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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 25-12-2010 02:06

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR 9 JOURS...
 


 
 
le 24-12-2010 10:21

STAN GETZ

A mi-chemin de celles de Lester Youg et de Charlie Parker, la sonorité veloutée du saxo ténor Stan Getz lui a valu le surnom de « The Sound ». Initiateur du style cool grâce à son solo sur Early Autumn, le plus grand saxophoniste de race blanche de toute l’histoire du jazz a flirté un temps avec les rythmes torrides de la bossa nova. Pour revenir, ces dernières années, à un jazz plus classique.    En 1946, Stan Getz fonde son premier groupe, the Be Bop Boys, avec la fabuleuse section rythmique ayant enregistré Now’s the Time et Kolo. En 1948 dans l’orchestre de Woody Herman, il créera véritablement la surprise avec son solo sur « Early Autumn », l’un des chefs-d’œuvre de la musique américaine et le manifeste du cool jazz.    En 1951, Stan Getz et le pianiste Horace Silver se produiront au Birdland, le temple dédié à Charlie Parker. L’occasion pour les deux jazzmen de signer l’un des plus beaux chapitres de l’histoire du jazz.
 


 
 
le 23-12-2010 03:00

L'EAU

J’ai d’abord cherché EAU dans mon Dictionnaire des symboles: il y en a pour huit pages bien tassées. Dans toutes les religions, dans toutes les civilisations, dans tous les mythes, l’eau est source de vie, moyen de purification ou de régénérescence, promesse de développement. Elle représente l’infini des possibles. Elle est un symbole universel de fécondité et de fertilité; symbole de pureté, de sagesse, de grâce et de vertu. Elle est l’origine et le véhicule de toute vie, souffle vital : la sève est de l’eau. Avant de naître, on baigne dans l’eau amniotique. Si on veut changer de vie, on dit qu’on veut "retourner aux sources". Quand on retourne aux études ou qu’on entreprend une nouvelle formation, on dit qu’on va se "ressourcer".
 


 
 
le 22-12-2010 07:06

LE BONHEUR INITIATIQUE

A LA RECHERCHE DE LA PAROLE PERDUE...

Le Bonheur initiatique n’est ni une réflexion philosophique sur le bonheur ni un code de sagesse mais le trajet de l’élévation spirituelle que la franc-maçonnerie en général, et le Rite Ecossais Ancien et Accepté en particulier, peuvent procurer à un initié grâce à la libération progressive de son esprit qui l’intègre dans l’univers éternel.    La voie initiatique des Francs-maçons n’est ni religieuse, ni mystique, ni philosophique. C’est une voie de la raison, de l’expérience concrète, une voie sensitive, analysée et comprise par le cerveau puis par l’esprit qui s’ouvrent progressivement à une connaissance autrement insaisissable. La voie initiatique est avant tout une voie de l’humain.    Explorer la réalité initiatique, c’est découvrir le merveilleux de notre vie pour ainsi, sans réticence, lever le voile qui cache à notre vision sa réalité. L’initiation n’est pas une activité culturelle mais un parcours passionnant qui exige toute notre vigilance, toute notre volonté et toute notre intelligence. Elle nous permet de mobiliser notre énergie pour nous porter vers une raison libre, solide et objective.    Le principe de l’initiation n’est pas de perfectionner à l’infini notre ego mais de rejoindre notre essence humaine pour agir au sein de notre civilisation. En nous transmettant ses expériences sur le chemin spirituel, Alain Pozarnik nous donne envie d’effectuer ce voyage.Initié en 1972, Grand Maître de la Grande Loge de France de 2004 à 2006, Alain Pozarnik a consacré sa vie à la recherche du sens de l’évolution de l’homme dans la Création. Il est l’auteur de sept ouvrages aux éditions Dervy dont Mystères et actions du rituel d’ouverture en loge maçonnique et A la lumière de l’acacia…
 


