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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 31-05-2010 07:12

S COMME SAN JUAN CHAMULA ET SAN CHRISTOBAL DE LAS CASAS

San Juan Chamula est connu pour sa résistance tenace face aux espagnols, au clergé catholique et aux autorités extérieures à la commune. Une atmosphère particulière souffle sur ce village, les visiteurs ont souvent l'impression de ne pas y être à leur place. Le marché dominical, vivant et coloré mais fort touristique vaut la peine de s'y rendre, mais c'est surtout la visite de l'église qui troublera le visiteur.

 


 
 
le 22-05-2010 18:23

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR UNE SEMAINE...
 


 
 
le 22-05-2010 08:18

DEVIANTS

Embarqués sur un cargo interstellaire détourné par les plus dangereux criminels du système solaire, un cambrioleur et une fugitive devront se tirer des griffes de cette horde menée par le terrifiant Sanchez Boon.    Sanchez Boon est un dangereux criminel en partance pour la prison Titan 1. Mais un court-circuit le libère de son caisson d’isolement et il détourne le vaisseau. C’était sans compter sur Harry Maxwell…    Un voleur, une orfèvre, des criminels et un équipage sont sur un vaisseau. Le capitaine tombe à l’eau, qui est-ce qui reste ?    Lloyd Simandl qui produit Deviants sait de quoi il parle en la matière. Il s’est spécialisé dans la série B de science-fiction et connaît toutes les ficelles du métier.    Les techniciens américains et tchèques connaissent leur métier : rôdés aux effets spéciaux les plus classiques, ils travaillent vite et bien.    A la tête de la maison de production North American Pictures, Lloyd Simandl aime travailler en famille. Deviants ne déroge pas à la règle et il a su réunir une équipe de fidèles qui ont déjà plus ou moins travaillé ensemble.    Né le 15 septembre 1962 à Brisbane en Australie, Scott McNeil commence sa carrière à l’âge de 17 ans en 1979. Non pas comme acteur classique, car ce n’est pas son visage qu’il met en avant, mais sa voix. Scott McNeil exerce avant tout le métier de doubleur. Ses premières expériences l’amènent à travailler sur des dessins animés japonais qu’il affectionne d’ailleurs tout au long de sa carrière : il est notamment la voix de Piccolo dans Dragon Ball Z. Parmi les productions américaines, il participe entre autres à GI Joe, Spider-Man et X-Men : Evolution. Le voir en chair et en os est un fait rare sauf pour la télévision, où il apparaît dans plusieurs séries comme Highlander, Viper et The Sentinel. Mais toujours de l’action en priorité !…
 


 
 
le 21-05-2010 07:57

COUNT BASIE

A la tête d’une des plus formidables machines à fabriquer le swing, Count Basie allait dominer la scène jazz pendant près d’un demi-siècle. Jouer le blues avec la décontraction typique d’un homme du Middle West et faire du jazz une musique qui s’écoute mais aussi qui se danse : telles furent les clés du succès de l’aristocrate des claviers.    Walter Page, Jo Jones et Freddie Green : trois musiciens qui avec Count Basie allaient former la All American Rythm Section. Autrement dit, l’une des sections rythmiques les plus swingantes de l’histoire du jazz.    Count Basie et ses musiciens doivent beaucoup à John Hammond, lequel avec Willard Alexander, leur permettra de jouer dans différentes salles américaines.
 


 
 
le 20-05-2010 07:23

SAVONS-NOUS REELEMENT ABANDONNER NOS METAUX A LA PORTE DU TEMPLE ?

Apprentis, Compagnons et Maîtres  tous vêtu de nos décors, patientons en silence sur les parvis. Soudain, un coup vient frapper le sol, le Maître des Cérémonie nous invite à laisser nos métaux à la porte du Temple avant d’accomplir le travail.    J’ai pris l’habitude de ne pas porter de montre, mon portable reste dans la salle humide, mais je suis obligé de garder quelques pièces de monnaie pour contenter une veuve dans le besoin.      Alors, comment accomplir le travail à l’intérieur du Temple si les outils mis à notre disposition et si la matière première doit rester à l’extérieur. Voilà le paradoxe du Franc-Maçon.    Si l’on se réfère à nos Maîtres penseurs, et je n’en citerais que trois : René Guénon, Alain Pozarnik et François Ariès, ils nous indiquent qu’il faut avant tout se débarrasser des idées fausses qui encombre notre mental et se dépouiller de ses préjugés. D’autre part le Rituel nous invite à pénétrer dans le Temple, ni nu ni vêtu, mais dans un état décent, privé de l’usage de la vue et dépourvu de tous métaux, le cœur ouvert et les mains obstruées par une chaîne.     C’est une bien curieuse attitude de travail, mais c’est celle de notre initiation. Alors sommes-nous capable à chaque fois de revivre ce dépouillement total avant chaque rentré dans le Temple.     A cette question je répondrait non, car je reste persuadé que l’on rentre bien dans le Temple avec ses métaux, mais que le Rituel nous permet la dévêture pratiquée avec nos SS… et nos FF… dans le Temple.      A mesure que se déroule la purification du Temple nous nous dévêtons de ce qui marque notre individualité et nous nous dénudons de notre humanité profane pour revêtir un uniforme universel qui constitue l'ouvrage alchimique, l’égrégore, le corps de lumière en résumé l’esprit de la Loge qui nous permet de passer de l’extérieur à l’intérieur et d’accomplir notre œuvre…    Nous pouvons le faire, mais savons-nous réellement le faire, la question est universelle, mais la réponse reste personnelle….
 


