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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 28-02-2011 07:26

S COMME SOMONE - LA PÊCHE AU LARGE - SENEGAL

        ...Il est tout juste 9 heures  quand nous arrivons sur le lieu de pêche. Pape, le capitaine, met son moteur au ralenti. Autour de la pirogue, nous n’apercevons plus la côte, uniquement une ligne d’horizon qui se confond avec le ciel. La pirogue flotte comme une coquille, du sommet de la vague elle glisse dans un creux de 60 cm environ. Assis dans l’embarcation, nous avons l’impression de longer un mur d’eau. Ce qui ne rassure pas Justin, notre interprète, qui prend la mer pour la première fois. Une main sur chaque plat-bord, il se tient crispé au point d’oublier son travail d’écopage.

 


 
 
le 27-02-2011 06:14

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

Haguenau, le Théatre.
 


 
 
le 26-02-2011 06:14

LES GÉANTS DE L'OUEST

Après la guerre de Sécession, deux colonels, le Sudiste Langdon et le Nordiste Thomas, se rencontrent sur la piste qui les mène au Mexique. Ces ennemis d’hier fraternisent aujourd’hui.    Pour John Wayne, ce film est une occasion de reformer toute l’équipe avec laquelle il aime travailler. Il marque également une rencontre avec un autre grand du cinéma, et plus particulièrement du western, Rock Hudson.    Sur le tournage des Géants de l’Ouest, Rock Hudson et John Wayne se lient d’amitié. elle durera jusqu’au décès de Wayne.    Avec les Géants de l’Ouest, le western retrouve son innocence passée. Un parti pris qui divise la presse.    Star incontournable du cinéma américain, Rock Hudson est un acteur qui a su monter plusieurs facettes de son talent.    Né en 1925, Roy Scherer devient figurant en 1948 sous le nom de Fitzgerald pour les Géants du ciel, de Raoul Walsh. Sa stature imposante (près de deux mètres) lui permet de décrocher des petits seconds rôles sous le nom de Rock Hudson, comme dans Winchester'’73, d’Anthony Mann où il interprète un redoutable chef indien. Hudson apprend son métier durant cette période passant devant les caméras de réalisateurs aussi divers que Mark Robson, Joseph Pevney et George Sherman. En 1952, ses apparitions deviennent plus importantes, notamment dans le Traître du Texas et les Affameurs, deux films encore signés Anthony Mann. Cette année là marque un véritable tournant pour l’acteur puisqu’il rencontre Douglas Sirk pour Qui donc a vu ma belle ?, tandis que Raoul Walsh lui donne le premier rôle de son western, Victime du destin, dans lequel il interprète un homme poursuivi par la fatalité et qui, par son expérience, comprendra l’attitude brutale d’un père agissant pourtant pour le bien de son fils…
 


 
 
le 25-02-2011 06:21

ART BLAKEY

Art Blakey ou encore Abdullah Ibn Buhaina, a été le plus ardent des batteurs de jazz moderne : celui qui, dit-on, a su faire « gronder les rumeurs de l’Afrique ». Très grand accompagnateur qui, avec une intelligence rare, a valorisé les interventions de ses solistes, il est aussi passé à la postérité pour avoir créé avec son complice Horace Silver les Jazz Messengers. L’un des orchestres les plus marquants du hard bop.    Depuis plus de trente ans qu’ils prêchent la bonne parole du jazz, les Messengers d’Art Blakey ont toujours eu des directeurs musicaux de talent. Du pianiste Horace Silver au trompettiste Wallace Roney. Sans oublier Wayne Shorter ni Wynton Marsalis.    Art Blakey, issu d’une famille d’ouvriers des aciéries de la région de Pittsburgh, se révèle très jeune un talentueux musicien. Grâce à lui et à ses enregistrements pour Blue Note, de nombreux musiciens accéderont à la célébrité, à commencer par le remarquable trompettiste Clifford Brown.
 