 
 
le 21-12-2010 09:33

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

20 FRANCS (SCIENCE ET TRAVAIL)
Type 1940. Billet mis en circulation du 7 décembre 1939 au 8 janvier 1942. D’après une œuvre de Clément Serveau. Impression polychrome.    Recto : Deux effigies allégoriques de face symbolisant le travail et la science.     Verso : Chercheur au microscope devant un paysage fluvial.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Tête de femme dans un cartouche rectangulaire au sommet arrondi.    Nombre d’alphabets 7 536 (un alphabet = 25 000 billets, 25 lettres de 1 000 billets).     Nota : Numéro 1, les alphabets 253 à 264 ont été détruits ainsi que les alphabets 169 à 205. Numéro 21, les alphabets 7222 à 7536 n’ont jamais été mis en circulation.
 


 
 
le 20-12-2010 00:50

H COMME HERSONISOS - CRETE

Ancien port de l'Antique Lyttos, Hersonissos multiplie les distractions.Le grand centre nautique Star Water Park par exemple, le musée Lychnostasis aussi, il offre une initiation à la vie traditionnelle crétoise, à sa flore, à ses pierres et à ses plantes aromatiques. Au flanc de la montagne,vous pourrez aller flâner dans le vieux Hersonissos qui a conservé de belles maisons de l'époque vénitienne.

 


 
 
le 19-12-2010 06:03

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

Leysin, Suisse, alt 1400m,
 


 
 
le 18-12-2010 05:57

RIO BRAVO

La tension monte à Rio Bravo. Le frère d’un grand propriétaire terrien a été arrêté pour meurtre. Dernier rempart de la loi, le shérif John T. Chance fera l’impossible pour le garder en prison.    En 1959, Howard Hawks n’a pas tourné depuis quatre ans. Son dernier film est un échec au box office. Rio Bravo sera considéré comme un classique du cinéma et un des chefs d’œuvre de son réalisateur.    Rio Bravo marque les retrouvailles de Wayne et de Hawks, deux vieux amis. Sur le plateau, les acteurs vont aussi se lier d’amitié. Rio Bravo, pourtant achevé fin 1958, ne sera exploité dans les salles américaines qu’un an plus tard…    A travers son exceptionnelle carrière, John Wayne personnifie pour tout cinéphile le cow-boy parfait et l’Ouest sauvage.    Né le 30 mai 1896, Howard Hawks, passionné d’automobile, obtient son diplôme d’ingénieur avant de s’engager en 1917 dans l’US Air Force. De retour à la vie civile, il se tourne vers le cinéma. Tour à tour scénariste, assistant, producteur, il entame sa carrière de réalisateur en 1926 avec l’Ombre qui descend. Il enchaîne les films et s’impose au grand public grâce à Scarface, terrifiant portrait d’un caïd de la pègre. Si son ironie mordante fait merveille dans la comédie Hawks déploie son talent éclectique dans tous les genres. Il signe ainsi quelques classiques du films d’aventures, du film noir ou du western. Il meurt à Palm Springs le 29 décembre 1977…
 


 
 
le 17-12-2010 02:01

THELONIOUS MONK

Bien que surnommé le « grand prêtre du be-bop » par les habitués du Minton’s Playhousse, Thelonious Sphere Monk fut moins un bopper que Parker ou Gillespie. Le compositeur de Round Midnight et de Blue Monk fut un créateur génial, un pianiste insolite. Son art : une esthétique spécifiquement « monkienne ». Ce qui explique que le « Moine fou » n’eût guère d’héritiers directs !    Thelonious Monk et le trompettiste Howard McGhee fréquentèrent les boppers dès le tout début des années quarante.    Depuis Jelly Roll Morton, James P. Johnson, puis Art Tatum, les pianistes sont devenus des solistes véritables, au même titre que les trompettistes ou les saxophonistes. Thelonious Monk, l’un des jazzmen les plus originaux, allait conférer au soliste une noblesse nouvelle.
 