 
 
le 19-05-2010 08:22

LE TABLEAU DE LOGE

ET LE PLAN D'ŒUVRE...

Peut-on réellement construire le temple maçonnique sans tracer un Tableau de Loge « sur un sol pur et blanc », selon l’enseignement traditionnel ?    Quelle est la vraie nature de ce Tableau de Loge, quelle est la signification des symboles dont il est porteur, pourquoi est-il relié à « un carré long aperçu dans la pénombre » ?    Cet ouvrage associe le Tableau de Loge de la Franc-Maçonnerie initiatique au Plan d’œuvre que doit tracer le Vénérable Maître afin d’unir le ciel à la terre.    Par la convergence du regard des Frères et des Sœurs vers le Tableau de Loge, source de lumière, s’ouvre un chemin initiatique que retrace ce livre.Franc-Maçon écossais, François Ariès présente ici la synthèse de travaux de recherches fondés sur une vaste documentation…
 


 
 
le 18-05-2010 06:46

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

Le franc rwandais (frw) est la devise officielle du Rwanda depuis le 24 avril 1964. Il est divisé en cent centimes.    Le Rwanda a d'abord eu une monnaie commune avec le Burundi et le Congo belge (franc congolais de 1927), puis, à l'indépendance de ce dernier, une monnaie commune avec le Burundi (1960). Un dollar américain (USD) oscille actuellement entre 500 et 600 frw. Un euro oscille actuellement entre 700 et 800 frw.    Dans le change inverse, on calcule généralement sur la base de 1000 frw, qui équivalent à plus ou moins 1,35 €.    Billet de 20 francs payable à vue émis par la Banque Nationale en 1976.
 


 
 
le 17-05-2010 08:06

T COMME TUXTLA GUTIERREZ

Capitale de l’état, c’est une ville animée et prospère où l’on fait halte avant de pénétrer au cœur même du Chiapas. A voir : le zoo consacré à la faune de la jungle locale et à quelques kilomètres à l’est, l’impressionnant Canyon de Sumidero que l’on parcourt en bateau, entre des falaises de plus de 1000 m de haut.

 


 
 
le 16-05-2010 07:14

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

NICE, les bugadières dans le Paillon en 1900
 


 
 
le 15-05-2010 07:20

DEAD FIRE

Les survivants de l’humanité gravitent autour de la terre à bord d’un gigantesque vaisseau. La survie de l’espèce ne dépend plus que d’un seul homme !    La terre a été dévastée, elle n’abrite plus désormais que les morts et les damnés. Quelques années de guerre et de catastrophes écologiques ont suffi à ravager la planète toute entière.    Déterminé à reconstruire la société, un petit groupe s’oppose à une poignée de criminels ne visant qu’à asservir les survivants de l’holocauste.    La série B a quasiment disparu des grands écrans, mais les films de genre n’ont point cessé d’exister. La télévision par câble et le marché de la vidéo leur réservent encore des beaux jours.    La république Tchèque offre désormais aux cinéastes du monde entier une structure très élaborée et des services parfaitement performants. Leurs techniciens sont à la pointe du progrès.    Parce qu’il est le plus connu du grand public, on met en avant le nom de C. Thomas Howell. Pourtant, sans Dead Fire, il n’est que comédien de second plan !    C. Thomas Howell : Né en 1966 et fils du cascadeur Chris Howell, il devient champion d’un circuit de rodéo junior en Californie. Cette discipline lui permet de devenir la doublure de quelques jeunes comédiens. En 1982, il est choisi par Steven Spielberg pour incarner l’un des adolescents de son E.T. L’année suivante, il crève l’écran dans Outsiders de Coppola. Des rôles plus importants suivent : Grandwiew USA, l’Aube rouge (1984), The Hitcher, Soul Man (1986). Entre 1995 et 1996, il dirige trois films dont il assure la vedette : Hourglass, Pure Danger et The Big Fall, film policier à bonne réputation. Il est depuis retourné de l’autre côté de la caméra. Parmi ses films les plus récents, signalons The Hitcher2, I’ve been Waiting de Louis Mourneau au sein duquel il reprend le personnage créé en 1986…
 


