Le village médiéval est construit sur un conglomérat de roches très dures reposant sur de l’argile. Ces roches sont constituées de galets ou graviers siliceux soudés entre eux par du calcaire ; elles sont appelées "roamenlar", rocher d’amandes. Le château seigneurial tel qu'on le voit aujourd'hui succéda à une tour carrée ou donjon et comporte des constructions d'époques différentes. Cette tour, appelée Tour du Diable, paraissait dater, par sa construction, de la même époque que la grosse tour du château de Villevieille, vers 1060. Elle se dressait à l’angle nord-ouest de l’actuel bâtiment. Menaçant de ruine, elle fut démolie il y a une centaine d’années. A la Renaissance, des aménagements esthétiques et de plus grand confort ont été apportés par la famille Tremolet. A la Révolution, le château vide d'occupants, fut pillé et incendié par les bandes révolutionnaires des villages voisins, Saint Côme et Combas...
Après un film d’introduction illustrant la formation des cavités en Ardèche, les premières marches du tunnel d’accès plongent petits et grands dans une atmosphère singulière avant de découvrir des paysages souterrains à couper le souffle ! Le circuit aménagé et ses nombreux belvédères permettent de visiter la Grotte en toute sécurité. Au terme du circuit aménagé, à 121 mètres sous terre, la salle Rouge nous introduit dans la galerie originelle creusée par la rivière souterraine qui s'écoulait là, il y a environ 6 millions d'années. Les traces de corrosion sur les parois témoignent de l'histoire ancienne de la grotte rythmée par plusieurs des périodes de remplissage jusqu'à son assèchement. Des piliers colossaux se sont ensuite formés, plantant le décor du spectacle son et lumière final qui sublime la majesté d’une nef grandiose ; un instant de poésie pour un souvenir impérissable !...
crin de verdure, cathédrale souterraine et instantanés de vie préhistorique, le Grand Site de l’Aven d’Orgnac est le seul site touristique Rhône-alpin labellisé Grand Site de France. Ce lieu préservé, voisin des Gorges de l’Ardèche, est le témoin de l’histoire géologique et humaine. À découvrir absolument ! La Cathédrale souterraine : La Grotte de l’Aven d’Orgnac, surprenante par ses volumes et sublimée par le jeu des lumières, dévoile ses joyaux géologiques : piles d’assiettes, buffet d’orgue, forêt de palmiers… Un univers chimérique, où imposantes concrétions et fines cristallisations s’entremêlent avec poésie. À -121 m, le spectacle son & lumière laisse place à l’émotion et à l’imaginaire tout en sublimant la majesté de la Grotte, avant une remontée sans effort grâce aux ascenseurs. Pour les sportifs, l'aventure continue au sein des réseaux non aménagés d'Orgnac-Issirac, permettant ainsi de découvrir grâce à la spéléologie les beautés cachées de l'Aven d'Orgnac...
Mai 1954, la guerre d'Indochine touche à sa fin. Devant la débâcle française, la 317e section reçoit l'ordre d'abandonner sa position. Mais l'omniprésence d'un ennemi invisible et une jungle inextricable transforment cette retraite en combat désespéré. A la frontière du Laos, le lieutenant Torrens, chef de section inexpérimenté mais entêté, doit extirper ses hommes des lignes ennemies. S'il peut compter pour cela sur l'expérience de l'adjudant Willsdort, l'abnégation des deux hommes ne suffira pas à sauver un repli promis à l'échec. Pour représenter, dix ans après, ce qu'il a vécu sur le terrain, Pierre Schoendoerffer, dans un souci de stricte authenticité, ne va pas hésiter à placer ses comédiens et son équipe dans des conditions de tournage extrêmes. Au départ simple témoignage sincère d'un épisode de la guerre d'Indochine, le film de Pierre Schoendoerffer va se transformer en véritable révélation, voire même révolution, cinématographique. A force d'obstination et sans concession, Pierre Schoendoerffer réussit à transmettre sa fièvre de reconstitution historique à tous les acteurs de son film. Exerçant en parallèle depuis près de quarante ans les activités de comédien et de producteur, Jacques Perrin est devenu un modèle de l'industrie cinématographique française. Né Jacques Simonet le 13 juillet 1941 à Paris, Jacques Perrin semble prédestiné au métier de saltimbanque, son père exerçant la profession de régisseur à la Comédie Française et sa mère étant comédienne. Il obtient son premier rôle au cinéma à l'âge de cinq ans dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Mais après un court séjour au Conservatoire d'art dramatique (d'où il se fait renvoyer), c'est le théâtre qui lui ouvre la voie quand Yves Robert le choisit pour interpréter L'Année du bac sur les planches. C'est là que le cinéaste italien Valerio Zurlini le remarque et l'engage dans La Fille à la valise (1960), puis en 1962 dans Journal intime. Ce début de carrière florissant est couronné en 1966 du Prix d'interprétation au Festival de Venise pour Un Homme à moitié de Vittorio De Seta...