 
 
le 16-12-2010 09:58

SISLEY, LE MAL-AIME

Paris. En cette belle journée d’été de 1852, Charles Gleyre, successeur de l’illustre Paul Delaroche, explique à ses élèves comment rendre le drapé antique. Sanglé dans sa redingote, il arpente majestueusement l’atelier, corrige les esquisses des apprentis David, assouplit les plis malhabiles, redresse les perspectives incertaines, reprend les seins trop généreux ou cette marche improbable qui rompt le bel équilibre de la composition…    Les élèves suivent ses conseils paternels, mais quelques-uns d’entre eux, depuis longtemps, renâclent en silence. Le jeune Alfred Sisley, en particulier, n’a en tête que ses arbres pleins de sèves et de vie, des chemins sinueux et odorants, des champs doucement inclinés sous la lumière du jour et d’aquatiques surfaces où se baigne un ciel immensément pur…    Comment concilier tout cela avec les ors, les noirs, les pourpres, les colonnes et les péristyles du bon M. Gleyre ? Certes l’honnête professeur pousse parfois le libéralisme jusqu’à conseiller à ses élèves d’aller un peu – mais pas trop ! – faire quelques croquis dans les bois… mais comment accorder alors l’eau et le feu, les drapés impeccables et la vibration des lumières naturelles ? La tâche est décidément trop ardue, et Sisley, confronté à une telle contradiction, et placé dans l’impossibilité de donner libre cours à son amour passionné de la nature et son besoin de communion avec les éléments, fait son choix.    Il jette sa brosse par-dessus les moulins, détourne son regard du pantin musculeux qui sert de modèle aux élèves, figé dans une professionnelle immobilité, dit poliment au revoir à son maître et décide de partir dès le lendemain, à travers champs et forêts, faire l’école buissonnière, et planter son chevalet au milieu de cette paisible et lumineuse nature d’Ile de France qui l’appelle…    Il ne sait pas qu’en allant ainsi, par un acte de foi, à la rencontre du génie, il dit pour toujours adieu à la richesse, à la célébrité et aux bonheurs faciles…    Futur homme d’affaires, il part à Lonndres à 18 ans – Bloqué dans l’île de Wight, incapable de peindre – Violemment attaqué par un ami, il se rebelle – Anglais amoureux de la France, il ne parviendra jamais à se faire adopter – Ruiné par la guerre, il connaîtra la misère et l’oubli – Avant de mourir, il recommande ses enfants à Monet…
 


 
 
le 15-12-2010 07:11

HER-BAK DISCIPLE

DE LA SAGESSE ÉGYPTIENNE...

Ce livre s’adresse aussi bien aux égyptologues qu’à tous ceux qui, sans préparation spéciale, désireraient connaître l’étonnante civilisation pharaonique. Il est né du désir d’exposer en une synthèse vivante, et sous une forme facilement accessible à la mentalité occidentale, l’ensemble des problèmes évoqués par l’antique Egypte et de la Connaissance impliquée dans son œuvre.    Tel est le but et le programme d’Her-Bak « Disciple » : partager avec le lecteur sa propre initiation aux arcanes d’une Sagesse qui fut la source de toute civilisation méditerranéenne.
 


 
 
le 14-12-2010 07:17

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

10 FRANCS (BERLIOZ)
    Type 1972. Billet mis en circulation du 23 novembre 1972 au 31 janvier 1979. D’après une œuvre de Fontanarosa. Impression polychrome.    Recto : Hector Berlioz dirigeant un orchestre dans la chapelle des invalides, à l’occasion de la première exécution de son requiem.     Verso : Hector Berlioz est représenté devant les bâtiments de ma villa Médicis à Rome, tenant à la main la guitare que lui a offert Paganini. En arrière plan, le château Saint Ange et la Basilique Saint Pierre de Rome.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Tête de Berlioz de profil.    Nombre d’alphabets 309 (un alphabet = 2 500 000 billets, 25 lettres de 100 000 billets). A partir de l’alphabet 283, 25 000 000 de billets.    Nota : A partir de l’alphabet 283 du 5 janvier 1976, les lettres ne représentent plus 100 000 billets, soit des alphabets de 2,5 millions, mais des quantités de 1 million de billets soit 25 millions de billets par alphabet. Le numéro du billet passe à cette date de 5 à 6 chiffres. Le numéro 15 du 4.12.1975 existe uniquement avec l’alphabet 263, l’alphabet 264 n’ayant jamais circulé. L’émission du 1.2.1979, alphabet 307 à 309 ne semble pas avoir été mis en circulation. Ce millésime ne semble pas connu à ce jour. Le numéro 7 doit être pris en compte deux fois. En effet, les autorisations de création des alphabets 83 à 106 et 107 à 127 ne devraient pas porter la même date. Deux alphabets différents se rencontrent donc avec la même lettre d’identification.
 


