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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 30-11-2013 01:21

UN HOMME DE FER

Pour conjurer le sort qui semble s'acharner sur une escadrille de bombardiers, la 918, un général implacable en prend le commandement pour lui montrer le chemin de la victoire.     En 1942, en Angleterre, une escadrille américaine chargée des missions les plus dangereuses est reprise en main par un officier sans pitié, le général Savage. A force de discipline et de courage, le groupe 918 retrouve la voie du succès. Mais combien de temps Savage saura-t-il rester un homme de fer ?     Porter à l'écran la vie d'un héros de la guerre n'est pas chose facile. Les metteurs en scène se désistent, les acteurs hésitent, le Pentagone exige. Pour mener à bien cette entreprise, il faudra à Darryl F. Zanuck une volonté de fer.     Après avoir pansé les plaies de la Seconde Guerre mondiale durant quatre ans, en 1949 Hollywood reprend avec succès le flambeau du film de guerre classique.     Un homme de fer marque la rencontre entre un grand réalisateur classique, Henry King, et un comédien hors pair, Grégory Peck, qui vont tourner ensemble pas moins de six films en dix ans.     Tour à tour acteur de théâtre puis de cinéma avant de devenir réalisateur, Henry King s'est imposé à la fois comme un des pionniers et un des maîtres du septième art.     Né le 24 janvier 1886 à Christiansbourg en Virginie, Henry King débute comme comédien au théâtre en 1908. En 1912, il gagne Hollywood où il tourne dans de nombreux sujets courts, avant de s'intéresser également à la réalisation dès 1915. En 1920, après une trentaine d'apparitions devant la caméra, il décide de mettre fin à sa carrière d'acteur pour ne plus se consacrer qu'à la mise en scène...
 


 
 
le 29-11-2013 08:39

CHUCK BERRY (2)

Auteur compositeur, chanteur et guitariste, Chuck Berry est à notre avis l'artiste noir américain le plus influent de la seconde moitié du 20ième siècle. Comme personne, en effet, il marquera les mentalités, celles des teenagers occidentaux à partir du milieu des années 50, tandis que ses rythmes et ses riffs de guitare auront une forte influence sur les plus grandes stars de l'histoire du rock'n'roll et du rock.
 


 
 
