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Jean-Baptiste André GODIN avait conçu et réalisé ce véritable "Palais social de l'avenir", où les ouvriers et ingénieurs vivaient sur un pied d'égalité.     Situé près de l'usine Godin, cet ensemble urbain édifié entre 1856 et 1883 compte 500 logements équipés d'un confort d'avant-garde pour le XIXème siècle (eau, toilettes, vide-ordures à l'étage, etc.) mais aussi d'une école, d'une bibliothèque, de magasins d'approvisionnement, d'un jardin, d'un théâtre, d'une piscine...     Ce concept autogestionnaire innovant fonctionnera sans difficultés économiques jusqu'en 1968. Aujourd'hui, quelques 300 familles habitent toujours le Familistère, l'usine Godin est encore en activité et emploie près de 250 personnes...

Force est de constater que Guise bénéficie d’un environnement envié qui a su préserver un cadre naturel et historique qui lui confère de nombreux atouts.     Situé dans le département de l’Aisne, au creux de la vallée de l’Oise, Guise est une ville moderne. Performante, productive, diversifiée et génératrice d’emplois, les nombreux commerces et l’industrie contribuent largement à la vie économique de la cité...

A l’opposé de la cathédrale, le square Saint-Pierre garde le souvenir d’un des plus grands monastères féminins du Nord de la Gaule : l’abbaye Notre-Dame de Soissons.     Fondée entre 656 et 666, l’abbaye comprenait trois églises : Saint-Pierre, Sainte-Geneviève (disparue) et Notre-Dame, dont il reste deux fenêtres d’un style roman de très haute qualité. Cet ensemble monastique occupait l’emplacement actuel de la Poste et du palais de Justice, et s’étendait jusqu’à l’Aisne...

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Caen (Calvados), la rue St Pierre et l'église.

En 1967, une jeune recrue débarque au Vietnam. Il se trouve mêlé à la rivalité de deux sergents : l'un que la guerre a empoisonné en le transformant en bloc de haine, l'autre déterminé à remplir "proprement" sa mission.     Chris s'est engagé par patriotisme sans soupçonner la sordide réalité de la vie des soldats au Vietnam ni la cruauté des combats. Malgré lui, il va être peu à peu obligé de prendre parti dans le bras de fer qui oppose les sergents Barnes et Elias, ne pouvant admettre les atrocités dont il est témoin.     Il aura fallu dix ans à Oliver Stone pour trouver le financement de Platoon dont le scénario faisait peur aux studios. Le tournage allait commencer pour les acteurs par un entraînement commando intensif et le film devait finalement triompher aux oscars.     Diversement reçu aux Etats Unis, le film d'Oliver Stone allait cependant obtenir l'adhésion de la critique américaine qui saluait son intransigeance et son honnêteté.     Quand il réunit les comédiens qui vont constituer la section de son film Platoon, Oliver Stone se refuse à engager des vedettes. Il tient à réaliser le film le plus réaliste que l'on ait vu sur la guerre du Vietnam et va miser sur des visages peu connus.     Qu'il évoque la guerre du Vietnam, l'assassinat du président Kennedy, l'ultra violence ou les requins de la haute finance, Oliver Stone ne cesse de tendre à l'Amérique un miroir sans la moindre complaisance.     Né à New York le 15 septembre 1946 d'une mère française et d'un père américain, Oliver Stone est élevé dans un milieu conservateur et protégé. Son goût de l'aventure l'entraîne bientôt en Extrême Orient : en 1964, il part pour Saigon, où il enseigne l'anglais, les mathématiques, l'histoire et la géographie dans une école catholique du quartier chinois. En 1966, il embarque comme homme de peine sur un navire marchand et sillonne les mers d'Asie avant de gagner le Mexique où il rédige un roman autobiographique, Rêveur né, qui est refusé par les éditeurs. Sous le coup de cette déception, il s'engage dans l'infanterie et débarque au Vietnam en 1967. Blessé à deux reprises, il est rapatrié en novembre 1968...

