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Les Black's Foot

le 03-11-2024 10:05

ROBERT AMBELAIN LE THÉOSOPHE CLANDESTIN

 
 
 
            À la charnière des amis de Papus et d'une troisième génération de Compagnons de la Hiérophanie, qui lui doit beaucoup, la carrière et l'œuvre de Robert Ambelain (1907-1997) sont tout à fait exceptionnelles. Il a d'abord maintenu ou réveillé dans la clandestinité, sous l'Occupation nazie, des sociétés initiatiques pourchassées, de la Rose-Croix, du martinisme, des chevaliers maçons élus coën, de l'Eglise gnostique et des rites occultistes de la franc-maçonnerie, particulièrement de Memphis-Misraïm. Puis il y a joué un premier rôle, de l'après-guerre aux années 1980.

     Tout au long d'une vie consacrée à chercher le vrai, dans une quête spirituelle permanente, ne trichant pas plus avec les hommes qu'avec lui-même, cet authentique initié à la démarche intellectuelle redoutable fut dans tous les sens du mot et sur tous les plans un combattant.

     À ses activités initiatiques d'une ampleur exceptionnelle, il faut associer aussi la pratique de maintes sciences occultes : astrologie, géomancie, alchimie spirituelle, théurgie... qui ont fait l'objet de nombreux livres sous sa plume. Dans cette œuvre conséquente, souvent chaotique, parfois contradictoire, Robert Ambelain apparaît à bien des égards et souvent en dépit des apparences, selon le mot de Robert Amadou, comme un théosophe clandestin.

     Dressé par Serge Caillet, ce portrait historique et philosophique se veut sympathique autant que lucide, c'est-à-dire profondément respectueux de l'homme, de sa quête et de son œuvre, quoique sans concession pour la vérité historiographique que les faits documentent. L'auteur place aussi dans leur contexte spécifique une vie et une œuvre où les contradictions, d'apparence si nombreuses, ne sont souvent que les stations du cheminement d'un homme libre...
 
 
 


Commentaires

 

1. Baladine  le 03-11-2024 à 14:46:04  (site)

Je viens te souhaiter une bonne et agréable journée en ce dimanche Amitiés

 
 
 
le 01-11-2024 09:12

LA SEPHIRA CACHÉE

 
 
 




           Pour approcher cette Séphira on ne peut pas faire l'impasse de la tradition qui vient de la nuit des temps. IL faut savoir que toutes les religions ont conservé le souvenir d'un livre primitif écrit en figures par les sages des premiers siècles du monde, et dont les symboles, simplifiés et vulgarisés plus tard, ont fourni à l'Ecriture ses lettres, au verbe ses caractères, à la philosophie occulte ses signes mystérieux et ses pentacles.

     Je veux parler du livre, attribué à Hénoch, le septième maître du monde après Adam, par les Hébreux, à Hermès Trismégiste par les Egyptiens, à Cadmus, le mystérieux fondateur de la ville sainte de Thèbes  par les Grecs.

    Cette tradition repose tout entière sur le dogme unique de la magie : le visible est pour nous la mesure proportionnelle de l'invisible. Car les anciens avaient observés que l'équilibre est en physique la loi universelle et qu'en Dieu on devait reconnaître deux propriétés nécessaires l'une à l'autre : la stabilité et le mouvement, la nécessité et la liberté, l'ordre rationnel et l'autonomie volitive, la justice et l'amour, ce qui nous ramène à l'arbre de vie ou arbre des Séphiroth et plus particulièrement à son pilier central.

     Et à propos des séphiroth du pilier central, il faut savoir qu’elles  sont présentes dans notre structure psychique : Kéther (la couronne) correspond à l’esprit, Daath à l’âme, Tiphéreth (la beauté) à l’intellect, Yésod (le fondement) au cœur, Malkouth (le royaume) au corps physique. Des objets symboliques sont également attachés à ces séphiroth : à Kéther, la baguette magique ; à Daath, le miroir magique ; à Tiphéreth, la panacée universelle ; à Yésod, l’élixir de la vie immortelle ; à Malkouth, la pierre philosophale. Et ces objets ont un rôle déterminant dans notre parcours de cherchant...