le 28-11-2013 06:14

DON JUAN LE PROFANE

Pourquoi ai-je choisi le mythe de Don Juan ?      Tous simplement Parce que c'est l'un des profils génériques les plus riches qui soient parmi les mythes universels ; Don Juan, c'est vous, c'est moi, c'est nous. Qui n'a pas souhaité être Don Juan ? Qui n'a pas voulu lui ressembler, à l'âge du désir ? Qui n'a pas rêvé de l'imiter ?      Quand Prosper Mérimée immortalise dans les âmes du purgatoire son Don Juan, celui-ci assiste à sa propre mort. Il Stigmatise ainsi le Rituel de l'éveil  que les sociétés initiatiques transmettent pour révéler l'Etre. Il le conduit à une prise de conscience de la valeur de sa vie et des valeurs de sens qu'elle porte. Cette épreuve n'est telle pas celle de l'Exaltation ?      Si le chemin de cette vie aboutit au GADLU, il y a donc une issue.     En premier lieu, il y a ceux que guide leur plaisir, qui naviguent avec agrément sans se préoccuper du temps. Ils mènent leur barque, insoucieux, jusqu'à ce qu'elle coule.     Et puis il y a ceux qui veulent prendre le large, mais que repoussent les éléments, les évènements, mais aussi les gens. Ils reviennent au port, dépités avant de reprendre la route pour d'autres directions, vers d'autres rivages.     Enfin il y a ceux qui aiment la mer, qui la connaissent et qui l'épousent : elle est leur vie, avec ses joies et ses peines. Ils ont pris un cap, ils le suivent, quoi qu'il advienne, jusqu'au bout.     Donc, il y a ceux que la vie guide, et il y a ceux qui guident leur vie. Il y a ceux qui sont maîtres de leur destin, et ceux dont le destin est maître. Ceux qui font ce qu'ils veulent, et ceux qui font ce qu'ils peuvent. A chacun sa vie.     C'est sur cette archétype que se construit le mythe de Don Juan. Car le Don Juan du mythe est un homme qui vit pour ses sens, dans le monde présent. Il ne transcende pas.     Mais peut-on vivre sans transcendance ? Non. Car si la transcendance ne fait pas toute l'existence, toute existence ne peut s'abstraire de transcendance.     On a tous besoin d'exemples pour se réaliser. Les mythes tracent des archétypes. Structure notre imaginaire autant que notre organisation sociale, ils façonnent notre manière de penser et notre façon de vivre.     Si Don Juan est sans conteste le plus admiré des modèles de personnalités, c'est parce qu'il est l'exemple du battant, du dominant, de l'homme qui exerce son pouvoir pour soi, contre les autres. Il devient, par son histoire, le contre-pouvoir, le contre-mythe, le contre-symbole, en un mot le contre-modèle des mythes, des symboles, des pouvoirs et des modèles que la société valorise, et qu'il réfute. Et c'est en cela qu'il nous intéresse nous FM ; car pour que l'ordre puisse renaître, il faut d'abord que le désordre arrive à son comble. "Ordo ab Cahot" - "Ordo Vaco Imperium" ?     Don Juan est en phase avec le temps, mais aussi en avance sur son temps ! Il refuse la vision que le "Créationnisme" a imposée pendant des millénaires, pour un "Evolutionnisme" qui n'est pas encore. Il propose sa genèse d'homme à la "Genège" de Dieux. C'est un être du changement. Il annonce sa rupture avec les modèles du passé, dont il diffère, parce qu'il est différent, justement ! Il appelle un Darwin qui tarde, il le précède et l'annonce.     Parodiant Kant, pour qui "tout ce qui est conçu par l'esprit a d'abord été perçu par les sens", Le Don Juan de Zorrilla oppose son "moi et mes sens". Il trouve son écho chez l'exégète de Zarathoustra : "Mon moi m'a enseigné une nouvelle fierté, je l'enseigne aux hommes : ne plus cacher sa tête dans le sable des choses célestes, mais la porter fièrement, une tête terrestre qui crée le sens de la terre !".     Pour Ribot, Don Juan serait un être doué d'une singulière énergie. Il répondrait ainsi à l'impérieux besoin de la dépenser. il réagirait aux événements en se laissant aller à ses pulsions.     Pour Lombroso, la primauté de son instinct le prédisposerait à être un criminel impulsif.     Dans la classification des "types psychologiques" d'Heymans, il serait probablement un sanguin.     Méchant, cruel, rusé, actif, spontané, sanguin, son portrait commence à se dessiner.     C'est en inversant les valeurs de la société que Don Juan s'efforce de se valoriser. Il les renverse, il met notre monde à l'envers, il montre son décor, le décorum.     Don Juan va donc à contre sens. C'est un asocial. Il inverse le sens ordinaire de la vie, qui est d'avoir un vie droite ; la sienne est sinistre. Son manque de transcendance le dévoile. Négateur de toute symbolique, il s'affirme comme seul symbole.     Ce qui importe de savoir dans le cas de Don Juan, c'est la portée de son écart par rapport à la normalité, le degré de sa déviance par rapport à ce qui est autorisé et la forme qu'elle prend par rapport à ce qui est interdit. Le constat est aisé : il est aux antipodes de la normalité, sa déviance est extrême, et elle se manifeste par la révolte.     