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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 22-02-2009 08:48

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR UNE SEMAINE...
 


 
 
le 21-02-2009 08:54

P COMME PALERME - SICILE

    De tout temps à la croisée des chemins des civilisations, entre Orient et Occident, Palerme a conservé les traces des empreintes de toutes les cultures qui la partagèrent : langue, moeurs, architecture.

 


 
 
le 20-02-2009 08:59

L'EPREUVE DU FEU

Symboles maçonniques, symboles universels

    Du baptême du feu à la régénération par le feu en passant par l’épreuve du Feu, cet élément est l’une des clés de l’Initiation maçonnique.    Un Frère ou une Sœur peuvent-ils devenir de la nature du feu, être animés du feu sacré, découvrir la puissance créatrice du feu alchimique ?    En recueillant les éléments des diverses traditions, en éclairant à la fois le chemin de l’initié et le travail de la Loge qui doit « réguler ses feux », l’auteur met en lumière les multiples dimensions de l’élément Feu, épreuve, voyage, purification, création et Verbe.Lise Pérault, Franc-Maçonne depuis quinze ans signe ici son premier livre dans cette collection…

 


 
 
le 19-02-2009 09:15

S COMME SEGESTE - SICILE

    Le temple de Segeste se dresse au beau milieu de la verdure sur une colline située en dehors de sa cité. Temple dorique périptère hexastyle (six colonnes sur son côté le plus court), on pense qu'il n'aurait pas été terminé car il n'y a pas de traces de la cella (espace lithurgique intérieur) ni du toit. Datant probablement du Vème siècle av. J.-C., c'est l'une des plus belles ruines de l'Antiquité. Le théâtre qui se trouve sur la colline opposée pour braver le vent culmine à 440 mètres d'altitude et pouvait contenir plus de trois mille spectateurs. Il daterait du IIIeme siècle av. J.-C...

 


 
 
le 18-02-2009 09:01

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - NGULTRUM

Le Ngultrum est la devise officielle du royaume du Bhoutan. L'abréviation est le Nu, subdivisé en 100e, le Chetrum (Ch). La monnaie du Bhoutan est convertible avec la roupie indienne, qui a elle-même cours légal au Bhoutan. Il y a parité entre ces deux monnaies.Les billets qui existent sont ceux de 5 Nu, 10 Nu, 20 Nu, 50 Nu, 100 Nu et 500 Nu. Les billets de 1 et 2 Nu ne sont plus fabriqués.Une coupure de 1 Ngultrum petit et grand format émise par le Royal Government of Bhutan.
 


 
 
le 17-02-2009 09:22

C COMME CAMPAGNE NEPALAISE

Sur une aire relativement limitée, le Népal bénéficie de plusieurs grandes zones climatiques, allant de la jungle tropicale à la zone alpine. On y trouve de larges bassins agricoles, d'immenses forêts de feuillus, de bambous, de rhododendrons et de conifères, des toundras, de vastes déserts d'altitude et enfin les vastes étendues de neiges éternelles. Le rhinocéros unicorne, l'éléphant d'Asie, le tigre royal du Bengale habitent ses jungles tandis que ses hauteurs sont fréquentées par le léopard des neiges, plusieurs variétés de chèvres, l'ours himalayen et qui sait... peut-être même le yeti !..

 


 
 
le 16-02-2009 09:07

LE CONTAT VENAISSIN...

84 – Vaucluse, Beaumes de Venise du 26 au 29 janvier 2009

 


 
 
le 15-02-2009 05:17

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 


 
 
le 14-02-2009 07:35

K COMME KATMANDOU

Katmandou  est parfois aussi appelée Kantipur ou Yen, notamment par les Newars. C'est la capitale politique et religieuse du Népal, dont elle est également la plus grande ville. Les premiers habitants de Katmandou étaient des Newars et parlaient le Nepâlbhâsa, qui est un langage très répandu parmi les différentes communautés ethniques résidant à Katmandou.