 
 
le 24-02-2011 00:49

UNE PENSÉE DE DURKHEIM

« Peut-on être d’accord avec l’affirmation d’Emile Durkheim – le crime est nécessaire, il est lié aux conditions fondamentales de toute vie sociale… par cela même il est utile…. »En préalable ce qui me gène dans cette question c’est la référence à Durkheim. Comme toujours un Frère ou une Sœur sort une phrase de son contexte littéraire et en fait une question à porté philosophique. Cette pratique peut éventuellement servir à des étudiants en « Philo » mais dans le contexte Maçonnique, elle est totalement anachronique !    Soit on fait abstraction à la première partie de la question et l’on traite le sujet qui est en rapport direct avec la symbolique de notre grade. Nous pouvons dans cette symbolique faire la transposition de notre MOI profond en lutte avec notre EGO. Et la nous pouvons affirmer qu’il faut passer par le crime (acte intérieur nécessaire à notre élévation) pour continuer notre progression sur le chemin de la vérité (la vie sociale). Cela devient donc une utilité pour le Franc-Maçon…..et nous pouvons nous inscrire dans l’affirmation de Durkheim…    Soit on examine la question dans son ensemble et là, elle n’a aucune valeur symbolique puisqu’elle fait référence aux faits sociaux que Durkheim considère comme des choses…Et sur cet aspect de l’analyse nous ne pouvons pas être d’accord avec lui, car il s’agit d’un fait Anthropologique en rapport avec le Totémisme observé chez les peuples primitifs….Quel rapport avec les faits sociaux du 21ième siècle et avec la Maçonnerie ?    Voilà ! Voilà !      Mais pour amuser les « penseurs » je précise qu’Emile Durkheim affirme dans le même texte (La Sociologie en France au 19ième siècle – 1900 ) : « Mais si les phénomènes sociaux ne sont pas l’œuvre de l’individu isolé, s’ils résultent de combinaisons, auxquelles il participe sans doute, mais dans lesquelles il entre bien d’autres choses que lui-même, pour savoir en quoi consistent ces synthèses et quels en sont les effets, c’est en dehors de lui que le savant doit regarder, puisque c’est en dehors de lui qu’elles ont lieu… »     Ce texte fait suite à une autre publication qui pose le postulat de ses observations sociologiques (Les règles de la méthode sociologique - 1895) : dans lequel il précise : « Il nous faut donc  considérer les phénomènes sociaux en eux-mêmes, détachés des sujets conscients qui se les représentent. Il faut les étudier du dehors comme des choses extérieures, car c’est en cette qualité qu’ils se présentent à nous. Si cette extériorité n’est qu’apparente, l’illusion se dissipera à mesure que la science avancera et l’on verra, pour ainsi dire, le dehors rentrer dans le dedans… »    En résumé je ne suis pas volontaire pour développer un travail sur une question male posée. Celle-ci ne me fait pas avancer en Franc-Maçonnerie puisqu’elle me ramène à un courant de pensée philosophique dépassé que même Durkheim lui-même a osé affirmer comme démodé avant sa mort….
 


 
 
le 23-02-2011 06:03

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

100 FRANCS (LUC OLIVIER MERSON)
    Type 1906 « Grands Cartouches ». Billet mis en circulation du 29 novembre 1923 au 30 juin 1937. D’après une œuvre de Luc Oliver Merson. Identique au 100 francs Luc Olivier Merson sauf les cartouches plus grands à cause des numéros d’alphabets qui passent à 5 chiffres. Impression polychrome.    Recto : Femme et enfant à droite et à gauche, le garçon de droite symbolisant le Commerce et l’Agriculture.     Verso : Forgeron et son enclume à guauche. Femme et enfant à droite symbolisant la Fortune et le Travail.    Numérotation, date et signature en noir.    Filigrane : Profils de Cérès et Mercure.    Nombre d’alphabets 10 000 à 55 428 (un alphabet = 25 0000 billets).
 


