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Les Black's Foot

le 31-01-2025 06:13

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (490)

DELLYS (Algérois)

La Mairie et une vue partielle de la ville en 1962...

 


 
 
le 30-01-2025 08:42

L'ALCHIMIE SCIENCE DE LA NATURE

L'Alchimie vient de bien plus loin que la Perse, l'Inde, la Chine, l'Égypte ou la Grèce antique. Si l'on se fie aux dires même des alchimistes, l'alchimie est une science de la Nature, à tel point que les alchimistes occidentaux se surnommaient eux-mêmes "Philosophes de la Nature".Lorsque les hermétistes vous parlent de la science de la Nature, cela n'a rien à voir cependant avec ce que nous, modernes, entendons par cette expression. Chez nous, cela désigne une science qui étudie les phénomènes naturels : la géologie, la botanique, la météorologie... Ces sciences sont issues des travaux et des conclusions de savants. Chez les alchimistes, la science de la nature n'est pas l'étude de la nature par l'homme, mais une science, une sagesse qui leur vient directement de la nature elle-même.Contrairement à la science moderne, les alchimistes considèrent la nature comme vivante et douée d'une intelligence qui dépasse de bien loin l'entendement humain. En vérité, les alchimistes sont les disciples de la sagesse de la nature, sagesse qui n'a pas besoin de nous ni de notre intellect humain pour exister.Le but donc de la science hermétique, c'est d'apprendre à recevoir, à écouter la sagesse, la science de la nature. De là vient vraiment l'enseignement alchimique des transmutations, l'art de l'évolution, des transformations universelles de la nature.Les alchimistes sont tous des disciples de Dame Nature, car celle-ci connaît tout, elle nous crée ; c'est elle, avec l'aide de l'Esprit divin, qui a tout créé et à qui nous devons tout. Seul un esprit orgueilleux d'humain déchu peut s'imaginer inventer quoi que ce soit et en attribuer les mérites à sa seule intelligence.Par conséquent, comme ces merveilleux enseignements nous viennent de la vie, de la nature elle-même, il n'est pas étonnant de trouver dans certains mythes, légendes, disciplines de traditions extrêmement éloignées des éléments hautement alchimiques avec des symboles identiques à ceux rencontrés dans la tradition hermétique occidentale.C'est le cas par exemple dans la tradition aztèque, où l'on rencontre une divinité avec tous les attributs d'Hermès, comme Quetzalcóatl, où l'on connaissait la langue universelle. Le langage hermétique était connu sous le nom de "langue de cour" ou "langue diplomatique". C'est même le cas dans des tribus dites "primitives" dénuées de traditions écrites, où les rites, les initiations, les mystères (chez les chamans, par exemple) n'ont rien à envier aux écoles des mystères antiques et ont le même résultat.On peut même penser que les chamans sont les ancêtres véritables des hermétistes. En tout cas, ce sont vraiment les pères des cabalistes, car le langage hermétique ou la cabale hermétique descend directement du langage de la nature vivante dont les premiers maîtres cabalistes sont justement les chamans.Si vous demandez à un vrai chaman d'où lui vient sa connaissance des plantes médicinales, il ne vous répondra pas qu'elle lui vient des ancêtres, mais des plantes elles-mêmes qui la lui ont enseignée. C'est ainsi que les chamans d'Amazonie, par exemple, ont pu acquérir une connaissance pointue et élaborée de la pharmacopée non pas grâce à trois mille ans de transmission de maître à disciple, comme l'imaginent les Occidentaux, mais bien en ayant développé la faculté d'entendre le langage des plantes qui leur enseignent elles mêmes leurs facultés et leur mode de préparation.Contrairement à ce qu'imaginent les Occidentaux, un maître chaman ne va pas enseigner à son disciple toutes les recettes médicales à connaître par cœur ; il va lui enseigner comment interroger et entendre les plantes.Ce langage de la nature vivante, nous, Occidentaux, l'avons complètement perdu. C'est d'ailleurs cette langue vivante de la nature, cette lumière invisible que nous Francs-maçons appelons "la parole perdue".En fait que sont les alchimistes ? Des hermétistes qui ont décidé d'appliquer l'art des transmutations, des métamorphoses de l'âme, à travers deux supports que les Occidentaux confondent à tort avec l'alchimie : l'archimie et la spagyrie.L'archimie est l'ancêtre de la chimie minérale et métallique et descend des corporations secrètes de forgerons ayant pour but la production ou l'augmentation de l'or à l'aide de techniques d'alliages ou de particuliers. C'est avec les archimistes que la croyance populaire associe les alchimistes, or l'archimie métallique n'est qu'un support, que les hermétistes ont utilisé pour transmettre leurs enseignements issus des écoles des mystères.Une partie de ces alchimistes ou hermétistes ont pris un autre support, la spagyrie, qui est l'ancêtre de la chimie végétale et d'une manière plus vaste l'ancêtre de la chimie médicale, de la pharmacopée.Ces disciplines sont le support de deux orientations radicalement différentes dans la recherche de la Pierre philosophale :
•     l'une recherche la Pierre philosophale sous la forme de la poudre de transmutation métalliques qui s'applique sur le   règne métallique.
 


 
 
le 29-01-2025 14:14

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (489)

COURBET-MARINE (Algérois)

Le port et le phare...

          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


 
 
le 28-01-2025 06:21

L'ALCHIMIE UN ART SACERDOTALE ?

