40 – Landes, St Paul lès Dax du 28 au 31 mars 2010
Le
territoire. qui forme aujourd'hui le département des Landes était
occupé, avant la conquête romaine, par plusieurs peuplades d'origine
ibérienne : au sud et à l'est, dans les bassins de l'Adour et de la
Midouze, les Tarbelli, pays de Dax ; les Tarusates, pays de Tartas ;
une partie des Élusates et des Sotiates, dont les principaux
établissements se trouvaient sur le territoire des départements du Gers
et de Lot-et-Garonne ; à l'ouest et le long de la mer, dans la région
qu'on appelle aujourd'hui les grandes Landes, les Aquitani proprement
dits. Tous ces peuples étaient compris dans la Gaule aquitanique.
Le département a été créé à la Révolution française le 4 mars 1790 en
application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de la
province de Guyenne et Gascogne. Plus précisément, diverses entités
territoriales héritées de l'Ancien Régime ont alors été réunies, ce qui
confère à ce territoire administratif une certaine hétérogénéité entre
la Chalosse agricole, plutôt tournée vers le Béarn, et la forêt plus
proche de la Gironde.
À l'orée de l'époque contemporaine (1789-1850), le département était en
partie couvert de landes mal drainées (sur environ 60% à 70% de
l'espace), landes qui lui ont paradoxalement donné son nom, alors que
la frange sud était constituée de coteaux aux sols riches, cultivés et
boisés. Le département des Landes fait partie de la région Aquitaine.
Il est limitrophe des départements de la Gironde, de Lot-et-Garonne, du
Gers et des Pyrénées-Atlantiques, et est baignée par l'océan Atlantique
le long d'une côte sableuse de 106 km bordée de hautes dunes (portion
de la côte d'Argent). C'est le deuxième département le plus vaste de
France métropolitaine (après la Gironde), et il bénéficie du second
plus long littoral en métropole.
La forêt des Landes est la plus grande forêt de France. Elle couvrait
environ 67% du département avant la tempête Klaus de janvier 2009, dans
sa partie nord, mais s'étendait aussi largement sur la Gironde et le
Lot-et-Garonne (arrondissement de Nérac). La principale essence est le
pin maritime. Mais la forêt des Landes n'occupe pas toute la
superficie. Au sud du département, au-delà de l'Adour, se trouve la
Chalosse, pays plus vallonné et verdoyant, terre agricole partagée
entre les élevages de bœufs et de canards et la culture du maïs, ainsi
que le vignoble du Tursan à l'Est.
Sept heures et 618 kilomètres d’autoroute sont nécessaires pour
approcher Saint Paul lès Dax. On quitte Aix en Provence ; autoroute A7
direction Salon, sortie Saint Martin de Crau, prendre la N113 direction
Arles. Prendre l’autoroute A54 jusqu’à Nîmes, l’A9 jusqu’à Montpellier,
l’A61 jusqu’à Carcassonne, l’E80 à hauteur de Toulouse puis l’A620
direction Auch. Sortie Orthez, puis la N124 jusqu’à Saint Paul lès
Dax. On traverse le centre ville, deux giratoires plus loin on tourne à
droite, contournement du lac par la droite, 150 mètres plus loin en
bordure du lac sur les allées Christus se trouve l’Hôtel du Lac ma
demeure pour cette aventure. C’est un hôtel SPA fréquenté par des
curistes adorateurs de bains de boue.
Je commence ma découverte du littoral par Capbreton, Capberton en des
temps très anciens, Cap Brutus à la Révolution… Son nom lié
certainement à la topographie n’en finit pas d’intriguer et n’a
toujours pas livré d’étymologie satisfaisante. Si l’on peut être sûr
que « Cap » vient du gascon et désigne un lieu au bout des terres, le
déterminant « breton » pose toujours problème aux historiens et aux
linguistes.