 
 
le 22-02-2011 07:21

S COMME SOMONE - LE DÉPART DE LA PÊCHE - SENEGAL

Comme nous l’avons pressenti la pêche piroguière s’individualise et se cantonne à la famille biologique paternelle. L’espace de pêche semble « territorialisé » et, confère à ces familles des rapports de production largement caractérisés par des liens familiaux. Dans cette base essentielle qu’est une famille qui gère une pirogue, ses habitudes de pêche nous dévoilent la profondeur des codes de conduite utilisés et le partage des tâches. Si cette pratique apparaît comme uniforme, elle est loin d’être uniquement artisanale, elle contribue aussi à l’organisation sociale de la famille.     Pour en vérifier le propos, nous avons donc pris la mer avec plusieurs équipages : « Seydima Limamou Laye », capitaine Birame Sambéné (ancien routier) ; « Esperanza », capitaine Samba Diop (ancien navigateur) ; « El Idi Diakhaté », capitaine Antou Diakhaté (ancien chauffeur de taxi) ; « Fall Mariem Dieng », Capitaine Pape Dieng (ancien photographe) ; « Abdoulaye Wade », capitaine Omar Guèye (ancien maître d’hôtel). Les observations que nous avons conduites pendant ces journées de pêche nous révèleront ces usages et confirmeront notre hypothèse.    Notre tour est enfin venu. L’équipage aidé d’une dizaine d’hommes répartis de chaque coté, les mains posées sur les plats-bords, pousse l’embarcation sur ces Togors. Le premier rondin dégagé, la pirogue roule maintenant en équilibre sur le second jusqu’à la poupe. L’opération s’arrête, quelques hommes lèvent l’éperon avant, d’autres replacent le Togor vers la proue et l’on repousse à nouveau. La manœuvre se poursuit ainsi en cadence jusqu’à ce que l’embarcation atteigne la mer (parfois plus de 30 mètres). A cet instant, les ouvriers lâchent la pirogue et se dirigent vers une autre embarcation. C’est à l’équipage maintenant de procéder à l’ultime manœuvre.     L’éperon est dans l’eau, l’équipage se répartit sur les côtés, les mains sur les plats-bords, puis on attend qu’une vague plus importante lève l’avant de l’embarcation. A ce moment précis, les hommes poussent la pirogue. Ils se servent de la dynamique de la mer pour faire avancer leur engin. Après trois essais la pirogue flotte. Tandis que le second tient fermement l’arrière de l’embarcation, le capitaine prend place pour équilibrer la pirogue, suivi immédiatement par les membres de l’équipage. Le moteur est mis en route et simultanément le second pousse la pirogue une dernière fois (il a de l’eau jusqu’à la taille) et saute pour prendre place.     Sous la poussée du moteur hors-bord, l’étrave se dresse d’abord hors de l’eau comme si la pirogue allait prendre son envol. Puis elle retombe avec un bruit sec au creux de la vague. Immédiatement, le capitaine rééquilibre son embarcation en positionnant  son équipage différemment sur la droite ou la gauche jusqu’au parfait équilibre pour ne pas chavirer. Il faut préciser à ce sujet qu’il n’y a pas de gilet de sauvetage à bord, et que la grande majorité des pêcheurs Lébous ne savent pas nager. Le faible tirant d’eau cumulé à un mauvais équilibre sur une vague de travers en pleine mer peut faire chavirer la pirogue et entraîner la mort de l’équipage.
 


 
 
le 17-02-2011 21:19

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR QUATRE JOURS...
 


 
 
