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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 29-04-2011 04:14

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR TROIS JOURS...
 


 
 
le 28-04-2011 07:24

LÉONARD DE VINCI, LE GENIE

Florence, 1470. Depuis plusieurs jours, un jeune élève du peintre et sculpteur Verrocchio « termine » une œuvre inachevée, entrée à l’atelier quelques semaines auparavant. C’est Maître Verrocchio en personne qui lui a confié ce Baptême du Christ, en le priant de peindre l’ange de gauche et le paysage derrière lui.    Léonard, âgé de dix-huit ans, donne le dernier coup de pinceau et, un peu inquiet, appelle son maître qui travaille sur une statue au fond de l’atelier. Verrocchio, dont on connaît le mauvais caractère, arrive couvert de poussière et bien décidé à relever toutes les erreurs que son élève a pu commettre !    Il regarde la toile puis, après avoir jeté un étrange regard à Léonard, s’approche du tableau et le fixe longuement. La spatule lui tombe des mains… Jamais il n’a rien vu de plus beau ! L’ange rayonne de pureté et de grandeur, le paysage est devenu une sublime fantaisie géologique, le tableau es transfiguré. Léonard devient aussitôt célèbre dans tout Florence, et chacun se demande jusqu’où ira cet adolescent qui, déjà, a dépassé ses maîtres.    Léonard ne va pas à l’école – Il dissèque trente cadavres – Inventeur de génie, Il dessine les plans d’une machine volante – Fils naturel d’une servante, il devient l’ami de François 1er – Il peint la Joconde, le tableau le plus célèbre du monde - Paralysé du bras droit…
 


 
 
le 27-04-2011 03:22

LA RUSSIE

Le grand mérite de David Shipler, qui fut pendant quatre années consécutives correspondant à Moscou du New York Times est d’avoir cherché à saisir la réalité profonde de la vie en Union soviétique. Utilisant sont statut de journaliste étranger, il a voyagé dans toute l’URSS, des glaces de Mourmansk à l’Ukraine, des « villes fermées » de l’Ouest aux immenses étendues désertiques de la Sibérie orientale.    Il a visité des écoles, des universités, des usines, des hôpitaux, des fermes d’Etat, des chantiers ; il a rencontré des dissidents et des membres du Parti, des apparatchik et des anciens prisonniers politiques, des ouvriers et des kolkhoziens, des directeurs d’usine et des trafiquants au marché noir, des Russes qui regrettaient Staline, qui croyaient au régime, qui croyaient en Dieu ou qui ne croyaient plus en rien.    De ces observations tirées de la vie de tous les jours, rapportées le plus souvent avec humour, toujours avec un sens aigu du détail, il a fait un livre passionnant et passionné, dans lequel il décrit la société soviétique, telle que les Russes eux-mêmes la vivent, la ressentent, la jugent, l’aiment ou la détestent – ou parfois les deux, en même temps…
 


 
 
le 26-04-2011 08:22

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

1000 FRANCS (BLEU CLEMENT SERVEAU)
    Type 1945. Billet mis en circulation du 12 avril 1945 au 29 juin 1950. D’après une œuvre de Clément Serveau. Impression polychrome, dominante bleue.    Recto : Bustes allégoriques couplés de Minerve et Hercule sur un fond de fleurs et de fruits.     Verso : Buste de jeune fille dans un ensemble de décoration sculpturale. Une jeune femme évoque la Civilisation française issue de la Civilisation grecque préfigurée au recto.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Profil d’homme à droite (guerrier gaulois), faisant face à un profil de femme à gauche (Vénus).    Nombre d’alphabets 680 (un alphabet = 2 500 000 billets, 25 lettres de 100 000 billets).     Nota : L’année 1947 est difficile à trouver.
 