 
 
le 10-12-2010 05:14

LE MOT DU WEBMASTER

BONJOUR LES AMI(E)S VISITEURS ET VISITEUSES
LE WEBMASTER RENTRE DANS LE SILENCE POUR TROIS JOURS...
 


 
 
le 09-12-2010 07:28

LA SIXIÈME CAMPAGNE D'EGYPTE

Le 3 septembre 2001 E:.V:., les matelots suivit du Collège des Officiers montent à bord. Le Frère servant : Hervé, gardien du carénage, siffle les trois coups traditionnels pour saluer l’arrivé du nouveau Capitaine : le V:.M:. Gisèle franchit la passerelle. L’équipage est au complet. Le navire bénéficie d’une aide providentielle. Accastillage, vivres et nouvelles cartes sont livrées grâce aux investissements du nouvel armateur.     La brise venue de la plaine de la Crau gonfle le grand Cacatois. Sur le mât d’Artimon, la vigie surveille la manœuvre. Le pont craque de toute part. Les amarres sont larguées et Le galion s’ébranle en glissant lentement sur la Luynes en direction des bouches du Rhône pour rejoindre la pleine mer.    Le vent forcie un peut à l’approche du grand large. Grand Humier, Cacatois et Artimon fustigent leurs voiles blanches dans le souffle divin. La mer se creuse, force trois. Dans un pas de deux, entre bâbord et tribord, le navire franchit sans encombre le Golfe du Lyon. Le capitaine veille dans la salle des cartes tandis que l’équipage travaille sans relâche sur la pierre brute : « Je ne sais ni lire, ni écrire » Catherine, « Le Ciseau » Pierre, « La Tolérance » Danièle, « Service compris » Annie, « La différence » Colette, etc., etc…    Quand le soleil décroît sur l’horizon le nouveau Barde : le Frère Yannick, joue une musique moderne et harmonieuse pour nous encourager à retrouver le chemin. Ce Frère, entiché d’une abondante chevelure et d’une épaisse barbe poivre et sel, souffle dans un tuyau de plastique vert, courbé comme une lyre qu’il porte sous son bras. Tout en tournant autour de la cambuse, il livre des sons qui semblent sortir du livre des morts de l’ancienne Égypte et qui montent en incantation vers le ciel.     Pourquoi favoriser la circulation des chants rituels vers le ciel et de leur donner une résonance particulière qui les rende perceptible par les hôtes du ciel que sont les initiés passés à l’Orient éternel ? Pourquoi cette circulation de l’air est-elle si importante pour nous ?    En fait, nous sommes dans un navire dont le capitaine oriente la marche d’après les étoiles mais aussi d’après les vents. Pour sentir le vent, les marins font appel à leurs oreilles ; ce sont elles en effet qui permettent le mieux de percevoir la direction du vent afin de composer avec lui. D’un point de vue pratique, il suffit de tourner doucement la tête ; au moment où le visage est dans le lit du vent, sa pression est identique sur les deux oreilles et les tympans font sentir ce moment de façon très nette ; on arrête alors de tourner la tête et l’on sait très précisément d’où vient le vent. Le sens de l’écoute des vents est primordial pour qui dirige un navire.    D’après Didier Michaud, c’est par les fenêtres du tableau de Loge que l’air apporte les paroles des initiés passés à l’Orient éternel vers la Loge et aux Frères et Sœurs. Si, à travers l’Air, la Lumière est transmise, la fonction essentielle des fenêtres est de recevoir ces paroles et de les redonner. Elle n’est pas d’éclairer le Temple. Elles donnent les références permanentes pour percevoir que l’Air est le nouveau lien qui fait connaître le ciel et la terre qui, en fait, ne cessent jamais d’être unis. Malgré son invisibilité, l’Air donne l’orientation de la construction car il est audible. L’orientation se fait par l’oreille, donc par la réception de l’air. Les fenêtres donnent véritablement à une Loge de tailleur de pierre et de bâtisseurs l’art de bâtir par la mise en place des orients…    Mais voilà, le galion “ Pythéas ”, n’a pas de fenêtre au Nord, et son barde inexpérimenté a soufflé le tuyau vers la mer au lieu des cieux ! Le Grand Architecte des Mondes qui surveille tout du haut de sa voûte étoilée est maintenant contrarié. Les vents faiblissent et pousse l’embarcation vers Paphos, une petite crique chypriote qui a vu naître en son temps la déesse Aphrodite. Le capitaine en profite pour faire une escale technique et ravitailler en nourriture fraîche. Le bateau mouille pour quelques jours et, c’est à cette escale que montent à bord deux nouveaux mousses la Sœur Marie Paul, une pur Franc et le Frère Armand, un napolitain venant de Rusicade.    