le 17-02-2011 10:02

JOABEN, L'INCONNU ET ABIBAAL, TROIS ASPECTS D'UNE MÊME HUMANITÉ

Si j’avais les talents d’un Shakespeare ou d’un Pirandello avec toutefois une préférence pour Pirandello, je vous conterai une dramaturgie étrange. Un trio, une triade, un triangle, trois personnages s’appuyant sur une pensée ternaire qui se déconstruisent et se reconstruisent en trois actes pendant le déroulement d’une pièce brutalement Humaniste…    En effet, Joaben, l’inconnu et Abibaal sont incontestablement les trois aspects d’une même humanité car il s’agit des trois facettes d’un même personnage : un cherchant pendant son parcours au 1er Ordre.    Selon mon choix de pensé, l’humanité est ici prise dans le sens d’un collectif, c’est une idée au sens de dénominateur commun d’un même genre à l’intérieur d’une même espèce. L'humanité est donc ici un qualificatif de l'action humaine.     Comprendre cela permet de définir en premier lieu le type d'environnement sur lequel les comportements de l'homme agissent. Par ce moyen, l'homme agit donc en premier lieu sur l'homme, ce qui confère à l'être humain une suprématie sur tout autres environnements.     Cela lui donne aussi une responsabilité dans l'impact de ses comportements. L'humanité peut donc  relever à la fois de la personne (la morale) de l'individu (l’éthique) de la collectivité (la règle).     Agir avec humanité c'est avant tout respecter l'homme dans ce qu'il a d'humain. Ainsi, la condition première de l'action humaine est de pouvoir s'exprimer dans le cadre d'un fonctionnement que peut définir son potentiel d'action d'être humain.     Ce fonctionnement peut donc caractériser les possibilités de l'homme et devenir une norme sur laquelle le concept  de meurtre, de conscience, de justice et de vengeance peut s'appliquer.    Revenons maintenant à notre histoire : Abibaal, notre premier personnage, est l’un des trois meurtriers de Maître Hiram. Peut être celui qui a porté le coup fatal. Le geste accompli, Il s’enfuit et se réfugie dans une grotte gardée par un chien. Pourquoi une grotte qui est un lieu fermée, plutôt qu’une colline, lieu ouvert, ou l’on peut observer qui vient de loin ?     Le deuxième personnage est un inconnu, un étranger : il se présente à la porte du palais et discrètement révèle au Roi Salomon ou se trouvent le ou les malfaiteurs. Que faisait cet étranger, qui porte parfois le nom de « Pérignan », sur le chemin ? pourquoi observait-il ? Comment a-t-il comprit qu’il s’agissait d’un acte répréhensible ?    Joaben, le troisième personnage de cette triade, est le personnage central. C’est le Maître qui frappe à la porte du Temple pour y être reçu parmi les Elus, et qui va par tirage au sort être le chef d’une mission de justice ou de vengeance ordonnée par le Roi Salomon. Pourquoi se Maître qui n’aspirait qu’à la connaissance se retrouve propulsé immédiatement dans l’action collective ? comment appréhende-t-il cette mise en Lumière ?
 


 
 
le 16-02-2011 04:40

LE POISSON SCORPION

Ce pourrait être le récit d’un séjour exotique, c’est le voyage intérieur d’un homme arrivé à Ceylan après un long périple, pour achever le voyage intérieur au bout de lui-même. le narrateur fait lentement naufrage, enlisé dans la solitude et la maladie, frôlé par la folie. Et là, sous l’œil indifférent des insectes qui se livrent autour de lui à d’effroyables carnages, et des habitants qui marinent dans leur chaleur comme un sombre bestiaire, l’auteur reconstruit, avec patience et ironie, un monde luxuriant et poétique. Au fil des chapitres, il observe et nous apprend à voir le spectacle mystérieux de ce monde des ombres d’où émergent d’étonnants portraits. Ainsi le lecteur participe à une sorte d’envoûtement dans ce récit bourré comme un pétard d’humour, de sagesse et d’espoir.
 


 
 
le 15-02-2011 01:06

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

50 FRANCS (SAINT EXUPERY)
    Type 1992. Billet mis en circulation du 1er janvier 1992 au 18 février 2002. Impression polychrome.    Recto : Portrait d’Antoine de Saint Exupéry.     Verso : Avion de l’aérospatial.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Portrait de Saint Exupéry.    Quand elle a sorti sa plus récente gamme de billets, la Banque de France s'est inspirée de Saint-Exupéry et de son livre Le Petit Prince pour son premier billet : celui de 50 francs. Il est déjà intéressant qu'elle ait décidé de sortir une nouvelle gamme de billets juste avant que l'euro soit introduit sur le marché. Le billet de 50 francs, le premier à sortir dans la nouvelle gamme, a été imprimé pour la première fois en 1992. Si ce choix a été fait, existait-il une raison spécifique pour le motiver ? Ou la nouvelle gamme peut-elle être simplement vu comme une autre gamme de billets ?    En fait, la Banque de France a annoncé spécifiquement le but de la nouvelle gamme de billets. Elle en donne l'explication dans la description qu'elle fait du billet de 50 francs. Dans la section qui s'intitule « Le choix de Saint-Exupéry (1900-1944) », la Banque annonce ses intentions avec les nouveaux billets. Elle dit que la nouvelle gamme « est fondée sur les grands thèmes qui caractérisent le 20ième siècle dans notre inconscient collectif ».    Cela explique le choix de faire une nouvelle gamme de billets. Ensuite vient la question de savoir pourquoi Saint-Exupéry a été choisi comme thème du premier billet. La Banque de France justifie son choix en déclarant que Saint-Exupéry est « universellement connu » et qu'il a contribué « au rayonnement de la France dans le monde ».    Comment a-t-il fait rayonner la France dans le monde entier, si ce n'est pas grâce à son livre Le Petit Prince ? Il a sûrement fait d'autres choses au long de sa vie, qui sont mieux connues des générations précédentes. Mais ce qui demeure dans l'inconscient collectif c'est Le Petit Prince, ou peut-être le Petit Prince lui-même. Il n'est donc pas surprenant que l'un des thèmes principaux du billet de 50 francs soit le Petit Prince. Il y apparaît avec certains dessins de son livre. Lui, ambassadeur de la France, venu se déclarer aux français eux-mêmes.
 