 
 
le 25-04-2011 09:42

S COMME SOMONE - LA RÉPARATION DE LA PIROGUE - SENEGAL

        ..." La description de cette pirogue est faite pour la première fois dans les observations de T. Bousso (Bousso, 1996, p. 91). Illébou est un terme Niominka dérivé du Lébou. C’est une embarcation adaptée par les Lébous de la pirogue St-louisienne. La pirogue Illébou est une petite structure (7 mètres environ), dont le bordage est composé d’une seule planche fixée à la quille. Deux planchettes de renforcement terminent le bordage. La quille est constituée d’un seul tronc évidé. Des poutres placées très bas soutiennent le bordé et servent en même temps de bancs. Cette pirogue ne comporte qu’un seul éperon, à l’avant ce qui la distingue des autres pirogues Niominkas. L’arrière est constitué par un tableau pourvu vers l’avant d’un plat-bord qui sert de poste de pilotage au barreur. On la distingue aussi des autres pirogues du même type, par la « queue » fourchue taillée dans la partie terminale de la quille. L’extrémité de la quille de ces embarcations souvent appelées Gaalou Guène (pirogue à queue) est aménagée ainsi pour recevoir le moteur. La durée de vie de ces embarcations est très courte, 4 à 5 ans. L’équipage est de 3 à 5 personnes et la charge utile maximale estimée à une tonne. Ces pirogues sont propulsées à l’aide de moteurs de faible cylindrée d’une puissance inférieure ou égale à 18 chevaux. Le tableau arrière souvent recouvert de tôle métallique sert de support au moteur. Ces pirogues sont utilisées essentiellement pour la pêche au filet maillant dérivant de surface (félé félé), au filet maillant dérivant de fond (Yola) au filet maillant encerclant (Saïma) et quelquefois pour la pêche au casier (seiche)..." 

 


 
 
le 24-04-2011 06:52

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 


 
 
le 23-04-2011 09:32

LES CAVALIERS

En pleine guerre de Sécession, l’état major nordiste, acculé, envoie le colonel Marlowe détruire le réseau ferroviaire ennemi. Pour l’officier, cette mission pourrait bien être la dernière.    Avec Les Cavaliers, John Ford concrétise un vieux rêve : consacrer un film à la guerre de Sécession. Aidé de ses fidèles techniciens et de John Wayne, son vieux compère, le cinéaste va bénéficier d’un budget et d’un casting importants pour reconstituer cet épisode trouble de l’histoire américaine.    Rien ne va plus entre John Ford et William Holden. Sur le tournage, la tension devient intenable, sauf pour John Wayne, habitué aux colères du cinéaste.    Traité avec mépris à sa sortie, Les Cavaliers gagna avec les années la considération de la critique.    Décontracté, charmeur, ironique, William Holden reste l’un des acteurs les plus fascinants de l’histoire du cinéma américain.    Né le 17 avril 1918, à O’Fallon (Illinois), William Franklin Beedle Jr. Se destine à une carrière de chimiste. Mais les feux de Broadway l’en détournent. Repéré par les studios Paramount, il signe un premier contrat. Le jeune homme est âgé de 20 ans. Terry DeLapp, chef du service de presse de Paramount, lui demande alors de prendre le pseudonyme de William Holden. Avec seulement deux longs métrages à son actif, l’acteur décroche le rôle principal de L’Esclave aux mains d’or (1939), dans lequel il campe un jeune boxeur se rêvant violoniste. L’échec du film marque un arrêt, momentané, à une carrière prometteuse. Il doit à Barbara Stanwyck, sa partenaire dans le film, de ne pas être remercié par Harry Cohn, président de Columbia (qui partage le contrat de Holden avec Paramount). Le comédien enchaîne indistinctement westerns (Texas), comédies (Notre village) et films noirs (Invisible Stripes), avant de s'engager dans l'aviation américaine. A l’issue de plus de trois ans de service actif, il retrouve le chemin des plateaux et accumule les premiers rôles dans des productions modestes, avec une prédilection pour le western (La Peine du talion, Rachel and the Stranger) et la comédie (Miss Grain de sel, avec Lucille Ball)…
 