 
 
le 14-05-2010 07:57

LIONEL HAMPTON

Lionel Hampton apparaît comme l’un des phénomènes les plus passionnants du jazz. Considéré comme le fidèle des fidèles de la tradition du blues, il n’hésita pas à accueillir dans ses orchestres les hérauts du mouvement bop. Son œuvre peut se résumer en un seul mot : le swing. Sa façon de conquérir les foules : jouer du vibraphone comme personne.    Utilisé par Alan Berg, l’un des maîtres prestigieux de l’école de Vienne, le vibraphone fait son apparition dans les orchestres jazz dès les années vingt. Lionel Hampton, la décennie suivante, exploitera toutes les possibilités de l’instrument.
 


 
 
le 13-05-2010 04:15

LA CHALEUR DE LA TERRE...

15 – Cantal, Chaudes-Aigues du 25 au 28 avril 2010Le Cantal est l’un des deux départements français à porter le nom d’un volcan. C’est à partir du massif volcanique, posé sur le socle cristallin du Massif central, que s’organisent les rivières et leurs vallées, les difficiles voies de communication terrestre et l’installation humaine. Ce massif circulaire est un point centrifuge, une zone de partage ; mais il est aussi un butoir où aboutissent les influences des ensembles périphériques. Le volcan vert figurant sur le logo du département distribue les eaux, les formes climatiques et les langues.    Lors de la formation du département, en 1790, on reprit à peu près les limites de la Haute auvergne, le Puy de dôme formant quant à lui la Basse auvergne ; l’Auvergne tirait son nom du célèbre peuple gaulois des Arvernes, dont le chef Vercingétorix donna du fil à retordre à César. Le suffixe d’Aurillac et de Mauriac atteste cependant une forte implantation gallo-romaine. Evangélisée par des saints aux noms étranges (Mamet, Flour), dont la toponymie conserve le souvenir, cette terre est le théâtre de frictions frontalières entre Francs et Wisigoths au 6ième siècle. La ville d’Aurillac se structure autour de l’abbaye Saint Géraud, fondée fin 9ième siècle, dont un moine, Gerbert, fut le pape de l’An mil, Sylvestre II.    Sur la route de Saint-Jacques et dans toute l’Auvergne fleurit au 11ième siècle un noir manteau d’églises, que peuvent encore aujourd’hui admirer les amateurs d’art roman. A la fin du 12ième siècle, l’Auvergne féodale entre dans l’orbite royale française ; en 1280, Aurillac gagne sa liberté communale. La Haute auvergne fait partie du grand diocèse de Clermont jusqu’en 1317, date de la création de l’évêché de Saint-Flour ? Toujours siège de l’évêché. Les troubles de la Guerre de Cent Ans (13ième 14ième siècles), puis des Guerres de Religion, désorganisent la vie économique, mais n’empêchent pas, dès la fin du 17ième siècle, la reprise de l’artisanat et du commerce dans les villes, tandis que les hommes de loi du présidial (tribunal) se faisaient construire les hôtels particuliers encore visibles dans le vieil Aurillac.
 


 
 
le 12-05-2010 07:18

LES HABITS DES FRANCS-MAÇONS

GANTS, TABLIERS ET AUTRES VÊTEMENTS...

   Chacun sait que les Francs-Maçons portent un tablier. Mais ce vêtement rituel, hérité de la tradition des bâtisseurs, est-il le seul usage, et quelle est son importance symbolique ?    Pour la première fois, un livre aborde l’ensemble de la vêture des Frères et des Sœurs, qu’il s’agisse des gants, des robes, des sandales, des cordons ou d’autres emblèmes.    S’agit-il d’un folklore désuet, ou bien cette prise d’habits revêt-elle un sens initiatique qu’il convient d’approfondir ? A partir d’une étude détaillée de la documentation, d’information inédites et de la pratique des rituels, l’auteur offre la vision parfois surprenante d’un monde de signes top négligés.Franc-Maçon instruit des mystères du Compagnonnage, Lucien Brélivet fait ici œuvre de pionnier…
 


