La tradition orale fut confiée au peuple, lequel, s'il est ignorant de la somme de connaissances qu'il transporte, n'en oublie néanmoins jamais rien. D'un siècle à l'autre, les contes et les jeux se sont transmis avec une rigoureuse exactitude. Sous des dehors naïfs, les contes, appelés contes de bonne femme ou Contes de Fées, sont destinés à nous mettre dans un état de plus grande réceptivité. Pour ce faire, les artistes utilisèrent un langage bien particulier basé sur les à-peu-près phonétiques, sur les symboles. Les rébus, les charades, les jeux de mots furent autant de moyens dont usèrent les Philosophes afin de transmettre au lecteur attentif un message caché. Ainsi, qui s'est aperçu que "Peter Pan" (la Pierre Universelle) n'était qu'une allégorie d'Hermès, maître des lieux souterrains, de la mer et des airs, et en prolongement, de la Pierre Philosophale ? Richard Khaitzine, dans son approche symbolique et hermétique des contes de fées, lève dans ces pages une partie du voile. En fin d'ouvrage, vous découvrirez en complément de l'étude de Richard Khaitzine le texte original de James Matthew Barrie. Pour petits et grands en quête de rêves et de clefs de compréhension...