 
 
le 22-04-2011 06:38

GERRY MULLIGAN

Bien qu’il ait été le saxophoniste baryton le plus populaire des années cinquante, Gerry Mulligan est surtout connu pour ses dons d’arrangeur. Et pour avoir eu l’excellente idée de créer un quartette sans piano. Ce jazzman, qui jouait beaucoup avec les musiciens cool et West Coast, entendait ainsi revenir à l’exécution collective qui avait fait les beaux jours du jazz Nouvelle-Orléans.    Au lendemain de la fabuleuse épopée du bop de Charlie Parker et de Dizzy Gillespie, quelques saxophonistes baryton feront leur apparition sur la scène du jazz. Gerry Mulligan, bien sûr, mais aussi Serge Chaloff et Pepper Adams donneront enfin à l’instrument ses lettres de noblesse.    A la fin des années quarante, quelques grands personnages du jazz, Gerry Mulligan compris, sont à la recherche d’une alternative au bop de Charlie Parker et Dizzy Gillespie.
 


 
 
le 21-04-2011 09:36

KLIMT, L'AMOUR DES FEMMES

22 mars 1901. Le Parlement autrichien est en effervescence. La veille, le tribunal de Vienne a contesté la légitimité d’une requête du ministère public exigeant le séquestre du dernier numéro de la revue de Gustav Klimt, Ver sacrum, qui reproduisait les dessins préparatoires de sa toile la Médecine, et la destruction de tous les exemplaires existants.    Furieux de voir les juges prendre le parti de l’artiste le plus « immoral » de ce début du siècle, vingt-deux députés interpellent le ministère de l’instruction publique pour savoir s’il compte vraiment installer au plafond de la grande salle de l’Université cette fameuse Médecine et donner ainsi son aval à « ce genre de peinture qui s’oppose aux sentiments esthétiques de la majorité du peuple autrichien ».     Le ministre a eu beau, dans sa réponse, prendre parti pour le peintre (évoquant l’évolution continue des courants artistiques), celui-ci, dans son atelier, n’en fulmine pas moins et lance à des journalistes présents : « Quand j’ai terminé un tableau, je ne veux pas ensuite perdre des mois entiers à le justifier devant la foule. L’important n’est pas le nombre mais la qualité de ceux qui me soutiennent. »    Après quoi Gustave Klimt, mettant dehors tout le monde, retourne au tableau qu’il vient de commencer, Judith et Holopherne, terrible débauche de chair, d’or et de cruauté. Et il sourit dans sa barbe en pensant que, décidément, les vingt-deux députés qui se posent en gardiens de la morale et de la tradition ne sont pas au bout de leurs peines.    Fou amoureux d’une orpheline de seize ans ! – Cerné par la folie qui a ravagé sa famille – « Assez de censure ! Je veux être libre » - Dans Vienne en pleine gloire, il cumule scandales et succès – Une sensualité provocante, il peint la volupté cruelle des femmes - Pendant qu’il agonise, on cambriole son atelier…
 


 
 
le 20-04-2011 01:59

LES TROIS GRANDES LUMIÈRES

OU LE CHEMIN DE LA CRÉATION...

Les trois Grandes Lumières sont des outils créateurs d’ordre céleste, ceux avec lesquels la création principielle agit et façonne la vie. Lorsqu’elles se trouvent assemblées, les initiés sont en présence de l’âge d’or où les puissances causales « s’aimes » et se recréent entre elles. Ils assistent alors à l’origine des temps, au moment où les trois Grandes Lumières, puissances organisatrices du début des choses, sont en pleine création permanente, en pleine effervescence, en pleine puissance. « L’énergie universelle dans laquelle l’action est versée est le divin, tout ce qui est offert n’est autre qu’une forme du divin », a écrit A. K. Coomaraswamy.    Cet univers auquel l’humain est absolument étranger et qu’il ne comprendra jamais, peut cependant être non seulement perçu et contemplé, mais célébré rituellement. En bâtissant le temple au moyen de la Règle, de l’Equerre et du Compas, l’initié s’intègre à l’œuvre du Grand Architecte de l’Univers.    C’est précisément à l’approche symbolique de l’action créatrice de cette architecture de réciprocité suscitée par les trois Grandes Lumières que cet ouvrage est consacré.Franc-maçon depuis 25 ans, Jean Onofrio se consacre à l’étude des symboles maçonniques et a écrit plusieurs livres dans cette collection.
 


