Principauté de Monaco, Monté Carlo le 1er août 2010Ces deux mots magiques évoquent un univers de rêve et de prestige. Son site exceptionnel, entre mer et montagne, ses jardins, ses festivités sportives et culturelles... autant d'atouts qui font de Monaco la destination idéale pour une escapade ou un congrès inoubliable. Parfois méconnue, l'économie monégasque est dynamique et largement tournée vers l'avenir. Etat indépendant situé au coeur de l'Europe, la Principauté de Monaco offre aux investisseurs et entrepreneurs un cadre de vie exceptionnel et sécurisant qui leur permet de profiter au mieux d'une fiscalité attrayante. En 1997, Monaco a brillé de tous ses feux en l'honneur du 700ième anniversaire de la Dynastie des Grimaldi. Monaco est gouverné par la dynastie des Grimaldi depuis le 8 janvier 1297, date à laquelle François Grimaldi dit Malizia (François la Malice) s’empara de la forteresse sous un déguisement de moine franciscain (d'où son surnom de « la Malice »). On trouve sur le blason de la principauté les traces de cette origine avec les deux moines tenant une épée. L’autorité des Grimaldi fut définitivement reconnue en 1314, et s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui à la seule exception de la période de 1793-1814 pendant laquelle Monaco fut intégrée à la France, sous le nom de Fort-Hercule. La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu’en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco. En 1847, la principauté de Monaco occupait une superficie totale de 24 km² et comprenait trois communes : Monaco (1 250 habitants), Roquebrune (850 habitants) et Menton (4 900 habitants). La partie la plus vaste et la plus riche de la principauté était la plaine mentonnaise, avec ses cultures d'agrumes et d'oliviers, le commerce extérieur reposant essentiellement sur les exportations d’huile et de citrons. Mais, en 1848, Menton et Roquebrune proclamèrent la déchéance des Grimaldi et se proclamèrent « villes libres » sous la protection du royaume de Sardaigne. En 1860, elles votèrent leur rattachement à la France, qui fut entériné par le traité franco-monégasque de 1861. C'est alors que le prince Charles III eut l'idée de créer des jeux de casino (interdits dans les pays voisins), ce qui allait permettre à la principauté, en s’enrichissant, de se développer rapidement. En 1863, il accorda le privilège d’exploiter le casino à François Blanc, fondateur de la Société anonyme des Bains de Mer. En 1866, le quartier des Spélugues (où se trouvait le casino) prit le nom de Monte-Carlo en hommage au prince souverain. Enfin, en 1869, la principauté pouvant suffire à ses besoins, Charles III supprima les impôts personnels, fonciers et mobiliers, ce qui entraîna une intense activité de construction. Le prince de Monaco disposait des pleins pouvoirs (monarchie absolue) jusqu’à l’octroi de la constitution de 1911, qui fait du pays une monarchie constitutionnelle. En juillet 1918, un traité accordant une protection limitée de la principauté par la France est signé entre les deux pays. Le traité fait partie du traité de Versailles et établit que le petit État devra s’aligner sur les intérêts politiques, militaires et économiques de la France. Il faut, au moins une fois dans sa vie faire une escapade à Monaco. Ce lieu mythique, entre la dernière dentelle rocheuse des Alpes et le velours bleu de la Méditerranée tient à la fois du rêve et de la réalité.