Mes TCSS et TCFF, je ne vais pas vous parler du  Gaillac mais du Château de la Brède...     L'auteur de l'esprit des lois et des lettres persanes, Charles Louis de Secondat, seigneur de la Brède et de Montesquieu est un seigneur paysan avisé. Il s'efforça, tout au long de sa vie, de donner à la vigne et au vin leurs lettres de noblesse.     "Le vin est un excellent antidote contre la mélancolie" écrivait le philosophe et père de la démocratie moderne. Un excellent moyen aussi de prospérer. " Ce qui fait que j'aime être à la Brède, c'est qu'à la Brède, il me semble que mon argent est sous mes pieds. A Paris, il me semble que je l'ai sur mes épaules".     En 1740, la France manque de blé. L'intendant de Guyenne veut faire arracher les vignes. Mais Montesquieu, qui a autant le sens des affaires vient d'acheter une pièce de terre qu'il espère transformer en vignoble. Aussi écrit-il au conseiller d'état Lamoignon de Courson : "J'ai une pièce de landes dans la paroisse de Pessac assez près de Haut-Brion. Je voudrais en défricher une partie pour la planter en vigne. Il est, je crois utile de me donner permission de planter un fonds qui est de même nature que ceux qui produisent un vin d'un très grand prix".     Initié à la Franc-maçonnerie à Londres en 1730, Montesquieu fréquenta les premières loges bordelaises mais l'histoire ne dit pas si les agapes suivant les tenues étaient arrosées de vin de la Brède.     Aujourd'hui, les vins des Graves les plus réputés se situent autour de la Brède, dans l'appellation Pessac-Léognan. On y produit des rouges racés d'une grande finesse comme ceux des châteaux Haut Brion, Pape Clément, Fieuzal ou Smith Haut-Lafitte ou encore Bouscaut. Les vins blancs y sont les meilleurs du bordelais...

La cathédrale de Soissons appartient aux sept grandes cathédrales de Picardie.     La façade, inachevée et mutilée à plusieurs reprises, s’ouvre sur le vaisseau central (1212-1240) qui illustre la phase classique du gothique. Le bras sud du transept (à partir de 1175) évoque la période précédente. Sa disposition originale en hémicycle montre la subtilité du premier art gothique. La pierre calcaire contribue à la luminosité et à l’élégance de l’édifice.     À signaler aussi l’importance du patrimoine mobilier : l’Adoration des bergers de Rubens, le portail de la sacristie attribué à Michel-Ange Slodtz, les statues des chapelles du déambulatoire de Gilles Guérin ainsi qu’un ensemble de verrières du XIIIe au XXe siècle...

Le chevet de l’église abbatiale de Saint léger est contemporain du début du chantier de la cathédrale. Tous deux témoignent de l’intense activité qui régnait dans la ville au Moyen âge.l’origine simple paroisse, Saint léger accueille une communauté de chanoines à partir de 1070. Une importante reconstruction transforme la nef et le clocher de l’église après les guerres de religion (1567). Au nord du chevet, les anciens bâtiments conventuels abritent aujourd’hui la bibliothèque municipale et le musée...

Fernand MARQUIGNY, maire de Soissons de 1919 à 1942, hérite d’une ville détruite à 80% après la Première Guerre Mondiale. Le centre ville se transforme alors en un vaste chantier de reconstruction et une nouvelle place, bordée au nord et au sud d’immeubles de style Art Déco (1920-1930), succède au cœur ancien.      L’axe est-ouest est marqué par une suite de monuments, du chevet de la cathédrale jusqu’au monument des Anglais (1923), au revers de l’église Saint-Pierre, en passant par le monument aux morts (1923), au centre de la place. Le sculpteur LAMOURDEDIEU y a fait figurer l’épisode le plus célèbre de la ville : celui du Vase de Soissons...

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Cesky Krumlov, Tchéquie.

La guerre fait rage dans le Pacifique. Un ingénieur engagé par l'armée, las de voir ses ouvriers abattus par les Japonais, devient le rouage décisif dans la création d'une nouvelle unité de l'US Navy, les Seabees.     Dans le Pacifique, les ouvriers qui construisent les bases américaines sont des cibles de choix pour les snipers japonais. En tant que civils, l'état-major refuse de les armer. L'un d'eux, Wegde Donovan, va leur donner les moyens de riposter.     Lorsque Herbert J. Yates décide de produire un film sur une nouvelle unité de la marine, les Bataillons de construction, John Wayne et le scénariste Borden Chase sont enthousiastes, mais pour mener ce projet à bien, tous devront se plier aux exigences de l'US Navy.     A la sortie d'Alerte aux Marines, la critique salue à la fois l'outil de propagande efficace qu'est le film ainsi que la qualité de son interprète principal.     Dans Alerte aux Marines, Herbert Yates rassemble autour de John Wayne, Dennis O'Keefe et Susan Hayward la fine fleur des acteurs de série B du studio, ainsi deux scénaristes d'exception, Borden Chase et Aeneas McKenzie.     Immigrant russe venu des plaines d'Ukraine, Edward Ludwig va s'imposer à Hollywood comme un des maîtres de l'aventure exotique.     Edward Ludwig voit le jour le 7 octobre 1898 en Russie. De sa jeunesse, on ignore presque tout, y compris son véritable nom. On sait seulement qu'il émigra aux Etats Unis avec sa famille alors qu'il était enfant. Dans les années 1920, il arrive à Hollywood où il débute comme figurant puis acteur dans des rôles minuscules. La place qu'il occupe devant la caméra ne semblant lui offrir aucun avenir et les scénarios dans lesquels il tourne ne lui semblant pas très difficiles à écrire, il décide de s'essayer à cet exercice en 1931, avec The Virtuous Husband. Il récidive en 1932 avec Steady Company, dont il assure également la mise en scène...