     Ce n’est donc pas sans raison que les kabbalistes ont posé un voile sur Daath, car cette séphira qui représente le chaos, l’abîme, c'est-à-dire les ténèbres, a quelque chose à voir avec le péché originel, la chute du premier homme. La tentation est venue par Daath ; c’est par cette porte qu’est entré le serpent, Samuël, cet esprit très puissant qui est allé trouver Adam et Eve dans le jardin d’Eden (la séphira Hesed, la miséricorde) pour les persuader de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Nous y reviendrons plus loin...

     Marc Alain Ouakinin  dans Mystères de la kabbale nous dit : "Le Daath n’est pas le savoir positif et statique mais le ressenti, ce que l’on nomme aujourd’hui, l’intelligence émotionnelle, résultant d’une expérience existentielle. La joie ou la tristesse que nous ressentons, par exemple, lors d’une rencontre, d’une lecture ou de tout autre événement".

     Daath signifie donc "La connaissance". Elle n’est pourtant pas considérée comme une sphère à part entière, mais plutôt comme une non-séphira. Parfois notée en transparence, parfois en pointillés, voir, pas notée du tout, laissant un espace vide dans l’arbre, entre les 7 premières et les 3 dernières sphères.

     Ce statut la rapproche du fruit de l’arbre de la connaissance dans la Genèse, mais la connaissance dans le sens gnostique du terme. Elle devient un lien, entre Binah (intelligence) et Hochmah (Sagesse), qui forment à eux trois, le Habad (le messie).

     Leur forme est un Ségol, un triangle équilatéral pointe en bas, symbole d’équilibre. Le lien Daath est aussi le lien entre le masculin et le féminin, entre Adam et Eve, donc nous revoilà au Paradis  puisque l’on retrouve une exégèse de la genèse.

     Il y aurait donc un rapport entre Daath et la chute adamique ? Quand Adam et Eve sont renvoyés de l’Eden, ils tombent dans le "monde terrestre", dans Malkouth.

     On peut donc imaginer la création en deux temps après le Tsimtsoum (contraction). Le premier qui va du "Fiat Lux" (que la lumière soit) jusqu’au péché originel, puis, le second, du péché originel à aujourd’hui.

     Au moment du péché, c’est toute une partie de la création de Dieu qui "tombe", c’est le pilier du milieu qui descend d’un niveau (sauf pour Kether) et qui crée le déséquilibre, qui casse l’harmonie pourtant intrinsèque du pilier du milieu. On retrouve cette idée de déséquilibre entre deux grandes représentations de l’arbre, celle du Ari (Rabbi Isaac Louria ) et celle du Gra (Gaon de Vilna ).

     Dion Fortune , dans La Cabale Mystique nous indique que : "Daath, la mystérieuse, l’invisible Séphira, qui n’est jamais marquée sur l’Arbre, est associée, dans le système occidental, à la base du cou, le point où l’épine dorsale rencontre le crâne, celui où le développement du cerveau eut lieu chez nos premiers ancêtres. Daath est ordinairement considérée comme représentant la conscience d’une autre dimension ou celle d’un autre niveau ou plan ; elle évoque essentiellement l’idée d’un changement de clef".

     Reprenons donc notre Adam Kadmon ou notre homme de Vitruve, on voit effectivement que Daath se situe au niveau de la gorge, de la glande thyroïde, symbole de l’expression, du verbe divin. Placée sous Kether, dont l’Archange est Metatron (Hénoch), qui était connu pour être la voix de Dieu. Tout ceci commence à prendre du sens.

     "Les lèvres de la sagesse sont closes, excepté aux oreilles de la Raison" dit le Kybalion . Ce serait donc par l’expression orale que l’on parviendrai à faire "remonter" le pilier du milieu de l’Adam Kadmon ? C’est donc ce verbe divin qui nous donnerait la connaissance ?

     Revenir à Dieu via Daath, c’est donc exprimer l’amour Divin en Tipheret (la beauté) pour atteindre la lumière en Kether (la couronne). Par la prière, mais aussi par la "Parole Accomplie", car la parole est créatrice, comme nous l’indique Saint-Jean dans le fameux verset1 du Chapitre1 de son évangile : "Au commencement était le verbe".

     Alors que faire de Daath ? L’ignorer ? L’utiliser ? L’ouvrir ? Et si nous considérions que Daath, n’est pas une sphère, mais un emplacement libre ? Un vide qu’il faut remplir, oui, mais remplir avec quoi ?