Les Shangri-Las (The Shangri-Las) est un groupe vocal féminin des années 1960. Entre 1964 et 1966, elles ont connu le succès avec des chansons poignantes, traitant souvent de ruptures adolescentes. Leurs hits les plus connus sont Remember (Walking in the Sand) et Leader of the Pack. Formé au lycée Andrew Jackson (Queens) en 1963, le groupe Shangri-Las est constitué de deux paires de sœurs : Mary et Elisabeth Weiss, d'une part, et les jumelles Marguerite et Mary Ann Ganser. Le groupe est souvent considéré comme un trio, Elisabeth Weiss ayant souvent évité de participer aux apparitions publiques du groupe. Le nom du groupe, inspiré par le nom d'un restaurant du Queens, a été choisi pour la sortie de leur premier disque en 1964.
Le célèbre Pont d'Arc, arche naturelle de plus de 30 mètres de hauteur creusée par la rivière Ardèche et classé Grand Site de France, lui a donné son nom. Vallon Pont d'Arc est également un haut lieu de la préhistoire et du tourisme culturel. Son Hôtel de Ville, un château construit en 1639 sous Louis XIII, abrite sept tapisseries d'Aubusson figurant les croisades, exposées dans la salle d'honneur. Depuis la découverte en 1994, de la grotte ornée nommée grotte Chauvet Pont d'Arc du nom de son inventeur, et qui renferme de nombreuses peintures rupestres, une exposition musée a été installée pour répondre à la curiosité des touristes. Réalisée par les services du muséum d'histoire naturelle, cette exposition retrace la vie des hommes préhistoriques qui peuplaient les gorges de l'Ardèche il y a environ 35000 ans, date à laquelle ses œuvres ont été dessinées sur les parois de la grotte...
En parcourant les panneaux d'une exposition sur les Coptes dans la Cathédrale Sainte Marie d'Auch, un dessin sur une photo ressemblait étroitement au symbole que nous avons sur notre cordon au grade de Philosophe Hermétique. Ce dessin représentait une croix Copte sur un livre de prière. Les couleurs et le tracé sont presque identiques au dessin du cordon de ce grade. Et cela a suffit pour éveiller ma curiosité. Comme l'histoire de la Franc-maçonnerie Egyptienne, l'histoire de l'Eglise Copte prend racine dans les sables de Memphis. Quiconque rentre aujourd'hui dans une église copte entend comme en écho lointain un peu des chants des constructeurs des pyramides. Le copte est la langue des pharaons héritée du fond des âges. Mais de la à dire qu'il y a similitude, c'est un pas que je ne franchirais pas ? Les traditions font naître le christianisme d'Egypte avec la fuite de la Sainte Famille dans le pays. St Marc aurait ensuite prêché l'Evangile à Alexandrie et fondé l'Eglise locale. Qu'elles soient vérifiées ou non par la critique historique, ces traditions participent de la mémoire de l'Eglise copte et de son identité, elles doivent être entendues comme telles. Le mot Copte est à la fois familier et mystérieux. Il évoque l'Egypte chrétienne. Mais qui sont les Copte ? Cette réflexion a pour objectif d'éclairer l'identité de ces croyants méconnus qui font, aujourd'hui encore, rayonner le christianisme le plus ardent sur les rives du Nil. Le mot Copte signifie fondamentalement "Egyptien". Il désigne en fait depuis le 10ième siècle les Chrétiens d'Egypte. Leur nom, issu de l'arabe Qibt, n'est rien d'autre qu'une abréviation du grec Aiguptios, "Egyptien", lui-même dérivé de Hikuptâh, nom religieux de l'ancienne capitale du pays, Memphis. Dans un même héritage, les Coptes allient à un christianisme original et bien acculturé un peu la mémoire des pharaons, beaucoup d'apports de l'Egypte hellénistique et byzantine, et le dynamisme d'une arabité à l'épanouissement de laquelle ils ont largement contribué. Les Coptes aiment à se présenter comme les héritiers des pharaons. Il est vrai que les survivances de l'Egypte ancienne, quoique discrètes, existent bel et bien dans leur traditions. Les Coptes insistent volontiers sur le fait que l'Egypte a été la terre d'accueil de grandes figures bibliques comme Abraham, Joseph, Moïse, Jérémie. La Sainte Famille elle-même aurait vécu plusieurs années au bord du Nil. L'église d'Egypte a connu son grand épanouissement à la fin du 2ième siècle. Son éclosion s'est