Quand des moines bâtissaient une abbaye, ils ne poursuivaient qu’un but : offrir une solution architecturale aux exigences de prière, de travail et de vie communautaire, auxquelles ils avaient voué leur vie, selon une Règle religieuse qui était le plus souvent, en Occident, la Règle dite de Saint Benoît.      Depuis 3000 ans au moins, des hommes ont vécu dans ce site. Hier encore, avant les fouilles, nous l’ignorions. Du long passé de Vauclair, nous savions peu de choses sûres. L’histoire de l’abbaye, depuis le 12ième siècle, n’avait jamais été  faite. Quant à celle du site, habité au moins depuis l’âge du Fer, elle était entièrement connue avant les fouilles en cours...

Lors de la Première Guerre mondiale, et dès les premiers mois de l'année 1915, des troupes allemandes investissent une carrière de pierre probablement exploitée à partir du XVIème siècle, sur le Chemin des Dames dans le département de l'Aisne.      Plus qu'un abri de fortune, la grotte se transforme vite en enjeu militaire stratégique. L'une des légendes ayant peut-être inspiré aux Allemands le nom de « Caverne du Dragon » est la présence d'armes, aux sept entrées prêtes à cracher le feu tel le dragon à sept têtes. Les mitrailleuses sont postées. L'ennemi à abattre : les combattants français… Le Drachenhöhle vient de naître, et le sang coule déjà...

La défense de la France avant 1870 s’appuie sur un système de fortifications conçu par Vauban. Après la défaite contre la Prusse en 1870, la France renforce considérablement ses fortifications.     Le Fort de Condé, d’une superficie de 13 hectares, se situe sur un point élevé à proximité du Chemin des Dames, entre Reims, Laon et Soissons. Le fort est construit de 1877 à 1882.     Le fort de Condé est un très bel exemple de l'architecture militaire de la fin du XIXe siècle. Entièrement bâti en pierre de taille, il se présente comme un pentagone. De l'extérieur il apparaît comme un vaste tertre herbu camouflé sous 3 mètres de terre gazonnée...

Surplombant les vallées de l'Aisne et de l'Ailette, le Chemin des Dames se découvre sur un parcours de 35 kilomètres environ. Tout au long de cette route de crête, bénéficiant d'un panorama exceptionnel, les visiteurs traversent des sites marqués par la Grande Guerre : vestiges de tranchées, monuments symboliques, églises, cimetières, villages détruits et disparus et reconstruits.     La chapelle de Cerny-en-Laonnois, bâtie à partir de 1950 grâce au bénévolat de dizaines d'hommes, est dédiée aux combattants du Chemin des Dames. Cet édifice du souvenir et du respect des combattants est un lieu réputé pour les manifestations commémoratives...