 
 
le 11-05-2010 07:25

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

Le franc guinéen est la devise officielle de la Guinée. Elle fut créée en 1960. Son code ISO 4217 est GNF. Elle n'a de valeur que sur le territoire guinéen.    Entre 1972 et 1986, Le franc guinéen fut remplacé par le "syli", divisé en 100 cauris. (code GNS)
 


 
 
le 10-05-2010 08:11

O COMME OAXACA - MEXIQUE

Oaxaca se situe dans une vallée fertile du sud du Mexique et garde toujours ses traditions ancestrales avec son artisanat et son mode de vie. La vallée de Oaxaca était appelée Huaxyacá par les aztèques (signifiant : près du lieu des acacias). Dès 1521, la ville a été envahie par les Espagnols et en 1872, rebaptisée sous le nom de Oaxaca de Juárez, nom du brillant homme d'Etat né dans la région. Beaucoup de ces habitants descendent des Mixtèques et des Zapotèques, d'où une grande influence indienne.

 


 
 
le 09-05-2010 06:34

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 


 
 
le 08-05-2010 07:24

STARSHIP TROOPERS OPERATION PLUTON

Des parasites aussi monstrueux que redoutables ont envahi Pluton où ils pensaient régner en maîtres. C’était sans compter sur la hargne des hommes du Lt Razak, les Troopers.     En ces temps de menace extraterrestre, le jeune Rico s’est engagé dans les rangs de l’infanterie mobile. Sa première mission sur Pluton va se révéler bien plus longue et plus dangereuse que prévu…    Les troupes de jeunes recrues semblent promises à un grand avenir, mais il faut d’abord faire ses preuves : l’opération Pluton va leur en donner l’occasion.    En 1999, Sony lance le projet d’un dessin animé télévisé en 3D inspiré de Starship Troopers. Jamais un produit de série n’avait alors bénéficié des moyens qui allaient être mis en œuvre.    Les animateurs de Foundation Imaging ont à leur disposition une technologie dernier cri pour faire vivre leurs personnages de pixels.    Nouveaux physiques et nouvelles voix : les personnages de la série Starship Troopers n’ont vraiment rien à voir avec leurs aînés du film de Paul Verhoeven. La plupart des visages ont même été inspirés par des employés de Sony.    Né à Amsterdam le 18 juillet 1938, Paul Verhoeven connaît l’occupation nazie dès son plus jeune âge, ce qui marquera fortement sont rapport à l’autorité militaire. Il s’intéresse rapidement au cinéma mais ne passe au long métrage qu’au début des années 1970. Il en réalise six en une dizaine d’années, dont beaucoup sont marqués par la violence et le sexe : Turkish Deligth, Spetters, le Quatrième Homme. Ce dernier fait un tel scandale aux Pays Bas qu’il décide d’émigrer aux Etats Unis pour continuer à tourner ce qu’il aime. Après la Chair et le sang qui le situe toujours dans la même veine, il s’installe définitivement à Hollywood, alternant films de science fiction (Robocop, Total Recal, Starship Troopers, Hollow Man) et thrillers sulfureux (Basic Instinct, Showgirls).
 


 
 
le 07-05-2010 07:51

ART TATUM

Art Tatum, qui eut la nuit pour seule confidente, fut le meilleur pianiste de jazz de son temps. Grand improvisateur, technicien époustouflant, nourri aux rythmes syncopés des pianistes de « stride » new-yorkais, il allait influencer jusqu’aux plus éminents représentants du be-bop. Comme l’écrit James Lincoln Collier, il « pourrait bien passer pour l’un des plus puissant magiciens du monde ».    Art a subi l’influence de très grands jazzmen. De Willie « The Lion » Smith à Fats Waller, quelques-uns des meilleurs pianistes de l’époque ont contribué à la maestria de Tatum.
 


 
 