Rien de bien exceptionnel jusqu’ici, sauf que, pendant le mouillage, lors d’une nuit sans lune, une belle andalouse, Anita De Caso, se présente à la passerelle. Le Frère couvreur dont on taira le nom, éclairé par une faible lanterne, fait son office :      “ Qui monte à bord ! ”,    “ Une étrangère qui souhaite rejoindre les rives de Memphis ”.    Souhaitant en savoir plus, Ce Frère porte la lanterne à hauteur du visage et dévoile en clair-obscur un décolleté à faire damner deux saints. Le Frère Second Surveillant, de quart sur la passerelle, dont on taira aussi le nom, croyant voir dans ce halot de Lumière : Saint Jean, protecteur des Templiers et Saint Barnabé, fondateur de l’église de Chypre, siffle subjugué la traditionnelle montée à bord. Impressionné par ces deux seins généreux l’Officier de quart embarque une “ bimbo ” pour la suite de la traversée.    Curieusement les chroniques ne nous disent pas comment les Frères de l’équipage se sont conduit pendant la suite de cette campagne. Mais que ceux qui ont des oreilles entendent, que leurs yeux voient et que leur âme comprenne…    Bref, à la reprise des travaux, le 2 septembre 2002 E:.V:., le navire croise au large des côtes libanaises. Le capitaine nome le Frère José Second Maître et à l’escale de Tripoli, notre sœur, Marie Paule quitte Pythéas pour rejoindre son époux qui ne supporte plus ses longues absences. Pendant ce temps la vie à bord suit son cours selon les préceptes du Rituel court : « Les lacs d’amour » Paul, « Ni nu, ni vêtue » Catherine, « Le Miroir » Annie, « Tout est Un » Pierre, « La Liberté » José, « Le Coq » Christophe, etc. etc…    Cependant sur le pont, le travail s’accomplie dans une ambiance survoltée et surannée. En effet, c’était à prévoir ! Notre sœur Anita, la sirène de service, joue avantageusement de sa plastique et transforme les colonnes qui ressemblent, désormais,  aux célèbres villes bibliques de Sodome et Gomorrhe. On ne sait plus à quels seins se vouer ?    Dans la carrée d’instruction, quand le Second Maître lève le voile d’Isis, je ne perçois que des Vénus dénudées qui fument des petites herbes de Provence et qui se déhanchent voluptueusement sur une musique berbère. Lors d’une escale à Massilia, pour fêter le cinquantième anniversaire de notre armateur, une rixe de frères matelots a lieu pour investire notre table. L’enjeu n’est pas de goûter aux nourritures célestes mais d’avoir un point de vue sur les “ seins-boles ” égyptiens. L’affaire est grave et le mal est contagieux…    Pendant l’hiver le Galion cabote entre Haïfa et Port Saïde en suivant les rayons du Soleil le jour et ceux de la Lune la nuit. A la première escale nous embarquons les Sœurs Mireille une bretonne de la Loire et Agnès, une Africaine. Puis à l’escale suivante, la Sœur Carole, une Alsacienne et le Frère Marc, un Piémontais du sud. Ces quatre nouveaux mousses viennent grossir l’équipage du “ Pythéas ” qui en a bien besoin pour découvrir de nouvelles aventures en mer Méditerranée.     Cependant, lors du ravitaillement, au petit port de pêche d’Al Arish, sur la côte égyptienne, nous perdons les Sœurs Agnès et Anita dans les ruelles tortueuses de la ville. Quelques Frères se portent volontaires pour parcourir le désert à la recherche des fugueuses. Mais l’équipage doit se rendre à l’évidence, il faut abandonner ses deux sœurs à leur sort. La première née au Togo a toutes les chances de rejoindre la côte africaine sans danger quant à la seconde, elle possède tous les atouts pour finir somptueusement dans un harem du califat de Séville. Rassuré, le navire et l’équipage reprennent la mer.    