LE DICO DE LA MONNAIE

Voyager à travers la monnaie d'un pays...

posté le 19-12-2008 à 08:33:37

N COMME NAIRA

 

 

 

Le naira (abrégé en ₦) est la monnaie du Nigeria. Son code monétaire selon la norme ISO 4217 est NGN. Un naira se subdivise en 100 kobos (k).
 


A l'époque du choc pétrolier, dans les années 1970 le naira est une monnaie importante au niveau international et s'échange au taux de 2 nairas pour un dollar. Mais elle s'affaiblit progressivement depuis et il faut début 2005 environ 130 nairas pour 1 dollar. Jusqu'au milieu des années 1990 seuls les pièces de 1 naira, et les billets de 5, 10 et 20 nairas existent. Mais depuis ont été créés les billets de 50, 100, 200, 500 et 1000 nairas. Malgré tout le naira est facilement accepté dans les pays voisins du Nigeria. À terme le naira doit être remplacé, comme presque toutes les monnaies ouest africaines, par l'Eco, la future monnaie de la zone monétaire ouest africaine.

Billet dont le filigrane représente une tête de lion. Il fut imprimé en Angleterre par la Banque Central d’Angleterre.
 


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Armand,

 


 
 
posté le 18-12-2008 à 05:47:20

P COMME PESO MEXICAIN

 

 

 

Le peso mexicain (MXN ou $) est la monnaie officielle du Mexique. Elle avait aussi cours dans toute l’Amérique du Nord. En accord avec le décret signé le 6 juillet 1785, la monnaie frappée au Mexique constituait la base du système monétaire des États-Unis d'Amérique jusqu’au 2 avril 1792, date à laquelle les États-Unis ont créé leur propre monnaie.
 


Il resta moyen de payement légal jusqu'en 1857.

Cette pièce d'argent que les normes légales définissaient comme pesant 27,07 grammes au titre de 0,9027 millièmes.

Un calcul très sérieux basé sur des données officielles à été fait par Ottomar Haupt et publié dans son livre "Arbitrages et Parités" en 1894 (édité a Vienne) donne le chiffre de 3 milliards 292 millions 217 mille 390 pesos d'argent frappés entre 1537 et 1892 au Mexique.
 


Le système monétaire était composé jusqu'à l'entrée en vigueur du peso "décimal" du peso valant 8 réales (d’où le signe $) lui-même valant la moitié d'un escudo or. La première pièce décimale mise en circulation fut celle d'un centavo en cuivre en 1863, par le gouvernement de Benito Juarez.

La première pièce portant la mention peso fut frappée en argent (27,07 gr.) pendant le second Empire mexicain en 1866 à l'effigie de Maximilien Ier, ainsi que les premières pièces de 5, 10 et 50 centavos.

Le premier peso aux armes de la République le fut en 1869.

On reprit la fabrication des pièces de 8 réales du même poids et titre en argent car elles étaient appréciées comme moyens d'échange et de thésaurisation en Extrême Orient (Chine tout particulièrement) mais aussi au Japon, en Thaïlande, Malaisie...

La pièce retrouva définitivement son nom de Peso en 1898.

Durant la Révolution mexicaine Francisco Villa et Emiliano Zapata firent circuler des pesos d'argent frappés dans leur zones d'influence.
 

 

 

 


La première pièce d'un Peso ne contenant pas d'argent fut mise en circulation en 1970.

Billet de 20 pesos que nous avons utilisés pendant notre séjour en 2001.
 


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Armand,

 

 


 
 
posté le 17-12-2008 à 07:48:41

C COMME CENTAVOS ARGENTIN

 

 

 

San Miguel de Tucumán est la capitale de la province de Tucumán, située dans le nord-ouest de la République Argentine.

La ville compte deux universités, l’Universidad Nacional de Tucumán (Université nationale de Tucumán, créée en 1914) et l’Universidad del Norte Santo Tomás de Aquino (Université du Nord - Saint Thomas d'Aquin, créée en 1965). La cathédrale de San Miguel de Tucumán est le siège d'un archevêché catholique.
Sommaire


La cité fut fondée en 1565 par Diego de Villarroel originellement à la sortie sud de la Quebrada del Portugués (faille ou cañon du portugais) dans la plaine d'Ibatín. Cependant la qualité de l'eau y était mauvaise. De plus la route du Pérou au Río de la Plata changea de tracé, mais aussi les indiens calchaquís rendaient la vie difficile. Sous l'égide de Fernando Mate de Luna, on décida alors de transférer et refonder la cité à son emplacement actuel en 1685, en un lieu situé sur le bord du río Salí ou río Dulce.

Billet à fond burelé, le gouverneur, le ministre de l’Economie doivent contrôler l’émission qui est aussi nationale, bien que figurant au nom de la province. Un billet très intéressant à posséder de par sa provenance. Les numismates apprécient ce billet à sa juste valeur.
 


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Armand, 

 

 


 
 
posté le 16-12-2008 à 06:43:51

P COMME PESO ARGENTIN

 

 

 

Le nouveau peso argentin, dont le code ISO est ARS, est la monnaie officielle de l'Argentine. Un peso argentin se subdivise en 100 centimes.

Les billets en circulation ont une valeur de 2, 5, 10, 20, 50 et 100 pesos. Quant à elles, les pièces ont une valeur de 1, 5, 10, 25, 50 centimes et 1 peso.

La conversion est le 13 avril 2007 était de 3.12 ARS pour 1 dollar, et 4,22 ARS pour 1 euro.