Don Juan a pris son destin en main, en homme libre : pour lui, la liberté s'oppose à Dieu, il faut trancher entre Dieu et la liberté de l'homme. Il renverse les ordres de dominance établis par la transmission des normes, pour assurer sa propre domination par le désordre de la transgression et de l'a-normalité.     Balzac discerne dans le Don Juan Belvidero la pire des conditions humaines : il résume en lui le Don Juan de Molière, le Faust de Goethe, le Manfred de Byron, le Melpoth de Maturin, le Don Giovanni de Mozart. Et quel est le point commun entre tous ces parangons ? D'être un grand seigneur, certes ; mais d'être un méchant homme surtout !     Don Juan n'a qu'un père. On ne parle jamais de sa mère. Une mère symbolique, puisqu'elle est absente ; peut-être est-elle morte ? On ne le sait pas. En tout cas, elle n'est plus là. Et il lui en veut. Son amour lui a probablement manqué. Et sans doute ne lui a-t-il pas pardonné ; d'où le conflit permanent qui l'oppose aux femmes : ce qu'il recherche en elles, c'est la mère symbolique, celle qu'il n'a pas connue ; et puisque celle-ci n'a pas répondu à son amour, il ne répondra pas à l'amour qu'elles lui donnent. Mais, à l'inverse, parce qu'il idéalise cette mère éthérée, il la refuse dans les femmes qu'il rencontre : n'en ayant pas eue, il ne peut la re-connaître en elles.     En société, pour vivre avec les autres, ont doit souvent se faire violence. Don Juan, pour se vivre, fait violence aux autres. Alors, Don Juan est-il un homme sans conscience et sans remords, comme on voudrait le faire accroire ? Il est peut-être plus complexe et plus contradictoire qu'il y parait ! C'est parce qu'il s'assume qu'il lutte pour sa vie. Pour la défendre et pour l'affirmer. Contre les autres. Contre les institutions. Parce qu'elles amortissent les émotions, elles banalisent les êtres en les sociabilisant. Avec leurs fêtes et leurs défaites. Leurs permissions et leurs interdits. Leurs devoirs et leurs droits.     Non, lui n'en veut pas ! Il s'insurge. Il les refuse. Il oppose l'émancipation à la résignation, l'affranchissement au renoncement. Don Juan sème le désordre et l'injustice.     Parce que Don Juan se défie de ses contemporains, il les défie. Il ne reconnaît plus les autres, il ne se reconnaît plus en eux. Il s'en éloigne, il les éloigne. Et son existence se transforme en combat.     D'un côté Don Juan défie l'autorité de son père pour valoriser la sienne, et de l'autre les ordonnances du roi pour imposer son ordre à la société. Il défie aussi l'amour que lui donne les femmes pour l'amour d'une mère qu'il n'a pas reçu. Il défie Dieu à son tour pour se défier lui-même et s'en approprier les attributs. Il défie la mort, enfin, pour sa foi en la vie.     Mais s'il est puissant, c'est d'abord contre lui-même, comme une puissance négative et destructrice. Il ne se dirige pas, il est dirigé par ses appétits. Chez lui, le caprice fait taire la raison, le désir enchaîne la loi, la liberté triomphe de l'autorité. Sa force est celle de l'instinct. Et l'instinct est une force brute, qu'il gaspille. Les autres, pour se défendre, pourraient bien la retourner contre lui.     Pour vaincre la mort, il faut remplir sa vie, la répéter, la reproduire à chaque seconde ; car la vie meurt à chaque instant. Mais pour Don Juan, l'éternité n'est ni dans la pérennité ni dans l'immortalité, elle est dans la répétition du provisoire et de l'éphémère : il a choisi sa vie en choisissant de n'être rien. Ainsi devient-il un "Prince du Temps", comme le Diable qu'il symbolise. Un prince de son temps. Il avance un éternel présent face à la présence éternelle de Dieu, face à son infinitude.     Le temps pour Don Juan, se réduit à du bon temps qu'il convient de remplir de la meilleure façon. il cherche un plaisir infini dans les plaisirs limités de ce monde. Il ne se dirige pas, son désir gouverne ses appétits, et ses appétits règnent en maîtres sur lui. Porté par le hasard, il se laisse conduire là où ses ébats le mènent.     Don Juan nous fait vivre le temps de l'aventure : il commence par la conquête et s'achève par la fuite. C'est pourquoi il court toujours, en quête de nouvelles intrigues. Il vole perpétuellement de victoire en victoire écrit Molière, vers des victoires toujours nouvelles précise Lenau.     Et puisque l'amour guide les choses de telle sorte qu'on les ignore, pour Don Juan il vaut mieux les oublier en s'oubliant avec les femmes. Le catalogue est resté inachevé, probablement parce que Don Juan est lui-même un être inachevé.     Pour Don Juan, la vie est un jeu : il est le "joueur de la vie". Parce qu'il la trouve absurde. C'est sa mise. Par elle il s'exprime avec force et intensité, par elle il forge sa personnalité. C'est pourquoi il joue son existence, la vie d'aujourd'hui contre la promesse d'une autre existence, d'une vie future. C'est Camus qui le dit.      