L’automne est bien là. Le 1er septembre 2003 E:.V:. le capitaine donne l’ordre de reprendre la navigation : Cap au 360, direction les Bouches du Rhône. Après plusieurs mois de navigation, le Galion et l’équipage semblent usés par les intempéries et les longues nuits de travail sans sommeil à besogner la pierre brute :  « Les Mains » Jean Philippe, « Comment définir l’amour » Annie, « La Spirale » Paul, « La Truelle » Gisèle, « Les Atomes crochus » José, « Le Soleil et la Lune » Yannick, etc, etc…     Les visages sont burinés par le soleil et le sel. Les yeux sont pliés comme ceux d’Osiris à force de scruter l’horizon. Les mains sont toujours gantées de blanc et le tablier porte les nombreuses aspérités du travail sur la pierre. Mais les Sœurs et les Frères résistent toujours avec vaillance et courage car ils croient en la force du G:.A:.D:.L:.U:..    Avant de rejoindre le grand large, le Frère José est nommé 1er Maître et le Frère Christophe Second Maître. Puis le navire retourne au petit port d’Al Arish pour mener une dernière enquête sur la disparition des Sœurs Agnès et Anita. Personne dans le village, ne les ayant aperçu cette dernière année, le capitaine décide de les rayer du livre d’équipage et de larguer les amarres.    Au début de l’hiver le navire franchi le détroit de Messine et fait escale à Cagliari en Sardaigne pour ravitailler. C’est à cette occasion que les Sœurs Joëlle, une moniale du bocage, Gisèle, une fille de chez Candia et le Frère Gilbert, un Piémontais du Nord montent à bord avec les provisions de bouche. Pains azymes, œufs, rôtis d’agneau, légumes du pays, fruits de saison, fruits secs, huile d’olive vierge, olives noires, sel, vin rouge et eau qui seront consommés à la Saint Jean d’hiver.        Pour braver la nouvelle tempête qui forcie au large, « Gisou » décide pour un moment de faire du cabotage le long des côtes de Sardaigne et de Corse. Il faut préparer les nouveaux mousses à intégrer les manœuvres, surtout par jour de grand vent. D’autant que le Frère Christophe réclame de l’aide pour l’instruction des Apprentis et que le Frère Yannick, barde repentit, qui s’en veut d’avoir souffler dans la mauvaise direction sur la route de Paphos, abandonne l’équipage à l’escale d’Ojbia.    Puis c’est au tour de la Sœur Colette qui à force de méditer sur le sort de l’humanité c’est perdu dans les méandres de son moi profond. Elle est devenue subitement amnésique de la symbolique maçonnique. Elle quitte le bord à l’escale de Bastia pour rejoindre un autre navire “ le Prométhée ”, dont on nous dit que l’équipage médicalisé est capable de lui faire retrouver l’Orient.    Le Barde qui a quitté le Galion était malheureusement le Frère Couvreur qui nous protégeait de nous-même. Alors le sort en est jeté ! La moitié de l’équipage ne veut plus payer sa dîme et nous contraint à mendier notre nourriture spirituelle aux escales suivantes. Une autre partie de l’équipage n’accomplit plus ses heures de travail au point que, pour donner l’exemple, sur ordre du Capitaine, la Sœur Catherine est mise au “ fer ” pendant un mois. Il n’en faut pas moins pour mécontenter le G:.A:.D:.L:.U:., et c’est dans une tempête indescriptible que le Galion rejoint son port d’attache le 16 juin 2004 E:.V:..    Dès que le navire a touché terre, deux Frères et une Sœur qui nous avaient accompagnés dans cette expédition rejoignent leurs embarcations respectives. Il s’agit de Roland et Lucien qui retrouve le “ Lion de Quem ” et de Miche qui retourne à “ Conviventia ”. Les chroniques de bord ne nous disent pas si c’est le mal de mer ou l’inexpérience de l’équipage qui a eu raison de ces marins expérimentés.    Le reste de l’équipage décide à l’approche du solstice d’été d’organiser une soirée de débriefing, comme dise les “ Ecossais ”, à Saint Michel l’Observatoire. Un lieu élevé à l’intérieur des terres propice à la réflexion. Et c’est la tête dans les étoiles que l’ensemble des Sœurs et Frères présents ont retrouvé les astres qui jalonnent leur route. La clarté de la Lune et la boussole au centre de leur vie leurs indiquent le chemin à suivre. Enfin tous apaisés entre boules noires et boules blanches, Gisèle transmet l’Équerre et le compas à notre nouveau Capitaine le Frère José. Tout est ainsi prêt pour une nouvelle campagne…
 