Après la déclaration d'indépendance du 25 mai 1810, Buenos Aires et les autres provinces du Río de la Plata entamèrent une guerre d'indépendance, en envoyant des expéditions au Haut Pérou (Alto Perú), foyer de résistance royaliste. Les argentins prirent la Ville Impériale de Potosí avec sa Casa de la Moneda en 1810, 1813 et 1815 : les deux dernières occupations furent importantes du point de vue monétaire, parce qu'on changea les monnaies qui était émises jusqu'alors - avec le buste royal et les emblèmes espagnols, par de nouvelles monnaies qui montraient les symboles et la devise du pays En Unión y Libertad.
 

 


En 1813, suite à la prise de la ville de Potosí par l'armée commandée par Manuel Belgrano (créateur du drapeau de l'Argentine), et à l'arrivée de cette nouvelle à Buenos Aires, le député Pedro José Agrelo proposa à l'Assemblée générale constitutive un projet de Loi de Monnaie, qui fut approuvé le 13 avril 1813 et communiqué immédiatement à la CECA altoperuana (Potosí), qui commença ensuite à frapper la première monnaie de l'Argentine indépendante.
 

 

 


Celles-ci, premières monnaies de l'Argentine naissante, étaient en or dans les valeurs de 8, 4, 2 et de 1 escudos, et en argent en 8, 4, 2, 1 et ½ réaux. Les pièces d'or sont aujourd'hui d'une grande rareté ; les frappes de monnaies d'argent, par contre, ont été abondantes dans toutes les valeurs. Elles montrent sur l'avers un soleil rayonnant, avec des yeux, un nez, une bouche et trente-deux rayons droits et flamboyants alternés. La légende circulaire commence avec PROVINCIAS DEL RIO DE LA PLATA et continue de l'autre côté avec EN UNIÓN Y LIBERTAD. Au revers apparaissent les armoiries nationales - alors sceau de l'Assemblée -, sans le soleil et simples dans les monnaies d'argent ; avec des trophées formés par deux canons croisés, deux drapeaux latéraux et un tambour au pied sur celles d'or. Elles portent aussi en monogramme "PTS" qui identifie la CECA de Potosí. L'initiale J correspond à l'Ensayador José Antonio de Sierra.

Billets de 1 et 2 pesos que nous avons utilisés pendant notre séjour en 2007
 

 


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Armand, 

 

 


 
 
posté le 15-12-2008 à 07:46:05

R COMME REAL

 

 

 

Le réal (pluriel réaux en français selon le dictionnaire du Trésor de la langue française ; en portugais real sans accent, et reais au pluriel dans la nouvelle orthographe portugaise adoptée lors de sa création) est la monnaie du Brésil depuis sa recréation en 1994.

Il est divisé en 100 centimes (centavo, pluriel centavos en portugais). Son code ISO 4217 international est BRL, son abréviation locale usuelle est R$.

Le réal (pluriel réaux en français ; en portugais real, et anciennement réis au pluriel) était la monnaie des colonisateurs portugais qui sont arrivés au Brésil à partir de l’expédition de Pedro Alvares Cabral le 22 avril 1500. Bien qu’il y ait eu des émissions par les Hollandais entre 1645 et la fin de sa domination, qui avait duré 24 ans, en 1654, les premières émissions avec la dénomination réal (real) n’ont eu lieu que dans les années 1690. La Casa da Moneda, ou « Bureau de la Monnaie », a été créée à Bahia.

Après l’indépendance (le 7 septembre 1822), les réaux (alors réis) continuaient à valoir dans le nouvel Empire du Brésil. Ils y ont survécu quand même, et ont été finalement changés par les cruzeiros en 1942, pendant la dictature de Getúlio Vargas. Le réal (en portugais real, et dont le pluriel a été modernisé reais en portugais brésilien), n’est revenu qu’en 1994.
 

 

 

Avant 1942, le réal était l’unité monétaire, mais l’argent se comptait par milliers de réaux (mil-réis en ancien portugais). Ses divisions étaient les réaux (réis en ancien portugais), tandis qu’un million de réaux (1 000 mil-réis) formaient un compte de réaux (conto de réis) ou, tout simplement compte (conto). On écrivait alors « Rs 1.020:800$400 » pour représenter mille vingt comptes (contos) et huit cent mille quatre cents réaux (réis en ancien portugais).
 

 

 


Aujourd’hui, le réal moderne est l’unité de base, ses subdivisions étant centésimales, et on écrit « R$ 11.052,73 » pour onze mille cinquante-deux réaux (réais en portugais brésilien modernisé) et 73 centimes (centavos).
 

 

 


Le réal (R$) devient l’unité monétaire brésilienne, la trente-huitième monnaie du pays. C’est la plus importante réforme de l’administration du président Itamar Franco, 90 millions d’électeurs se sont prononcés en faveur de l’artisan du « plan réal ». De ce fait, il a ouvert le chemin pour la victoire de son ministre de l’économie, Fernando Henrique Cardoso, dans l’élection présidentielle du 3 octobre de la même année, avec 54,3 % des suffrages exprimés, contre 27 % à Lula.
 


Quatre mois auparavant, les Brésiliens, dont près de la moitié vivaient en dessous du seuil de pauvreté, subissaient le calvaire de l’hyper-inflation. Les prix augmentaient au rythme de 50 % par mois, enrichissant les plus riches, condamnant les plus pauvres à une obsédante précarité, délégitimant toute idée d’État de droit. Ainsi, c’est dans ce contexte explosif que Henrique Cardoso, alors ministre des Finances, décida de rompre le cycle infernal.

À sa création, sa valeur a été établie à 1 dollar (soit 2750 cruzeiros reais dans l’ancienne dénomination). La création du réal s’est accompagnée de mesures d’accompagnement.

Si le Brésil vous intéresse vous pouvez consulter mon carnet de voyage sur le Blog suivant : www.jakin@vefblog.net
 
Armand, 

 

 


 
 
 

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