 
 
le 19-04-2011 06:58

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

1000 FRANCS (DEESSE DEMETER)
    Type 1942. Billet mis en circulation du 28 mai 1942 au 6 avril 1944. D’après une œuvre de Jonas. Impression polychrome.    Recto : Statue de la déesse Déméter tenant sur ses genoux Hercule enfant sur fond de paysage provençal avec troupeau de chèvres conduit par un berger.     Verso : Statue en bronze de Mercure à gauche. Bas relief représentant les principaux travaux d’Hercule. Cerbère offrant à Minerve les pommes d’or du jardin des Hespérides, à droite. De l’autre coté Déjanire s’étant substitué à Atlas pour soutenir le monde Au fond un panorama du port de Rouen.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Effigie de l’Hermès de Praxitèle.    Nombre d’alphabets 13 392 (un alphabet = 25 000 billets, 25 lettres de 1 000 billets).     Nota : Certaines émissions de 1943, postérieures au 15 juillet, furent l’objet d’un important hold up à Clermont Ferrand en 1944 et sauf le numéro 38 de l’alphabet 9450 à 9532, plus une partie du numéro 40 du 18 novembre alphabet 9948 à 10272, les autres émissions ne semblent pas avoir été retrouvées ou n’ont pas circulé. Les billets portant les dates de création de 1944 n’ont jamais été mis en circulation. Nous pouvons malgré tout affirmer qu’il est possible de rencontrer une date de 1944, ces billets en effet ont circulé antérieurement avec une date erronée. Les dates de création les plus courantes en « neuf » sont 11.06.1942 et 6.5.1943.
 


 
 
le 18-04-2011 08:29

S COMME SOMONE - LA RÉPARATION DES FILETS - SENEGAL

            ..." Le capitaine, quant à lui, occupe une grande partie de son après-midi à la confection de nouveaux filets. Il faut en moyenne une vingtaine de jours pour réaliser un filet de 100 mètres sur 4 mètres de chute. Cette opération se déroule le plus souvent devant le carré familial à l’ombre du mur d’enceinte. Un matériel unique : du fil de nylon vert et bleu au diamètre approprié au choix du filet, un instrument unique : une aiguille découpée dans un tuyau en « PVC », un gabarit en bois de la dimension de la maille, suffisent pour la fabrication du filet. Le fil de nylon est enroulé sur l’aiguille entre ses deux becs pour en faire une pelote facilement malléable. L’homme est assis sur le sol. Il attache une extrémité du fil à une bouteille de gaz, et avec le pied droit tend le fil en se servant de l’orteil. La main gauche tient le gabarit, et la main droite l’aiguille. il fait trois fois le tour du gabarit avec l’aiguille et noue le bas, puis il recommence. Le maillage se construit par unité de dix rangs de dix mailles. La technique de tricotage du filet est toujours la même, c’est celle déjà observée par Balandier et Mercier en 1952..."

 


 
 
le 17-04-2011 09:43

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

L'été en Savoie.
 


 
 
