. C'est pourquoi plusieurs pays d'Europe, la France, la Suisse, l'Italie et la Belgique concluent une convention le 23 décembre 1865 en vue de battre leurs monnaies sur un étalon monétaire identique, c'est la naissance de l'Union monétaire latine le 1 août 1866. La Grèce y adhéra en 1868. Les pièces en or et en argent des ces pays avaient une seule et même valeur. La pièce de 5 francs conserva son alliage de 90% tandis que les valeurs divisionnaires en argent furent frappées avec un titre à 83.5%.

Les premières pièces et les premiers billets avec les mentions en néerlandais sont imprimés en 1886 et 1887.

Pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918), l'émission de billets par la Banque nationale est suspendue par les Allemands. Des émissions privées sont confiées à la Société Générale et le mark allemand devient un moyen de paiement légal. Des pièces en zinc sont frappées de 1915 à 1918. À la fin de la guerre, l'économie belge est en ruine et l'inflation se développe.

Pour améliorer la convertibilité de la monnaie belge par rapport à celle de la France, Henri Jaspar (1870-1939), ministre des finances, créa une deuxième unité monétaire, le belga, d'après les dessins de Devreese et Everaerts. À ce moment le franc a perdu jusqu'à un septième de sa valeur ! C'est ainsi qu'à partir de 1926 apparurent les premiers billets et pièces avec la mention en belga en plus de celle exprimée en francs. 1 belga = 5 francs.

La convention du 23 mai 1935 entre le Royaume de Belgique et le Grand-duché de Luxembourg a défini une association monétaire entre les deux pays, officialisant une situation de fait depuis le traité d'union économique de 1921 : une parité de un pour un entre les deux monnaies et une libre circulation du franc belge au Luxembourg, le franc luxembourgeois devenant une monnaie d'appoint[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945), l'occupant allemand impose à nouveau l'utilisation du mark allemand parallèlement à la monnaie belge. Il suspend le privilège d'émission de billets de la Banque nationale au profit d'une nouvelle Banque d'émission à Bruxelles tandis que les pièces de monnaie en zinc réapparaissent à partir de 1941 (type Rau, type Jespers).

Lors de la libération de la Belgique, en 1944, les Alliés avaient imprimé des billets et frappé des pièces en acier galvanisé (2 francs) type "libération". Le gouvernement belge en exil avait, quant à lui, pris les disposition nécessaires pour éviter l'inflation telle que celle connue en 1918. Pendant la régence du prince Charles, la moindre référence à la maison royale disparaît des pièces de monnaies : les pièces en cupronickel avec le buste de Céres commencent à circuler.

Dans la période qui suit la guerre, la Belgique adhère au nouvel ordre monétaire international. a partir de 1972, le franc belge évoluera dans le serpent monétaire européen, puis en 1979 dans le système monétaire européen. Après quelques difficultés rencontrées lors des crises pétrolières et la dévaluation de 1982, le franc belge se redresse et est lié, en tant que monnaie forte, au mark allemand en 1990. En 1991, le sommet de Maastricht fixe les conditions d'accès à l'union monétaire européenne.
 

 

 

 

 

 

 


Le franc belge devient une sous-unité de la nouvelle monnaie européenne, l'euro, à raison de 1 EUR = 40,3399 BEF. Le 1er janvier 2002, les billets et les pièces en francs belges sont finalement remplacés par l'euro. Le franc belge devait perdre son cours légal le 1er juin 2002 mais vu l'engouement de la population pour l'euro, le gouvernement décida d'avancer cette date au 1er mars.

Si la Belgique vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net

 
Armand, 

 

 

 

 


Commentaires

 

1. Virusbleu  le 06-11-2008 à 06:54:28

Mon Dieu, ça ne me rajeunis pas moi!!!
J'ai connu tous ces billets...et encore bien d'autres avant ceux-çi!!!

Bonne journée

 
 
 
posté le 05-11-2008 à 08:37:04

F COMME FLORIN

 

 

 

Le florin (ou gulden en néerlandais) (NLG) était l'unité monétaire du Royaume des Pays-Bas, de 1279 au 28 janvier 2002, date à laquelle il a perdu son cours légal. Le florin était divisé en 100 cents. 1 euro = 2,20371 NLG.

Des pièces en or frappées pour la première fois à Florence (Toscane) au XIIIe siècle, dénommées florenus étaient largement acceptées à travers l'Europe et ont été utilisées ensuite pour frapper des monnaies nationales : les Pays-Bas avec leurs florins, plusieurs États allemands et suisses avec des Gulden, ainsi que le zloty polonais, également appelé gulden. Leur abréviation usuelle était fl. ou ƒ pour floren. Le forint hongrois est également un florin.

Le florin moderne est devenu l'unité monétaire des Pays-Bas par la loi du 28 septembre 1816, après la chute de l'empire de Napoléon. Le gouvernement, en vue de protéger la valeur du florin décida de faire frapper la mention "God zij met ons" sur le listel de la pièce. Entre 1815 et 1830, la monnaie était frappée dans deux ateliers du Royaume : Utrecht et Bruxelles.