effectuée à travers le développement en langue grecque de son école de théologie (le didascalée) dirigée par des auteurs aussi illustres que Pantène, Denys d'Alexandrie. La force de son élan lui a permis de surmonter toutes les oppositions qui se sont dressées devant elle. Déjà du temps des pharaons, des âmes éprises du divin aimaient à se retirer au désert pour s'y trouver face à face avec le "Tout Autre". Dans les premiers siècles de l'Eglise, c'est avec bien des tâtonnement que se précisa le vocabulaire des chrétiens qui cherchaient à approfondir le mystère de Jésus-Christ. Les conciles œcuméniques du 5ième siècle, censés exprimer l'unité de la foi, provoquèrent hélas, malgré l'enseignement du Christ, la division durable des églises. En 639-641, l'Egypte fut conquise par les Arabes, qui y implantèrent l'Islam. Les chrétiens se félicitèrent d'abord d'être libérés du joug des Byzantins. Pendant quelques siècles, la cohabitation des deux religions monothéistes fut pacifique. Les mariages mixtes favorisèrent le passage des chrétiens à l'Islam. Mais celui-ci ne devint majoritaire que dans le courant du 10ième siècle. Du 4ième siècle au début du 7ième siècle, l'Egypte fait partie d'un empire romain d'Orient où le christianisme a désormais droit de cité et devient même la religion de l'Etat à partir de 391. L'Eglise d'Egypte participe activement aux grandes controverses christologiques de ce temps, et c'est dans la vallée du Nil que naît le monachisme. Plus religieux de beaucoup que le reste des hommes..., avait écrit Hérodote des Egyptiens au 5ième siècle avant notre ère. Cette religiosité profonde est une des constantes de l'identité égyptienne, de l'Eglise des Ramsès à celle de Mansour. Le christianisme copte en est tout particulièrement pétri. En se domaine aussi, malgré l'abandon de la religion ancienne, la culture copte a recueilli l'état d'esprit de l'Egypte pharaonique face au sacré. Il y a tout d'abord la certitude de la grandeur divine mais aussi de la nécessaire vocation de l'homme à la divinité. Très tôt, dès la fin de l'Ancien Empire au moins (vers 2000 avant J.-C.), la religion égyptienne avait promis à l'homme l'immortalité en compagnie des dieux, l'identification à Osiris lui-même, le dieu mort et ressuscité... Entre cette croyance et la foi chrétienne qui donnait à chacun l'accès à la vie éternelle en participant de la victoire du Christ sur la mort, il y avait une concordance de l'espoir qui a certainement favorisé l'accueil et l'acculturation du christianisme en Egypte. En est témoin l'adoption du signe hiéroglyphique de la croix ansée, la croix de vie des anciens Egyptiens, comme forme copte de la croix chrétienne. On pourrait même avancer que la façon dont l'Eglise copte a pensé le mystère du Christ fut pour une part tributaire de cet héritage ancien. Dans la formule de Cyrille d'Alexandrie (5ième siècle), une seule physis du verbe de Dieu incarné, on trouve l'affirmation de la parfaite et indissoluble unité de l'homme et de Dieu dans le Christ sauveur... On peut y voir un lointain écho de l'anthropologie de l'ancienne Egypte, postulant en l'unité absolue de l'homme et l'unité intangible du divin. Mais au lendemain du concile de Chalcédoine (451), l'Eglise copte se sépare des sièges de Rome et de Constantinople avec lesquels elle est en désaccord à propos de la double nature du Christ. En 641, les musulmans s'emparent de l'Egypte, libérant les Coptes de l'intolérable tutelle byzantine. Quoiqu'il ne faille pas idéaliser la "tolérance" de l'Islam en ses débuts, les relations entre chrétiens et musulmans furent souvent bonnes, malgré quelques crises passagères. En tout cas, l'Eglise fit assez tôt le pari de l'acculturation dans une Egypte qui s'arabisait et s'islamisait lentement. Les chrétiens allaient participer pleinement à l'épanouissement de la culture arabo-musulmane, jusqu'à abandonner finalement la langue de leurs ancêtres. Après les tragiques évènements de 1319-1320, l'histoire de la communauté copte est celle d'un lent déclin. Les taxes dont les chrétiens sont de plus en plus accablés pour financer la politique militaire des mamelouks réduisent à néant toute vie culturelle.