le 16-04-2011 07:53

COMANCHEROS

Un ranger du Texas se prend d’amitié pour l’homme qu’il doit envoyer à la potence. Ils unissent leurs forces pour démanteler une dangereuse bande de trafiquants d’armes, les Comancheros.    Comancheros marque un grand changement dans la carrière de Wayne. Il va travailler étroitement avec Georges Sherman, le producteur, et son réalisateur, Michael Curtiz. Et, pour la première fois, il va jouer un cow-boy d’âge mûr.    Sur le tournage, les rapports sont courtois entre Wayne et Curtiz, mais deviennent plus difficiles avec l’arrivée de Lee Marvin.    Boudé par une critique dédaignant Michael Curtiz, Comancheros est l’ultime chef-d’œuvre d’un maître.    Western, péplum, film d’aventures… Le Hongrois Michael Curtiz signa tout au long d’une carrière riche de 170 titres quelques-uns des chefs-d’œuvre du cinéma américain.    Né en 1888, Mihaly Kertész débute en 1912, mettant en scène des films d’une bobine adaptés des pièces qu’il interprète au théâtre national hongrois. Devenu cinéaste à part entière, Kertész obtient en 1914 avec Bank Dank, le premier gros succès du cinéma hongrois. Dès cette période, les budgets de ses films deviennent plus importants et sa technique s’affirme. avec Pour l’honneur, qui décrit la campagne de Napoléon en Autriche, le réalisateur signe son premier chef-d’œuvre. En 1926, il a déjà près de 80 films à son palmarès, et se fait une spécialité du film historique avec des titres comme L’invasion des tartares, Le Sixième commandement et L’Esclave Reine. Il a également dirigé des drames (Le Mauvais garçon) et des comédies (Célimène, poupée de Montmartre) pour des productions autrichiennes et allemandes. Le cinéaste quitte alors l’Europe pour les Etats-Unis…
 


 
 
le 15-04-2011 07:46

CLARK TERRY

A tout bien considérer, Dizzy Gillespie et Miles Davis n’ont pas été les seuls trompettistes à avoir marqué de leur empreinte le jazz moderne. Ou, si l’on préfère, le jazz postérieur à l’ère parkérienne. Fats Navarro, Kenny Dorham, Howard McGhee et Clark Terry ont, quelque trente ans après Louis Armstrong, redonné un éclat nouveau à ce cuivre, qui, pour beaucoup, symbolise à lui tout seul le jazz.    Au cœur du jazz jusqu’à la disparition de leur leaders, les formations de Count Basie et de Duke Ellington ont eu de nombreux boppers dans leurs rangs. A commencer par Clark Terry, qui a joué dans les deux orchestres. Mais aussi Wardell Gray, Thad Jones.    C’est à partir de 1947 que Fats Navarro, notamment avec Tadd Dameron et Coleman Hawkins, gravera ses plus grands chefs d’œuvre.
 


 
 
le 14-04-2011 08:03

GIOTTO, L'ÉLÉGANCE FLORENTINE

Florence 1299. Giotto reçoit dans son atelier la visite d’un envoyé du pape Boniface VIII, chargé par son maître de collecter dans toute l’Italie des dessins des plus grands peintres. L’envoyé demande donc à Giotto de lui faire, pourquoi pas à la minute même un dessin. Sans mot dire, Giotto prend une feuille et un pinceau et trace un cercle parfait. Il tend la feuille à l’ambassadeur et lui déclare en souriant : « Voilà le dessin ». L’autre, stupéfait, demande si c’est là tout ce que le peintre veut montrer au pape. « C’est plus que suffisant », répond Giotto.    L’envoyé repartira à Rome fort mécontent, et assuré qu’on vient de se moquer de lui et du pape ! Ce dernier, en revanche, comprendra fort bien le « message » de Giotto : le cercle parfait symbolise depuis toujours la perfection de la création divine, et la façon dont Giotto a dessiné le sien est bien une preuve, à la fois modeste et éclatante, de son génie souverain…    Petit berger, il dessine ses moutons sur des pierres – Il compose une chanson contre la pauvreté – Il entre dans la corporation des médecins ! – Dans l’Italie déchirée par la guerre, il connaît la gloire et la fortune – L’aube de la Renaissance le premier, il peint la vie et les émotions des hommes -  Après sa mort, on découvre ses fresques de peinture…
 