Pendant le long règne de la reine Wilhelmine, le portrait de la reine évolua au fur et à mesure des années.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'administration allemande abolit le florin d'argent.

À la fin de la guerre, le gouvernement néerlandais en exil fit frapper plus de 560 millions de pièces en argent aux États-Unis. Cependant dès 1948, les pièces en argent étaient remplacées par des pièces en nickel.

Toutes les pièces et billets des Pays-Bas ont un surnom : 5 cent : stuiver, 10 cent : dubbeltje, 25 cent : kwartje, 1 florin : gulden, piek, 2,50 florins : Rijksdaalder, knaak, 5 florins : vijfje,10 florins : tientje, joet, 25 florins : Geeltje, 50 florins : zonnebloem, 100 florins : honderdje, meier / par après : snip, 250 florins : vuurtoren, 1000 florins : Rooie rug.

Billet de 5 et 25 gulden utilisés pendant notre séjour aux Pays Bas en 2006.
 

 


Si les Pays Bas vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net
 
 
Armand, 
 
 

 

 


 
 
posté le 04-11-2008 à 05:20:31

E COMME ESCUDO PORTUGAIS

 

 

 

L’escudo portugais (PTE) fut l'unité monétaire principale du Portugal, succédant en 1911 au réal portugais, jusqu'au 31 mars 2002 après son complet remplacement par l’euro.

L’escudo était subdivisé en 100 centavos. Son abréviation usuelle était « Esc. ».
 


Le 1er janvier 1999, l’escudo est devenu une division nationale de l’euro, la monnaie commune. Le 1er janvier 2001, l’escudo a totalement cessé d’être unité de compte, avant de cesser rapidement son cours légal (totalement remplacé par l’euro devenu monnaie unique) ; les pièces et billets en escudos ont depuis été totalement démonétisés. Un euro = 200,482 escudos.

Son nom, d'origine héraldique, signifie écu en français. L'escudo est aussi le nom de la monnaie de différents pays dont la plupart sont d'anciennes colonies portugaises.

L’escudo a remplacé le réal suite à la révolution du 5 octobre 1910 qui a remplacé la monarchie portugaise. La nouvelle monnaie portugaise s'est dépréciée pendant les années 1910 et 1920, le Portugal souffre de graves problèmes économiques et financiers. C'est dans ce contexte qu'arrive au pouvoir Salazar, installé au gouvernement par les militaires qui ont fait le coup d'état militaire du 28 mai 1926.

En 1928, l’escudo fut stabilisé et lié à la livre sterling jusqu’aux années 1950 et peu après au dollar US.
 

 

 

 


En 1992, l’escudo a rejoint le Mécanisme de taux de change européen, mais a dû être dévalué à deux reprises.

Si le Portugal vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net

 
Armand, 
 
 

 

 


 
 
posté le 03-11-2008 à 09:14:06

F COMME FRANC SUISSE

 

 

 

Le franc suisse (en allemand Schweizer Franken, en italien Franco svizzero, en romanche Franc svizra) est la monnaie utilisée en Suisse et au Liechtenstein. Il est composé de 100 centimes (Rappen en allemand, centesimi en italien). Son symbole est Fr. mais on utilise souvent son code ISO 4217 CHF.

La Suisse s'est composée progressivement à partir de la fin du XIIIe siècle par agrégation progressive de villes, cantons, territoires voisins qui ont souvent conservé leur statut initial longtemps après leur adhésion. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il n'y avait aucune véritable unité financière. De fait, l'anarchie en matière monétaire a régné jusqu'à la République helvétique et l'Acte de médiation, qui ont imposé le Franc à une bonne partie du territoire.
 


Après la défaite de Napoléon Ier, le système monétaire est resté éclaté. Chaque canton suisse disposait pour ainsi dire de sa propre monnaie. En 1848, après la Guerre du Sonderbund, la nouvelle constitution, qui fondait la Confédération helvétique, attribuait au seul État fédéral, la responsabilité de la frappe des monnaies. Les premières pièces en franc suisse ont été frappées dès 1850, remplaçant toutes les différentes monnaies cantonales alors en circulation. Sa valeur initiale était de parité avec le franc français (franc germinal).
 


Entre 1865 et 1926, dans les faits jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'Union monétaire latine liait la lire italienne, le franc belge, la drachme grecque, le franc français et le franc suisse, qui pouvaient être officiellement utilisés dans chacun de ces cinq pays. À l'abolition de l'union douanière et monétaire avec l'Autriche, en 1919, le Liechtenstein a adopté le franc suisse comme monnaie officielle.
 


Les billets de banque ont dans un premier temps été émis par des banques cantonales. Dès 1907, la Banque nationale suisse obtient le monopole pour la fabrication des billets.

À la suite de son adhésion au FMI en 1992, la Suisse s’est vue contrainte d’abandonner la couverture or du franc suisse (jusqu’alors de 40 %), inscrite dans l’ancienne Constitution. Ce changement a été inclus dans la nouvelle Constitution, entrée en vigueur le 1er janvier 2000.
 


Si la Suisse vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net

 
Armand, 
 
 

 

 


 
 
 

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