En 1942, les Américains entament la reconquête de l'île de Guadalcanal tenue par les Japonais. Une escouade s'enfonce dans une nature majestueuse où la guerre n'est qu'une gesticulation sanglante. Parce que la bataille de Guadalcanal est l'un des verrous de la guerre du Pacifique, l'armée américaine porte tous ses efforts sur la reprise de l'île, réduisant une par une les poches de résistance nipponnes. Une escouade de soldats s'avance au-devant de l'ennemi, cherchant à survivre au milieu de l'enfer. Cinéaste légendaire, Terrence Malick va rester vingt ans sans tourner avant d'entamer La Ligne rouge, film de guerre unique où la barbarie humaine est confrontée à la splendeur d'une nature indifférente à des flots de sang versé en vain. Dés son premier film, le talent de Terrence Malick le fit comparer au génial Orson Welles. Son deuxième film confirma ces espoirs mais marqua aussi le début d'une éclipse de vingt ans. S'il n'a tourné que trois films en un quart de siècle, c'est que l'argent n'intéresse pas Terrence Malick et que seule la passion peut le décider à passer derrière la caméra. Une passion communicative qui pousse ses acteurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. Bien qu'il favorise sa vie au cinéma, Terrence Malick est l'un des derniers génies du septième art. Son existence est un mystère, et surtout une légende. D'origine libanaise et fils d'un ingénieur dans l'industrie de pétrole, Terrence Malick est né le 30 novembre 1943 à Ottawa, dans l'Illinois. Il passe sa jeunesse à Austin et Waco, au Texas, ainsi qu'à Barlesville, dans l'Oklahoma. Il se consacre d'abord au football dont il devient l'un des champions universitaires. En 1965, il bénéficie d'une bourse Rhodes pour aller à Harvard. Après des études de philosophie, il traduit Heidegger, enseigne la philo au MIT et rejoint le Centre d'études avancées de l'American Film Institute, où il fait la connaissance de George Stevens Jr, futur producteur exécutif de La Ligne rouge, et du producteur Mike Medavoy (Phoenix Pictures), qui devient son premier imprésario. En 1973, Malick écrit, produit et réalise le film culte La Balade sauvage, odyssée tragique d'un couple de losers à travers l'Amérique profonde qui révèle d'emblée un talent exceptionnel. Son film, inspiré d'évènements réels, offre leur premier grand rôle à Martin Sheen et Sissy Spacek...
A Chicago, rares sont les bluesmen qui ont pu échapper à la domination de la guitare électrique. Aux côtés des principaux pianistes et harmonicistes de la ville, quelques rares spécialistes du saxophone ont toutefois réussi à s'imposer sur la scène locale. A.C. Reed, instrumentiste subtil et parolier de talent, est certainement le plus doué d'entre eux. A.C. Reed a longtemps travaillé en tant qu'accompagnateur avec les meilleurs bluesmen de Chicago avant de monter sa propre formation, au début des années quatre-vingt. En 1985, le public européen a pu le découvrir dans ce contexte. A.C. Reed va devenir l'un des accompagnateur de prédilection du génial guitariste Earl Hooker, qui lui trouvera son nom de scène, emprunté à Jimmy Reed.
Les amateurs d'histoire pourront voir également l'ancien grenier à sel, rue Lalouette. En descendant l'avenue Charles de Gaulle, ils trouveront l'ancien relais de poste qui conserve quelques sculptures. En face, dans un coin de la place, la plus vieille maison de MARLE (1572). En continuant vers la gare, ils trouveront un monument élevé à Saint Nicolas dont une chapelle désaffectée porte le nom. Dans toute la ville, des panneaux, posés sur l'initiative de Mr René TOFFIN, indiquent les noms des anciennes rues, places et maisons, perpétuant ainsi le passé historique de la ville...
Le voyageur qui approche de MARLE aperçoit de loin le clocher de l'église. Bâtie au début du gothique, elle est le monument le plus imposant de la cité. Son portail abrite la célèbre statue «la Vierge à l'Enfant» qui, fait très rare, sourient tous deux. A l'intérieur, on y trouve le tombeau du Sire de BOURNONVILLE, originaire de MARLE, premier lieutenant de Jean sans Peur pendant la Guerre de Cent Ans. Les amateurs de vestiges, au sortir de l'église, pourront emprunter la ruelle du château et aboutir sur les anciens remparts. Le château est maintenant propriété privée mais en suivant les remparts, on arrive au sommet de la Tour Nord Est et de là, une vue très large s'étend sur la vallée de la Serre et ses coteaux. On pouvait encore, il y a peu de temps, continuer la promenade par le Chemin de Ronde qui aboutit en ville mais il est en mauvais état et de ce fait impraticable...