C’est dans la deuxième moitié du 12ième siècle que le nom apparaît
pour la première fois dans les archives de Bayonne car, depuis le Moyen
âge, l’histoire des deux villes est intimement liée : des luttes et des
procès incessants pour la maîtrise de l’Adour et la navigation, tant
fluviale que maritime, les opposèrent mais Capbreton, hélas, dut
souvent se soumettre à la loi du plus fort.
Haut lieu de la chasse à la baleine jusqu’au début du 16ième siècle,
ses pêcheurs furent d’émérites et hardis harponneurs qui ne dérogeaient
pas à la coutume d’offrir le meilleur morceau du cétacé, la langue, à
l’église Saint-Nicolas. Ces intrépides marins ont-ils abordé les
rivages du Nouveau Monde cent ans avant que Christophe Colomb ne
découvre ce qui deviendra plus tard l’Amérique ? Peut-être… Il est en
tout cas avéré qu’ils furent parmi les premiers Européens à fréquenter
les eaux poissonneuses de Terre-Neuve (départ du navire le Nicolas
d’Esteben de Larue en 1512) et à en rapporter les morues séchées selon
une technique dans l’art de laquelle ils étaient passés maîtres. Le
capitaine Menjonin de Lacabanne sera, quant à lui, en 1549 le premier
flibustier des Petites Antilles.
Placé sur le chemin littoral menant à Saint-Jacques de Compostelle,
l’hôpital de la petite commanderie templière de Boret (prononcer
Bouret) accueillait les pèlerins dès le 13ième siècle. La cloche de sa
chapelle, dédiée à sainte Madeleine et fondue en 1483, orne
actuellement le clocheton de l’église du bourg.
L’église Saint-Nicolas a été reconstruite au milieu du 19ième siècle
mais conserve de l’ancienne église une porte gothique ainsi que l’une
des quatre Pietàs des Landes, remarquable statue polychrome du 15ième
siècle. Sa haute tour, cylindrique aujourd’hui mais carrée autrefois,
servait de tour de guet et d’amer pour les navires. Si les ex-voto
traditionnels des marins ont été détruits à la Révolution, il faut
admirer le long des murs de la nef les plaques d’argile et de bois
rappelant les quelque 1 000 Capbretonnais ensevelis dans l’église
depuis 1530. Et dans le porche, où l’on devine encore la vieille porte
dite « des cagots » les plaques de marbre où sont gravés les noms des
péris en mer, en guerre ou en pays étranger. On doit aux frères Jules
et Gaston Gélibert de magnifiques fresques et au seul Jules Gélibert le
grandiose tableau La conversion de saint Hubert, l’un des joyaux
majeurs de cette église.
Adossée à une forêt d'émeraude, caressée par l'océan, bordée d'un lac
marin scintillant et d'une plage infinie de sable fin, Hossegor reflète
le prestige d'une longue tradition d'accueil.
Fleuron architectural de la Côte Aquitaine, capitale européenne du surf
et paradis du Golf ; toute en élégance, la station préserve
l'intelligence de son passé et s'ouvre sur ce que l'avenir propose de
mieux.
Seignosse le Penon s'ouvre sur un front de mer de 8 km. On y découvre
la beauté sauvage d'une nature intacte : la forêt landaise, mais aussi
l'océan grandiose avec ses immenses plages de sable fin. Une longue
tradition de bien vivre dans un cocon de verdure.
La ville de Seignosse est scindée en deux pôles. D’une part, le bourg
de la commune ou sont centralisés l’école, la mairie et la plupart des
habitants. D’autre part, Seignosse Le Penon, en bordure de la côte, ou
les activités fleurissent en été. La commune possède de nombreux
sentiers pédestres ainsi que des pistes cyclables pour le plus grand
plaisir de tous.
Du passé de Soustons, beaucoup de traces ont disparu. Cependant,
certains bâtiments, certains lieux de rencontres ou certains monuments
anciens ou récents sont présents tout autour de nous. A quelques pas du
centre, le théâtre municipal, terminé en 1933 offre une superbe façade
« art déco » qui marque l’un des principaux carrefours de la ville.
