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Naxos, Grece.
Alors que la guerre fait rage en Europe, l'Amérique demeure en dehors du conflit, ignorant que le Japon s'apprête à fondre sur la base américaine de Pearl Harbor, clé de la force américaine dans le Pacifique. Alors que l'Amérique se croit assurée d'une paix durable avec le Japon, les chefs de l'armée nippone peaufinent un plan d'attaque contre Pearl Harbor, base principale des forces américaines dans le Pacifique. Et c'est sans déclaration de guerre que le Japon va lancer son attaque. Avec Tora ! Tora ! Tora ! Darryl Zannuck, patron de la 20th Century Fox, met sur pied à la fin des années soixante une de ces superproductions guerrières qu'il affectionne et qui satisferont son sens du spectacle et de la démesure. Accueilli fraîchement par la critique et par un public alors fatigué des grosses productions, Tora ! Tora ! Tora ! va s'avérer être une mauvaise affaire financière pour la Fox. Réalisateur de films spectaculaires, Richard Fleischer aime tourner avec des stars et, à défaut de vedettes de première grandeur, il sait tirer systématiquement le meilleur des comédiens qu'il dirige. Au cours de sa féconde carrière, Richard Fleischer aborde tous les genres avec un enthousiasme intact, excellant particulièrement dans le film d'action. Fils du célèbre auteur de dessins animés Max Fleischer (créateur de Popeye et de Betty Boop), petit immigrant venu de Vienne aux Etats Unis dans son enfance, Richard Fleischer est né le 8 décembre 1916 à Brooklyn (New York). Très jeune, il subit l'influence de son père, s'intéresse à l'art dramatique, écrit des sketches, fait de la mise en scène et entre à la Yale Drama School. Il y organise une troupe d'été et crée un théâtre en rond qui le fait connaître. Un jour, un chercheur de talents lui dit : "Jeune homme, cela vous tenterait-il de venir à Hollywood pour réaliser des films ?" Evoquant ce souvenir, Fleischer dira : "C'est l'histoire de Cendrillon, mais elle est vraie !"...
Gene Vincent appartient bien évidemment à ce petit groupe d'artistes qui, en ces années 50, ont décidé de tout donner au rock'n'roll pour que cette musique et l'image sensuelle et quasi "libertaire" qui s'y rattache s'imposent définitivement parmi les jeunes Américains. A l'inverse d'Elvis Presley ou de Buddy Holly, Gene Vincent ne cherchera toutefois pas à bâtir son succès sur un "look" capable de provoquer l'hystérie des adolescentes issues des classes moyennes, mais sur une musique violente, mise en valeur par une voix torturée et un jeu de scène démoniaque, qui s'adresse aux catégories les plus défavorisées de la société américaine. Bref, aux yeux d'une Amérique conservatrice, Gene Vincent est l'archétype même du jeune Blanc qui a mal tourné pour avoir trop écouté de musique noire ! De retour à la vie civile et fortement révolté par l'injustice de la vie, Gene Vincent se réfugie dans la musique et plus particulièrement dans le country and western à l'honneur en Virginie comme dans tous les Etats du Sud. Le succès artistique de Be Bop A Luna comme celui de la plupart des albums qu'il enregistrera jusqu'à la fin des années 50 n'est pas dû au hasard. Si ces œuvres arrivent au bon moment, c'est-à-dire lorsque les jeunes Américains ne jurent plus que par le rockabilly et le rock'n'roll, elles révèlent aussi et surtout un chanteur exceptionnel.
Le Bachelard est un torrent, petit rivière d'eaux rapides qui prend sa source près du col de la Cayolle et s'en va rejoindre l'Ubaye. Il traverse une haute vallée, vallée du Bachelard, aux superbes paysages, entourée et protégée par de hauts sommets, dont le plus haut est une réserve de bouquetins. Comme un répit avant de continuer vers le col. De nombreux ponts permettent d'enjamber le facétieux torrent donnant un peu de fantaisie au paysage. Il faut prendre le temps de s'arrêter profiter du moment et de l'environnement. Vous ne serez pas les seuls, marmottes et bouquetins aussi montrent le bout de leur nez !..