Tout Don Juan est là : il joue des rôles pour se jouer des autres. Mais il ne joue pas "franc jeu". Il triche, il bluffe. Pour le goût du risque, pour faire monter les enchères aussi. La victime est attirée dans un jeu où elle souhaite de perdre, comme la luciole dans la lumière.     Si Don Juan joue la duplicité, il n'est jamais sa propre dupe. Il reste maître du jeu. Il sait, dès le départ, qu'il remportera le gain, qu'il marquera les points en humiliant son adversaire. Il est inhumain.     Don Juan déborde d'énergie, mais il ne la consume pas. Il incarne l'orgie de l'existence qui nie l'ascétisme dans la transcendance. Il est gai, plein d'entrain, ivre de la vie, mais d'une ivresse légère, pétillante comme le champagne !     Don Juan tend le miroir. Il s'y montre, mais ce n'est que pour faire voir son masque ; un masque qui le protège de toute intrusion de l'autre en lui-même. Ce comédien fait des scènes devant sa glace pour se fondre dans ses personnages. Il ne se met jamais à nu, il est toujours déguisé, il est insaisissable. L'habit fait Don Juan, il s'identifie à lui.     Tout n'est pas manipulation dans le pouvoir, mais le pouvoir de manipuler est en tout. On manie en manipulant. Et la forme de manipulation la plus immédiate consiste à travestir la vérité. Don Juan fait prendre son désir pour la réalité, il est bien "l'Abuseur", il est celui qui trompe, il égare.     Don Juan désire pour conquérir ; et jouir pour partir. Dans l'économie de l'amour, la valeur d'échange suit la valeur d'usage. Alors vite, il faut faire vite, toujours plus vite !     L'ironie, c'est qu'il se fuit dans des corps (qu'il fuit à son tour), et il n'y a que la mort pour l'arrêter. Le cercle est vicieux, car il repose sur son propre vice, il est autocentré, puisqu'il axe le monde sur son ego, il est infernal enfin, comme lui ! Mais, à ce jeu-là, ne s'est-il pas dupé lui-même ?     Profane avant tout, il est sacrilège. Il met en lumière les valeurs qu'il renie, il consacre le sens qu'il profane. Il désacralise le sacré. A lui seul il incarne le renversement du monde.      Don Juan joue, certes, mais il est joué, aussi ! Bien qu'il soit le Trompeur, il n'a pu éviter d'être trompé ! Et s'il est le Mal, il est mal-traité, lui-même ! Il devient sa propre dupe, et il l'a compris !     Voilà Don Juan mystifié ! Trahi par la résignation des hommes. Et trompé, surtout ! par les caresses des femmes. Etres de chair parmi lesquelles il recherche, peut-être, l'être de sa mère, la "belle inconnue" qui garde son mystère.     Le châtiment est proche, la comédie de l'amour annonce la tragédie de la mort. Don Juan a deviné ce qui l'attend. Pourtant il n'hésite pas. Il est déterminé à tenter ce qu'aucun homme n'a jamais entrepris : jouer contre Dieu - se jouer de Dieu jusqu'au bout, jusqu'au trépas.     L'issue du combat est fatale. On ne lutte pas contre son destin. Il faut l'entreprendre. La grandeur de la lutte est dans l'acceptation de sa fin : elle n'est pas inéluctable, elle est simplement décidée. Don Juan en fait le choix. Il pèche volontairement pour inciter Dieux à le punir. Il se met à mort en commettant la faute.     Mais un instant il a faibli. Un instant, seulement sans jamais douter ! Il croit en l'autre vie ; mais il refuse d'y penser. Et quand elle se rappelle à lui plus vite qu'il n'y songe, il est d'abord surpris, puis agacé, il se révolte enfin.     Le mobile des actions de Don Juan, c'est de combattre Dieu dans toutes ses manifestations. Il est libre de faire et de dé-faire ce qu'il veut. Ce qu'il détruit le construit. La lutte pour la vie est une lutte à mort.     Don Juan a trop souvent donné sa main et maintenant il la passe. Il n'est plus maître du jeu et il risque fort, au prochain tour de devoir faire le mort !     Le rideau est tombé. Le "jeu de Don Juan" n'est qu'un "jeu de théâtre" qui se représente sur le parvis du "temple de Dieu" pour effrayer les mécréants.     Don Juan est mort. Désormais, c'est par la main du Commandeur que le partisan du Diable trouve le royaume qui convenait à sa mesure : l'Enfer, qu'à tort il faisait vivre sur terre.     Nous ne serons jamais des Don Juan. Il est unique. Nous ne pourrions être que son double, au mieux. Mais ne faut-il pas s'en contenter ? Il nous fait voir son reflet dans la glace. Une glace sans tain. Sans son teint. Son visage est masqué, et sa réflexion nous masque aussi. Son image s'évanouit, emportant la nôtre avec lui. La psyché, qui ne voit plus rien, ne renvoie à rien ! Elle se brise et nous brise avec elle. Le double se dédouble. On l'a perdu, on est perdu, on s'est perdu !     Alors laissons le type, conservons le mythe , et refermons nos travaux sur lui. Et qu'importe si nous avons rêvé, puisque ce rêve nous a aidés à vivre !     Le Don Juan Physique vient de disparaître. Il cède le pas à ce "Don Juan métaphysique" qui s'est déjà installé dans le mythe. Mais cela est une autre histoire....
 