Face à lui, le monument « Robert Lassalle » nous rappelle la conduite
exemplaire du « Ministre soldat » que fut cet homme. Face à la Mairie,
à l’angle de l’allée des Soupirs et de l’avenue Galleben se trouve la
fontaine du Vicomte. Ce beau monument en pierre fut placé à cet endroit
en fin des années 90, son emplacement d’origine étant l’impasse qui
fait l’angle des « chais » rue du Vicomte.
L’église de style néogothique, au clocher haut de 35 mètres, possède un
chœur richement décoré, rénové en 2000. Face à elle se situe la Mairie
dont le balcon de pierre est en cours de restauration. Ce bâtiment a
subi de nombreuses modifications durant son existence. A l’origine, le
rez-de-chaussée était le lieu du marché. Au fil du temps,
l’augmentation de la population rendit nécessaire l’aménagement du
rez-de-chaussée en un vaste hall d’accueil et en bureaux.
Vieux boucau, autrefois Port d’Albret , pourrait être encore le premier
port du littoral landais, à l’embouchure de l’Adour, si le fleuve
n’avait été détourné en 1578 pour lui donner son estuaire actuel à
Bayonne. Vieux boucau signifie « vieille embouchure ». Aujourd’hui,
greffé sur le village, entre la dune et la forêt, le nouvel ensemble
touristique de Port d’Albret se construit autour d’un lac marin de
soixante hectares auquel on accède par le Mail, superbe promenade
piétonnière fleurie, véritable joyau de la station.
Le souci majeur de préserver les grands espaces naturels de la dune
océane et de la forêt, la volonté de donner à la station des dimensions
humaines, ont présidé à la conception d’un aménagement exemplaire. Les
plages océanes et la plage du lac offrent des possibilités de baignade
en toute sécurité.
Une magnifique estacade en bois, fréquentée par les pêcheurs, conduit
au barrage dont le fonctionnement assure le maintien des eaux et leur
renouvellement au moment des marées. En mer, une double digue fixe les
berges du chenal. Le Lac de Port d’Albret complète un bassin
hydrographique qui comprend les étangs de Moïsan et de Pinsolle, le lac
de Soustons que l’on atteint en canoë-kayak en remontant le « courant »
de Vieux boucau.
Dans ce cadre exceptionnel, pistes cyclables et sentiers pédestres
offrent des conditions idéales pour la détente, les loisirs et
activités sportives, tout en permettant de découvrir les aspects
naturels de la station, la forêt de pins, le lac marin, l’océan.
Vieux boucau Port d’Albret, c’est aujourd’hui la « station village » de
la Côte sud des Landes. Des premiers rayons de soleil du printemps aux
couleurs chaudes de l’automne, chaque jour est un spectacle !
Haut lieu de la gastronomie landaise, Magescq séduit par son patrimoine
historique : son église est la seule des Landes au bastion réduit placé
sur l'abside du 12ième siècle et non dans la tour clocher. Le
vacancier sera retenu par la multiple variété d'artisanat d'art.
L'édifice est doté de tous les éléments de fortification : créneaux,
meurtrières, bretèche et chemin de ronde. La partie ancienne se réduit
en fait à son chevet percé d'ouvertures plein cintre. Dans la nef, un
christ polychrome du 16ième siècle. Tout le mérite de la sauvegarde du
monument voué à une destruction certaine au début du 20ième revient à
Xavier de Cardaillac et surtout à Auguste Brutails, archéologues, qui
parvinrent à se faire entendre et éviter à Magescq la perte d'un
précieux témoin de son histoire.
Mimizan Plage compte parmi les plus importantes stations balnéaires de
la côte landaise : près de 10 km de plage de sable fin. Le Courant de
Mimizan, cours d'eau de 7 km qui relie le lac d'Aureilhan - Mimizan à
l'océan, sépare Mimizan Plage " Nord ", regroupant l'été la plupart des
animations, de Mimizan Plage " Sud ", vaste espace de villégiature.