Petit village situé à 10 km d'Aubenas, traversé par la rivière l'Ardèche, la rivière le Lignon et la rivière la Fontolière. Pont-de-Labeaume est une commune du Parc naturel régional des Monts d'Ardèche...
1917, la Palestine. Bloquées par les forces de l'alliance germano-turque, les troupes britanniques appellent en renfort un régiment de la cavalerie australienne. Quatre jeunes soldats vont vivre un terrible baptême du feu. Pendant la Première Guerre mondiale, la bataille entre Turcs et Britanniques fait rage en Palestine. Aidés par un régiment de la cavalerie légère australienne, les Britanniques décident de ruser : prendre la ville de Beersheba, point névralgique de la zone, par surprise. La Chevauchée de feu est l'une des plus grandes fresques de l'histoire du cinéma australien. Parmi les nombreux défis relevés par le réalisateur Simon Wincer, une reconstitution précise de l'époque et la gestion périlleuse de plusieurs centaines de chevaux sur le tournage. Le film de Wincer a gagné son statut de classique du cinéma de guerre au prix d'une séquence finale inoubliable. Le temps travaille pour lui. Sans star officielles, La Chevauchée de feu est un portrait de groupe où hommes et chevaux se confondent en un même élan victorieux. A la nuance, Wincer préfère l'efficacité : des "gueules" plutôt que de la psychologie, et de l'action envers et contre tout. Considéré comme inégal ou trop commercial, Simon Wincer est un personnage à part du cinéma australien : une valeur sûre qui n'a pas toujours obtenu la reconnaissance qu'il méritait. Né à Sydney en 1943, Simon Wincer est l'une des figures les plus attachantes du cinéma australien. Que ce soit comme réalisateur ou comme producteur, dans son pays ou à Hollywood, à la télévision ou au cinéma, l'homme a tout connu : les échecs et les triomphes, la reconnaissance et l'injustice, les récompenses et les coups. Formé à la dure école de la télévision, où il forge ce tempérament d'artisan qui l'accompagnera tout au long de sa carrière, Wincer fait ses débuts de réalisateur à 21 ans avec Homicide, série culte sur laquelle il rencontre nombre de ses futurs collaborateurs. Parmi eux, déjà, le scénariste Ian Jones et le monteur Adrian Carr, tous deux présents au générique de La Chevauchée de feu. Au cours des années 1970, Wincer multiplie les réalisations pour la télévision. Ryan, The Box, The Sullivans, Against the Wind l'imposent comme une valeur sûre juste au moment où le cinéma australien connaît le début de son âge d'or...
The Isley Brothers est un groupe de musique afro-américain, actif depuis le début des années 1950. Depuis leurs premiers enregistrements en 1955, les Isley Brothers ont continué à rester actifs dans des répertoires variés tels que le gospel, le doowop, le R&B, la soul, le funk, le rock 'n' roll et le disco. Le groupe possède le record d'avoir placé un titre dans le Top 100 du Billboard au moins une fois par décennie entre les années 1950 et les années 2000. Ils sont également l'un des groupes dont les titres sont les plus repris et samplés dans l'histoire de la musique. Au départ, le groupe est composé de quatre frères (O'Kelly, Rodolpho, Ronald et Vernon Isley) qui font l'apprentissage du chant à l'église. Cependant le quatuor sera réduit à un trio suite au décès tragique de Vernon. Le groupe sera une formation qui ne connaîtra que peu de succès jusqu'à 1962, année où paraît Twist and Shout qui sera repris par la suite par plusieurs autres groupes dont les Beatles. 1964 marque un nouveau début pour le groupe car il fonde son propre label, T-Neck. Les Isley Brothers compteront en outre dans leur formation un certain Jimmy James, qui deviendra célèbre sous le nom de Jimi Hendrix. Malheureusement, ne pouvant réaliser un tube, ils signent chez la célèbre Motown où ils composeront (sous la production de l'équipe Holland, Dozier & Holland) un tube, This Old Heart of Mine en 1966. Mais mal à l'aise dans l'organisation interne, ils quittent la Motown en 1968 et s'installent à New York.