le 06-05-2010 08:00

J'AI VOYAGE AVEC CORTO MALTAISE

J’ai voyagé avec Corto Maltese est en fait le premier tracé de Voyage vers une folie raisonnable. Ma planche du mois d’octobre dernier que j’ai burinée d’un seul morceau, pendant une nuit en noir et blanc.    Car, voyez-vous mes SS... et mes FF..., le seul privilège que me confère mon âge, c’est de ralentir le pas sur le chemin et ainsi je peux m’asseoir sur le rebord du monde comme je m’assoie sur le rebord d’un cœur, de mon cœur pour regarder dans le caniveau ruisseler le filet d’eau dans lequel se reflète une lune fine, mais bien souvent mes démons.    Quand les douze coups de Minuit raisonnent dans ma tête, et que la nuit adoucie les ombres, je descends le long du fils à plomb, car je sais que c’est au fond que ce trouve la vérité. Une verticale me sert de marge et une horizontale guide mes mots.    Ma vue se trouble. Sur le sable des dunes les lignes ondulent imperceptiblement. Ombres feutrées dans la lumière, les mots s’avancent dans le silence de la page blanche. La plume crisse. Les lettres glissent sur la feuille lisse. Elles manquent de tomber à chaque pas, pour chaque son, dans les combes sombres de la marge, en paroles informulées. L’espace d’un instant, la caravane qui passe laisse sa trace de sens dans le désert de mes pensées. La longue procession des phrases porte son fardeau de mots. Nomade, le verbe m’entraîne avec lui dans les voyages de l’esprit. Je porte parole. Alors commence l’aventure : le voyage intérieur…    Aussi loin que remonte ma mémoire j’ai toujours le souvenir du voyage. Dès les premières années de ma naissance, dans les bras de ma mère, j’ai traversé plusieurs fois la Méditerranée. Je n’avais pas plus de quatre ans.    J’ai gardé le souvenir de magnifiques paquebots franchissant la mer, parfois tumultueuse et toujours agité au passage du Golfe du Lyon.    Du « Président Cazalès », au « Ville de Marseille », du « Ville de Tunis » à « l’El Djezaïr », ces bateaux de croisières évoquaient des images bordées d’or, de paillettes et de miroirs. Il me revient en mémoire des ambiances surannées des salles à manger somptueuses, avec une multitude de verres et de couverts, qui intimidaient l’enfant modeste que j’étais.    J’ai gardé du voyage, comme Corto Maltese, cette impression de déchirement que l’on ressent lorsqu’on quitte sa terre natale et cette euphorie jubilatoire qui vous envahie à l’approche de l’aventure et de la découverte des autres. Ces moments bien particuliers qui oscillent entre angoisse et plaisir sont restés imprimés profondément en moi. Aujourd’hui encore, avant chaque départ, je restitue involontairement ces mêmes sensations.    J’ai acquis le goût du voyage, mais c’est bien plus tard que l'appétence de la découverte me fut transmise. Pendant les cours d’histoire et de géographie notre Maître d’école était tellement passionné qu’il nous faisait vivre la conquête des Gaules, la civilisation Egyptienne ou l’Empire Romain avec force d’anecdotes, de gravures et de cartes comme aujourd’hui on programmerait un feuilleton télévisé. J’attendais avec impatience la semaine suivante pour découvrir la suite de ces extraordinaires aventures.     Mais on ne devient pas voyageur. On naît ce que l'on est et réciproquement. Ou bien, au pire, on devient ce que l'on est. Me retrouver seul au soir tombant, avec un cigare et un livre de poésie, après une étape harassante, devant un coucher de soleil, allongé dans un hamac que j'aurais tendu entre les deux branches d'un bel arbre accueillant. Belle position pour méditer sur le bonheur d'être sur le chemin et dans l'immense beauté du monde.    Le Tibet pour les lumières, la Russie pour la perspective des chemins s'enfonçant dans les plaines, la savane africaine pour les plus beaux matins du monde, le Moyen Orient pour les déserts à couper le souffle, l’Amérique du sud pour les grands espaces, et la terre de feu pour l’alchimie de la glace…       Le plus beau Paysage que j'ai vu c'était un paysage que j'avais longtemps attendu, désiré et que j'avais lutté pour atteindre. Lhassa, entrevu au soir tombant du haut d'un col après des heures de marche. Ou les eaux du Baïkal que j'avais tant envie de connaître. Ou même le sommet de la Sainte Victoire après une escalade homérique pour ne pas parler de la Sainte Baume. Je pense qu'un paysage est une toile sur laquelle nous projetons des faisceaux intérieurs, nous le reconnaissons parce que nous le désirons et soudain le voilà qui s'offre. Et le fait de l'avoir enfin, là, sous ses pieds, veut dire qu'on est parvenu au bout du chemin qu'on est venu à bout de tous ces kilomètres difficiles. Un paysage c'est comme une cerise sur le gâteau de l'effort.    Mais je suis insatisfait. Parce que j'ai le sentiment que le temps va trop vite et lorsque je voyage, il me semble qu'il ralentit un peu. Parce que lorsque le paysage défile sous mes pieds ou sous mes yeux, soudain j'ai l'impression de faire l'unité en moi. Parce que comment faire autrement si l'on veut essayer de vivre plusieurs vies.     Vous connaissez la réponse de Cendrars à cette question ? Il disait "parce que !"     