Sur la place de l'Hôtel de Ville où se trouve l'Office de tourisme vous êtes au cœur de cette histoire: sur l'ancienne Place d'Armes, juste à côté du Château des Coucy Vervins où s'est installée la Sous-Préfecture. Une place colorée par les pavés, la brique et l'ardoise des vieilles maisons qui l'entourent. Le soin apporté au fleurissement contribue aussi à son charme. Au bout de la très courte rue du Traité de Paix, l'église Notre-Dame, massive et écrasante...
Des toits pentus de Vervins et de l'enceinte fortifiée émergent trois monuments symboliques : le haut clocher de l'église, le beffroi de l'Hôtel de Ville et les tourelles du Château neuf. La grosse tour porche de l'église rappelle l'opulence de la vieille cité. Le beffroi, que Vervins fut espace de liberté écrite dans une «Loi» dès le XIIè siècle et le Château neuf, la paix qui y fut signée en 1598, après la difficile période des guerres de religion et des premières guerres européennes...
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La ville de Verdun, Nord.
L'orchestre de Muddy Waters a été pendant plus de trente ans une véritable pépinière de talents pour le milieu du blues de la Windy City. Avec Jimmy Rogers et Luther Tucker, Luther "Georgia boy" Johnson est un des guitaristes qui se sont fait connaître sous leur propre nom après avoir fait leurs classes dans la formation du patriarche du Chicago blues. Guitariste plus solide et efficace que virtuose, Luther Johnson était avant tout un chanteur à la voix rauque, capable de faire passer avec une conviction rare le message du blues. Il a laissé plusieurs excellents albums qui mettent en lumière ses talents de vocaliste. A 12 ans, Luther Johnson fuit la ferme familiale et un monde sans avenir pour tenter sa chance à Milkwaukee, puis à Chicago, où il se fera connaître sous le nom de Little Luther.
Remarquable donjon du XIVe siècle haut de 45 mètres, ancienne résidence de plaisance des évêques de Soissons. Victor Hugo, de passage dans la région le décrivit ainsi : "A deux lieues de Soissons, dans une charmante vallée, un admirable châtelet est encore parfaitement habitable. C'est la plus saisissante habitation que tu puisses te figurer"...
suite de la flânerie bucolique en plein air...
Armand, Collection privée 2008,
suite de la flânerie bucolique en plein air...
Armand, Collection privée 2008,
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Rocamadour, Lot.
Hubert Sumlin fut pendant vingt cinq ans, sur scène comme en studio, le partenaire privilégié d'Howlin' Wolf. Son travail de guitare agile et délicat accompagnait merveilleusement la puissance vocale de son célèbre leader. Mais après la disparition de ce dernier, Sumlin ne sut malheureusement pas toujours mettre en avant son incontestable talent. Hubert Sumlin, et Howlin' Wolf avaient parfois des rapports conflictuels. Ainsi, en 1956, Hubert Sumlin quitta-t-il son leader pour rejoindre pendant quelques mois l'orchestre de son principal concurrent, Muddy Waters. Hubert Sumlin avait tout juste douze ans lorsqu'il rencontra pour la première fois Howlin' Wolf. Celui-ci eut toujours pour son guitariste une affection quasi paternelle.
suite de la flânerie bucolique en plein air...
Armand, Collection privée 2008,
Au cœur d’un vaste parc au décor impressionniste, vous prendrez votre ticket à l’ancienne gare fluviale pour une flânerie bucolique en plein air. Vous avez le choix ! Partez pour une croisière déjeuner de 3h00 ou bien optez pour une croisière rafraîchissante jusqu’au charmant village de la Ferté Milon...
C’est à la présence, au Vième siècle, de Saint Waast et Saint Vulgis, que nous devons la naissance de la cité. Des chapelles furent construites, et des monastères s’élevèrent à leur mémoire. Entre temps une ferté, c'est-à-dire un lieu défendu, fut créé et pris le nom de FERTE EN ORXOIS ou FERTE SUR OURCQ. La ville avait une telle réputation de vertu que, vers 884, Paris, sous la menace des Normands, vint y mettre les reliques de Sainte Geneviève. C’est le seigneur MILON qui au VIIIème siècle, aménagea la forteresse, ses remparts, et fut en quelque sorte le créateur de la ville. Ainsi naquit LA FERTE MILON...