 
 
le 13-04-2011 02:15

KATE

Dans la tumultueuse Amérique des années trente, Kate Killinger, la « Femme pressée », n’a de cesse de bâtir son empire, prête à tout braver : les foudres de son père, magnat de la presse new-yorkaise, comme la guerre des syndicats. De fait, elle créera un nouveau journal destiné à concurrencer celui de son père.    La seule fragilité de Kate, son seul déchirement, c’est sa passion pour H.H. Rourke, un inlassable chasseur de « scoop » qui, de la Longue Marche de Mao à la guerre d’Abyssinie, de l’effervescence cubaine à la jungle birmane, nous donne à voir les fractures d’un monde en plein bouleversement. Pourtant, lui non plus, ne peut oublier l’amour qu’il éprouve pour Kate…    Kate : un couple exceptionnel, un univers violent, un grand roman d’amour et d’aventure…

 


 
 
le 12-04-2011 07:03

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

1000 FRANCS (COMMERCE ET INDUSTRIE)
    Type 1940. Billet mis en circulation du 24 octobre 1940 au 12 octobre 1944. D’après une œuvre de Cheffer. Impression polychrome.    Recto : Deux têtes de femmes couronnées de feuillage dans deux cartouches ronds, encadrement de feuillage.     Verso : Allégorie du Travail et du Commerce.    Numérotation, date (avec Paris le…) et signature en noire.    Filigrane : Tête de femme couronnée de fleurs.    Nombre d’alphabets 6 384 (un alphabet = 25 000 billets, 25 lettres de 1 000 billets).     Nota : Certaines émissions de l’année 1944 n’ont pas été retrouvées, pour certaines, nous n’avons pas confirmation de leur mise en circulation.
 


 
 
le 11-04-2011 08:00

S COMME SOMONE - LE SÉCHAGE DES FILETS - SENEGAL

... " Il est environ 16 heures, les rayons de soleil sont moins agressifs et la réverbération sur le sable est plus supportable, alors la plage s’anime à nouveau. Les équipages convergent à un moment donné vers le parc à pirogues pour accomplir des tâches indispensables à la bonne organisation de la pêche. Des groupes d’enfants jouent sur le sable avec des coquillages, quant aux plus grands, ils aident les adultes dans leurs travaux. C’est probablement ici que débutent les apprentissages et les savoirs qui s’acquièrent par mimétisme.

 


 
 
le 10-04-2011 08:32

LE MOT DU WEBMASTER

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Ville natale de Henry de Toulouse-Lautrec

 


 
 
le 09-04-2011 07:24

LES CORDES DE LA POTENCE

Dans un Far West livré aux hors-la-loi et aux criminels, un homme fait régner la justice. Son nom : Cahill, marshal des Etats Unis. Et, lorsque ses fils sont en danger, il fait parler la poudre.    Les Cordes de la potence est mis en chantier en juillet 1972. Produit par la société Batjac, la propre production de John Wayne, le film est écrit par Harry Julian Fink et sa femme Rita. Le couple de scénaristes est alors très en vogue puisqu’il vient d’écrire l’un des grands succès du moment : L’Inspecteur Harry.    Des acteurs rompus au western, un solide réalisateur… John Wayne sait s’entourer des meilleurs et réserver quelques surprises.    Les Cordes de la potence ravit les inconditionnels du genre, inconsolables après la mort de John Ford.    Inconnu du grand public, Neville Brand a pourtant côtoyé le gratin hollywoodien grâce à une soixantaine de films.    Né en 1920, Neville Brand s’engage dans l’armée en 1939 et y commence une brillante carrière. Ainsi, il apparaît dans des films de propagande, vantant l’entraînement des G.I. Ces expériences bouleversent son avenir, puisqu’il décide de devenir comédien. A la fin de la guerre, il est le quatrième soldat américain le plus décoré pour ses faits d’armes, le premier étant Audie Murphy qui, lui aussi, se prépare à réussir à Hollywood. Brand se contente, pendant quatre ans, de petits rôles au théâtre et de courtes apparitions dans des films sans importance. En 1950, il est enfin remarqué dans D.O.A., un polar signé Rudolph Maté, et va enchaîner, dans la même veine, des interprétations de personnages antipathiques comme dans Mark Dixon, détective et Le Fauve en liberté, où il rencontre James Cagney, qui est pour lui l’exemple à suivre…
 