Ce qui n'est pas totalement idiot comme réponse, cela veut dire qu'il n'y a pas de raisons. Il y a un appel. L'appel de la route. Et lorsque j’entends cet appel, je ne m'embarrasse pas de savoir pourquoi, j’y réponds, je pars…    Et c’est au bout d’un de ses voyages, au sud-est de Madagascar, dans la petite ville de Tuléar, que j’ai rencontré pour la première fois Corto Maltese. Il était là dessiné sur le mur de la terrasse d’un vieux troquet, ses yeux noirs tournés vers le rivage, scrutant la ligne d’horizon, à la recherche hypothétique d’un nouveau départ.     Cette image figée que me renvoyait le Mur-Miroir me déstabilisa. Comment ce personnage, ce cherchant, ce voyageur et cet initié qui se trouvait la en déshérence sur un mur face à l’océan pouvait-il afficher par ses traits réguliers une authentique sérénité.    Pourquoi ce héros, auquel je venais de m’identifier, me renvoyait l’ineffable sensation que mes voyages entretenaient une fuite. Une fuite insidieuse, qui ne veut pas dire son nom. Celle que l’on construit jour après jour dans sa vie d’homme. La réalité du déraciné qui cherche sans cesse sa terre, son toit, la femme et ses nuits d’enfer.     Une fuite que l’on programme chaque fois sur le quai d’un port, d’une gare ou d’un aéroport pour découvrir un ailleurs, un autre, un autre soi-même. Corto Maltese me dit qu’en embarquant sur un nouveau vaisseau, chaque homme d’équipage courbe le dos sous le poids d’une histoire particulière.     Le premier sait qu’une mer au subit aspect de plomb annonce l’arrivée imminente du cyclone. Le deuxième se souvient de son côté, que la résistance de la chaîne d’ancre se résout à celle du plus faible de ses maillons. Les autres marins connaissent des secrets différents. Seul, chacun d’entre ces derniers se trouve instruit d’un peu. La mise en commun, le partage de leurs compétences permet cependant d’enrichir l’acquit de chacun pour le bien de tous. Elle crée l’expérience. Surtout, elle fait avancer la nef. Chacun de ces marins constitue une partie du bâtiment et en même temps tout le navire.     S’exprime alors quelque chose d’extraordinaire : de la rencontre de tous et de la volonté  de chacun résulte l’équipage en son ordre, en ses règles, en sa fraternité.    Qu’est-ce qu’un processus initiatique, sinon cette dynamique, singulière et plurielle à la fois, qui permet à celui qui navigue de devenir, hors de l’espace et du temps, acteur et spectateur de lui-même ? Qu’est-ce, sinon cet élan qui projette un marin à la poursuite de son propre être pour trouver, au-delà de son image, celle de l’autre en toutes ses différences ?    Mais pour moi ce port représente tout ce que rejette, même s’il le cache, cet esprit déjà nomade de celui qui se trouve dans l’attente du grand départ. Il fait partie de mon âme. Derrière la première jetée, l’avant port devient celui de l’être, région de la conscience personnelle qui demande à s’éveiller.     Je suis en partance, entre deux mondes. Entre signifiant et signifié, conscient et inconscient, terre et ciel, réalité ou rêve, le voyageur que je suis se contente mal d’un seul univers, d’un unique domaine d’action. Je tremble d’un désir d’un monde inconnu où je verrai monter du fond de l’horizon, des étoiles nouvelles.     Alors d’un geste mesuré, je tourne l’infernal sablier, pour que les grains de sables s’écoulent une nouvelle fois et que tout recommence. J’abandonne, le port, la gare ou l’aéroport pour une nouvelle rive. Mais partir est empreint d’une nuance de soudaineté, de brusquerie, peut-être même de brutalité.     Le terme marque la rupture, avec tout ce qu’elle a de définitif ou à tout le moins, d’irrémédiable. Mais je traverse le miroir. J’avance un pied comme l’homme de Giacometti pour m’inscrire dans le temps. Cette étroite forme élancée, porteuse d’une force irrésistible d’avancement inscrit l’urgence de ma démarche. Il me faut partir.    Corto Maltese me renvoie aussi sans détour à Pandora son héroïne, cette femme que je recherche sans cesse dans le voyage des corps, voyage d’une nuit, d’une halte au port ou d’un voyage au long court. Nietzsche faisait remarquer à juste titre que l’on ne sent pas à quel point nous sommes profondément inconnus et étrangers à nous-même.    Alors là aussi il y a fuite. De corps en corps ou de corps à corps, mon corps se construit, se façonne à travers mon rapport à l’autre. A la découverte de l’autre, mais surtout dans la découverte de moi-même, je ne puis y échapper, je suis contraint de subir mes passions, la marque de la culture de mon corps. Mes gestes, mes mots, mes humeurs, mes attitudes, sont le reflet de ce besoin de découvrir. Ai-je besoin de reliance pour ne pas rejeter la déliance qui habite mon corps.     Alain Pozarnik y voit un centre corporel, un centre des sentiments et un centre de l’esprit. Il nous fait disparaître le centre sexuel, nous privant ainsi de croyances, de superstitions, de sensations et de perceptions. Il ne nous reste que le silence de la Connaissance ou les yeux pour pleurer !    Je suis donc plutôt les enseignements de Michel Foucault qui percevait dans le corps un nomadisme, comme une errance du corps profane. Le corps est fait pour être consommé et même consumé disait-il.    