LE DICO DE LA MONNAIE

Voyager à travers la monnaie d'un pays...

posté le 14-10-2008 à 07:13:47

D COMME DRACHME



 

La drachme désigne l'unité monétaire de la Grèce avant l'adoption de l'euro et également une monnaie antique grecque : 1 EUR = 340,750 GRD


La drachme (en grec ancien δραχμή / drakhmế) est le nom de plusieurs monnaies grecques depuis l’Antiquité. Les plus célèbres sont les drachmes à la chouette d’Athènes. On trouvait à cette époque le didrachme, le tétradrachme ou « statère », et le décadrachme qui était la plus lourde et magnifique pièce d’argent.
 


La Bible mentionne la drachme en Saint Luc chapitre 15 versets 8-10.

La drachme moderne, ancienne monnaie de la Grèce aujourd’hui remplacée par l’euro, tire son nom de la drachme antique.

La drachme (GRD) (en grec λληνικ δραχμή romanisé ellinikí drakhmí, pl. δραχμές romanisé drakhmés, ou jusqu’en 1980 δραχμαί romanisé drakhmé) était l’ancienne unité monétaire légale de la Grèce moderne, entre 1832 et le 31 décembre 2000.

La drachme était divisée en 100 lepta (λεπτά romanisé leptá ; au singulier lepto, λεπτό romanisé leptó). Son nom provient d’une monnaie antique, la drachme antique grecque. Son abréviation usuelle était « Δρ. »(parfois romanisé Dr.).

Le 1er janvier 2001, la drachme est devenue une division nationale de l’euro, la monnaie commune. Le 1er janvier 2002, la drachme a totalement cessé d’être unité de compte, avant de cesser rapidement son cours légal (totalement remplacé par l’euro devenu monnaie unique) ; les pièces et billets en drachmes ont depuis été totalement démonétisés.

La drachme moderne est née en 1832, peu après l’indépendance de la Grèce. Il remplaça le phénix, peu apprécié des Grecs. Le royaume de Grèce a rejoint l’Union monétaire latine en 1868 ; la drachme était alors à parité avec le franc français.
 
La période de la Seconde Guerre mondiale entraîna une inflation importante. Dès 1944, la nouvelle drachme était mise en service, avec un taux de 50 000 000 000 anciennes drachmes pour la nouvelle. Cette nouvelle devise fut à nouveau dévaluée en 1953 et 1956.

La drachme a cessé d’avoir cours légal le 28 février 2002.

Voici un billet 1000 émis en 1942 et un billet de 5000000 émis en 1944. Celui-ci est surchargé à chiffre rouge pour la numérotation sur fond burelé rose et vert. Billet gravé au trait 4 couleurs verso et une couleur recto. Bien sûr, motif hellénique : déesse de l’abondance.
 

 


Voici des coupures de 50 et 100 émises en 1978 que nous avons utilisées pendant notre séjour en 1985.
 

 


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Armand, 
 
 
 


 
 
posté le 13-10-2008 à 07:44:03

C COMME COURONNE TCHEQUE





La couronne tchèque (en tchèque koruna česká, CZK selon la norme ISO 4217) est la monnaie nationale de la République tchèque depuis 1993. La couronne tchèque est divisée en 100 haléřů (haléř au singulier, haléře au nominatif pluriel)

La couronne tchèque a remplacé en 1993 la couronne tchécoslovaque en République tchèque suite à la dissolution de la Tchécoslovaquie. Elle a été créée avec une parité par rapport à la couronne slovaque.

La République tchèque est membre de l'Union européenne depuis mai 2004, mais n'étant pas membre de l'Union monétaire européenne, la couronne tchèque est la seule unité monétaire légale du pays.

L'euro pourra être amené à remplacer la couronne tchèque dans les prochaines années (pas avant 2009) lorsque la République tchèque remplira les critères d'admission au Mécanisme de taux de change européen (MCE II) et si elle le demande (l'un des principaux partis, le parti libéral ODS y est actuellement opposé).