Ce n'est qu'au XIXe siècle que fut prise la décision de la construction d'une forteresse de grande envergure pour verrouiller l'accès au col de Larche. Le général Haxo choisit le site de Tournoux et la construction de la titanesque forteresse débuta en 1843, un an après la mort du général. Plusieurs années plus tard, Séré de Rivières s'occupa du fort...
En 1713, la vallée de l'Ubaye devint française. Le besoin de la défendre d'une invasion italienne par le col de Larche se fit tout de suite sentir. C'est ainsi que la redoute de Berwick fut construite, à Saint Paul sur Ubaye. Lors de la guerre de Succession d'Autriche puis des guerres de la Révolution, des camps militaires provisoires furent installés...
Le fort de Tournoux est un ouvrage défensif, construit entre 1839 et 1866, près de la commune de la Condamine-Châtelard. Surnommé le "Versailles militaire du XIXe siècle", comparé à une muraille de Chine miniature ou à une lamaserie tibétaine, ce fort constitue le noyau du dispositif stratégique de la vallée de l'Ubaye...
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Lac de Garda, Sirmione, Italie.
1942, au milieu du Sahara, un groupe de soldats alliés s'empare du seul point d'eau de la région. Pour défendre ce lieu stratégique et endiguer l'avancée des Allemands, ils sont prêts à se sacrifier. Désert du Sahara, 1942. Loin de leur unité, les membres de l'équipage d'un char américain se replient vers le sud. Bientôt rejoints par des soldats alliés et deux prisonniers italien et allemand, ils s'emparent du seul point d'eau de la région. Un lieu stratégique que les Allemands convoitent également. En 1943, Harry Cohn, le patron de la firme Columbia Pictures, ne peut être en reste quant à l'effort de guerre auquel participe le tout Hollywood, de la prestigieuse MGM à l'artisanale Republic. C'est pourquoi il va mettre en chantier Sahara. Triomphe public et critique, manne inespérée pour la Columbia, Sahara ne connaît l'échec qu'aux Oscars 1944, où le jury plébiscite Casablanca, avec en vedette l'incontournable Bogart. Bogart est devenu une star un an avant Sahara avec Casablanca. A l'époque, l'acteur est sur le point de rencontrer la femme de sa vie, Lauren Bacall. Pratiquement inconnu des dictionnaires de cinéma, Zoltan Korda est un réalisateur qui a pourtant donné au film d'aventures quelques-uns de ses fleurons. Né en juin 1895, en Hongrie, Zoltan Korda s'engage dans la cavalerie où il devient officier. Il aborde le cinéma dès 1918, où il tourne Karoly Bakak, son premier film. Le jeune cinéaste renouvelle l'expérience avec Csodagyerek, en 1920. C'est sur ces films de jeunesse qu'il apprend et manie le cadre et le montage...
En descendant la route du col de Vars, faites un arrêt, même si elle ne se visite pas, auprès de la Redoute de Berwick, massive citadelle de pierre qui est la seule restante des sept redoutes construites par Vauban. Abandonnée durant deux siècles, elle a participé au système défensif de l’Ubaye au 20ème siècle, abritant alors une garnison de 50 hommes, deux hangars et une poudrière...
Même si vous n’êtes pas un adepte de la randonnée, le chant du torrent en contrebas et l’air d’une pureté absolue suffiront à vous requinquer !...
Sur la route du col de Vars, ou “Route des grandes Alpes”, St Paul sur Ubaye est un petit village qui se dresse sur son promontoire sur fond de sommets et dents rocheuses vertigineuses...
Meyronnes, terre de passage, a alternativement appartenu aux royaumes de France et au comté de Savoie, elle est devenu définitivement française avec le traité d’Utrecht entre Espagne, Grande-Bretagne et Savoie en juillet 1713. Sa situation frontalière lui a valu d’être un lieu de combats sanglants. Dès 1693, pendant la seconde invasion des français le village a totalement été incendié. Meyronnes est aussi le village de naissance de François de Meyronnes (1285-1328) Maître de théologie à l’université de Paris et conseiller du Pape Jean XXII...
La vallée de l'Ubaye est une vallée d'origine glaciaire qui s'étend de 770m (commune du Lauzet-Ubaye) à 3412m d'altitude (Aiguille de Chambeyron). Elle se situe entre les massifs cristallins de l'Argentera et du Mercantour au Sud, le massif du Pelvoux au Nord-Ouest et le Queyras au Nord-Est...