 
 
le 27-11-2013 06:54

S COMME SAINT ANDRE DE VALBORGNE (2) - GARD - FRANCE

Autrefois bourg commerçant au cœur d'une activité agricole (châtaignes, céréales) et pastorale intense (moutons, chèvres), Saint-André de Valborgne était une grosse paroisse rurale à l'habitat très dispersé, traversée par de nombreux chemins muletiers, au trafic important.     Le village connut les guerres de religion, sa population ayant embrassé le parti de la Réforme. Occupé par les troupes royales, il fut un village de garnison où se déroulèrent des batailles entre les camisards de Castanet et leurs persécuteurs...

 


 
 
le 26-11-2013 07:36

S COMME SAINT ANDRE DE VALBORGNE - GARD - FRANCE

Chef-lieu du canton, Saint-André de Valborgne offre au résident ou au vacancier un lieu de villégiature apprécié, dans un écrin de nature encore sauvage, renouvelée à chaque saison. Sa situation géographique au cœur des Cévennes, permettant de rayonner aux alentours (vallées cévenoles, Causses), la proximité du mont Aigoual (à 45 minutes), donne au village un attrait supplémentaire pour les amateurs de vacances paisibles et de pleine nature...

 


 
 
le 25-11-2013 08:08

S COMME SAINT JEAN DU GARD (3) - GARD - FRANCE

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard.     La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier qui permet de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. En 1965, La Maison Rouge ferma, coïncidant avec la fin de cette période prospère pour la commune.     La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne de Saint-Jean-du-Gard à Anduze, avec un arrêt à la Bambouseraie qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs...

 


 
 
le 24-11-2013 00:24

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

Palombaggia, Corse.

 


 
 
le 23-11-2013 05:56

A L'EPREUVE DU FEU

Le capitaine Karen Walden a-t-elle été un héros ? Le colonel Serling mène l'enquête alors que le Congrès américain est sur le point de décerner sa médaille d'honneur à cet officier morte au combat.
 


 
 
le 22-11-2013 05:17

BO DIDDLEY (2)

De son vrai nom Elias McDaniel, Bo Diddley est né le 28 décembre 1928 à McComb, Mississippi. Elevé à Chicago par une de ses tantes, il se destine tout d'abord à la boxe. Puis après qu'il eut appris le violon et la guitare, et surtout qu'il eut entendu le superbe Boogie Chillen de John Lee Hooker à la radio, les démons du blues s'emparent de lui.     C'est toutefois dans les studios Chess que le compositeur accédera à la célébrité. De 1955 à la fin des années 60, il gravera en effet quelques-uns des grands chefs d'œuvre du rock'n'roll. Citons Bo Diddley, I'm a Man et You Don't Love me, puis Diddley Daddy, Pretty Thing, Bringt it to Jerome en 1955, Who Do You Love en 1956, Say Boss Man en 1957, Road Runner en 1959, Signifying en 1960 ou bien encore The Greatest Lover in the World en 1963.

 


 
 