L'étude de la nature, de ses révolutions mystérieuses, de sa puissance génératrice et les observations, réitérées qui en résultèrent, ont produit une science, pleine d'attrait, qui, dans le moyen âge, fut nommée alchimie ou philosophie hermétique, du nom du plus grand de tous les sages, Hermès Trismégiste.Toutes ses sciences faisaient la base secrète de la sagesse religieuse des sanctuaires de l'Orient. Les prêtres égyptiens avaient placé aux portes de leur sanctuaires des sphinx et des gryphes, symbole du silence et de l'impénétrabilité dont les mystères devaient sans cesse être enveloppés. Selon les cabalistes, la Syrie et la Chaldée auraient été le berceau de cette science et, de ce centre commun, elle se serait propagée sur tout le globe..."Cherchez, vous trouverez" Tel est le nom que portait, chez les Égyptiens, la science hermétique. Cette science a eu contre elle, et a encore des préjugés ; mais des préjugés ne sont pas des preuves dit Pernety ; et il suffit que sa possibilité ne soit pas rejetée par la raison pour qu'il soit au moins téméraire de déclarer ses résultats impossibles. "Si la chose est, comment est-elle ? si elle n'est pas comment n'est-elle pas ?" proclamait Avicenne...Dans le système des philosophes hermétiques, on scrute avec soin la nature pour découvrir les principes constituants des corps, pour connaître le mode et les divers degrés de leur génération. On y apprend à connaître chaque chose par sa cause et à distinguer les parties accidentelles qui ne sont pas de sa nature.C'est une science dont le résultat tient du miracle dans lui-même et dans ses effets. Voilà pourquoi les possesseurs d'un si beau secret l'on voilé des ombres des hiéroglyphes, des fables, des allégories, des énigmes, pour en dérober la connaissance au vulgaire ; ils n'ont écrit que pour les initiés et les élus.Les Brahmanes aux Indes ; les gymnosophistes en Éthiopie, les mages chez les Persans ; les prêtres chez les Égyptiens, les mecubales et les cabalistes chez les Hébreux ; les Orphée, les Homère, les Thaïes, les Pythagore, les Platon, les Porphyre parmi les Grecs ; les druides parmi les Occidentaux ; les Arthéphius, les Morien, etc., n'ont parlé des sciences secrètes que par énigmes et par allégories ; s'ils avaient dit quel était le véritable objet de leurs travaux d'art, il n'y aurait plus eu de mystères et le sacré eût été mêlé avec le profane.Il est certain que la transmutation des métaux était, ainsi que la médecine universelle, au rapport d'Orphée, d'Homère et d'autres, le but des opérations secrètes de l'antique initiation, surtout en Égypte, et de quelque  école de sagesse, comme celle de Thalès ou de Pythagore. Aussi, ont-ils voilé leurs opérations, pour en assurer la perpétuité, dans des récits allégoriques dont l'ensemble forme cette collection de fables intelligibles aux seuls initiés et que de graves auteurs ont pris pour de l'histoire, dont le sens, dans leurs explications obscures, restait insoluble.Tels étaient l'histoire d'Osiris, d'Isis et d'Horus (que nous avons abordé dernièrement) ; celle de Typhon, du bœuf Apis, la conquête de la Toison d'Or, le retour des Argonautes, les pommes d'or du jardin des Hespérides ; l'histoire d'Atalante, l'âge d'or, les Pluies d'or, etc., qui ne peuvent s'expliquer que par l'hermétisme ou par l'astronomie, comme la fable de la guerre de Troie : L'enlèvement de la belle Hélène (nom de la lune), par le jeune et beau Paris (soleil du printemps), au vieux Ménélas (soleil d'hivers). L'intervention des divinités de l'Olympe par les poètes, même avant Homère, a donné à cette dernière fiction une importance à faire croire que le fond en était vrai.Salomon n'a-t-il pas clairement exprimé ce double résultat de l'œuvre hermétique, en parlant, dans ses proverbes, de cette sagesse qui tient, dans sa droite, la longueur des jours et, dans sa gauche, les richesses et la gloire ?L'alchimie est l'art de travailler les principes secondaires ou la matière principiée des choses, pour les perfectionner par des procédés convenables à ceux de la nature. L'alchimie est donc une opération de la nature aidée par la nature. Aussi, cette science met-elle aux mains de l'initié  la clef de la magie naturelle, la physique.L'ouvrage long est toujours celui de la nature, qui a le temps et l'éternité à sa disposition. L'ouvrage de l'art est beaucoup plus court, il avance et facilite les démarches de la nature. Il opère comme elle, simplement, successivement et toujours par les mêmes voies, pour produire les mêmes choses : Dieu et la nature se plaisent dans l'unité et la simplicité.La première matière des métaux, dit, après les Arabes, Albert-le-Grand, évêque de Ratisbonne, est un humide onctueux, subtil, incorporé et mêlé fortement avec une matière terrestre. Les Philosophes hermétiques regardent le Grand œuvre comme une chose naturelle dans sa matière et dans ses opérations, mais surprenante dans les découvertes qu'on y fait.Ce qui a décrié cette science, ce sont ces nombreux chimistes bâtards qui, sous les noms de souffleurs, brûleurs de charbon, chercheurs de pierre philosophale, lesquels réduisent tout à rien, ont fait appliquer, à leur fausse science, le proverbe : "L'œuvre philosophique demande plus de temps et de travail, dit d'Espagnet, que de dépenses, car il en reste très peu à faire à celui qui a la matière requise. Ceux qui demandent de grandes sommes pour le mener à sa fin ont plus de confiance dans les richesses d'autrui que dans la science de cet art".En effet en matière de l'art, disent les auteurs, est de vil prix ; le feu pour travailler et peu coûteux, et il n'est besoin que de deux vases et un fourneau.Pour conclure nous remarquerons que se sont les préjugés qui ont porté à écrire contre l'Alchimie et l'astrologie. Exemple, Roger Bacon qui, dans ses investigations mystérieuses de l'hermétisme, découvrit la poudre à canon dont il exagéra ridiculement les effets, dans son enthousiasme ; et qui fut conduit par ses recherches astrologiques à la découverte du télescope.On ne trouve la vérité, dans les livres d'alchimie, qu'au seul point où les auteurs s'accordent et qu'il faut bien saisir, car ils ne peuvent oser dire la vérité qu'en une chose, tout le reste se symbolise sous des fictions diverses, qui ne s'accordent pas et que comprennent seuls les initiés.C'est en cela que cet art devient un sacerdoce, car il ne s'adresse qu'aux Initiés...Jakin,
 


 
 
le 27-01-2025 08:20

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (488)

COLÉA (Algérois)

L'église Simon Saint Jude...