Voici les coupures de 50 couronnes (1997), 100 couronnes (1997) et 200 couronnes (1998) que nous avons utilisées pendant notre séjour en 2005.
 

 

 


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Armand,
 
 
 


 
 
posté le 11-10-2008 à 06:14:27

F COMME FORINT HONGROIS





Le forint hongrois (HUF, abréviation Ft) est la devise nationale de la Hongrie depuis le 1er août 1946. Le forint est divisé en cent fillér, quoique les fillér ne soient plus en circulation depuis 1999.

L'unité monétaire utilisée dans l'empire d'Autriche-Hongrie depuis le 11 septembre 1892 était la couronne austro-hongroise, première monnaie moderne de la région basée sur l'or. Cette monnaie remplaçait le florin austro-hongrois qui avait cours depuis la création de cette double monarchie en 1867 par l'empereur François-Joseph Ier. Ce dernier était divisé en 100 krajczár (krajcár en hongrois moderne).

La Couronne hongroise a été créée le 4 mai 1921. Suite à l'inflation importante, elle a été remplacée par le pengő, le 4 novembre 1925, au taux de 1 pengő pour 12 500 Couronnes.

Pendant la seconde guerre mondiale, les bons de crédit du Reich (XDEK) ont également circulé en Hongrie Pendant l'occupation soviétique (1945), le pengő de l'Armée Rouge (HUR) a circulé avec le rouble soviétique

Le forint a été réintroduit au 1er août 1946, après l'hyper-inflation de 1945-1946, en remplacement du pengő, au taux de 1 forint = 4×1029 pengő. Cette opération a été organisée par les ministres communistes du gouvernement hongrois. Son succès a facilité la prise de pouvoir par les communistes en 1948-49.

Après sa réintroduction en 1946, le forint resta stable pendant de nombreuses années, mais il commença à perdre sa compétitivité dans les années 70.

Depuis l’introduction de l’euro et ensuite lors de l’adhésion de la Hongrie à l'Union européenne, la Hongrie avait opté pour une politique de stabilité du forint a maintenu une stabilité officielle avec la monnaie commune européenne autour d’un pivot moyen de 256 forints pour un euro. Toutefois, cette politique officielle a été suspendue en fin février 2008 face aux difficultés d’obtentions de crédits internationaux sur le marché des devises. Depuis cette date, la volatilité du cours s’est légèrement accrue, le cours est redevenu flottant sur les marchés mais reste encore maintenu à posteriori en fonction des évolutions pour contenir le risque inflationniste sur les produits importés depuis l’Union et assurer les paiements extérieurs notamment vers les pays utilisant ou liés au dollar US. Cette décision suspend l’adhésion initialement prévue à l’ERM II qui était nécessaire pour l’adhésion future de la Hongrie à la monnaie unique prévue dans le traité d’adhésion.

Sur ce billet de 1930, le portrait de celui qui obtint l’indépendance du pays, Mathias Hunyadi, il régna véritablement de 1458 à 1490. C’est lui qui organisa un régime centralisé hongrois. A gauche de ce billet, le royaume der la Hongrie qui appartient à Dieu, présentation de la couronne royale par les Anges. Au verso vue du palais royal de Budapest. L’impression est réalisée sur un burelage particulièrement réussi, inspiration de l’iconographie russe pour l’ensemble. N’oublions pas que Magyar était le chef d’une tribu slave qui vint de l’Oural et occupa le centre de l’Europe aujourd’hui la Hongrie, Magyar.
 


Iconographie maritale pour ce billet de 1936, Vierge à l’Enfant, billet sur fond marbré avec dégradé de couleur, numérotage par passage supplémentaire rouge. Au verso armoiries hongroise. Egalement représenté à cheval Etienne Géza premier roi couronné en Hongrie en l’an 1000, c’est lui qui soutenu par la papauté organisa l’Eglise hongroise. Il fut pour la Hongrie notre Charlemagne.
 


Billet de 1941, la Hongrie mère patrie symbolisé par cette femme jeune mariée. Le pays est conduit comme les brebis par un pasteur sur fond rose de soleil levant. Au verso, paysan et paysanne hongrois, cliché de l’imagerie populaire d’antan.
 


