..." La description de cette pirogue est faite pour la première fois dans les observations de T. Bousso (Bousso, 1996, p. 91). Illébou est un terme Niominka dérivé du Lébou. C’est une embarcation adaptée par les Lébous de la pirogue St-louisienne. La pirogue Illébou est une petite structure (7 mètres environ), dont le bordage est composé d’une seule planche fixée à la quille. Deux planchettes de renforcement terminent le bordage. La quille est constituée d’un seul tronc évidé. Des poutres placées très bas soutiennent le bordé et servent en même temps de bancs. Cette pirogue ne comporte qu’un seul éperon, à l’avant ce qui la distingue des autres pirogues Niominkas. L’arrière est constitué par un tableau pourvu vers l’avant d’un plat-bord qui sert de poste de pilotage au barreur. On la distingue aussi des autres pirogues du même type, par la « queue » fourchue taillée dans la partie terminale de la quille. L’extrémité de la quille de ces embarcations souvent appelées Gaalou Guène (pirogue à queue) est aménagée ainsi pour recevoir le moteur. La durée de vie de ces embarcations est très courte, 4 à 5 ans. L’équipage est de 3 à 5 personnes et la charge utile maximale estimée à une tonne. Ces pirogues sont propulsées à l’aide de moteurs de faible cylindrée d’une puissance inférieure ou égale à 18 chevaux. Le tableau arrière souvent recouvert de tôle métallique sert de support au moteur. Ces pirogues sont utilisées essentiellement pour la pêche au filet maillant dérivant de surface (félé félé), au filet maillant dérivant de fond (Yola) au filet maillant encerclant (Saïma) et quelquefois pour la pêche au casier (seiche)..."
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A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES
OU LE CHEMIN DE LA CRÉATION...
..." Le capitaine, quant à lui, occupe une grande partie de son après-midi à la confection de nouveaux filets. Il faut en moyenne une vingtaine de jours pour réaliser un filet de 100 mètres sur 4 mètres de chute. Cette opération se déroule le plus souvent devant le carré familial à l’ombre du mur d’enceinte. Un matériel unique : du fil de nylon vert et bleu au diamètre approprié au choix du filet, un instrument unique : une aiguille découpée dans un tuyau en « PVC », un gabarit en bois de la dimension de la maille, suffisent pour la fabrication du filet. Le fil de nylon est enroulé sur l’aiguille entre ses deux becs pour en faire une pelote facilement malléable. L’homme est assis sur le sol. Il attache une extrémité du fil à une bouteille de gaz, et avec le pied droit tend le fil en se servant de l’orteil. La main gauche tient le gabarit, et la main droite l’aiguille. il fait trois fois le tour du gabarit avec l’aiguille et noue le bas, puis il recommence. Le maillage se construit par unité de dix rangs de dix mailles. La technique de tricotage du filet est toujours la même, c’est celle déjà observée par Balandier et Mercier en 1952..."
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Dans la tumultueuse Amérique des années trente, Kate Killinger, la « Femme pressée », n’a de cesse de bâtir son empire, prête à tout braver : les foudres de son père, magnat de la presse new-yorkaise, comme la guerre des syndicats. De fait, elle créera un nouveau journal destiné à concurrencer celui de son père. La seule fragilité de Kate, son seul déchirement, c’est sa passion pour H.H. Rourke, un inlassable chasseur de « scoop » qui, de la Longue Marche de Mao à la guerre d’Abyssinie, de l’effervescence cubaine à la jungle birmane, nous donne à voir les fractures d’un monde en plein bouleversement. Pourtant, lui non plus, ne peut oublier l’amour qu’il éprouve pour Kate… Kate : un couple exceptionnel, un univers violent, un grand roman d’amour et d’aventure…
... " Il est environ 16 heures, les rayons de soleil sont moins agressifs et la réverbération sur le sable est plus supportable, alors la plage s’anime à nouveau. Les équipages convergent à un moment donné vers le parc à pirogues pour accomplir des tâches indispensables à la bonne organisation de la pêche. Des groupes d’enfants jouent sur le sable avec des coquillages, quant aux plus grands, ils aident les adultes dans leurs travaux. C’est probablement ici que débutent les apprentissages et les savoirs qui s’acquièrent par mimétisme.
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Ville natale de Henry de Toulouse-Lautrec
"...Pape donne à chaque manœuvre un poisson pour les récompenser de leur aide, et jette avec l’aide de Yacou le reste de la pêche sur le sable. Babakar démonte le moteur hors-bord et range la nourrisse de carburant. Samba nettoie les filets en les tapant sur le sable humide et en les rinçant à l’eau de mer. Antou le mousse, qui est revenu, finit d’écoper la pirogue et assèche le fond avec un vieux chiffon..."
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