          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


 
 
le 26-01-2025 08:19

OSIRIS, ISIS, HORUS PARTICIPENT A LA TRADITION

Hermès le trois fois grand, ce dieu des idées et de l'écriture, de l'intelligence et de la pensée, de la civilisation et de la société, aurait-il inventé l'histoire d'Osiris, d'Isis et d'Horus (ou le culte de Mercure) pour dissimuler l'œuvre hermétique ?Dans l'obscurité des mythes anciens, ce dieu (chimique) forme le dessein d'aller conquérir toute la terre ; il assemble une armée composée d'hommes, de femmes, de satyres, de musiciens et de danseuses, et se met en tête d'apprendre aux hommes ce qu'ils savaient déjà.Quoique Osiris connût parfaitement la prudence et la capacité d'Isis, pour gouverner ses États pendant son expédition, il laissa Mercure auprès d'elle ; il sentait la nécessité d'un tel conseiller, puisque c'est le Mercure des philosophes sans lequel on ne peut rien faire au commencement, au milieu, ni à la fin de l'œuvre. C'est pour Horus qu'Osiris entreprend ce voyage long et pénible.Nous sommes bien dans la description de l'art sacerdotale. En effet, dans la mort d'Osiris, dans les honneurs qui lui sont rendus et dans son apothéose, est reproduit la pierre dans le premier état et l'on forme l'élixir dans le second état. Le coffre, où ce prince est renfermé, est le vase philosophique scellé hermétiquement. Typhon et ses complices sont les agents de la dissolution. La dispersion de ses membres indique la volatilisation de l'or philosophique ; leur réunion exprime la fixation ; elle a lieu, par les soins d'Isis ou la terre qui, comme un aimant, disent les philosophes, attire à elle les parties volatilisées.Alors, Isis aidée de son fils Horus, combat Typhon, le tue, règne glorieusement et se réunit enfin à son époux dans le même tombeau, c'est-à-dire que la matière dissoute se coagule et se fixe dans le même vase.Osiris, mort, est jeté dans la mer, autrement dit submergé dans l'eau mercurielle ou la mer des philosophes. Isis ne trouve le corps de son mari que dans la Phénicie, sous un tamarin, parce que la partie volatile ne se réunit avec le fixe que lorsque la blancheur survint. Or, les fleurs du tamarin sont blanches et ses racines rouges. Cette dernière couleur est même indiquée dans le mot Phénicie, qui signifie rouge, couleur pourpre.Le secret préconisé par Hermès a pour seule fonction la préservation du dépôt sacré puisque le "ferme silence, observé" parait avoir pour vocation de motiver et orienter la quête personnelle, sans quoi la révélation risque toujours de se perdre. Aussi la portée "gnostique" d'une telle révélation est-elle indéniable, parce que la Connaissance accordée au disciple par cette vision lui donne accès à l'invisible et lui ouvre le chemin du salut de la régénération.Nous savons que la matière de l'œuvre est le principe radical de tout, principe actif et formel de l'or qui devient l'or philosophique par les opérations de l'œuvre, imitées de celles de la nature. Nous pensons que cette matière, formée dans les entrailles de la terre, y est portée par l'eau des pluies, animée de l'esprit universel répandu dans l'air, et cet esprit tire sa fécondité des influences du soleil et de la lune, qui sont alors le père et la mère de cette matière.La terre est cette matrice avec laquelle cette semence est déposée et se trouve être sa nourrice. L'Or qui s'en forme est le soleil terrestre. Cette matière ou sujet de l'œuvre est composée de deux substances, l'une fixe, l'autre volatile : la première, ignée et active ; la seconde, humide et passive, auxquelles on a donné les noms de Ciel et Terre, Saturne et Rhée, Osiris et Isis, Jupiter et Junon.
 


 
 
le 25-01-2025 08:31

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (487)

CHERCHELL (Algérois)

Façades du Musée et de la Mairie en 1960...

 


 
 
le 24-01-2025 08:02

HERMÈS UN INITIE ? UN MYTHE ?