 
 
le 08-12-2010 07:46

OLYMPE DE GOUGES

DECLATRATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE...

 


 
 
le 07-12-2010 10:53

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

10 FRANCS (VOLTAIRE)
    Type 1963. Billet mis en circulation du 4 janvier 1963 au 6 décembre 1973. D’après une œuvre de Le Feuvre. Impression polychrome.    Recto : Portrait de Voltaire écrivant, d’après une gravure de Denon, devant le Palais des Tuileries d’après le tableau peint par François Raguenet, tel que pouvait le voir Voltaire de l’appartement où il mourut.     Verso : Voltaire devant le château de Lirey où l’écrivain habitat de 1733 à 1740.    Numérotation, date et signature en noire.    Filigrane : Tête de Voltaire.    Nombre d’alphabets 961 (un alphabet = 2 500 000 billets, 25 lettres de 100 000 billets).    Nota : Pour le numéro 56, les alphabets 770 à 785 dont la date d’autorisation de création est le 4.5.1972 sont datés par erreur du 1.6.1972, ce qui implique un problème d’identification de ces alphabets avec ceux du numéro 57 portant la même date de création. Les lettres d’identification A à N peuvent donc se rencontrer deux fois pour deux alphabets différents.
 


 
 
le 06-12-2010 11:09

P COMME POTOSI - BOLIVIE

La ville de Potosi n'était à l'origine qu'un tout petit village perché à plus de 4000 mètres d'altitude dans les Andes boliviennes. Et puis, les conquistadors espagnols arrivèrent et quelques années plus tard, entre 1542 et 1545, découvrirent les plus grands filons argentifères d'Amérique dans le "Cerro de Potosi", la montagne qui domine la ville. Potosi devint rapidement ce que l'on considéra comme le plus grand complexe industriel au monde au 16ième siècle. L'activité ne diminua qu'à partir de l'indépendance du pays au début du 19ième siècle. Entre temps, ce furent plusieurs millions de travailleurs qui se succédèrent dans les mines, indigènes et esclaves amenés d'Afrique, sous la surveillance et la surexploitation des colons.

 


 
 
le 05-12-2010 10:11

LE MOT DU WEBMASTER

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

Sur la route des Pélerinages...
 