De l'époque médiévale jusqu'à la Révolution, la collégiale bénéficie du haut patronage des comtes de Vermandois, puis de celui des rois de France, auquel s'ajoutent les libéralités des chanoines, des bourgeois et édiles de Saint-Quentin, des familles nobles du Vermandois et de prestigieux visiteurs. Tous rivalisent de générosité pour orner l'église de verrières, de peintures murales, de statues et reliefs, et pour la doter d'un mobilier liturgique et d'objets d'art dignes du grand martyr et des saints vénérés en ce lieu. De ce riche décor, évoqué par de nombreux documents, il ne subsiste plus que quelques éléments épars, l'église ayant été victime de catastrophes accidentelles, comme l'incendie de 1669, et des soubresauts les plus destructeurs de l'Histoire, telles la Révolution française et la Première Guerre mondiale. Chaque période de création ou de restauration a néanmoins laissé son empreinte, même si les interventions des XIXe et XXe siècles sont aujourd'hui les plus aisément perceptibles....
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Faune de montagne, Marmottons.
En 1942, les forces allemandes ont mis le siège devant Stalingrad, ville martyre réduite à un champ de ruines, et l'armée Rouge commence à perdre pied. Mais la propagande soviétique transforme en héros national un sniper qui redonne le moral aux troupes russes et qui, pour les nazis, devient l'homme à abattre. Alors que l'armée allemande accentue sa pression sur Stalingrad, un jeune tireur d'élite russe est remarqué par un commissaire politique qui décide de faire de lui le porte drapeau de la défense de la patrie. Cette manœuvre incite les nazis à envoyer sur le terrain leur meilleur homme pour abattre le jeune homme. C'est à partir d'un épisode légendaire du siège de Stalingrad que Jean Jacques Annaud imagine un récit où l'affrontement de deux nations va se résumer au duel entre deux hommes. Pour lui, le tournage sera une succession de défis qu'il devra relever. Après avoir réveillé les sensibilités nationales et bien qu'ayant été boudé par les Oscars, Stalingrad va s'imposer dans le monde entier comme un film de guerre essentiel. Loin des productions hollywoodiennes misant sur des stars pour éveiller la curiosité et l'envie des spectateurs, Jean Jacques Annaud aura obstinément cherché le meilleur acteur pour servir un rôle, quitte à l'imposer à ses producteurs à force de ténacité ou de persuasion. Après avoir été une vedette du film publicitaire, Jean Jacques Annaud s'est tourné vers les longs métrages réputés "infaisables" et qui ont fait de lui l'un des cinéastes les plus connus du monde. Jean Jacques Annaud est né à Draveil, dans l'Essonne, le 1er octobre 1943. Dès l'âge de 7 ans, il est certain de sa vocation de cinéaste. Quatre ans plus tard, devant son obstination, sa mère lui offre sa première caméra et prend prématurément contact avec le directeur de l'Idhec. Il passe une licence de lettres à la Sorbonne et un BTS de cinéma à l'école Vaugirard, puis entre à l'Idhec directement en deuxième année. Après l'obtention de son diplôme, Jean Jacques Annaud se retrouve par hasard, assistant sur un film publicitaire. En 1965, il effectue son service militaire au Cameroun en tant que coopérant et cinéaste. Cette "période africaine" le marquera profondément et influencera son travail...
Eddie "Cleanhead" Vinson s'inscrit dans la tradition des "blues shouters", ces chanteurs à la voix puissante qui ont popularisé le jazz au contact du blues, donnant ainsi naissance au rhythm'n'blues. Saxophoniste alto dans la tradition de Louis Jordan, Vinson fut aussi un interprète plein de verve et un vocaliste à l'humour ravageur. Musicien très complet, Eddie Vinson jouait le blues sur son saxophone alto aussi bien qu'il le chantait. Sonny Parker, fut l'un des plus puissant "blues shouters". Artiste méconnu, il travailla longtemps dans l'orchestre de Lionel Hampton, avant de disparaître à l'âge de 32 ans. En 1941, Vinson est avec l'orchestre de Larkin sur les grandes scènes de l'ouest des Etats Unis. Il rencontre Lil Green et Big Bill Broonzy, et poursuit son éducation instrumentale et vocale.
Deuxième édifice gothique de Picardie par ses dimensions, la basilique a été édifiée de la fin du XIIème à la fin du XVème siècle, sur le lieu de sépulture du martyre Quentin. Son originalité réside dans une tour porche de façade, une élévation de 34m50, un plan à double transept, un chœur radioconcentrique, un labyrinthe ancien de 260 mètres inscrit dans le pavage de la nef, des vitraux de différentes époques...