"La nature semblait l'avoir choisi pour son favori et lui avoir prodigué toutes les qualités nécessaires pour l'étudier et la connaître parfaitement. Dieu lui avait, pour ainsi dire, infusé les sciences et les arts, afin qu'il en instruisît le monde entier"...Ainsi parle de lui l'Égypte qui vit sortir de son sein un homme d'une sagesse consommée, initié aux connaissances secrètes de l'Inde, de la Perse et de l'Éthiopie, nommé That ou Phtath par ses compatriotes, Taut par les Phéniciens, Hermès Trismégiste par les Grecs et Adris par les rabbins.Il inventa beaucoup de choses nécessaires à la vie et leur donna des noms convenables ; il enseigna aux hommes la manière d'écrire leurs pensées et de coordonner le discours. Il institua des cérémonies à observer pour le culte de chaque dieu ; il observa le cours des astres ; il inventa la musique, les différents exercices du corps, l'arithmétique, la médecine, l'art des métaux, la lyre à trois cordes ; il régla les trois tons de la voix : l'aigu pris de l'été, le grave pris de l'hiver et le moyen pris du printemps (il n'y avait alors que trois saisons). C'est lui qui apprit aux Grecs la manière d'interpréter les termes et les choses d'où il lui donnèrent le nom d'Hermès qui signifie interprète.En Égypte, il institua les hiéroglyphes ; il fit choix d'un certain nombre d'hommes qu'il jugea les plus propres à être dépositaires de ses secrets, et seulement entre ceux qui pouvaient parvenir au trône et aux premières charges des mystères ; il les instruisit dans les sciences et les arts et leur expliqua les symboles qui les voilaient. Parmi ces sciences, il y en avait de secrètes qu'il ne leur communiqua qu'à la condition qu'ils s'obligeraient, par un serment terrible, à ne les divulguer qu'à ceux qui, après une longue épreuve, seraient trouvés dignes de leur succéder. Ce secret se nommait l'art sacerdotal et renfermait l'alchimie, l'astrologie, le magisme (la magie), la science des esprits, etc. Il leur donna la clef des hiéroglyphes de chacune de ses sciences secrètes, lesquels étaient regardés comme sacrés et tenus cachés dans les lieux les plus secrets des temples.Le grand secret qu'observèrent, pendant de longues années, les prêtres initiés et les hautes sciences qu'ils professaient, les firent considérer et respecter de toute l'Égypte, qui fut regardée par les autres nations comme le collège, le sanctuaire des sciences et des arts. Orphée se métamorphosa, pour ainsi dire, en Égyptien ; on l'initia à la théologie et à la physique. Il s'appropria tellement les idées et les raisonnements de ses instituteurs, que ses hymnes annoncent plutôt un prêtre égyptien qu'un poète grec, et il fut le premier qui transporta, dans la Grèce, les fables égyptiennes.Pythagore, toujours envieux d'apprendre, consentit même à souffrir la circoncision pour être du nombre des initiés, et c'est dans le fond du sanctuaire que les sciences occultes lui firent dévoiler.Les initiés à telle ou telle science, ayant été instruits par des fables, des énigmes, des allégories, des hiéroglyphes, dès qu'il s'agissait de mystères dans leurs récits, ils écrivaient mystérieusement et continuaient à cacher la science sous le voile des fictions.Quand la destruction de plusieurs villes et la ruine de presque toute l'Égypte par Cambyse, roi de Perse (528 avant notre ère), dispersèrent la plupart des prêtres en Grèce et ailleurs, ils y portèrent leurs sciences qu'ils continuèrent à enseigner énigmatiquement, c'est-à-dire toujours enveloppées dans les ténèbres des fables et des hiéroglyphes, afin que le vulgaire, en voyant, ne vit rien, et en entendant, ne comprit rien.Tout les auteurs puisèrent à cette source ; mais ces mystères, cachés sous tant d'enveloppes inexpliquées, sous tant de fables incomprises, finirent par donner naissance à une foule d'absurdités qui, de la Grèce, se répandirent par toute la terre.Dans son Œdipus aegyptiacus  Athanase Kircher s'exprime ainsi à l'occasion d'Hermès : "Il est contant que ces premiers hommes possédaient l'art de faire de l'or, soit en le tirant de toutes sortes de matières, soit en transmutant les métaux (...) Les prêtres, les rois en étaient les seuls instruits. Cet art fut toujours conservé dans un grand secret, et ceux qui en étaient possesseurs gardèrent toujours un profond silence, de peur que les laboratoires et le sanctuaire les plus cachés de la nature, étant découverts au peuple ignorant..."Il fallait l'évidence et la force de la vérité pour arracher de tels aveux à ce très savant père qui, dans maintes circonstances, a combattu la pierre philosophale.Si nous réfléchissons bien en étudiant sérieusement l'histoire, comment des monuments extraordinaires, des Temples magnifiques, des palais somptueux et les travaux immenses qui couvraient le sol de l'Égypte avaient pu être conçus, entrepris et exécutés. L'or du monde, à cette époque, n'y eut pas suffi ?
 


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le 23-01-2025 08:17

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (486)

CASTIGLIONE (Algérois)

Chiffalo, vue générale...

Le Front de mer, la plage...
 