Le désir de toucher l’autre est là, on peut se toucher, reconnaître l’autre que « moi » et « la » rencontrer physiquement en y engageant le corps, mais on se demande si on a le droit de le faire, comme si l’amour était un acte corporel non naturel.     Alors encore une fois, d’un geste mesuré, je tourne l’infernal sablier, pour que les grains de sables s’écoulent une nouvelle fois et que tout recommence. J’abandonne la femme, pour retrouver la chimère, celle qui me résiste. Celle qui comme une Vénus Aphrodite arrive sur la vague et m’apparaît étrangement pâle comme dans l’œuvre de Sandro Botticelli. La femme au regard étonnamment triste même quand elle sourit. Ces cheveux paraissent autant d’ondes, mais aussi autant de serpents qui enserrent son cou. Elle est née de la mer et sa sensualité me conduit vers un nouveau voyage. Même si c’est au bout de l’enfer, il me faut partir.    Dans le voyage avec Corto Maltese, il y a aussi la nuit. Mais pas la nuit synonyme de danger, celle qui fait peur. Non ! Plutôt, celle qui m’enveloppe comme un ombre porté sur les murs de la ville. Celle ou chaque pas qui résonnent dans le silence de la rue me livre une mélodie en noir et blanc. Ces nuits que j’aime retrouver dans mes voyages entre deux ports, entre deux gares. Ces nuits ou la femme n’est pas loin ou sa couche m’a laissé comme une évanescence pour m’encourager à revenir. Ces nuits ou au bord du chemin brille une lumière qui me rassure. Ces nuits ou les étoiles dans le ciel me rappellent qu’elles brillent pour moi. Ces nuits ou enfin je peux dialoguer avec la Lune sans risquer la folie.     C’est aussi un voyage que j’aime accomplir dans les moments de doute. Seul dans la nuit d’un geste mesuré, je tourne l’infernal sablier, pour que les grains de sables s’écoulent une nouvelle fois et que tout recommence. Je Voyage au bout de la nuit, je voyage au bout du renoncement, parfois  je voyage au bout du bout. Mais quand l’heure est venue et que pointe à l’horizon les premières lueurs du jour, quand le coq bienveillant va lancer son cri d’amour, alors je sais que j’ai accompli le voyage.     Toujours entre deux, entre partir et revenir, entre intérieur et extérieur, entre soleil et lune, entre passion et déchirement. Il me faut maintenant envisager de  rentrer parce que ce n’est pas sur le quai d’un port, d’une gare ou d’un aéroport que je vais trouver la sérénité. Il faut que j’entreprenne le voyage de l’impossible, celui ou l’on revient plein d’usages et raison, vivre le reste de son âge avec ceux que l’on aime. Aujourd’hui avec abnégation je constate que je n’en suis pas encore capable.    Alors j’invoque et je me cache derrières mes Souvenirs. Le souvenir… ce qu’il en reste lorsque le voyage est achevé, que la dernière page est refermée, que le rythme du temps a repris son cours…    les voix inventées des personnages se sont tues, le son imaginé du vent et de la mer ne siffle plus qu’une petite musique salée dans ma mémoire.     Ce qui demeure d’une lecture de Corto Maltese est magique. Un souvenir en cinémascope, brossé à grand trait nerveux, ombré de larges aplats d’encre de chine qui sculptent ce qu’abandonne la lumière.     Cette lumière justement, seulement blanche, de la couleur du papier. Omniprésente même au cœur de la nuit la plus profonde ou des brumes les plus épaisses.     Car le héros, ce double que je côtoie, cet alchimiste errant qu’aucune quête ne satisfera, progresse dans l’aventure, pareil au chevalier. Il porte en lui la Lumière d’une lointaine initiation et poursuit inlassablement sa route. Il va même las, même désabusé. Et, puisque c’est moi, Je m’abandonne parfois au cynisme, ma dernière béquille de pèlerin. Je pousse encore la porte de la Lune friponne.    Ce soir, je frappe à la porte du Temple, car le Temple est ma Maison. Je rentre de voyage, du voyage intérieur. Je range soigneusement ma Verticale et mon Horizontale, j’enroule le fil à plomb puis J’y dépose mon sac à dos, ma valise ou une grande malle. Le contenant est chargé de souvenirs utiles ou inutiles, peut importe. Mais je vais avoir envie encore une fois, de les partager entre la Cave et le Grenier pour continuer à voyager à l’intérieur même de la Maison.    Une tempête d’images lève et enfle dans ma tête en paroles informées. Elle soulève le sable des dunes dont les lignes ondulent imperceptiblement. La traversée du texte s’achève, la caravane s’achemine vers le terme de son voyage. Il est temps de se mettre à l’abri d’une citadelle, dans le refuge d’un livre. Le camp approche. Il faut rentrer. La fenêtre des yeux ferme le ventail aux pensées. Voilà j’ai fermé le livre. J’y ai enfermé mes mots et avec les mots, j’ai refermé mes pensées. Alors mon verbe, qui était au commencement, a trouvé son terme. Le terme de la fin. Et le silence a repris tous les mots de ma vie…    Car je suis arrivé à un âge ou je peux me retourner courageusement et accomplir le voyage à l’envers pour découvrir tout ce que je n’ai pas compris la première fois… Alors mes SS... et mes FF... lorsque vous me croiserez dorénavant sur le chemin, ramenez-moi vers un port, une gare, vers une nuit sans fin ou vers la dernière femme qui hante mes jours, mais ramenez-moi surtout au début du chemin pour que je puisse détruire cet infernal sablier et commencer enfin mon dernier voyage…Jakin,
 