Durant la guerre du Vietnam, des soldats américains en mission de reconnaissance enlèvent une jeune Vietnamienne, la violent et l'assassinent. Seul l'un d'entre eux va se dresser contre la barbarie.     Traumatisé par la mort de l'un de ses amis, le sergent Meserve persuade ses hommes de prendre leur revanche en kidnappant une jeune Vietnamienne. Seul Eriksson s'oppose à ce monstrueux projet. Impuissant à sauver la jeune fille du viol et de la mort, il ne lui restera plus qu'à faire traduire ses camarades en justice.     A partir d'un fait divers particulièrement odieux survenu durant la guerre du Vietnam, Brian De Palma entreprend de tourner son premier film de guerre. Le difficile casting terminé, il emmène son équipe en Thaïlande pour un tournage de cinq mois.     Décrié aux Etats Unis, applaudi en Europe, Outrages va diviser la critique. Mais De Palma accueillera avec le même sang froid brassées d'éloges et volées de bois vert.     Le vivier de jeunes acteurs de talent du cinéma américain était suffisamment riche pour que Brian De Palma n'ait que l'embarras du choix à l'instant d'établir son générique pour constituer sa patrouille perdue. Les choses allaient être autrement plus compliquées quand il se mit en chasse pour trouver une jeune Vietnamienne susceptible d'incarner son héroïne.     Le Thriller mâtiné de fantastique aura longtemps été le domaine de prédilection de Brian De Palma. Il devait ensuite aborder d'autres genres, avec plus ou moins de bonheur mais toujours avec un incomparable sens de l'image.     Né le 11 septembre 1940 à Newark, dans le New Jersey, De Palma se passionne très tôt pour la physique, dont il décide de faire sa spécialité. Il entre à l'Université de Columbia pour achever sa formation, mais s'oriente bientôt vers le théâtre, puis le cinéma. En 1960, il réalise son premier moyen métrage, Icarus, suivi de 6601224, the Story of an IBM card et Wotan's Wake, pour lequel il remporte plusieurs prix. Au cours de ses études au Sarah Lawrence College, De Palma aborde le long métrage avec The Wedding Party, comédie semi-improvisée qui marque les débuts à l'écran de Robert De Niro et de Jill Clayburgh. Après ce premier essai, il poursuit son apprentissage sur divers documentaires et courts métrages...

Pendant vingt-cinq ans, le duo formé par Sanny Terry et Brownie McGhee a représenté le blues rural auprès des amateurs du monde entier. Mais avant de mener une carrière internationale, l'harmoniciste et le guitariste ont été des figures majeures du blues de la Côte Est ; en Caroline du Nord et du Sud, puis à New York, ils ont contribué à pérenniser la tradition du "Piedmont blues".     Pour beaucoup d'amateurs de blues, Sonny Terry et Brownie McGhee forment une entité musicale indissociable. Ils ont pourtant mené des carrières indépendantes jusqu'au milieu des années cinquante. Sonny Terry a longtemps été l'accompagnateur du guitariste Blind Boy Fuller.     Dans l'Amérique en crise, la musique était le seul moyen pour un aveugle comme Sonny Terry de survivre. Atteint de poliomyélite, Brownie McGhee se trouvait dans une situation analogue.

Le château fort de Coucy fut au Moyen Age l’une des principales places fortes du royaume. Construit vers le milieu du XIIIe siècle par une grande famille au cœur d’une immense seigneurie qui s’étendait de Soissons jusqu’à la frontière belge actuelle, il fut profondément transformé à la fin du XIVe siècle, puis démembré et abandonné au milieu du XVIIe siècle, avant d’être partiellement dynamité en 1917. Ses vestiges colossaux sont en cours d’étude depuis une dizaine d’années par une équipe pluridisciplinaire...

Impressionnants vestiges du Château de Coucy perchés sur un promontoire dominant la Vallée de l'Ailette. Sur un éperon dominant un vaste panorama, découvrez sur près de 4 hectares les vestiges de ce qui a été le plus gigantesque château féodal de toute la Chrétienté...

Les caves de guerre : les trois dernières guerres ont profondément marqué les Laonnois. La dernière guerre mondiale est plus liée au monde souterrain en raison des démarches faites par la défense passive pour recenser les carrières aptes à être transformées en abris pour la population lors des bombardements aériens éventuels...

Si par le choix de son site, une butte témoin, la ville de Laon se dresse comme une forteresse naturelle prête à affronter guerres et invasions, l'homme a cependant utilisé le relief pour le transformer en place forte imprenable. La ville haute est ainsi cernée de huit kilomètres de remparts, agrémentés de nombreuses tours de flanquement (17 portes ou poternes, 46 tours de flanquements). Des portes fortifiées subsistent dans ce système de défense ceinturant la forteresse naturelle.     Les souterrains " perchés " ont été utilisés au lendemain de la guerre de 1870. Si l’on garde à l’esprit que les vides dus aux carrières, poussés horizontalement, débouchent au pied des remparts et dominent donc la plaine ceinturant le plateau, on comprend le paradoxe qui a permis la construction de ces édifications défensives dont la plus singulière est la Batterie Morlot. Batterie défensive qui est en fait un télégraphe optique permettant de correspondre avec les forts environnants...