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le 22-01-2025 08:26

ESOTERISME ET TRADITION

Les enseignements majeurs et la transmission sur la Géométrie Sacrée étant accomplie, il nous faut maintenant aborder la notion d’Ésotérisme, fondation de notre pensée, mais qui va devenir à partir de ce mois, un fil rouge évident dans la poursuite du Magistère. De nombreux auteurs ont largement disserté sur ce mot « valise », il m’a fallut donc faire un choix, et mon choix s’est porté sur les travaux de notre frère Jean-Marc Font qui résume assez bien ma vision de l’ésotérisme.   Ni religion, ni science, la Tradition avec un « T » majuscule est ce fond commun de connaissances que l’humanité a constitué depuis l’aube des temps. Comment ? Par les mêmes moyens que ceux qui lui ont permis d’élaborer ce que nous avons appelé les croyances et les savoirs : l’observation et la réflexion. Mais celles-ci prennent leurs sources dans les contacts avec l’invisible, vécus et rapportés par quelques individus exceptionnels : prophètes, mystiques, illuminés, visionnaires…Nombreux depuis l’aube des temps sont ces témoignages, qu’ils soient oraux et transmis de génération en génération, ou, depuis l’invention de l’écriture, formulés par écrits. Certains sont à l’origine des religions qui se sont répandue dans des aires culturelles plus ou moins large, d’autres sont simplement restés connus de cénacles restreints, d’autres enfin font partie d’un corpus qui continue à nourrir la réflexion de ceux qui cherchent au-delà de ce que leur propose leur religion, mais aussi la science. Ces derniers se situent toujours en marge des dogmes des religions établies, et en dehors de cette forme de dogme moderne qu’est le matérialisme rationaliste de la  science.Le nombre de ces témoignages, leur continuité tout au long de l’histoire de l’humanité, l’intensité de l’expérience qui y transparaît ne peuvent que porter un esprit impartial et ouvert à leur accorder quelque crédit. Mais leur diversité semble à première vue faire problème : qu’accepter (que croire) dans ce vaste éventail de visions, sinon contradictoires du moins largement variées ?La réponse de l’ésotérisme est simple : à chacun sa vérité. A chacun de la trouver, de la gagner, de la mériter. Ainsi, la richesse même de la Tradition est son apparente disparité, et celle-ci, loin d’être une source de perplexité rebutante, est une mine dans laquelle chaque filon permet au « chercheur de vérité » de trouver des pépites (de l’or, au sens alchimique) qui lui permettront de progresser vers la Connaissance.Ainsi, on peut concevoir l’ésotérisme comme une attitude : celle-ci consiste à mettre en question aussi bien les doctrines des religions officielles (quelles qu’elles soient) que les dogmes scientistes et les « révélations » des grands courants qui ont irrigué la Tradition.C’est aussi une démarche : la mise en mouvement individuelle d’une recherche de la Vérité, qui en réalité ne sera que celle, pour chacun, de « sa propre vérité », elle-même partielle et jamais atteinte.Une certitude se dégage en tout cas, après des milliers d’années de sondage par l’humanité de l’inconnu dans lequel elle est plongée : l’inconnu est inaccessible dans l’absolu, et la vision que chacun peut s’en former est relative. Cela, naturellement, n’empêche pas de tenter de s’en approcher autant que possible : c’est là le vrai but de l’ésotérisme.Ainsi, dans la mesure ou l’ésotérisme se fonde sur l’existence réelle d’une dimension invisible de la réalité, donc inaccessible par définition à la science, il se situe de l’autre côté du mur. Est-ce à dire que l’ésotérisme n’a rien à prendre dans la science ? Certainement pas. Sans préjuger des éventuelles « percées » qui pourront être faites dans le mur (il existe quelques tentatives dans ce sens), et outre l’énorme savoir acquis par l’humanité grâce à la science, l’attitude scientifique a une qualité majeure : celle de ne rien prendre pour acquis qui ne soit validé par l’expérience. La rigueur qu’elle implique est la même que celle que doivent avoir les « chercheurs de vérité.En outre, il n’est pas raisonnable de faire abstraction de ce que la science nous dit en ce qui concerne le niveau matériel de la réalité, car il fait partie intégrante de la réalité totale que l’ésotérisme cherche à appréhender. Mais cela ne signifie pas que le langage scientifique (ce que la science « nous dit » de la réalité qu’elle explore) soit directement transposable dans le domaine ésotérique. En particulier, on ne peut pas demander aux théories scientifiques, qui sont basées sur une conception purement matérialiste de la réalité, de pouvoir appréhender la nature profonde de niveaux différents de cette réalité.Ainsi, de l’esprit scientifique, l’ésotérisme doit reprendre à la fois la curiosité et l’esprit critique. La curiosité, car aucune idée, aucune théorie, aucune explication ne doit être rejetée a priori ; la voie ésotérique suppose de « l’étudiant » la volonté d’apprendre et le désir de comprendre. L’esprit critique, car toute explication doit être prise d’abord comme une hypothèse (et peut-être le rester…), soumise à évaluation et à comparaison avec d’autres hypothèses. Le seul véritable critère de choix pour l’étudiant est donc celui de la cohérence d’une telle hypothèse en tant que telle, et sa capacité à s’accorder à son système de valeurs, dont il est et doit rester le seul juge.Les formes que peut donc prendre l’ésotérisme sont donc multiples. Que peuvent apporter l’une ou l’autre de ces variétés au Franc-maçon du 21ème siècle ?Tout d’abord, quelles sont les motivations des intéressés ? Elles aussi sont multiples, mais on peut y distinguer deux grandes catégories, que nous résumerons par les termes de « utilitaristes » et de « spiritualistes » (ces termes ne comporte ici aucun jugement de valeur). Cette dualité se retrouve aussi loin qu’on remonte dans le passé, comme on peut le constater dans la littérature ésotérique. L’exemple le plus éloquent est celui de l’alchimie : s’agit-il de « transmuter la matière » en fabriquant, au prix d’un long et lent travail dans le « laboratoire », de l’or à partir d’un vil métal comme le plomb, ou de se « transmuter soi-même », par le long et lent travail qui accompagne le premier dans « l’oratoire » ?Pour les utilitaristes, l’ésotérisme est considéré comme un moyen d’améliorer leur situation ou de régler leurs problèmes dans le monde. La trilogie « amour, argent, santé », qui constitue la grille habituelle des horoscopes et des voyants. Ici apparaît la notion de « pouvoir » que certaines pratiques initiatiques permettraient de développer. Pour les spiritualistes, l’ésotérisme est considéré comme une voie de développement personnel, en dehors de toute recherche de type matériel. Croyance et savoir sont des éléments essentiels et indispensables de la psyché humaine. La croyance est en général et pour l’essentiel « inculquée », alors que le savoir est « construit ». La première se met en place dans le développement initial de la personnalité et restera en général « irrationnelle », non démontrée et non démontrable ; le second s’acquiert ensuite, souvent en conflit avec la première.L’ésotérisme est alors un cadre général dans lequel l’individu va pouvoir