Mimizan Bourg concentre la majorité des activités commerciales,
industrielles, culturelles, sportives et administratives de la ville.
Cette partie de la ville est symbolisée par son clocher porche 13ième
siècle, seul vestige du Prieuré Sainte Marie étape du chemin de
Saint-Jacques de Compostelle, classé patrimoine mondial de l'Humanité.
Mimizan s'étend sur la rive sud ouest du lac, au bord duquel sont
implantés des hébergements touristiques, des structures d'activités
nautiques, de pleine nature mais également le château de Woolsack,
pavillon de chasse de style Tudor construit pour le Duc de Westminster
dans les années 1910, et qui accueillit dans son cadre paisible des
personnalités fameuses telles que Winston Churchill, Coco Chanel ou
encore Salvador Dali.
Seule commune de la Côte Landaise située dans le pays de Born, St
Julien en Born possède un centre bourg bien desservi par de nombreux
sentiers pédestres et pistes cyclables.C’est
un passage obligé pour se rendre dans son « quartier » maritime :
Contis les bains. Dominé par un phare de plus de quarante mètres, cette
station balnéaire, habitée à l’année, est un haut lieu du surf aquitain.
Le bourg de St girons s’étend sur le territoire d’une ancienne sauveté,
territoire inviolable au Moyen âge où chacun pouvait trouver refuge et
assistance, délimité par 4 bornes ; une d’entre elles est située au
lotissement les Chênes. St Girons plage, après 5 km d’une route
sinueuse et pittoresque, vous découvrirez une allée commerçante, une
aire de spectacles et … l’océan à perte de vue…
Vielle, c’est aussi le lac où vous pourrez profiter, de sa plage de
sable fin ombragée, des joies de la baignade en été, ou vous adonner à
la pêche, pratiquer des activités nautiques...
Situé sur la « route des Lacs » Léon, le village possède des maisons à
colombages en "fougères" dont certaines ont de plus de 200 ans. Avec
les bateliers du Courant d'Huchet vous découvrirez, de Pâques à fin
septembre, à bord de barques les merveilles de ce coin de paradis. En
complément, les guides de la Réserve Naturelle vous proposent des
visites pour découvrir la richesse de la faune et de la flore de ce
lieu privilégié.
Sous un climat ensoleillé, en toute quiétude, sur la plus grande plage
d'Europe, à l'embouchure du courant d'Huchet, aux rives bordées d'une
végétation luxuriante et tropicale, sur un des chemins de Saint Jacques
de Compostelle, au Pays des cerfs-volants, du canoë kayak, de la pêche
en bord de mer et en eau douce, du roller, de l'espace trampoline,
voici Moliets et Maâ.
Le caractère local du Bourg et de Maâ est souligné par les vieilles
maisons landaises dont certaines datent de l’occupation anglaise, ainsi
que les deux charmantes fontaines, dénommées en langage local
"Pourruts" accompagnées d’anciens lavoirs.
L’église de Notre Dame est vouée à la Vierge Marie, patronne du
village, que l’on célèbre le 15 août. On peut y découvrir le Portail
gothique qui a été réparé en 1638, la statue en bois doré et retable du
18ième siècle, les Trois anneaux de chaire du 18ième siècle, et le
Polyptyque du 17ième siècle.
L'Hôtel de Ville de Castets et la propriété de la famille du Dr Martin
Fabre depuis 1855 environ, la maison actuelle fût édifiée dans le parc
Jean d’Anse, par sa fille Thérèse. La municipalité en fit l’acquisition
dans les années 60 pour y transplanter la mairie. La maison Jean d’anse
se distingue par son architecture néo-classique et des éléments
décoratifs.
La cloche du 15ième siècle, entre 1450 et 1500, provenant probablement
de l’ancienne chapelle de Houas, sauvée lors de la destruction de la
chapelle, a été déposée durant plus de 100 ans au sol, dans le clocher
de l’église Saint-Barthélemy.