le 21-11-2013 00:01

LA RÉALITÉ NON ORDINAIRE A TRAVERS LA MERKABA

13 – Bouches du Rhône, Marseille le 29 juillet 2011

Les Techniques Sacrées Merkaba consistent en une série spéciale de Méthodes de purification et d’activation du Corps de lumière. Cette combinaison de fabuleuses techniques spirituelles permet de parvenir à l’Illumination, et au-delà, dans cette vie.     L’ Éveil de notre corps de lumière est une voie initiatique qui nous permet d’actualiser tous nos désirs en nous donnant les outils nécessaires. Ces outils nous rendent autonomes et nous permettent de travailler à notre propre rythme. Ce cheminement est conçu pour que nous puissions l’intégrer à notre quotidien. Les changements, c’est nous qui les faisons.     La Merkaba est un champ de lumière généré par la rotation rapide de formes géométriques spécifiques qui affectent simultanément le corps et l'esprit d'un individu. C'est un véhicule qui peut aider le corps, l'âme et l'esprit, à accéder et à expérimenter d'autres niveaux de réalité ou de potentiels de vie. Elle permet d'accéder à de nouveaux niveaux de conscience et qui aide les humains à atteindre leur plein potentiel.     Le terme merkaba vient d'une langue ancienne. Il est ensuite passé à l'égyptien ancien puis à l'hébreu et à l'arabe.     Mer réfère à une lumière spécifique qui a été comprise pendant la 18ème dynastie suivant la réorientation des religions vers l'idolation d'un Dieu de toutes les créations. "Mer" était vu comme deux champs de lumière à rotation inverse occupant le même espace. Ces champs sont générés quand un individu respire selon certaines méthodes.     Ka réfère à l'esprit individuel d'une personne.

 


 
 
le 20-11-2013 08:39

S COMME SAINT JEAN DU GARD (2) - GARD - FRANCE

Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut très influencée par le protestantisme au XVIe siècle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dès 1683, après la révocation de l'édit de Nantes ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire.     Le roi fera élever, dès 1703, des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les Camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue Combe Dase. Trois grandes portes d'entrées étaient alors érigées ; l'une de ces portes est encore visible au château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 Camisards à 35 000 dragons de l'armée royale...

 


 
 
le 19-11-2013 00:34

LES GRADES DE VENGEANCE (2)

L'Illustre Élu des Quinze

Le Sublime Chevalier Élus

          Au 9ième degré, le Maître Elu des Neuf, incarnant Johaben, assouvit sa vengeance personnelle en assassinant Abhiram dans sa caverne.     Dans le présent ouvrage, traitant du 10ième degré, l'Illustre Elus des Quinze, avec loyauté et fidélité, capture dans la carrière de Ben Decker les deux autres scélérats responsables du meurtre de Maître Hiram, afin que Salomon puisse accomplir sa vengeance, promise lors du 5ième degré. Cet acte de vengeance sera exécuté dans le cadre d'une justice régalienne, afin que "l'ordre de choses" soit respecté.     En retour, douze des Illustres Elus des Quinze seront récompensés par Salomon par leur élévation au rang de Chevalier, concrétisée par la remise de l'Epée de Justice.De culture franco-britannique, Percy John Harvey est ingénieur dans le domaine aéronautique et spatial. Franc-Maçon depuis trente ans, il s'intéresse à l'iconographie sacrée et à l'herméneutique. Il signe ici son 6ième ouvrage dans cette collection.

 


 
 
le 18-11-2013 07:26

S COMME SAINT JEAN DU GARD - GARD - FRANCE

Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siècle avec la création d'un monastère par les Bénédictins de Saint-Gilles. La première mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siècle...

 


 
 
le 17-11-2013 08:56

LE MOT DU WEBMASTER

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LE WEBMASTER SE REPOSE

Lyon (Rhône), La Tour Rose, Notre Dame de Fourvière, la place des Terreaux et l'Hôtel de Ville.

 


 
 
le 16-11-2013 00:47

POUR L'EXEMPLE

Belgique, 1947. Hamp, un soldat anglais, a paniqué et fui le front, devenant pour quelques heures un déserteur. Traduit en cour martiale, il risque maintenant d'être condamné à mort, pour l'exemple.     Pour avoir déserté le front pendant quelques heures, le soldat Hamp est traduit en cour martiale. S'il est reconnu coupable, le peloton d'exécution l'attend. Son avocat, l'éloquent capitaine Hargreaves, tente d'enrayer la terrible mécanique d'une justice militaire décidée à faire de ce cas un exemple.     Avec Pour l'exemple, Joseph Losey dénonce la guerre et ses atrocités. Le cinéaste va coproduire le film, dans lequel il s'investit beaucoup avec l'aide de son équipe technique et de ses acteurs, malgré un budget très restreint.     Austère et implacable, Pour l'exemple ne devait pas rencontrer le succès, malgré un accueil critique quasi unanime soulignant le courage de ce pamphlet antimilitariste sans concession.     Initié par Dirk Bogarde, Pour l'exemple suscite l'enthousiasme de Joseph Losey, au point que le réalisateur décide d'en assurer et la mise en scène et la production. Il embarque dans l'aventure un jeune espoir du cinéma britannique, Tom Courtenay.     Amoureux des planches, Joseph Losey est un passionné de théâtre. Il transpose au cinéma aussi bien l'univers de Brecht qu'un opéra de Mozart.     Né en 1909, Joseph Losey se consacre au théâtre, et devient critique littéraire et dramatique, puis régisseur. Il monte et dirige The Living Newspaper, sa première mise en scène à Broadway, qui mélange ballet, mime et cinéma. De 1937 à 1945, il passe derrière la caméra, réalisant des documentaires éducatifs, ainsi que des films sur l'instruction militaire pour l'infanterie américaine durant son incorporation pendant la Seconde Guerre mondiale. A sa sortie, il met en scène pour Métro Goldwyn Mayer, un épisode de la série Crime Doesn't Pay, qui reflète l'attirance du cinéaste pour le thriller. Engagé en 1948 par RKO, il réalise Le Garçon aux cheveux verts, son premier long métrage. Pour ce coup d'essai, Losey dénonce sur le ton d'une fable, l'intolérance de la société envers un enfant victime d'un phénomène extraordinaire...