trouver non pas la réponse à ses interrogations, mais des éléments qu’il lui appartiendra de mettre en perspective et, pour utiliser la terminologie des bâtisseurs reprise par la Franc-maçonnerie, des outils qu’il lui appartiendra de mettre en œuvre pour se reconstruire lui-même.Ainsi, l’ésotérisme présente deux faces : l’une tournée vers le Ciel et l’autre tournée vers la Terre, ou si l’on veut, l’une spirituelle et l’autre matérielle. La première est en rivalité directe avec la Religion, la seconde avec la Science. Mais toutes deux sont en fait inséparable, comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, comme l’Homme lui-même, âme et corps, vivant de sa naissance à sa mort le mystère de l’incarnation.Or, pour chacun de ses côtés, les trois « piliers » du triangle croyance/savoir/Connaissance peuvent plus ou moins s’enfoncer dans la Terre ou s’élever plus ou moins vers le Ciel. C’est l’importance respective que chaque être leur donne et le sens vers lequel il canalise l’énergie qui traduiront sa propre conception de l’ésotérisme et ce qu’il peut espérer en obtenir.Le but de l’ésotérisme n’est pas d’apporter des réponses, mais de proposer des pistes à celui qui cherche des réponses, des outils pour les explorer et des organisations pour l’aider dans cette exploration. Mais les pistes, les outils et les organisations sont nombreux et divers. Tous ne sont pas adaptés aux caractéristiques et aux possibilités des « explorateurs ». Et les textes, les doctrines, les témoignages ne sont que des sortes de cartes qui donnent des indications sur les pistes. Mais « la carte n’est pas le territoire ».Cependant, si je me réfère aux travaux de Christian Montesinos que j’ai rencontré à Lyon au mois d’octobre 2022, celui-ci m’a mis en garde contre les malentendus de l’histoire de l’hermétisme. Ainsi, quand la ville d’Alexandrie fut fondée par les Grecs, ces derniers s’imprégnèrent des sciences égyptiennes et de la religion égyptienne et lorsque les Juifs à leur tour s’y installèrent, se produisit un amalgame extraordinaire. Tous les ingrédients se trouvèrent réunis. Il restait aux gnostiques chrétiens à en effectuer la synthèse.L’idée de base était quasi universelle. L’univers forme un tout et chaque partie du tout recèle l’univers en puissance. Tout ce qui entoure l’homme est harmonieux, rien n’y est le fruit du hasard, tout est ordonné, mais nos sens et nos vies nous empêchent de voir la splendeur du monde. Les gnostiques enrichissent cette notion d’un principe nouveau et des plus puissant dans la structuration de la pensée symbolique : Dieu a tout crée !On imagine bien que la révélation d’un tel secret, dans ses applications ne pouvait être divulgué, que sous des allégories et des voiles. Les Juifs alexandrins alimentèrent le gnosticisme en raison de leur histoire privilégiée : ils avaient été en contact intime avec toutes les grandes civilisations : Issus d’Ur, réfugiés en Égypte, errant dans le désert, soumis par les Philistins, puis les Assyriens, puis Babylone, vaincu par les Grecs et enfin aux ordres de Rome.Pour ces Juifs alexandrins, le christianisme apporta un sang neuf, au service de leurs convictions ésotériques. On peut lire dans les papyri grecs rassemblés par Berthelot : L’art sacré des Égyptiens et la puissance de l’or qui en résulte, n’ont été révélés qu’aux Juifs, par fraude, et ceux-ci l’on fait connaître au reste du monde ».On peut également lire dans un autre manuscrit grec alexandrin, dit de Saint-Marc, une injonction de Marie-la-Juive : « Ne touche pas la pierre philosophale de tes mains. Tu n’est pas de la race d’Abraham ». Tout pouvait donc être l’image de tout et tout pouvait être révélé à condition de recevoir la lumière, c’est-à-dire de la trouver en soi par l’étude, la contemplation de l’action, aidé en cela par des maîtres.De ce fait les processus matériels devenaient indissolublement liés aux processus spirituels. La pratique des ars métallurgiques ou de tout autre art mentionné dans l’apocryphe, le Livre d’Enock nécessitait le recours absolu à la prière. Cette idée force se transmettra de traités en traités, de siècles en siècles et jusqu’à nos jours. Les traités alchimiques continuent inlassablement à rendre grâce, avant toute chose à Dieu, de donner à celui qui entreprend l’ouvrage la constance, la foi, l’humilité et promettent pour finir que leur ouvrage seront tenu secrets.Des pans entiers des rituels religieux babyloniens, juifs, égyptiens, phéniciens, romains, furent progressivement incorporés au Corpus Hermeticus, ensemble disparate de textes prêtés à Hermès Trismégiste. Les apports rituels les plus notables concernent les notions de fixe et de volatil, directement puisées dans le rituel Isiaque de la fécondation par Isis, sous la forme d’oiselle, du corps fixe d’Osiris ou encore dans les observations et conceptions religieuses des babyloniens avec les sept planètes associées par les alexandrins aux sept métaux puis par les Grecs à leurs dieux… L’ogdoade gnostique intégra les traités, comme l’étoile à huit branches des assyriens. Zozime de Panapolis qui vécut au 3ème siècle de notre ère, aura comme disciple au sein de l’école qu’il fondera à Alexandrie, Synésius regardé comme un des père de l’alchimie. S’appuyant sur les conceptions d’Aristote il posera les bases des principes fondamentaux de l’alchimie, mais ces principes ne sont que des allégories d’une démarche gnostique spirituelle. La grande affaire pour lui est l’amélioration de l’homme en parvenant à sa propre connaissance intime. Il exprima le fond de sa pensée mystique et gnostique dans une formule que les hermétistes reprendront : « Un est l’Universel, par lui est ‘l’Universel et vers lui retourne l’Universel ; et il ne contenait pas l’Universel, l’Universel n’est rien ».Les alchimistes alexandrins travaillèrent à rassembler ce qui était épars, à proposer une vision globale de la matière, vision fondée sur la certitude que ce qui était en haut était comme ce qui était en bas, ou autrement dit que le monde terrestre était une image du monde céleste et que le travail sur la matière ne pouvait s’opérer que placé sous l’autorité divine et à son seul profit.En conclusion, il appartient donc à chacun de choisir son chemin avec tous les risques d’erreurs et d’échecs que cela implique : les fausses pistes sont nombreuses, les obstacles aussi. Une qualité indispensable pour celui qui cherche sa voie dans l’ésotérisme est donc la curiosité lucide : la capacité de s’ouvrir à tous les possibles sans à-priori, mais en les soumettant à une analyse critique qui lui permettra de ne pas « prendre les vessies pour des lanternes » (ou encore, de « séparer le bon grain de l’ivraie »), et de ne rien tenir pour acquis dont il n’ait auparavant acquis l’intime conviction.Je terminerai mon propos par une citation d’un texte attribué au Bouddha Siddharta Gautama, traduit par Jean Dubuis, alchimiste et Kabbaliste :« Ne crois rien parce qu’on t’aura montré le témoignage écrit de quelque Sage ancien. Ne crois rien sur l’autorité des Maîtres ou des Prêtres. Mais ce qui s’accordera avec ton expérience et après une étude approfondie satisfera ta raison et tendra vers ton bien. Cela tu pourras l’accepter comme vrai et y conformer ta vie… »Jakin,
 