 
 
le 04-12-2010 07:53

MEURS UN AUTRE JOUR

Capturé par les Nord-Coréens, je subis un traitement abominable. Les pires tortures sont celles que m’inflige la Scorpionne, qui mêle beauté et cruauté, et me laisse hagard.        Relâché et échangé contre l’infâme Zao, je suis de nouveau enfermé, dans un hôpital sécurisé cette fois. Mais le bouche à bouche d’une infirmière du M16 me donne le coup de fouet nécessaire pour m’échapper.
 


 
 
le 03-12-2010 07:53

DIZZY GILLESPIE

Dans les laboratoires enfumés de la 52ième Rue, deux alchimistes, au débuts des années quarante, étaient en train de mettre une touche finale à ce qu’on allait bientôt appeler le bop. Le premier était saxophoniste, il s’appelait Charlie Parker. Le second était trompettiste, il s’appelait Dizzy Gillespie. L’un était maudit. L’autre à moitié « dingue ». mais ô combien talentueux. Et sans doute le plus grand trompettiste après Satchmo !    Dès son arrivée à New York, Dizzy Gillespie se produira au Savoy Ballroum de Harlem où il aura la chance de remplacer son idole Roy « Little Jazz » Eldridge. S’il avait beaucoup appris de Roy, de nombreux trompettistes allaient être influencés par l’inoubliable interprète de « Round Midnight » et de « I can get started ». A commencer par Miles Davis, Fats Navarro, Quincy Jones et Wynton Marsalis.
 


 
 
le 02-12-2010 03:02

GAUGUIN, LE PARADIS PERDU

Tahiti, 1891. Au beau milieu d’un voyage qu’il a entrepris à cheval dans la montagne pour y trouver une compagne, Gauguin accepte l’hospitalité d’une famille maorie. « Inutile d’aller plus loin, lui déclare une belle indigène de quarante ans, je vais te donner ma fille ». Apparaît alors une ravissante jeune fille de treize ans, simplement vêtue d’une mousseline rose transparente. Son visage est charmant, ses yeux noirs et profonds, ses épaules et ses bras divinement dorés et sa chevelure, « poussée comme la brousse », est légèrement crépue. Deux boutons pointent à la poitrine et « au soleil, tout cela faisait comme une orgie de chromes ».     Gauguin lui demande si elle n’a pas peur de lui et si elle veut bien habiter sa case. Tehura (c’est son nom) répond « aïta » (non) à la première question et « eha » (oui) à la seconde. « Ce fut tout », dira Gauguin… Le lendemain, il emmène Tehura avec lui et en fait sa femme. Il a loué une case à Mataiea, à quarante-cinq kilomètres de Papeete, qui est devenu trop civilisé pour lui, et là il vit seul et plutôt mal. Mais il y installe Tehura, et il commence à la peindre, belle, désirable, sensuelle, lumineuse, sereine et idéalement présente, comme ce paradis perdu qu’il cherche, inlassablement, à recréer dans chacune de ses toiles…    Il grandit au Pérou au milieu des Lamas – Van Gogh le suit un soir, un rasoir à la main, une amitié tragique, pour lui Van Gogh se tranche l’oreille – il quitte tout et part vivre à Tahiti –  Exotique et sensuel, de la Bretagne à Tahiti, il peint des paradis perdus - il enlève une vahiné de 13 ans  - Au milieu des cannibales il dresse sa hutte aux îles Marquises…
 


 
 
le 01-12-2010 07:55

LE CODE NOIR

En 1685, Louis XIV édictait une réglementation de la pratique de l’esclavage dans les colonies françaises d’outre-mer : le Code noir.    Avec sa froideur et sa précision toutes administratives, ce texte jette une lumière crue et terrible à trois siècles de distance sur la condition des Noirs asservis dans les possessions de la France de l’époque.    Il y a deux siècles, en 1802, Napoléon tentait de rétablir l’esclavage, aboli en 1794, provoquant le soulèvement des peuples d’Haïti et de Guadeloupe, réprimés alors avec la plus extrême violence.    Introduction et notes de Robert Chesnais...
 


 
 
 

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