 
 
le 14-02-2011 09:40

S COMME SOMONE - LES PARCS A PIROGUES - SENEGAL

Le Sénégal est également connue pour ses pêcheurs, pas souvent bien équipés avec d'enormes chalutiers mais plutôt sur ce type d'embarcation, assez petite et pas forcément en bonne état.

 


 
 
le 13-02-2011 09:45

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

En Maurienne, Bessans, Savoie (alt. : 1720 m)...
 


 
 
le 12-02-2011 08:34

ALAMO

Dans un Texas en proie à l’insurrection, une poignée d’Américains se retranche dans le Fort d’Alamo pour ralentir l’avancée du général Santa Anna. Ces braves sont prêts à sacrifier leur vie .    Avec Alamo, John Wayne devient non seulement un metteur en scène de premier ordre, mais il réalise également un projet qui lui tient particulièrement à cœur et qui aura mis près de dix ans à être mené à bien.    Avec ses 83 jours de tournage, Alamo est une entreprise colossale. Wayne n’a pas de temps de repos, et a fort à faire devant la caméra, à la technique, mais aussi avec les comédiens, amis ou pas.    Malgré une presse élogieuse et la promesse d’un spectacle de qualité, le public se détourne d’Alamo.    Comptant près de 70 films, la carrière de Richard Widmark se signale par son exigence sans faille et sa remarquable cohérence. Né le 26 décembre 1914, à Sunrise, Minnesota, l’Américain Richard Widmark se destine à devenir avocat. Inscrit à la faculté de droit de Lake Forrest, il se détourne bientôt de cette voie et se consacre au théâtre. Devenu professeur de comédie dans l’université de ce même campus, il débute une brillante carrière sur les ondes new-yorkaises. De 1938 à 1947, il participe à de nombreuses dramatiques radiophoniques. Fortune faite, il prend la décision de se produire à Broadway. Une fois encore, le succès est au rendez-vous. Remarqué par Hollywood, il débute au cinéma en 1947 dans le Carrefour de la mort, d’Henry Hathaway. Son rôle de tueur psychopathe au rire de hyène marque les esprits. Le film noir a trouvé son nouveau grand méchant. Refusant d’être cantonné dans ce type de rôle, Widmark décline quantité de propositions. Il accepte tout de même de prêter sa silhouette inquiétante et sa voix doucereuse à quelques gangsters d’anthologie, dont ceux de la Femme aux cigarettes, de la Porte s’ouvre ou encore des Forbans de la nuit…
 


 
 
le 11-02-2011 00:27

SARAH VAUGHAN

    Surnommée « La Divine » par un public épris de sa voix sophistiquée et sa beauté sensuelle, Sarah Vaughan a été la chanteuse la plus musicienne du jazz. Et, avec une tessiture égale à celle d’une cantatrice d’opéra, la plus complète du jazz moderne. A la fin des années quarante, cette amie de Parker va pourtant aborder un genre plus facile que le Bop. Celui de la variété. Mais sans jamais déchoir.    Découverte par Billy Eckstine en 1943 dans un concours d’amateurs, Sarah Vaughan deviendra bien vite le symbole de l’art vocal du jazz moderne. Le grand orchestre de Billy se révèlera un tremplin formidable pour les boppers et les néo-boppers. De Charlie Parker à Miles Davis, en passant par Dizzy Gillespie et Sarah Vaughan, tous participeront à la grande aventure de « Mr. B ».
 