34 kilomètres de piste entre pins, platanes et berges de La Rigole qui alimente le Canal du Midi. Du plat pays mais un peu trop long pour nos jambes. Après l'écluse du Laudot nous rejoignons la D43 pour faire du "stop" jusqu'au carrefour de la D218, nous économisons ainsi 20 kilomètres. Il nous reste 14 kilomètres que nous entreprenons avec curiosité le long du canal jusqu'au Seuil de Naurouze. Logé au Moulin, chemin des Légendes.
Le barrage de la Palisse sert de réservoir de régulation pour l'usine hydroélectrique de Montpezat. Il mesure 56 mètres de hauteur, 195 mètres de longueur, entre 1,50 mètres (à la crête) et 5,70 mètres (au pied) de largeur.
D'après la croyance des primitifs, les substances minérales participent à la sacralité de la Terre Mère. Les minerais "croissent" dans le ventre de la Terre, tout comme des embryons. La métallurgie prend ainsi un caractère obstétrique. Le mineur et le métallurgiste interviennent dans le déroulement de l'embryologie souterraine : ils précipitent le rythme de croissance des minerais, ils collaborent à l'œuvre de la Nature, l'aident à "accoucher plus vite". Bref, par ses techniques, l'homme se substitue peu à peu au Temps, son travail remplace l'œuvre du Temps. Collaborer avec la Nature, l'aider à produire dans un temps de plus en plus rapide, changer les modalités de la matière, voilà une des sources de l'idéologie alchimique. Tout comme le fondeur et le forgeron, l'alchimiste travaille sur une matière à la fois vivante et sacrée ; ses labeurs poursuivent la transformation de la matière, son "perfectionnement", sa "transmutation". L'auteur a insisté sur les alchimies indienne et chinoise parce qu'elles sont moins connues, mais surtout parce qu'elles présentent sous un forme plus nette leur caractère de technique à la fois expérimentale et "mystique". Car l'alchimie ne fut pas à l'origine une science empirique, une chimie embryonnaire ; elle ne l'est devenue que plus tard...
Le lieu-dit Peyrebeille est situé sur la RN 102 à 6 km de Lanarce, commune dont il fait partie. Au 16ième siècle les moines de Mazan y établirent une maison afin que les voyageurs puissent se restaurer et se reposer. La pierre plantée "Peyre Abelhe" (abelhe en occitan : troupeau d’estive) qui se trouve sur le parking date du passage des transhumances (l’auberge se trouve sur la draille qui venait de Loubaresse), elle marquerait l’intersection des limites de trois communautés : Lanarce, Issanlas et Lavillate. Il existe une importante littérature sur ce lieu et son auberge, entre les innombrables versions la vérité est parfois difficile à trouver. Une certitude, cela se passe au début du 19ième siècle : les tenanciers s’appelaient Pierre Martin-Blanc (ou encore Pierre Pertille dit «le Rouge») et sa femme Marie Breysse (dit «Mal Blanchie») ; leur domestique Jean Rochette (dit «Fétiche»). Partout on dit d'eux qu’ils étaient très accueillants, secourables envers les misérables, les mendiants et les vagabonds. Leur table était connue et le voyageur n’hésitait pas à y faire halte pour se restaurer...
17 kilomètres à travers les grandes plaines qui vont nous conduire dans le Gers. Une étape aisée, sans difficulté. La piste traverse les villages de Cahuzac, Sorèse et Pont Crouzet avant de rentrer dans Revel par la rue Georges Sabo. Logé à l'hôtel Restaurant du Midi, boulevard Gambetta.
A la frontière entre les départements de la Haute Loire et de la Lozère, le village de Coucouron est la principale bourgade du haut plateau ardéchois. En vous promenant dans ses agréables ruelles, arrêtez-vous visiter l’église St Martin. Fondée au 12ième siècle par les moines bénédictins de l’abbaye de Saint Chaffres-du-monastier, elle fut fortement endommagée pendant la révolution mais entièrement rénovée à partir de 1854. Le seul vestige de l’édifice roman est le porche en granit sombre, classé en 1907, qui est surmonté par un clocher peigne en granit clair. Face à l’église, remarquez la petite chapelle du 10ième ou 11ième consacrée à Notre Dame des Pitiés...