Billets de 1945, comme à l’accoutumée nous trouvons la femme mère de la patrie.
 


Billets de 1946 avec au verso le palais de Budapest.
 

 

 


Des coupures plus récentes : 1000 Forints de 1983, 50 Forints de 1989, 500 Forints de 1990 et 100 Forints de 1993.
 

 

 

 

 

 

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Armand, 
 
 
 


 
 
posté le 10-10-2008 à 08:06:35

P COMME PESETA ESPAGNOLE





La peseta espagnole (ESP) est l'ancienne unité monétaire principale du Royaume d'Espagne, de 1868 à 2002, date à laquelle elle a perdu son cours légal pour être remplacée par l'euro. La peseta était divisée en 100 centimes.

La peseta a été mise en service en 1868 à la destitution d'Isabelle II. Jusqu'en 1868, plusieurs ateliers de fabrication de monnaies étaient en service (Séville, Segovia, Barcelone, Madrid,...). Le gouvernement provisoire décida de les fermer et de concentrer toute la production dans l'atelier de la monnaie de Madrid; le Real Casa de la Moneda. Les premières pièces ont été frappées en 1869 tandis que les premiers billets de banque étaient mis en service le 1er juillet 1874.
 


La peseta avait déjà circulé en Catalogne pendant la Guerre d'Indépendance et, bien qu'on ne connaisse pas avec certitude son origine étymologique, il est probable qu'elle dérive du mot catalan "peça" (pièce). Sa transformation en monnaie nationale s'est produite après la réforme de 1848 - qui avait établi le "real" comme unité de base du système - la peseta valant quatre réales. Finalement, le décret du 19 octobre 1868 établit la peseta comme unité monétaire espagnole. La raison de ce choix a été l'équivalence avec le franc français, unité monétaire de l'Union monétaire latine récemment créée, à laquelle l'Espagne souhaitait adhérer. Dès lors, la peseta a été imposée progressivement. La distribution croissante des billets de banque à partir de 1874, date de la concession du monopole d'émission à la Banque d'Espagne, y contribua de manière déterminante

Billets de : 500 pesetas 1931, 1 peseta 1937, 100 pesetas 1970, 500 et 1000 peseta 1971.
 

 

 

 

 
Le 31 décembre 2001, la peseta a cessé d'avoir cours, et a été remplacé par l'euro, au taux de change de 166,386 pesetas pour un EURO. Dans la conversion, il y a un arrondi à deux décimales. La monnaie a continué à circuler en coexistence avec l'euro jusqu'au 28 février 2002. Jusqu'au 30 juin de cette même année, les pesetas ont pues être changées dans toutes les banques et caisses d'épargne du pays. Depuis cette date, le change est seulement possible à la Banque d'Espagne. Généralement, on emploie mentalement le taux de conversion approximatif de 166,6 pesetas par EURO (6 EURO pour 1000 pesetas). Cette approximation entraîne une erreur de 0,17 % seulement.

En 1992, la Banque d'Espagne (Banco de España) a émis sa dernière série de billets avant l'apparition de l'euro. Celle-ci a été créée en coopération avec la Bundesdruckerei, office allemand chargé de l'impression des billets, a été réalisée par l'artiste graphique Reinhold Gerstetter et a été imprimée par Fábrica Nacional de Moneda y Timbre. L'objectif du Banco de España, en émettant cette nouvelle série était de renforcer la sécurité à travers des textes micro imprimés et des impressions codifiées, uniquement visibles à la loupe.

Cette série de billets combinait des éléments artistiques espagnols et américains, afin de commémorer en 1992 les 500 ans de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb.

Coupures de 500 et 1000 pesetas utilisées pendant nos séjours en 1992.
 