Jean Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le "Chemin du Nord" jusqu'à Saint Jacques de Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que la voie habituelle des pèlerins, cet itinéraire longe les côtes basque et Cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. "Chaque fois que l'on m'a posé la question : "Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?", j'ai été bien en peine de répondre. Comment expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager ? On est parti, voilà tout." Galerie de portraits savoureux, divertissement philosophique sur le ton de Diderot, exercice d'autodérision plein d'humour et d'émerveillement, Immortelle randonnée se classe parmi les grands récits de voyage littéraires.Jean Christophe Rufin, médecin, pionnier du mouvement humanitaire, a été ambassadeur de France au Sénégal de 2007 à 2010. Il est l'auteur de romans désormais classiques tels que L'Abyssin, Globalia, Rouge Brésil, prix Concourt 2001. Il est membre de l'Académie française depuis 2008.
Sur un demi-siècle (1880-1930), la construction des villas de Barcelonnette et de Jausiers regroupe une cinquantaine d'édifices qui ont favorisé la création d'un nouvel urbanisme proche de celui des villes d'eau contemporaines où, de la même façon, les parcs et jardins l'emportent sur le bâti. Il en résulte un esprit et un mode de villégiature qui vont caractériser l'émergence de cette nouvelle architecture plus familière du littoral Méditerranéen et des stations balnéaires de la côte Atlantique...
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Matmata, Tunisie.
1944. Alors que des milliers de soldats afro-américains s'apprêtent à rejoindre le front européen, un haut gradé noir se lance dans une croisade contre le racisme sévissant au sein de l'armée des Etats Unis. Tandis que la Seconde Guerre mondiale fait rage en Europe, le capitaine Davenport est envoyé dans une caserne du Sud des Etats Unis pour enquêter sur l'assassinat d'un sergent noir. Etant lui-même afro-américain, Davenport va se heurter au racisme qui sévit chez les civils et dans une armée sur le pied de guerre. Malgré la frilosité des producteurs hollywoodiens et un budget très réduit, Norman Jewison et son équipe vont braver les préjugés et le racisme ambiant pour porter à l'écran le pamphlet du dramaturge Charles Fuller. Contre toute attente, le film de Norman Jewison va être accueilli lors de sa sortie par un plébiscite critique et public d'une envergure impressionnante. Projet tout entier dédié à la cause des Afro-Américains, Solder's Story va naturellement s'imposer comme un formidable tremplin pour les acteurs noirs. Entre romance et brûlot, le cœur de Norman Jewison balance. Mais qu'il œuvre dans l'un ou l'autre de ses domaines de prédilection, le succès semble toujours au rendez-vous. Né le 21 juillet 1926 au Canada, Norman Frederick Jewison est dès sa plus tendre enfance attiré par le monde du spectacle. Ainsi, au cinéma qui jouxte l'épicerie tenue par son père, il admire des serials, les films d'aventures et surtout les comédies musicales. Frappé de plein fouet par la récession qui gagne son pays, il se donne lui-même en spectacle dès l'âge de six ans, en récitant des poésies aux passants contre dix cents...
Trop souvent oublié lorsque l'on dresse la liste des principaux chanteurs du Delta blues, Robert Nighthawk n'en a pas moins été l'un des plus importants. Virtuose de la guitare slide, il a grandement influencé Muddy Waters, B.B. King, Elmore James et Earl Hooker. Dans cette mesure, il aura effectué la transition entre le blues rural et le style électrique de Chicago. De son vrai nom Robert Lee McCollum, Nighthawk travailla au début des années trente en compagnie de son frère Percy, spécialiste de l'harmonica. Une collaboration qui lui permit de se concentrer sur la guitare dont il venait d'apprendre les rudiments.
Pendant des siècles, Barcelonnette et sa vallée s'administrèrent librement. Liée à la Provence ou à la maison de Savoie, la vallée ne fut définitivement rattachée à la France qu'en 1713. Le pays fut ravagé par la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion et la guerre de Succession d'Autriche. En 1592, le duc de Lesdiguières détruisit le couvent des dominicains (reconstruit par la suite, il sera rasé sous la Révolution) et renversa les remparts qui ne furent jamais relevés. Puis la ville fut totalement incendiée en 1628...