 
 
le 21-01-2025 08:35

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (485)

BOUIRA (Algérois)

L'Hôtel de ville et l'église...

La place et le café Continental en 1962...
 


 
 
le 20-01-2025 06:11

A PROPOS DE LA CHARTREUSE DE VILLENEUVE LES AVIGNON LES PIERRES RACONTENT L'HISTOIRE

Après 660 ans à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon, que j'ai eu le plaisir de visiter en octobre 2018 avec un érudit lors du Chapitre de la Confrérie des Jacquets de France auquel j'appartiens, j'ai re-découvert le symbole du nombre d'or que va nous dévoiler notre sœur Nadine, associé à la quadrature du cercle pour la construction des bâtiments sacrés.Pour nous initier du 21ème siècle qui ont par définition un esprit cartésien, qui prônons une philosophie humanitaire pétrie d'élans mystiques et curieux de tout, nous ne pouvons ignorer l'existence de cet énigmatique "Nombre d'Or", ou au mieux puisqu'il s'agit d'une abbaye de la "Divine Proportion", de le redécouvrir sous un autre aspect.Quand un Apprenti a mérité de passer au grade de Compagnon, il est prévu de vérifier ses connaissances de base et lorsque nous lui posons la question de ce qu'est notre Art Royal, il doit répondre normalement : "Un système particulier de morale, enseigné sous le voile de l'allégorie au moyen de symboles".
 


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le 19-01-2025 09:24

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (484)

BOGHARI (Algérois)

Vue générale de la ville...

          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


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le 18-01-2025 07:13

LA GEOMETRIE D’HERMÈS

Avec la Géométrie Sacrée nous avons jeté les bases d'une réflexion nouvelle : "Le Cherchant doit avant tout traverser ces degrés pour comprendre un des aspect fondamental de la transmutation, la préparation à la résurrection de son âme par le langage du cœur". Nous avons pour cela dévoilé et continuerons à dévoiler les mystères sur les Solides de Platon.La Géométrie Sacrée au porte du Tarot fait sens en nous rappelant "qu'En alchimie, le texte, comme l'image, ont un langage dont le but est de transmettre, sous le voile de leurs structures particulières, une révélation qui ne peut être reçue que selon le seuil d'éveil intérieur. La littérature alchimique ne s'adresse pas à la raison. Elle s'exprime sous la forme non continue d'un parcours labyrinthique et métaphorique dont les références appartiennent au monde des archétypes". Et l'étude du Bateleur a démontré cet aspect secret.Voyage dans le secret des nombres ouvre l'arcane (Arcana) : "La science des nombres initiée par Pythagore était basée sur les calculs cabalistiques. L'astronomie qu'il enseignait mystérieusement, c'était l'astrologie ; mais, sa science la plus secrète était l'alchimie. Voilà pourquoi, le secret des Secrets réside donc dans les nombres, mais pas n'importe lesquels ? Il s'agit là, de la Mathématique Hermétique qui ouvre l'intelligence complète au Grand Œuvre, soit l'arithmétique alchimique, la géométrie alchimique et la dynamique alchimique". La Table de huit, image du multiple et de la totalité qui représente le cosmos tout entier. Car Le 8 ne crée pas lui-même mais contient tout ce qui a été créé. Ainsi avec comme fil conducteur l'Octaèdre, ce travail nous a fait voyager dans la Table d'Émeraude à la rencontre d'Hermès Trismégiste, de l'Hermétisme et de la Tradition.Ici, le mot tradition doit être pris comme pérennité d'un savoir de type initiatique d'abord transmis par le Verbe d'Hermès à quelques rares disciples en quête de régénération spirituelle, puis au cours des siècles à ceux des mages, adeptes et artistes qui en ont ensuite perpétué l'esprit par leur pratiques en matière de philosophie occulte et d'alchimie. Fondée sur les Hermetica et condensée dans la fameuse Table d'Emeraude (Tabula Smaragdina), la tradition hermétique peut en effet s'en prévaloir.
 


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le 17-01-2025 08:09

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (483)

BLIDA (Algérois)

Vue aérienne, Porte d'Alger, la remonte Ouled Sultan et le cimetière en 1962...

 


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le 16-01-2025 07:31

LA FRANC-MAÇONNERIE ET LE MYSTÈRE DE L'ECOSSISME

L'analyse étymologique du terme "freemason" et de sa traduction française en "franc-maçon" ouvre des portes surprenantes sur les origines de l'Ordre maçonnique, en Angleterre puis en France, ainsi que sur la constitution du Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA).
 


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le 15-01-2025 09:42

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (482)

BIRMANDREÏS (Algérois)
Le ravin de la femme sauvage en 1958...
 