 

 

 

 

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Armand, 
 
 
 


Commentaires

 

1. vanillecoco  le 12-10-2008 à 10:13:02

Las pesetas...que de souvenirs pour moi les pesetas...des souvenirs de vacances !
Les dernières remontent de 2003 à Gandia...mais ct déjà l'euro...snif snifff

2. SERPIER  le 21-03-2011 à 07:09:29  (site)

il manque quelques billets, mais je trouve fabuleux de nous mettre ces billets et monnaies a notre disposition.
continue ce dossier. bravo

serge

8/10

 
 
 
posté le 09-10-2008 à 04:59:30

F COMME FRANC CFA





Le franc CFA est la monnaie de plusieurs pays.

En Afrique, la zone franc constitue un espace monétaire et économique. Cet ensemble, formé d'États et de territoires parfois très différents les uns des autres, est issu de l'évolution et des transformations de l'ancien empire colonial français et d'États qui n'étaient pas des colonies françaises comme la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau. Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États ont choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contre-valeurs à parité fixe avec l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.

La zone franc rassemble quinze États africains et des territoires du Pacifique répartis en quatre groupes :

    * Huit États d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo formant l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), dont l'institut d'émission est la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ; pour ce groupe, franc CFA est désormais désigné par franc de la communauté financière d’Afrique ; son code ISO 4217 est XOF.
    * Six États d’Afrique centrale : le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad, formant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), dont l'institut d'émission est la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) ; pour ce groupe, franc CFA est désigné par franc de la coopération financière d'Afrique centrale ; son code ISO 4217 est XAF.
    * L'Union des Comores, utilisant le franc comorien ; son code ISO 4217 est KMF.
    * L'île de La Réunion a utilisé le franc CFA de 1945 à 1975, avant d'adopter le franc français.
    * Les trois collectivités françaises du Pacifique : la Polynésie française, Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie, dont l'institut d'émission est l’Institut d'émission d'outre-mer (IEOM) utilisant le franc pacifique (ou franc CFP) ; son code ISO 4217 est XPF.

L'arrimage monétaire a permis à ces pays d'avoir une monnaie exceptionnellement stable pour l'Afrique (auparavant rattaché au franc français, maintenant l'euro) en jugulant la tentation de la « planche à billet ». La plupart des pays de ces zones ont mis en place des mécanismes de contrôle des changes afin d'éviter les fuites de devises.

Ces monnaies (XAF, XOF, KMF et CFP) représentent 3 % de la masse monétaire de l’euro.

Si CFA a désormais une signification différente en fonction de l'institut d'émission, il signifiait entre 1945 et 1958 colonies françaises d’Afrique, puis entre 1958 et la décolonisation communautés françaises d’Afrique (y compris en Algérie, aux Comores et à Mayotte, jusqu'à l'indépendance des premiers et le remplacement du franc CFA par le franc français à Mayotte).

Avant 1945 (mais surtout au début de la colonisation africaine ou l'établissement de protectorats français dans d’autres États), CFA a pu signifier aussi comptoirs français d’Afrique, ou communauté financière d’Afrique, et le franc CFA était utilisée comme monnaie séparée pour les établissements financiers privés et l’administration française avant d’en devenir la monnaie commune et légale (parallèlement aux autres monnaies locales dans le cas des protectorats).

Créé initialement en 1939, juste avant la Seconde Guerre mondiale, de fait le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d'outre-mer.

Il s'agit alors de restaurer l’autorité monétaire française dans ces territoires qui ont été isolés de la métropole durant la seconde guerre mondiale, et ont souffert de la raréfaction des échanges, et ont dû parfois créer des émissions locales appuyées sur d'autres devises que le franc français (par exemple le dollar US), voire accepter des émissions fantaisistes par les troupes armées, ou accepter la monnaie des occupants, comme ce fut le cas pour les protectorats et territoires français en Asie, alors que ces territoires, et les institutions financières locales publiques et privées, doivent gérer leurs dettes extérieures à la fin du conflit mondial.