 
 
le 10-02-2011 02:31

DEGA, L'INTRANSIGEANT

Paris, 1884. A cinquante ans, Edgar Degas fait un retour sur lui-même. né dans une famille riche, élégant, doté d’un physique agréable, fou de dessin et de couleurs, il a fréquenté les danseuses et les hippodromes, vécu les années folles du Second Empire et a vu son génie éclore au moment le plus brillant de cet impressionnisme dont il fut un des chefs de fille, un chef légèrement distant mais toujours fraternel…    Et puis les années noires sont venues : drames familiaux, dettes, solitude du célibataire voué à un travail omniprésent, brouilles avec les amis parce que l’art est plus fort que l’amitié, et surtout vertige d’une création qui, toujours plus difficile, dévore le temps et le cerveau du peintre.    Ses danseuses au corps mince prennent un petit air triste et fatigué, ses enthousiasmes se font plus rares, ses mots d’esprit plus cruels. Degas le sait aujourd’hui : la peinture a magnifié et ravagé sa vie, et son cœur ne bat plus que pour elle. Il sera un jour aveugle, et doit lutter pour achever l’œuvre, avant que le rideau ne tombe définitivement sur ces danseuses qu’il a tant aimées, dans la poussière des coulisses, à la lumière de la rampe ou dans le silence sacré de son atelier…    Alertée par ses voisins, la police débarque chez lui ! – Sa famille américaine se ruine en Bourse – La seule femme de sa vie : Zoé sa gouvernante – L’affaire Dreyfus bouleverse ses amitiés – Etoiles et ballerine, il peint la magie de la scène et la réalité des coulisses – Une ironie féroce, ses cinglantes réparties font trembler tout Paris…
 


 
 
le 09-02-2011 07:42

PUITS DE GUERRE, SOURCES DE PAIX

AFFRONTEMENTS MONOTHÉISTES...

De grands évènements bibliques se jouent autour d’un puits, c’est-à-dire dans une proximité essentielle avec l’eau, dans des lieux de conflits et de réconciliation, de relations hostiles ou amicales entre des groupes ou des personnes. Spécialiste de la tradition juive, bon connaisseur du Nouveau Testament et du Coran, Armand Abécassis explore systématiquement ces rencontres inédites autour d’un puits, où s’engage l’aventure de la paix ou de la guerre, de la justice ou de l’injustice, du droit de tous ou le l’inégalité maintenue, de l’amitié ou de la violence, de l’accueil ou du rejet de l’étranger, de la place des femmes.    Les divergences entre les trois monothéismes – mais aussi peut-être les moyens de les surmonter – se dessinent déjà là, à travers les deux vocations d’Israël et d’Ismaël, où s’enracine la distinction entre judaïsme et islam, ou encore à travers les deux réponses, juive et chrétienne, à la quête humaine de paix, que l’auteur lit dans la rencontre entre Jésus et la Samaritaine.    Du puits de Sodome au puits de Jacob, du puits d’Isaac au puits de Moïse, du puits de Rébecca au puits de la Samaritaine, le partage de l’eau – pour désaltérer, pour arroser, pour purifier – en apprend beaucoup sur l’origine de la violence et l’instauration de la paix.Armand Abécassis professeur de philosophie à l’université de Bordeaux III, a écrit de nombreux ouvrages sur la pensée et la tradition juives…
 


 
 
le 08-02-2011 10:18

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

50 FRANCS (QUENTIN DE LA TOUR)
    Type 1976. Billet mis en circulation du 1er janvier 1976 au 31 décembre 1992. Dessiné par Taurelle d’après une œuvre de Lucien Fontanarosa. Impression polychrome.    Recto : Quentin de la Tour devant la façade du Château de Versailles côté jardins.     Verso : Portrait à l’identique de Quentin de la Tour devant l’Hôtel de Ville de St Quentin.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Portrait de Quentin de la Tour dans un cartouche.    Nombre d’alphabets 62 (un alphabet = 25 millions de billets, 25 lettres de 1 million de billets).
 