 
 
le 08-04-2011 03:52

BILL EVANS

Musicien de formation classique, Bill Evans est l’homme par lequel la musique de Louis Armstrong et de Charlie Parker est entrée dans l’ère romantique. Héraut du jazz modal et créateur exceptionnel de climats, ce grand improvisateur s’est surtout exprimé en trio. Une seule exception : le sextette de Miles Davis dont il fut la cheville ouvrière. Bill Evans a bel et bien été le pianiste le plus important des années soixante et soixante-dix.    Orrin Keepnews, producteur de Riverside, aura toutes les peines du monde à convaincre Bill Evans d’enregistrer un album en tant que leader. En 1956, en effet, le pianiste ne se sentait pas encore assez mûr. Pourtant, New Jazz Conceptions sera une très grande réussite.    Bill Evans est ce que l’on peut appeler un précurseur dans le domaine musical. Après Bud Powell, il apporte une nouvelle conception du piano jazz.    Si, pour les « spontanéistes », le feeling est incompatible avec la musique classique, pour d’autres elle ne peut que participer à l’enrichissement du jazz. Ce qui est certain, c’est que des pianistes tels que Evans, Lewis ou Hancock ont prouvé que swing et musique de tradition européenne pouvaient très bien s’accorder.
 


 
 
le 07-04-2011 08:03

KLEE, LE MUSICIEN

Berne fin 1937. Paul Klee, prématurément vieilli, le visage ravagé, le bras accroché à celui de sa femme comme à une bouée de sauvetage, a voulu à tout prix se déplacer jusqu’à la Kunsthalle, où est organisée une rétrospective de son ami, confident et complice de tant d’années, le peintre Kandinsky. Ils ne se sont pas vus depuis longtemps, mais sur ces retrouvailles, qui devraient être joyeuses, pèse une affreuse angoisse. Si Kandinsky et sa femme Nina savaient Paul Klee malade, ils ne se doutaient pas des changements terribles que la sclérodermie avait fait subir à son corps. Quand ils l’embrassent, des larmes viennent aux yeux de Nina, tandis que son mari est saisi d’un léger tremblement : Paul Klee n’est plus que l’ombre de lui-même.    Klee parcourt les salles à pas lents et remonte le temps jusqu’à sa propre jeunesse, quand le groupe du Blaue Reiter, au début des années 1910, caracolait joyeusement au bord du gouffre. Il retrouve aussi les toiles peintes aux temps heureux du Bauhaus, avant qu’Hitler ne règne en maître sur l’Allemagne.    L’émotion lui fait oublier la douleur et il retrouve assez de forces pour faire le tour complet de l’exposition. Quand, quelques jours plus tard, les Kandinsky repartiront, Nina dira à Klee l’espoir qu’elle a de le revoir bientôt à Paris ; il répondra simplement : « Ce ne sera sans doute plus possible… » Après trois années d’atroces souffrances, la maladie emportera ce peintre admirable, dont l’humour et le génie auront combattu jusqu’au bout…    A 19 ans, il est violoniste dans un orchestre – Il va voir les plus grandes séductrices du temps – Ses deux meilleurs amis meurent à la guerre – Chassé par les nazis, il doit quitter l’Allemagne – Pour épouser la femme de sa vie, il attend 7 ans – Une lumineuse fantaisie, il crée un univers magique aux couleurs chatoyantes…
 


 
 
le 06-04-2011 04:55

AU CŒUR DE L'OUEST

A la fin du 19ième siècle, Clémentine Kennicut, qui appartient à la bonne société de Boston, rêve de l’Ouest pour échapper à la férule de son père pasteur, un homme rigide et fermé. Séduite par les allures de cow-boy de Gus McQueen, éleveur de bétail, elle l’épouse et le suit dans le Montana.    Cette jeune femme raffinée va découvrir un monde sauvage, une nature hostile balayée par le blizzard, les loups et les serpents – un monde d’hommes rudes où elle n’a guère sa place. Elle va pourtant faire front pour imposer et dominer de multiples épreuves, d’autant qu’elle éprouve une véritable passion, partagée, pour le propre frère de Gus, Zach, un rebelle qui n’a pas froid aux yeux…
 