 


 
 
le 13-02-2009 07:39

LE SECRET DE L'ICONE

     Un antiquaire spécialisé dans les livres anciens, Harry Blake, doit expertiser un journal intime vieux de 400 ans. Ce document semble être le banal récit d’un mousse embarqué en 1585 sur le navire de Sir Walter Raleigh, le célèbre explorateur anglais.    Mais lorsque le propriétaire de ce journal est brutalement assassiné, Blake comprend que le manuscrit dissimule certains secrets aussi fascinants que dangereux. Avec l’aide d’une spécialiste des cartes anciennes, il tente d’en percer les mystères.    De conspiration élisabéthaines en énigmes remontant aux Croisades, d’alliances en trahisons, tous deux remontent la piste d’une très ancienne relique. Une icône pour laquelle leurs adversaires n’hésitent pas à faire couler le sang…
 


 
 
le 12-02-2009 07:48

B COMME BENARES

Vouloir décrire Bénarès, c'est conter l'indescriptible. C'est certainement la ville de l'Inde qui offre le plus de diversité et de folie, d'images fortes et de rejets violents. Pour en soulever un coin, il faut des années... C'est une des plus vielle cité du Monde qui porte 4 noms, Varanasi, Kashi, Bénarés, Banaras, tous utilisés actuellement suivant que l'on est religieux , indien, occidental ou anglais.. c'est une ville qu'on aime ou que l'on déteste d'emblée, mais qui ne peut pas laisser indifférent. Une des villes la plus sacrée des 7 villes sacrées de l'Inde. Y mourir vous fait rejoindre le Nirvana...

 


 
 
le 11-02-2009 08:47

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - RUPIAH

La roupie indonésienne ou rupiah (IDR) est l'unité monétaire de l'Indonésie. Née pendant l'occupation japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, elle devient la monnaie nationale le 2 novembre 1949, quatre ans après l'indépendance du pays. Son nom s'inspire de l'unité monétaire de l'Inde : la roupie.La banque d’Indonésie emploie pour la réalisation de ses billets de banque des artistes à vocation « art populaire ». Pratiquement, le filigrane et le cadre à fil ne sont pas employés. Le numérotage du billet ne se fait qu’au tirage, mais par un nouveau passage sur une machine à type « numérotage billetterie ». Une couleur primaire revient en force avec souvent une surimpression employant une couleur secondaire. Ils sont relativement petits et peu élaborés.
 


 
 
le 10-02-2009 09:36

K COMME KHAJURAHO

Khajuraho dérive son nom par l'arbre 'Khajur' qui est en abondance dans cet endroit. Les temples sont des exemples superbe de architectures Indo-Aryan, construit pendant 100 années, sous la surveillance généreuse et artistique du rois de Chandela Rajput au centre de l'Inde. Dans le temple d'architecturelle de L'inde, le Khajuraho est unique. Khajuraho est situé dans la forêt de Madhya Pradesh dans la région de Bundelkhand.        Les temples de Khajuraho sont l'unique présent de l'Inde au monde, représentant la joie de vivre et d'amour, parfaite en execution et expréssion sublime. La vie, en chaque forme et mode, a été capturées en rochers, testifiant non-seulement les ouvriers artistiques, mais aussi la vision extra-ordinaire des Chandela Rajputs. Le temple de Khajuraho, est la plus fameuse place, à l'étranger et en Inde. Les temples du Khajuraho attirent l'attention des visiteurs avec ses sculteurs d'arts, qui sont très exquisite et délicate...

 


 
 
le 09-02-2009 09:19

EN SUIVANT LA RIVIERE KWAI...

Thaïlande, Birmanie, Cambodge du 9 au 20 avril 2007

 La meilleure façon d’oublier l’hivers c’est de s’envoler vers les lagons bleus, la touffeur tropicale, les couleurs chatoyantes, les marchés flottants et les temples de Thaïlande. Un concentré d’exotisme !…    La Thaïlande, entre modernisme et tradition, possède une très ancienne culture aux multiples facettes. Une population amicale et hospitalière, des paysages magnifiques, de rizières aux hautes montagnes verdoyantes du Nord, des plages de rêve à n'en plus finir, bref, une destination très appréciée qui saura nous enchanter…
 


 
 
le 08-02-2009 08:17

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

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le 07-02-2009 08:40

A COMME AGRA

    Agra, comme Delhi à 200 km au nord, est située sur la rive droite de la Yamunâ, sauf qu’Agra demeura longtemps une ville sans importance. Mais lorsqu’elle devient la capitale de Sikandar Lodi, elle va se hisser au premier rang avec Bâbur, vainqueur des Lodi en 1526, qui en fera la capitale de l’empire Moghol. Agra atteindra son apogée sous les règnes d’Akbar, Jehangir et Shah Jahan qui feront évoluer sa tradition architecturale jusqu’au Taj mahal, degré ultime de la perfection de l’art Moghol. Après le départ d’Aurangzeb pour Delhi, Agra perdra sa splendeur et deviendra une petite ville de province des Indes Britanniques...