 
 
le 07-02-2011 04:45

S COMME SOMONE - LE VILLAGE - SENEGAL

La Somone, sur la petite côte, est un petit village niché au cœur d’une magnifique lagune.

 


 
 
le 06-02-2011 11:40

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

La Porte du 3ième Millenaire, architecte : Pierre Goudiaby Atépa, Sculptures : Antoine (Tony) Jules et Leuth Thiam, Sénégal.
 


 
 
le 05-02-2011 09:40

LA PRISONNIÈRE DU DÉSERT

En regagnant le foyer familial, Ethan Edwards pensait en avoir fini avec la piste poussiéreuse de l’Ouest. L’enlèvement de ses deux nièces l’y renverra pour une traque impitoyable.    Six ans après Rio Grande, John Ford revient au western. Il retrouve son ami John Wayne et choisit de tourner dans les décors majestueux de Monument Valley. Et malgré les difficultés de financement et la rudesse du tournage, un classique allait voir le jour.    Quatre ans après l’Homme tranquille, Ford retrouve Wayne. Au millieu des familiers de l’univers du cinéaste, le « Duke » démontre l’étendue de son talent.    Sorti en août 1956, La Prisonnière du désert, boudé par la critique, n’attire pas le public français.    Rares sont les cinéastes à avoir changé la face du cinéma. John Ford, maître incontesté du western, fait partie de ceux-là.    John Ford, de son vrai nom Sean Aloysieus O’Fearna, naît à Cape Elisabeth (Maine) le 1er février 1895. D’origine irlandaise, sa famille compte treize enfants, il en est le cadet. Un échec au concours d’entrée à l’Académie Navale le décide à tenter sa chance à Hollywood. Son frère aîné, Francis Ford, s’y est déjà fait un nom, en tant que réalisateur et comédien. Sous le pseudonyme de Jack Ford, le jeune homme âgé de 19 ans entre alors au service de son frère. En 1917, il réalise son premier court métrage, The Tornado. Le réalisateur entame alors une prolifique carrière dans le muet. Le western s’impose comme son genre d’élection. Avec la complicité de l’acteur Harry Carrey, il signe des classiques du genre (Straight Shooting, Bucking Broadway). En 1923, il devient John Ford. Une œuvre va se détacher de cette production impressionnante, Le Cheval de fer (1924) qui retrace l’épopée du rail aux Etats Unis. A l’avènement du parlant, sa filmographie est déjà riche de plus de soixante titres…
 


 
 
le 04-02-2011 03:06

SONNY ROLLINS

Au début des années soixante, les noctambules new-yorkais qui se promenaient non loin du pont de Williamsburg avaient toutes les chances de voir un saxophoniste s’exercer à son art. Son nom ? Sony Rollins. Un jazzman pénétré de la sagesse orientale. Mais sans doute aussi le saxophoniste ténor le plus influent des années cinquante. Qui aujourd’hui encore a beaucoup de choses à exprimer.    Fils spirituel du grand Coleman Hawkins, Sonny Rollins possède un jeu qui ressemble à celui d’autres grands noms du jazz tels que : Monk ou Parker…
 


 
 