Situé à plus de 1230 mètres d'altitude sur le plateau ardéchois, le village de Sainte Eulalie est l'un des plus hauts villages d'Ardèche. Le village de Sainte Eulalie vous fera découvrir son église actuelle, qui a été construite sur une ancienne église du 15ième siècle. De cet édifice, seules les pierres de la façade, une gargouille en forme de tête de loup et un baptistère subsistent. Son clocher à flèche est de style néogothique...
La Transcévenole… C’est le nom qu’aurait dû porter la ligne de chemin de fer reliant le Puy-en-Velay à Aubenas. La Seconde Guerre mondiale, et l’essor de l’automobile, ont empêché le projet de Paul Séjourné - « l’Eiffel des ponts de pierres » - d’aboutir. Dans l’ouvrage La Transcévenole, histoire d’une ligne inachevée du Puy à Aubenas, l’auteur, Jean Grimaud, revient sur l’historique d’une histoire sans fin. Il rend, entre autres, hommage au rôle tenu par Paul Séjourné. « Il a été le dernier et indiscutablement le plus éminent constructeur de grands ponts en maçonnerie ». Une stèle à son effigie a d’ailleurs été érigée à sa mémoire, en 1997, face au viaduc de la Recoumène. En 1921, l’immense chantier du Viaduc de la Recoumène est lancé. Michel Girard, président de l’association La Transcévenole, connaît les moindres détails de l’épopée. « Cet immense projet, à l’époque, a donné du travail aux habitants du coin. Beaucoup de Serbes et d’Italiens ont également apporté leur pierre à l’édifice »...
John Lee Hooker était un guitariste et chanteur de blues américain. Son style, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le blues blanc et le Rock durant tout le 20ième siècle est considérable. Parmi ses titres les plus connus : Boogie Chillen (1948), I'm in the Mood (1951) et Boom Boom (1962), les deux premiers s’étant classés n° 1 dans les "charts" (diagrammes des ventes) R&B du Billboard magazine. En France, Shake It Baby a remporté un certain succès en 1963 et a longtemps fait danser dans les boums et autres surboums des années 1960. Probablement né entre le 17 et le 22 août 1917 près de Clarksdale dans l'État du Mississippi, John Lee Hooker est le dernier d'une famille pauvre de onze enfants. Durant sa prime enfance, il n'est exposé à la musique que sous la forme de chants religieux tels que le gospel, seule forme musicale que son père, pasteur, autorise à sa famille. Il ne se familiarise avec le blues qu'après la séparation de ses parents en 1921 et le remariage de sa mère avec Willie Moore, ouvrier agricole et bluesman à ses heures, qui lui apprend des rudiments de guitare. Après diverses péripéties sur lesquelles les sources diffèrent, il s'installe en 1943 à Détroit, alors capitale de l'industrie automobile, dans l'intention d'y exercer un travail d'ouvrier. Dans le même temps, il tente de trouver des engagements de musiciens dans les bars et les bordels de Hasting Street, le quartier des plaisirs de la ville.
22 kilomètres sous une pluie battante et incessante. Nous avons préféré longer la D85 qui passe par Saint Affrique-les-Montagnes et l'abbaye d'En Calcat. Parcours un peu vallonné, mais supportable avec la pèlerine sur le dos et la capuche qui vous cache toute visibilité.
Le village de St Front (1223 m d'alt) est situé à la limite de l'Ardèche et de la Haute Loire, au pied du mont Mézenc. Avec un peu plus de 500 habitants répartis sur 5200 hectares cette région du Massif Central a su préserver son patrimoine bâti, son cadre naturel sauvage et l'esprit solidaire et accueillant de ses habitants...
Plus haut village du Massif Central à 1343 mètres d'altitude, à la limite du Velay et de l'Ardèche, le bourg des Estables se situe au pied du Mont Mézenc (1753m) et du Mont Alambre (1691m). Depuis toujours, on y vit d'élevage ; les vaches et les bœufs représentent une ressource importante du pays. Mais aujourd'hui, le tourisme se développe, été comme hiver, tout en préservant de vastes territoires sauvages, assurant calme, tranquillité et un zeste d'aventure...