 


 
 
le 15-11-2013 01:07

MUDDY WATERS (2)

Enfant du Delta puisqu'il est né à Rolling Fork, Mississippi, le 4 avril 1915, puis élevé à Clarksdale, Muddy Waters (de son vrai nom McKinley Morganfield) apprend très jeune l'accordéon, qu'il abandonne ensuite pour l'harmonica et la guitare.
 


 
 
le 14-11-2013 05:02

S COMME SAINT GUILHEM LE DÉSERT (4) - HÉRAULT - FRANCE

Développé autour de l’Abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie en Languedoc...

 


 
 
le 13-11-2013 00:06

S COMME SAINT GUILHEM LE DÉSERT (3) - HÉRAULT - FRANCE

Elle étire ses vieilles ruelles, sous le soleil du Languedoc, depuis douze siècles. Si ses maisons imbriquées les unes aux autres, coiffées de tuiles patinées par le soleil et le poids des ans, ne sont pas toutes singulières, elles portent toutes la trace de leur passé : arcatures, linteaux, fenêtres géminées…

 


 
 
le 12-11-2013 05:57

LES GRADES DE VENGEANCE

LE MAÎTRE ÉLU DES NEUF

A partir de la Maîtrise, et pour chaque degré des Loges de Perfection, le récipiendaire est conduit à vivre une dramaturgie en incarnant un personnage allégorique du rituel. Ainsi intègre-t-il, degré par degré, un vécu qui, sous forme d'une succession de "strates", constituera son individualité initiatique.     Au cours du 9ième degré, Johaben trouve dans sa mission une opportunité d'assouvir sa vengeance personnelle en assassinant Abhiram, malgré les ordres de Salomon. Ce violent désir de vengeance provient de la persistance du ressentiment qui habite Johaben depuis le meurtre d'Hiram, lors du 3ième degré.     Ce chaînage initiatique Hiram-Johaben-Abhiram se trouve révélé par les points d'anatomie symbolique mis en évidence au cours du meurtre d'Hiram et de l'assassinat d'Abhiram.De culture franco-britannique, Percy John Harvey est ingénieur dans le domaine aéronautique et spatial. Franc-Maçon depuis trente ans, il s'intéresse à l'iconographie sacrée et à l'herméneutique. Il signe ici son 5ième ouvrage dans cette collection.

 


 
 
le 11-11-2013 07:56

S COMME SAINT GUILHEM LE DÉSERT (2) - HÉRAULT - FRANCE

Au cœur des Gorges de l’Hérault, dans le Val de Gellone, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure, en suivant l’ondulation du ruisseau Verdus...

 


 
 
le 10-11-2013 05:15

LE MOT DU WEBMASTER

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Le Pont du Gard.