le 03-02-2011 05:43

MAX ERNST, L'ARCHANGE DU SURRÉALISME

Arizona, 1941. Max Ernst et sa future femme Peggy font route vers la côte Est des Etats Unis. Sorti de voiture pour admirer un gigantesque crotale qui traverse la nationale, Ernst jette ensuite un long regard circulaire sur le paysage ; tout d’un coup, il pâlit et son regard devient étrangement fixe. La ligne verte des forêts s’arrête brusquement au flanc de la montagne pour laisser place à des rochers d’un rouge brillant, tandis que le soleil couchant illumine la crête d’une couleur violacée. L’artiste, médusé, a sous les yeux exactement le même paysage fantastique qu’il a peint et repeint en France deux ans auparavant, sans jamais avoir mis les pieds en Amérique, sans jamais avoir vu cette « rocheuse » magique appelée le Pic de San Francisco…    Déjà, il a forgé des paysages extrême-orientaux sans quitter l’Europe, mais cette fois la ressemblance est hallucinante, proche du miracle. Le fascinant Max Ernst, qui ne cesse de réinventer le monde, sait aussi le deviner. Visionnaire, il représente intensément le drame de notre temps, qu’il affronte à la fois avec angoisse et avec humour, recréant une nature impénétrable et fascinante où pullule une faune terrifiante, imaginant des villes mystérieuses et immobiles, ou d’étranges monstres menaçants et dérisoires.    Le rire et l’érotisme viennent donner leur dimension inattendue aux scènes les plus terribles ou apparemment les plus innocentes ; dans la solitude de sa création, Max Ernst joue avec l’univers, en un jeu tragique et mystérieux que ses proches ont bien du mal à comprendre – même s’ils n’ont aucun mal à aimer l’artiste lui-même, dont le charme étrange est un perpétuel défi aux convenances, et la vie inquiète un magnifique refus de la laideur, de la banalité, et de la mort…    A 10 ans, il fait une fugue en pleine nuit – Au premier sourire, il séduit toutes les femmes – Emprisonné en 1940, il s’évade par deux fois –  A 55 ans, il se marie pour la quatrième fois – Les Nazis brûlent ses tableaux et les Français le jette en prison – Pionnier du surréalisme, il révolutionne l’art du 20ième siècle…
 


 
 
le 02-02-2011 06:17

L'ART ROYAL ET LE PETIT PRINCE

FRANC-MAÇONNERIE ET HANDICAP...

Des Francs-maçons peuvent devenir handicapés. Des profanes handicapés souhaitent entrer dans des Loges. D’aucun y parviennent. Il n’en a pas toujours été ainsi, comme le montre l’ostracisme de la lettre « B » qui interdisait aux boiteux, aux bigles, aux bègues, etc. l’accès à la Franc-maçonnerie.    Le cheminement du Franc-maçon, comme celui de la personne handicapée, ont des similitudes : séparation, épreuves, intégration. Tous espèrent accéder à la Lumière.    Ce livre, sans tabous – y compris pour la sexualité – explique que le handicap est au cœur de la condition humaine, rappelle sa place dans les mythologies, l’histoire et pose le problème de l’initiation des personnes en situation de handicap.    Des Sœurs et Frères, handicapés ou non, témoignent dans les domaines ; familial (notamment affectif et amoureux), professionnel, religieux, maçonnique.    Des Francs maçonnes et Francs-maçons en responsabilité (Grands Maîtres, Souverains Grands Commandeurs…) donnent leur point de vue.    Enfin, à titre individuel ou au niveau des obédiences, nombre de francs-maçons sont intervenus dans la Cité en faveur des personnes handicapées.    La Franc-maçonnerie a, dans ce domaine un rôle essentiel à jouer.Francine Caruel et Jean Moreau sont tous deux Francs-maçons, parent d’un enfant autiste. Très investis dans la Cité, par leur engagement dans nombre d’associations laïques, ils œuvrent contre toutes les formes d’exclusion…
 


 
 
le 01-02-2011 06:41

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

50 FRANCS (RACINE)
    Type 1962. Billet mis en circulation du 7 juin 1962 au 3 juin 1976. D’après une œuvre de Mademoiselle Lambert. Impression polychrome.    Recto : Buste de Racine, d’après une gravure de Daullé, le buste étant drapé dans un pourpoint rouge. Au centre une vue de l’abbaye de Port Royal des Champs, d’après une gravure ancienne. L’encadrement floral repose à gauche sur les armoiries concédées à Jean Racine par le Roi « d’azur au cygne d’argent ».     Verso : Buste de Racine d’après un tableau de Delannoy devant une vue de La Ferté-Million, sa ville natale.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Tête d’Andromaque.    Nombre d’alphabets 298 (un alphabet = 2 500 000 billets, 25 lettres de 100 000 billets).     Nota : Les alphabets 299 et 300 peuvent se rencontrer dans la lettre W (de remplacement).
 


 
 
 

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