 


 
 
le 06-02-2009 09:13

AVOIR LA GORGE TRANCHEE, DU RITUEL A L'ECHAFAUD ?

    Dans l’instruction au premier grade, le VM demande à l’Apprenti : « Que signifie ce signe ? » et l’Apprenti répond :  « Que je préférerais avoir la gorge tranchée plutôt que de révéler les secrets qui m’ont été confiés ».    Ce signe, empreint d’un symbolisme puissant, que nous pratiquons tous par habitude dans nos Loges m’a sérieusement agité quand j’ai découvert au hasard de mes lectures que Joseph Guillotin était un Frère. Me voilà donc devant un Frère qui a participé politiquement à l’avènement de la Révolution Française, alors que mes connaissances ne le situait qu’au rang d’inventeur de la célèbre Guillotine.    Il est vital, pour faire un bon travail de recherche, de reconnaître ses ignorances et d’admettre qu’on s’est laissé mystifier temporairement. Alors, si les Francs-Maçons reconnaissent avoir participé activement au mouvement le plus libérateur de la condition humaine, que penser d’un Frère tel que Joseph Guillotin traversant sans difficultés apparentes les strates de cette histoire.     Comme tous signes qui se donnent à voir, je n’ai pu m’empêcher de parcourir cette histoire et de faire vagabonder ma pensée sur l’acte qu’accompli l’impétrant Guillotin lors de son initiation dans la RL La Parfaite Union à l’Orient d’Angoulême. Deux questions me brûle les lèvres : Le Frère Guillotin s’est-il inspiré de la symbolique maçonnique pour inventer sa Guillotine ? Et, est-ce que la Guillotine qui l’a rendu célèbre ne l’a pas éloigné du GADLU ?    En effet quelques années plus tard, sur les parvis du Temple de la RL La Concorde Fraternelle à l’Orient de Paris, on peut imaginer que le souffle d’hermès pousse involontairement vers nos oreilles la suppliques des Apprentis, Compagnons et Maîtres qui récitent avec ostentation : « Je dépose avec courage mes métaux à la porte du Temple ; je me rappel sans défaillance mes mots, gestes et attouchement ; je travaille avec sacerdoce le Rituel ; je pratique le symbole avec humilité ;  je manie le verbe avec justesse et j’observe le silence avec respect pour ne pas être parjure car Joseph Guillotin est le Maître de la Loge »…    Entrons donc dans l’histoire avec mes premières investigations dans sa généalogie :    Les traces des premiers Guillotin apparaissent au 16ième siècle en Saintonge, particulièrement dans l’île d’Oléron en Charente Maritime, où l’un des premier pasteur protestants est Alexandre Guillotin, envoyé de Genève en 1559 pour fonder le temple de Saint-Pierre d’Oléron.     Jacques Guillotin son descendant est mieux connu. Il est négociant à Saint-Denis d’Oléron vers 1630. François Guillotin fils de Jacques devient maître chirurgien à bord du vaisseau le Saint-Louis. Colbert le nomme général des galères de France, puis Maître chirurgien de la Maison royale. Il meurt à l’âge de 40 ans, en 1690, laissant deux fils, François, marchand à Dolus et René-Louis, conseiller du roi, procureur au Présidial. Ce dernier vit à Saintes avec sa femme et ses 5 enfants, dont l’aîné, Joseph-Alexandre, né en 1704 sera le père du futur médecin et député.     Joseph-Alexandre a hérité de l’office de son père. On le dit à la fois intègre et bourru. En 1723, il quitte Saintes pour s’installer à Barzan. En août de l’année suivante, il épouse Catherine-Agathe Martin, fille de Pierre Martin, juge sénéchal de Saint-Denis d’Oléron. il est élu procureur du roi par ces collègues et devient l’un des plus hauts fonctionnaires de cette bonne ville de Saintes. Joseph-Ignace Guillotin, fils de Joseph-Alexandre et de Catherine-Agathe voit le jour le 28 mai 1738 dans la demeure familiale rue Saint-Pierre à l’angle de la Grande Place.    On le décrit comme un enfant au teint blême, aux sourcils drus, peu gracieux. Taciturne, fermé, silencieux, il ne fréquente guère les compagnons de son âge, se mêle à peine à leur jeux. Il s’inscrit au collège jésuite de la ville pour y apprendre les rudiments du latin, de la poésie, de la grammaire, de la philosophie, de l’arithmétique et de la rhétorique. Studieux et attentif, doué d’une mémoire heureuse et d’un goût prononcé pour l’étude, ses maîtres le regardent comme un  bon élève, seulement un peu concentré en lui-même, ce qui, avec son acharnement au travail, sera la caractéristique de toute sa vie.    Il entreprend des études théologiques préliminaires à Bordeaux, dans la Société de Jésus fondée par Ignace de Layola. Il professe au collège des Irlandais, qui appartient aux Jésuites et entreprend le 11 décembre 1761 une thèse sur l’accouchement pour laquelle il est reçu maître ès arts à l’Université de Bordeaux, le 20 décembre de l’année suivante.    