 
 
le 05-05-2010 08:02

UN ETAT DANS L'ETAT

LE CONTRE POUVOIR...

La franc-maçonnerie ? Un vrai contre-pouvoir qui apparaît rarement en pleine lumière.    Derrière l’apparence de rituels parfois désuets, Sophie Coignard a découvert que les frères s’organisent d’une façon très moderne pour s’entraider et exercer leur influence dans toute la société. Car cet immense réseau, qui compte près de 150 000 personnes, pèse notamment dans la police, la justice et les affaires sociales.    Le livre dévoile l’existence de véritables fiefs francs-maçons, comme, parmi bien d’autres, la Poste, Veolia ou le Crédit agricole. A EDF, c’est une vraie cellule de renseignement qui effectuait des missions très spéciales.    Cet univers méconnu compte des catholiques fervents et des athées militants. Il abrite aussi des loges d’élite inaccessibles au commun des mortels et des rivalités bien cachées.    Le ciment de cet Etat dans l’Etat ? Le secret d’appartenance, d’autant plus jalousement gardé que les frères occupent un poste élevé dans la hiérarchie sociale. Chaque frère est en effet tenu par un serment solennel qui lui interdit de parler.    Nourri d’anecdotes et de révélations, un document choc sur un sujet encore largement tabou.Cette journaliste a investi ce qui lui paraissait répréhensible, à juste raison, mais ce qu’elle décrit n’est pas la Franc-Maçonnerie…Ce ne sont que des affaires…."Jakin"Sophie Coignard, grand reporter au Point, est l’auteur de livres d’investigation qui ont fait date (dont le best-seller L’omertà française, avec Alexandre Wickham).
 


 
 
le 04-05-2010 07:35

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - CEDI

Le cédi (ou cedi en anglais) est la devise officielle du Ghana depuis 1965, il est divisé en cent pesewas. Code ISO 4217 GHC ;    Depuis le 3 juillet 2007, le Ghana a une nouvelle monnaie. L'actuel cedi ghanéen (code ISO: GHS) vaut 10,000 anciens cedis. Le cedi ghanéen est divisé en 100 pesewas. Les deux monnaies circulent jusqu'en décembre 2007.    Le billet de 1 000 cedi est introduit en 1991, ceux de 10 000 et 20 000 cedi apparaissent en 2002.    Les sous-unités du cedi (les pesewas) ne sont plus utilisées suite à une période d’hyper-inflation.    Depuis juillet 2007, billets de 1, 5, 10, 20 et 50 cedis ghanéens, pièces de 10, 20, 50 pesewas.
 


 
 
le 03-05-2010 05:05

P COMME PUEBLA - MEXIQUE

Puebla est une ville située près de plusieurs volcans ce qui lui confère un charme exceptionnel. Ces volcans sont le Popocatépetl, l'Ixtacihualtl et la Malinche. Elle se trouve au Sud de Mexico.

 


 
 
 

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