Saint-Quentin est une ville d'Art et d'histoire incontournable. La richesse de son patrimoine architectural et naturel en fait une destination de choix. Exemple : l'Hôtel de Ville. C'est un joyau de l'art gothique flamboyant qui s'ouvre sur la grande place aux allures flamandes. Placez-vous en face du bâtiment et observez les 173 sculptures fantaisistes et les détails de la façade finement ciselée...
Aujourd'hui, autour du donjon, les salles d'armes, les souterrains, les galeries et pas moins d'1 km de murailles font de ce site une véritable "cathédrale militaire". Au cœur du château, le musée archéologique, des visites guidées, des ateliers pédagogiques, des expositions, des animations en costume et des "Camps chantier Patrimoine" font revivre le site en permanence...
Fleuron de l'architecture militaire, cette forteresse imprenable domine la Vallée de l'Oise. Dès le XIIème siècle, cette place forte frontalière fut assiégée des dizaines de fois par des ennemis venus de l'Europe. Sans cesse agrandie et améliorée, elle résista jusqu'au XXème siècle. Ses hautes murailles surgies de la terre de Thiérache témoignent ainsi, au fil des siècles et des batailles, d'une partie de la "mémoire d'Europe"...
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Le lac du Bourget, Savoie.
Hawaï, 1941. Quelques semaines avant l'attaque japonaise sur Pearl Harbor se joue le destin des hommes d'un régiment américain : l'insoumis Prewitt, l'insouciant Maggio, l'intègre Warden, le cruel Judson... En 1941, sur l'île d'Hawaï, à quelques semaines de l'offensive nippone sur Pearl Harbor, autour du camp Schofield, que rejoint le fougueux Prewitt, se concentrent tous les espoirs et toutes les souffrances d'un régiment de l'armée américaine. Au matin du 7 décembre, l'aviation japonaise attaque. Tant qu'il y aura des hommes ne fut pas un film facile à monter. L'adaptation du roman de James Jones pour le cinéma s'avéra compliquée et le choix d'un casting idéal resta déterminant pour Harry Cohn, le patron de la Columbia. Tant qu'il y aura des hommes est un triomphe aussi bien auprès des critiques que financièrement. Le film est aussi un tournant important pour la plupart de ses acteurs. Tant qu'il y aura des hommes est un tournage sans histoire, à l'origine de grandes amitiés ou de rencontres importantes pour les stars du film. Réalisateur dont la carrière est parsemée de succès et couvre presque un demi-siècle, Fred Zinnemann s'est imposé au fil des années comme un touche à tout de talent. Né le 29 avril 1907, Fred Zinnemann étudie la musique et découvre qu'il n'a aucun talent. Il s'inscrit à la faculté de droit, mais préfère aller au cinéma. Il découvre des cinéastes comme Von Stroheim et Eisenstein, et décide de partir pour Paris à l'école technique de cinéma. Devenu caméraman, il participe en 1929 à Berlin, au tournage et à la coréalisation des Hommes du dimanche, aux côtés de jeunes gens comme Robert Siodmak et Billy Wilder. A la fin de cette même année, Zinnemann part tenter sa chance à Hollywood. Il est d'abord figurant dans A l'Ouest rien de nouveau de Lewis Milestone. Après avoir été l'assistant de Robert Flaherty, et aussi cadreur de Bubsy Bekerley pour la comédie musicale The Kid from Spain, il réalise son premier long métrage en 1934, un documentaire pour le gouvernement mexicain intitulé The Wave. Fred Zinnemann signe un contrat avec la MGM et devient réalisateur dès 1937, dirigeant plusieurs courts métrages pour des séries comme Crime Doesn't Pay. En 1942, il met en scène deux polars musclés, Kid Glover et Les Yeux dans les ténèbres...
J.B. Hutto a été l'un des grands représentants de la tradition de la guitare slide à Chicago. Mais il a manqué à cet excellent parolier une compagnie de disque capable de prendre sa destinée en main pour devenir l'égal de grandes figures du blues comme Muddy Waters et Elmore James. Il a toutefois réussi à mener une carrière internationale à partir de 1965. J.B. Hutto fit ses débuts à Chicago en qualité de batteur, puis se consacre plus particulièrement à la guitare. Sur scène, il était capable de passer d'un boogie déchaîné à un blues lent et poignant, en jouant sur les inflexions de sa voix rauque et sombre. A la fin des années quarante, J.B. Hutto est enthousiasmé par les sons étonnants qu'obtiennent Robert Nighthawk ou Elmore James avec le slide, qu'il s'empresse d'adopter. J.B. Hutto s'était fondu dans l'anonymat des petits clubs de South Side lorsqu'il fut redécouvert en 1965 par Charlie Musselwhite. Une première séance pour Vangard a permis de relancer sa carrière.