La règle du jeu monétaire est simple : dans tous les pays membres circuleront désormais des billets de nom et de graphismes différents mais de valeur respective fixe — la parité. Un franc CFA ou comoriens vaudra donc partout et toujours 2 centimes français — 1 franc français vaut donc 50 francs CFA ou comoriens. Les initiales CFA désignent alors la « Communauté financière africaine » pour les sept États de l'Ouest et la « Coopération financière de l'Afrique centrale » pour les six autres pays. Le franc CFA jouit de la « libre convertibilité » rendant l'échange constamment possible à ce cours entre toutes les monnaies.

Cette « libre convertibilité » devient une arme à double tranchant, car imprimer du franc CFA équivaut à créer du franc français. La Banque de France aura donc pour tâche de surveiller au plus près les politiques monétaires des trois banques centrales africaines et comorienne. Cette prééminence passe par l'engagement de la Banque de France de fournir en cas de besoin des devises aux trois banques centrales si celles-ci épuisent leurs réserves — en fait elle s'engage à combler les trous. Pour mieux exercer son contrôle, la Banque de France fait centraliser les réserves de change auprès du Trésor français qui détient donc un « compte d'opération » au nom de chacune des banques centrales. Ces comptes pouvant être débiteurs ou créditeurs, ils générent des mouvements d'intérêts.

Pendant longtemps, les soldes ont toujours été à peu près équilibrés, le système ne coûtait pas beaucoup de devises à la France, d'autant plus qu'elle n'intervenait qu'en dernier recours. Les banques centrales devaient d'abord inciter les pays endettés de la zone à négocier en priorité des délais de paiements supplémentaires à leurs créanciers étrangers avant de demander de bénéficier de la couverture du parapluie monétaire français.

En 1958, le franc CFA devient « franc de la communauté française d'Afrique ».

Avec les indépendances, une première critique de nature « idéologique » traverse la zone franc. Selon ses détracteurs, le mécanisme du franc CFA pérennise des relations dépassées entre les pays nouvellement indépendants et l'ancienne métropole coloniale. Les États africains sont privés d'un réel pouvoir monétaire qui est un rouage d'une réelle indépendance. C'est cette conviction qui explique en 1973, le départ de Madagascar et du Mali. Cependant, rapidement ces deux pays se retrouvent avec de sérieuses difficultés économiques et le Mali finit par réintégrer le système en 1984. Cette expérience, finalement, servit à renforcer la cohésion des pays membres, ceux-ci ayant vu que la liberté monétaire pouvait surtout être la « liberté de faire faillite ».

Un autre débat, tournait autour des conséquences des fluctuations du franc français, car la valeur du franc CFA dépendit longtemps des impératifs des relations économiques et financières entre la France et l'Allemagne plutôt que de la réalité et des besoins des pays membres de la zone franc. Quand le franc français était dévalué, toutes les autres grandes monnaies devenaient plus chères, leurs produits plus onéreux et leurs dettes en dollars toujours plus lourdes. Par contre, les exportations des pays de la zone franc devenaient plus compétitives, mais comme ces exportations ne concernaient en général que des produits agricoles de base (banane, café, coton, bois...) dont la demande n'est pas élastique, l'avantage s'avérait relativement faible, excepté pour la France qui voyait ses produits industriels acquérir un avantage concurrentiel dans la zone franc, d'où la notion de chasse gardée.

En 1985, la Guinée équatoriale intègre le système et en 1997 la Guinée-Bissau l'intègre à son tour.

En septembre 1993, la « libre convertibilité » est abolie.

Aujourd'hui, l'appellation franc CFA signifie franc de la communauté financière d'Afrique pour les pays membres de l'UEMOA, et franc de la coopération financière en Afrique centrale pour les pays membres de la CEMAC.

Voici quelques coupures de 500, 1000 et 5000 Francs CFA que nous avons utilisées pendant nos séjours au Sénégal en 1989, 2000 et 2004.
 

 

 

 

 

 


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Armand, 
 
 
 


Commentaires

 

1. vanillecoco  le 12-10-2008 à 10:09:40

Merci d'être passé sur mon blog !
Le tient est fort intéressant...c une monnaie que g utilisé dans les années 80 à 85. G vécu au Gabon, à Libreville et à Mounana ! Que ct bien...

 
 
 
 

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