 


 
 
le 09-11-2013 08:35

TIGERLAND

Pour certaines recrues, l'horreur de la guerre du Vietnam commence dès les Etats Unis, au camp d'entraînement de Fort Polk.     Avant de partir au Vietnam, plusieurs jeunes hommes mobilisés sont soumis à une mise en condition éprouvante. Assujettis à un entraînement qui doit les transformer en machines à tuer sans peur et sans scrupule, les apprentis soldats vont se découvrir dans cette descente en enfer.     Habitué au consensus et au confort des grosses productions hollywoodiennes, Joel Schumacher va rompre avec ses habitudes et mettre sa carrière en danger pour Tigerland.     Réalisateur habitué au succès, Joel Schumacher va prouver que la popularité de son cinéma ne doit rien à l'importance de ses budgets ou à l'accessibilité de ses sujets.     Après le trop-plein de stars de Batman & Robin, Schumacher aspire à retrouver la vigueur de comédiens débutants qui vont insuffler leur énergie à Tigerland.     Tout en demeurant dans les chemins balisés des grosses productions hollywoodienne, Joel Schumacher parvient à se forger une carrière beaucoup plus personnelle qu'elle y paraît.     Né le 29 août 1939 d'une mère suédoise et de père inconnu, Joel Schumacher passe son enfance dans les quartiers déshérités de New York. Le cinéma l'attire pas spécialement, et son adolescence est difficile, entre larcins mineurs et désœuvrement complet. Joel Schumacher nourrit tout de même une vraie passion pour la mode et les costumes, et il tente en vain de rentrer à la Parsons School of Design. Suivent des années peu glorieuses pour le jeune homme qui sombre dans la drogue à la fin des années 1960. Parce qu'il doit plus de 50 000 dollars à son dealer, il fuit la côte est et part se réfugier à Hollywood...

 


 
 
le 08-11-2013 08:46

JOHNNY CASH

Johnny Cash est reconnu comme l'un des pères fondateurs du rock'n'roll. Or, s'il a bel et bien apporté son talent au service du rockabilly au début de sa carrière, ses enregistrements, plus encore que ceux d'Elvis Presley ou de Jerry Lee Lewis, n'en sont pas moins très fortement ancrés dans la tradition du country and western.
 


 
 
le 07-11-2013 01:58

S COMME SAINT GUILHEM LE DÉSERT - HÉRAULT - FRANCE

L’un des plus beaux villages de France, étape spirituelle sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la cité médiévale de Saint-Guilhem-le-Désert vous offre un véritable havre de paix...

 


 
 
le 06-11-2013 06:01

R COMME ROQUEBRUN (2) - HÉRAULT - FRANCE

Et l'on peut admirer le vignoble, l'Orb et le pont qui l'enjambe depuis 1870. La légende dit que les ouvriers ont dansé quatre jours et quatre nuits après avoir achevé l'édifice. Une tradition de fête qui perdure, puisque les Roquebrunais se rassemblent une vingtaine de fois dans l'année, à l'occasion de fêtes et de festivals consacrés notamment au mimosa (2eme dimanche de février) et aux vins du pays (AOC Saint Chinian Roquebrun pour "Gégé").

 


 
 
le 05-11-2013 00:36

JADE ET LES SACRÉS MYSTÈRES DE LA VIE

Jade est une petite fille qui aborde la vie avec la profondeur du philosophe, l'attention émerveillée du poète et la candeur de l'enfant. Le sens de la vie, le hasard et la destinée, le sacré, Dieu, rien n'échappe à sa perspicacité ni à son regard facétieux.     Par exemple, pourquoi les hommes parlent-ils toujours de la paix et n'arrêtent-ils pas de se faire la guerre ? Comment vivre son rêve au lieu de passer son temps à rêver sa vie ?     Dans un style imagé, traversé de bienveillance, de tendresse et d'humour, elle partage avec nous sa quête de saveur et de sens. Avec Jade, la vie coule de source et nous éclabousse d'une espérance joyeuse.     Lire Jade et les sacrés mystères de la vie, c'est ouvrir son cœur à l'essentiel et apprendre à voir le monde avec de grands yeux émerveillés.François Garagnon : Son livre Jade et les sacrés mystères de la vie est devenu un phénomène d'édition par le simple bouche à oreille. Vendu en France à plus de 500000 exemplaires et traduit dans de nombreux pays, ce conte philosophique a conquis le cœur de plusieurs générations de lecteurs...

 


 
 
le 04-11-2013 07:19

R COMME ROQUEBRUN - HÉRAULT - FRANCE

La Nice de l'Hérault, comme on l'appelle ici. Difficile de dire si c'est son microclimat ou son histoire qui rend le village de Roquebrun si unique.     Au fil de ces rues, le vieux village ne se visite pas, il se découvre. Les maisons enchevêtrées dévoilent leurs secrets mètre après mètre. Parfois, entre deux bâtisses, le paysage se dévoile (rendez vous près de l'église St André d'où l'on peut profiter d'un beau panorama)...

 


 
 
 

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