Au début de 1763, il ne se sent subitement plus aucune vocation religieuse. Imprégné de sentiments d’humanisme, il part sur Reims pour se livrer à l’étude de la médecine pendant quatre années à l’ombre de la cathédrale. Le 7 janvier 1768, il est reçu docteur et monte à Paris pour intégrer la faculté de Médecine. Sur les bancs de la faculté, il entame cinq ans de vie studieuse, travaillant avec ardeur, et profitant le l’enseignement de ses maîtres, parmi lesquels on compte le célèbre Antoine Petit, le plus habile professeur de son temps.     Le 27 août 1770, Joseph est reçu docteur régent, suprême dignité médicale à cette époque, et, le 20 octobre suivant, obtient des mains du docteur Poissonnier, le bonnet de docteur, grâce à son remarquable mémoire « Observation de Monsieur Guillotin sur la rage ». Ce mémoire fait voir dès lors tout ce que sera par la suite Joseph : d’un scepticisme modéré, d’une logique sûre, d’un laconisme clair. Il présente ni plus ni moins l’une des principales idées que l’on retrouvera un siècle plus tard chez Louis Pasteur.    Je résume donc : c’est le 9ième enfant d’une fratrie bourgeoise qui entreprend des études théologiques par obligation familiale. Après sept ans chez les Jésuites, Joseph-Ignace, élève brillant abandonne la soutane, et en 1763, se tourne vers la médecine, d’abord à Reims par manque de moyens financier, puis à Paris grâce à ces relations. Car il fréquente les loges maçonniques dont l'esprit de progrès et de liberté séduit les savants à la recherche de la vérité. Une situation banale pour les dirigeants de l’époque !     Continuons nos investigations.    Joseph Guillotin a reçu la lumière dans une loge de La Parfaite Union d’Angoulême, près de sa ville natale de Saintes, lorsqu’il n’était pas encore parti étudier à Bordeaux. Sa ferveur maçonnique lui a rapidement valu l’estime de ses Frères. En quelques années, il s’est successivement affilié aux Cœurs Réunis à l’Orient de Nantes, à la Sincérité à l’Orient de Saintes, aux Vrais Frères à l’Orient de l’île d’Oléron, à la Parfaite Amitié à l’Orient de Rennes, puis en mars 1772, deux ans après avoir obtenu son bonnet de docteur régent, à la loge parisienne de Saint-Lazare du Contrat Social, présidé par le VM Lazare Philibert Bruneteau, homme lunatique et extravagant.    Deux ans plus tard, il quitte la Loge de Saint-Lazare du Contrat Social pour entrer au Grand Orient de France, rue du Pot de fer, où il restera jusqu’à sa dissolution provisoire par la Convention, en 1793.    Le duc Charles-Sigismond de Montmorency-Luxembourg en est alors l’Administrateur Général. Louis-Philippe-Joseph d’Orléans, duc de Chartres en est le Grand Maître. Ils accueillent Guillotin avec une politesse et une exaltation touchantes. En 1777, Montmorency-Luxembourg fait même l’honneur au médecin de le nommer Orateur de la Chambre des Provinces. Guillotin a accepté sa nomination avec une sincère émotion. Malgré sa timidité qui deviendra légendaire, il ne craint pas les responsabilités et se montrera digne de remplir cette fonction maçonnique.    Il gagne l’amitié du physicien américain Benjamin Franklin aussi rapidement qu’il a conquis la confiance de Montmorency-Luxembourg. Ils s’accordent pour que les réunions du Grand Orient se déroulent la plupart du temps chez Franklin, à Passy, dans son hôtel de Valentinois.    Le charisme du physicien lui attire toutes sortes d’hommages. Le cardinal de Rohan, célèbre pour son implication dans l’Affaire du Collier de la reine, organise des fêtes en son honneur ; le médecin Jean-paul Marat lui soumet des expériences de physique ; Brissot de Warville, depuis sa ville de Chartres, l’interroge sur le Nouveau Monde ; un jeune avocat d’Arras du nom de Maximilien Robespierre lui dédiera son premier plaidoyer. Parmi d’autres Frères du Grand Orient, on trouve Condorcet, Sieyès ou Bailly.    Tout en restant Orateur de la Chambre des Provinces, Guillotin, accumulant les fonctions maçonniques comme il a accumulé les titres de médecine, devient Vénérable Maître de la RL La Concorde Fraternelle à l’Orient de Paris.    C’est en simple compagnon qu’il entre également aux Amis Réunis, Loge créée par Jean-Louis de Salignac, marquis de La Mothe-Fénelon, neveu de l’écrivain et évêque de Cambrai. Cependant, Guillotin, plus défiant et sceptique qu’exalté, ne s’enflamme pas pour la « cause alchimique ». Il vient aux séances des Philatèthes mais choisit de revêtir le rôle prudent d’observateur, laissant à ses compagnons le soin de chercher la Pierre philosophale.    