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le 14-01-2025 07:30

LA FRANC-MAÇONNERIE OUBLIÉE

Comme toute société humaine, comme l'Église catholique, la franc-maçonnerie, répartie en diverses obédiences, possède politiquement sa droite, son centre et sa gauche.
 


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le 13-01-2025 08:23

LE VOYAGE DANS LE SECRET DES NOMBRES

"Rien d'important n'est arrivé dans ce monde, sans avoir été prédit", faisait remarquer Machiavel.La divination est la science de l'avenir. Selon l'opinion des mystiques, tous les êtres, depuis Dieu jusqu'à l'atome, ont un nombre particulier qui les distingue et qui devient la source de leurs propriétés, ainsi que de leur destin. Le hasard, suivant Corneille Agrippa, n'est, au fond, qu'une progression inconnue, et le temps, qu'une succession de nombre. Or, l'avenir étant un composé du hasard et du temps, ils doivent servir aux calculs cabalistiques pour trouver la fin d'un évènement ou l'avenir d'une destinée.Beaucoup ont pensé que Pythagore fut ainsi nommé parce que, dans les prédictions de l'avenir, il donnait des réponses non moins certaines et véritables que celle d'Apollon pythien. Il découvrit et enseigna la puissance des nombres qui, dans son système, résolvait le problème de la cosmogonie. "Il y a, disait-il, une liaison entre les dieux et les nombres qui constitue l'espèce de divination appelée arithmancie. L'âme est un monde, elle se meut d'elle-même ; l'âme renferme en elle le nombre quaternaire".Sa science des nombres était basée sur les calculs cabalistiques. L'astronomie qu'il enseignait mystérieusement, c'était l'astrologie ; mais, sa science la plus secrète était l'alchimie.Voilà pourquoi, le secret des Secrets réside donc dans les nombres, mais pas n'importe lesquels ? Il s'agit là, de la Mathématique Hermétique qui ouvre l'intelligence complète au Grand Oeuvre, soit l'arithmétique alchimique, la géométrie alchimique et la dynamique alchimique. Il existe dans la science hermétique un secret qui est la clef de tous les autres, car il ouvre toutes les portes même les plus secrètes. Quand les philosophes disent : "tout notre secret est dans la première matière" ne les croyez pas, ce n'est que l'un de leurs secrets. Quand les philosophes disent : "tout notre secret est dans notre feu caché", ne les croyez pas, ce n'est encore que l'un de leurs secrets. Quand ils disent : "nous vous disons tout avec sincérité et ne cachons qu'une chose, qui est notre régime", ne les croyez pas davantage. Les philosophes cachent tout, mais ils cachent surtout le secret du secret sans lequel on ne peut rien faire, parce que croyant comprendre, on ne comprend rien, et que tous les autres secrets dépendent de celui-là.D'ailleurs les plus sincères l'avouent tout en le confondant avec les autres. Cependant ils donnent à l'entendre lorsqu'ils disent :  "Notre œuvre est une imitation parfaite de la création divine" et avec Moïse "Dieu a tout fait par le poids, le nombre et la mesure".
 


 
 
le 12-01-2025 09:18

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (481)

BIRKADEM (Algérois)
La Poste en 1958...
          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


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le 11-01-2025 07:09

LA KABBALE PRATIQUE

tude de la Kabbale, mystique et pratique, et à la mise en action des traditions et de ses Symboles, en vue de la Théurgie...

 


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le 10-01-2025 07:12

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (480)

BÉRARD (Algérois)
Le restaurant "Le Provence"...
          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


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le 09-01-2025 07:09

DANS L'OMBRE DES CATHEDRALES

tude sur l'ésotérisme architectural et décoratif de Notre Dame de Paris dans ses rapports avec le symbolisme hermétique, les doctrines secrètes, l'astrologie, la magie et l'alchimie...
 


 
 
le 08-01-2025 07:09

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (479)

AZAZGA (Algérois)
Le square en 1957...
          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


 
 
le 07-01-2025 08:45

LA FRANC-MAÇONNERIE RENDUE INTELLIGIBLE À SES ADEPTES

Cet ouvrage fait référence dans l'univers de la franc-maçonnerie et a été lu par des centaines de milliers de francs-maçons depuis plus d'un siècle.
 


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le 06-01-2025 06:15

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (478)

ARBA (Algérois)
Rue Hoche et les HLM...
          Photos du Centre de Documentation Historique sur l'Algérie. Publication Réalités du Morvan Empury...
 


 
 
le 05-01-2025 05:55

L'ALGERIE DE MON ENFANCE, 1949-1962 (477)

ALGER (Algérois)
La Grande Poste et la rue d'Isly...
Le Bastion Central, les cars, l'ascenseur et la gare CFA...
 


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le 04-01-2025 09:10

B COMME BRIGNOLES - VAR - FRANCE

27 décembre, à l'intérieur des terres : Brignoles, le Vieux Pressoir, route N7 – jambon cru, parmesan, entrecôte, frites et discours sur la méthode pour déguster ce Saint-Pierre rouge, millésime 2020...
 


 
 
le 03-01-2025 09:49

S COMME SAINTES MARIES DE LA MER (9) - BOUCHES DU RHÔNE - FRANCE

26 décembre : Lune en croissant pour petit déjeuner matinal...
 


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le 02-01-2025 09:00

S COMME SAINTES MARIES DE LA MER (8) - BOUCHES DU RHÔNE - FRANCE

25 décembre : Dernier partage au Restaurant L'escale de la Lune : Pastis camarguais, Parillade de poissons à la plancha, Picpoul de Pinet, carte noire...
 


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le 01-01-2025 09:11

S COMME SAINTES MARIES DE LA MER (7) - BOUCHES DU RHÔNE - FRANCE

25 décembre : Détente sur la terrasse de notre Hôtel à l'abri du Mistral...
 


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