 
 
le 05-04-2011 08:50

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

500 FRANCS (PASCAL)
    Type 1968. Billet mis en circulation le 4 janvier 1968 jusqu’en 1994. Impression polychrome. Le billet a été illustré par Lucien Fontanarosa (1912-1975) et la gravure réalisée par Claude Durrens.    Recto : Au centre du billet le mathématicien français Blaise Pascal (1623-1662) à gauche, accoudé sur sa main; au second plan à gauche le clocher de l'église St-Jacques à Paris.    Verso : Portrait à l’identique de Pascal encadré par le Colombier de l’abbaye de Port Royal et la chapelle de cette abbaye.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Masque mortuaire de Pascal.
 


 
 
le 04-04-2011 04:19

S COMME SOMONE - LE NETTOYAGE DES FILETS - SENEGAL

    "...Pape donne à chaque manœuvre un poisson pour les récompenser de leur aide, et jette avec l’aide de Yacou le reste de la pêche sur le sable. Babakar démonte le moteur hors-bord et range la nourrisse de carburant. Samba nettoie les filets en les tapant sur le sable humide et en les rinçant à l’eau de mer. Antou le mousse, qui est revenu, finit d’écoper la pirogue et assèche le fond avec un vieux chiffon..."

 


 
 
le 03-04-2011 08:15

LE MOT DU WEBMASTER

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LE WEBMASTER SE REPOSE

Les Arcs, Savoie, Station été hiver.
 


 
 
le 02-04-2011 08:51

IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION

Durant la révolution mexicaine, Juan, voleur de diligences, rencontre John, dynamiteur irlandais. Les destins des deux hommes s’entremêlent et, bien malgré eux, ils deviennent des héros.    Deux hommes de culture et de milieux sociaux différents se rencontrent dans un contexte révolutionnaire. Ils apprennent à s’apprécier et mettent cette amitié nouvelle au service d’une juste cause.    Unanimement plébiscité en son temps, le film apparaît aujourd’hui légèrement déclassé face aux autres films de l’auteur. Ce n’en est pas moins un chef-d’œuvre du genre !    Piégé par la production, Sergio Leone doit accepter un casting qu’il estime bancal. Heureusement, ses fidèles collaborateurs sont là.    L’Europe réserve un accueil chaleureux au « Leone nouveau » tandis que les Etats-Unis le boudent.    Avec désinvolture et talent, James Coburn a promené sa silhouette dégingandée et inimitable au sein de western de légende.    James Coburn naît le 31 août 1928, à Laurel, dans le Nebraska. Il étudie l’art dramatique à l’Université de Los Angeles, puis se rend à New York pour suivre les cours de Stella Adler. Il débute sur les planches, puis apparaît sur le petit écran dans  une palanquée de séries dont Tales of Wells Fargo, Wagon Train, The Rifleman, Bronco, The Restless Gun, Black Saddle, The Californians, Rough Riders, Johnny Ringo, Tombstone Territory, The Life & Legend of Wyatt Earp (des titres qui sentent bon le western traditionnel) ainsi que d’autres, plus connues sous nos climats, comme Au Nom de la loi, Bonanza ou Alfred Hitchcock Présente. Il poursuit cette florissante activité télévisuelle jusqu’en 1964, mais entre-temps, il devient mondialement célèbre par le biais d’un rôle particulièrement marquant : celui de l’impassible mercenaire lanceur de couteaux du film de John Sturges, Les Sept mercenaires. Auparavant, il s’est distingué au cinéma par le biais de l’excellent La Chevauchée de la vengeance du spécialiste de la série B de qualité Bud Boetticher…
 


 
 
 

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