La aussi une situation tout à fait banal : au siècles des Lumières un grand nombre de Frères papillonnent, pardons voyagent de Loge en Loge au grès des amitiés construites dans le paraître.     Poursuivons donc nos investigations.     "Le couteau tombe, la tête est tranchée à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais sur la nuque." C’est par ces mots prononcés le 1er décembre 1789, à la tribune de l’Assemblée Constituante dont il était député que le Dr. Guillotin est entré - malheureusement pour lui - dans l’histoire. Cette évocation lyrique fit bien rire l’assemblée, qui n’imaginait bien sûr pas qu’un bon nombre de ses membres devraient par la suite apprécier à leur tour la fraîcheur de ce petit courant d’air.    Rien ne prédisposait Joseph-Ignace Guillotin, médecin, professeur d’anatomie, et député de Paris à laisser cette aura sanglante associée à son nom.    Imprégné de l’esprit du Siècle des Lumières, il était monté à la tribune de l’Assemblée pour évoquer pour la première fois l’uniformisation de la peine capitale, quel que soit le rang social ou le genre de crime commis. Sans ce souci égalitaire, il serait simplement passé à la postérité comme celui qui le premier avait demandé le déplacement de l’Assemblée dans la Salle du Jeu de Paume, avec les suites que l’on connaît...    Plus tard, le 20 janvier 1790, il déposa un projet qui prévoyait un mode d’exécution égalitaire, par décapitation, de tous les condamnés à mort : plus de pendaisons, de bûchers, de supplices de la roue, d’écartèlements, de supplices raffinés etc. « Les délits du même genre seront punis par le même genre de peine, quels que soient le rang et l’état du coupable », écrit-il dans son projet de loi.    Le 3 juin 1791, l’Assemblée Constituante d’accord avec ce principe décrète que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ».    La contribution du Dr. Guillotin s’arrête là, et le reste de son travail au service de la nation sera de tenter, en vain, de réformer les hôpitaux et de mettre en œuvre le premier programme de Santé Publique.    Répondant à une "offre de marché" de l’Assemblée Nationale, c’est le Dr. Antoine Louis qui perfectionne une machine préexistante en Italie, aidé d’un mécanicien allemand, Tobias Schmidt. L’utilisation d’un couperet vertical de forme trapézoïdale mû par la simple force de la pesanteur lui permettra de remporter le marché.    Cette belle mécanique de précision eut un certain succès à l’exportation car la Suisse, la Suède, la Belgique et l’Allemagne l’utilisèrent définitivement à leur tour...    Comme l’on sait, le « Rasoir national » ou la « Veuve » eut rapidement beaucoup de pain sur la planche... à découper, et fonctionna jusqu’à l’abolition de la peine de mort à la complète satisfaction de ses utilisateurs, ceux qui étaient du bon côté du couperet s’entend !    Si la machine fut d’abord appelée « Louisette », ou "Louison" en l’honneur de son véritable inventeur, il semble que de sombres démêlées du Dr. Guillotin avec des journalistes parlementaires assistant aux débats de l’Assemblée et qui ne se tenaient pas suffisamment "bien" à son goût, les aient poussés à associer son nom à la nouvelle "machine à raccourcir".    Il tentera tout au long de sa vie de faire "rendre à César ce qui était à César", mais en vain...    Sa fin ne fut pas celle qu’on lui prête souvent, à savoir mettre à son tour la tête à la petite lucarne, mais plus banalement dans son lit : il mourut d’une septicémie consécutive à un anthrax à Paris le 26 mars 1814. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise.    Comble de malheur pour cet homme plein de compassion, l'imaginaire collectif donna, à un instrument de mort, le nom de guillotine, qu'il ne cessera d'appeler " la tache involontaire de ma vie ".    C'est ce qui fera dire à Victor Hugo : " Il y a des hommes malheureux. Christophe Colomb ne peut attacher son nom à sa découverte ; Guillotin ne peut détacher le sien de son invention ".    A la fin de mes investigations mes deux questions restent sans réponses. Mais est-ce que je me suis posé les bonnes questions ? La, est toute la question ? Alors mes Sœurs et mes Frères je m’en remet à vous. Mais attention lorsque vous allez vous lever, la main sur la gorge ne faites pas de gestes brusques. On ne sait jamais !
 