La ville fut fondée en 1231 par Raimond Béranger V, comte de Provence. Il l'appela «Barcelonnette» en souvenir de la Barcelone de Catalogne d'où sa famille était originaire. Entourée de remparts, elle fut bâtie selon un plan en damier et vit sa première église achevée en 1240. Un couvent de dominicains y fut construit en 1316, il n'en subsiste aujourd'hui que le clocher...
A partir de l'an mille, Gannat se transporte à l'emplacement actuel de la ville qui, en beaucoup d'endroits, a conservé son aspect médiéval. Il suffit de citer l'église Sainte-Croix, le château forteresse des sires de Bourbon, les vieilles rues. De la période classique, subsiste le couvent des Capucins, une partie de la Maison de Retraite médicalisée et le couvent des religieuses de Notre-Dame...
Plus loin dans le passé, Gannat est une cité antique à l'extrémité septentrionale de l'opulente plaine de la Limagne. Ses habitants, qui relevaient de la tribu des Avernes, prirent part à la lutte de Vercingétorix contre César. La Ville se situait alors à l'emplacement de l'église Saint-Étienne. Du temple païen érigé à cet endroit, il reste des débris de colonnes et la très belle statue du Dieu Sucullus (visible au Musée Machelon)...
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La Vie au Togo.
Après vingt-quatre missions victorieuses, le bombardier Memphis Belle repart pour un ultime raid. Mais, à force de défier la chance, celle-ci ne risque-t-elle pas de se détourner des intrépides aviateurs ? Assaut après assaut, les Alliés détruisent les infrastructures allemandes. Le bombardier B-17 Memphis Belle a déjà pris l'air sans dommage vingt-quatre fois et les Etats Unis s'apprêtent à recevoir les hommes de son équipage en héros. Mais avant cela, ces jeunes recrues doivent accomplir une ultime mission. C'est d'un épisode authentique de la Seconde Guerre mondiale que le producteur David Puttnam tire la matière de son Memphis Belle, reconstituant avec le plus grand soin l'épopée héroïque de ce bombardier qui sortit indemne de vingt-cinq missions. Producteur inventif et audacieux, David Puttnam va être salué à la sortie de Memphis Belle comme le véritable responsable de l'incontestable réussite du film de Michael Caton-Jones. Quelques-uns des comédiens les plus en vue de leur génération sont recrutés pour incarner dans le film de Michael Caton-Jones la fine fleur de l'aviation américaine. Et tous sont menés de main de maître par un des acteurs les plus prometteurs d'Hollywood, Matthew Modine. Ayant commencé sa carrière de cinéaste avec un film-choc, Scandal, Michael Caton-Jones ne va plus cesser ensuite de changer de genre et de registre. Michael Caton-Jones est né en 1958 à Broxburn, dans la région d'Edimbourg. Il découvre le cinéma dans l'unique salle de cette bourgade écossaise, et s'y prend d'une passion durable pour "les grands humanistes" de l'âge d'or Hollywoodien : John Ford, Howard Hawks, Frank Capra, George Stevens. A dix-huit ans, il se fixe à Londres où il travaille pendant cinq ans comme machiniste de théâtre. Il se lance ensuite dans la carrière d'écrivain et, après quelques mois de formation, il écrit et tourne son premier métrage, The Sanitorium, pour 400 livres. Il écrit et réalise ensuite trois documentaires pour les services municipaux de Londres, puis entre à la National Film School...
L'orchestre de Muddy Waters a été pendant plus de trente ans une véritable pépinière de talents pour le Chicago Blues. A la suite de prestigieux prédécesseurs comme Jimmy Rogers, Little Walter, Junior Wells, Otis Spann ou James Cotton, le guitariste et chanteur Luther Johnson Junior a fait ses classes auprès du vieux patriarche avant de se lancer dans une carrière réussie. Luther Johson Jr reste aujourd'hui l'un des grands représentants du blues du West Side, un style avec lequel il s'est familiarisé au contact de Magic Sam. Ce guitariste agile avait toutefois fait son apprentissage dans le Delta avant de découvrir le blues électrique à Chicago. Douze ans après le succès de la série "Chicago/The Blues/Today !", la marque Alligator de Bruce Iglauer voulut à son tour réaliser une anthologie du blues de la Windy City.