 
 
le 05-02-2009 09:12

J COMME JAIPUR

Construite en 1727 et capitale du Rajasthan, Jaipur est l'une des villes les plus plaisantes et les plus vivantes de l'Inde. Envahie de l'aube à la nuit par des milliers de rickshaws, c’est une ville rude, mais romantique, où les femmes, à l’allure fière, portent des bijoux en argent et des vêtements de couleurs vives, et où les hommes, à la tête surmontée de splendides turbans, portent encore le pagne qui leur enserrent les genoux. Jaipur est aussi un mélange d’exotisme et de modernité, où l’architecture est une élégante synthèse de style Moghol et Rajput, complétée d’une touche britannique lorsqu’elle fut conquise par les Anglais...

 


 
 
le 04-02-2009 09:30

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - RIEL

Le Riel est le nom de l'unité monétaire du Cambodge. Sa gestion est assurée par la Banque nationale du Cambodge.Jusqu'à l'indépendance, la monnaie du Cambodge sous protectorat français était la piastre de commerce.Un magnifique billet avec illustration de travaux collectifs, billet à filigrane, numérotage en aplat et surimpression, impression en gravure et au trait.
 


 
 
le 03-02-2009 09:03

N COMME NEW DELHI

New Delhi est à la mesure de la démesure du pays dont elle est capitale. Impossible de voir ou elle commence et ou elle finit. Le premier choc, c'est quand on essaye de se procurer un plan de la ville. On a le choix entre les cartes dites touristiques, gracieusement distribuées dans les hôtels, sur lesquelles ne sont marqués que quelques axes principaux, et les éditions détaillés de Eicher : 10 planches pour avoir le plan complet ! Il y a de quoi être dérouté par ces avenues larges, boisées et interminables qui vont dans tous les sens, la quantité d'espaces verts et de vides (il y a même un aéroport intra muros) dans l'enceinte de la ville. En hiver, lorsque la Delhi baigne dans le fog, l'impression est très étrange. On voit défiler, des alignement quasi identiques de villas à deux étages - élégantes maisons construites dans le style moderne des années 50-60, de monuments publics et d'arbres à travers un écran de brume qui leur donne une apparence immatérielle. Capitale d'état et collection de monuments par excellence, New Delhi connait, malgré et contre tout, une vitalité artistique et intellectuelle qui se traduit par les activités de ses centres culturels, boutiques de designers et galeries d'art contemporain...

 


 
 
le 02-02-2009 09:31

SUR L'ILE ROUGE...

Madagascar du 6 au 16 octobre 2006
    Madagascar, un nom qui résonne aux oreilles du globe-trotter aussi doucement que le son du valiha, l’instrument à cordes national ; qui tinte à nos oreilles aussi clairement que le rire éclatant des femmes qui font leur marché…    Quatrième plus grande île du monde, Madagascar est en fait bien plus qu’une simple île. C’est un véritable continent, la vraie mémoire du monde. Mélange subtil d’Afrique et d’Asie, le pays chargé d’histoire et de traditions, joue avec merveille de ses charmes et de ses contrastes. Offrant au voyageur des paysages qui passent de l’impénétrable forêt tropicale aux envoûtants lagons turquoise ou des rizières miroitantes à la savane tout juste piquetée de palmiers. Enfin, Madagascar est aussi riche d’une population largement métissée mais qui, toutes ethnies confondues, revendique à juste titre sa « malgachitude »…
 


 
 
 

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