     Nietzsche disait : "Quand tu contemples l’abîme, l’abîme te contemple".

     Dans des travaux d’Eliphas Levi, celui-ci évoque l’idée qu’il existe un voile masquant la lumière divine. Dans cette vision un peu particulière et différente de la kabbale classique, l’adepte doit relever le voile en franchissant l’abîme (aussi appelée l’abysse). Cette abîme est, pour lui, Daath.

     En hébreu, Daath s’écrit : Daleth - Ayin -Tav. Daleth signifie "la porte", Ayin, signifie "la perception, l’œil". Et Tav est le Sceau du grand œuvre. Ce qui nous donne la Porte de la Perception pour le Grand Oeuvre.

     Daath concrétise donc la prise de conscience en terme de sentence et vérifie, dans l'abstrait, les faits. C'est elle qui permet à la conscience d'effectuer le passage d'une forme d'existence à une autre, tout en s'assurant par là même de sa propre continuité.

     Réussir à ouvrir Daath est donc, pour conclure, une porte que l’on ouvre pour la fermer à tout jamais derrière soi. Dans cette dimension, toute forme d’espace, de temps et de matière disparaît. On ne revient donc pas de l’abîme, c’est pourquoi c’est un défi à la fois effrayant et fascinant pour le magicien. Une cérémonie ou la mort et la vie éternelle flirtent comme de vieux amants...
 
Jakin,
 
 


Commentaires

 

1. lafianceedusoleil  le 01-11-2024 à 10:35:53  (site)

Coucou Armand,
très bon article néanmoins pas toujours à comprendre à mon niveau de novice.
es-toi qui a écrit cet article ?
Très bon week-end de la Toussaint
Bisou à vous deux.
Cricri

2. lafianceedusoleil  le 01-11-2024 à 21:45:41  (site)

Bonsoir Armand;
cool, tu connaissais ce texte d'Eileen Caddy.
Nous sommes sur la même longueur d'ondes.
Cet après-midi, j'ai fait une visite rapide au Père Lachaise, il y avait un monde fou.
Je suis allée à la tombe d'Edgar Cayce.
J'avais deux vœux à faire.
C'est la tombe la plus fleurie et ceci durant tous les jours de l'année.
Je te souhaite une belle soirée suivie d'un bon samedi.
Bisou
Cricri

 
 
 
le 28-10-2024 07:01

DES VÉDAS AU CHRISTIANISME

 
 




          Notre époque a oublié l'art de musicaliser la terre. Pour les voyants d'autrefois, les contemplateurs du Véda, les Druvids ou Druides celtes, les formes visibles étaient la concrétisation de réalités invisibles, l'esprit était incorporé partout et il n'était question que d'avoir l'œil pénétrant, de voir les dieux qui transparaissaient à travers les formes matérielles : "Que les aveugles voient". Il semblait inutile de lever les yeux au Ciel puisque c'est sur cette terre même que les astres manifestent leur puissance. Notre seul travail est de procéder à une relecture du Liber Mundi, de cette réalité, qui en elle-même est sacrée, mais que nous voyons sans la voir. Cette relecture des formes est le sens d'une véritable "religion", et justifie l'étymologie : religare = re-legere.

     L'image est nécessaire pour que vous sentiez la vérité, pour qu'il y ait une émotion. Les modernes ont perdu l'art de penser par image, le vrai langage métaphysique. Aujourd'hui nous périssons de cérébralité. Le cœur n'est plus touché par les idées. Or, pour que je puisse faire ce qui est dit, il faut que je sois ému. La naissance de l'enfant divin, c'est l'ouverture du cœur. Le cœur est l'intermédiaire entre les membres et la tête.

     Ce qui est important dans un temple, c'est la signification. Par l'acte de reconstruire le temple sans cesse, ou de construire des dépendances, comme faisaient les Chinois, les Egyptiens, les Hindous, les Chrétiens médiévaux, on en comprend la signification.

     L'homme est passé de l'expression par le monde matériel à l'utilisation du monde matériel. Le plaisir de l'homme ancien était d'exprimer la vérité, d'aller dans le pressoir de la vie pour que la vie lui fasse exprimer sa plénitude intérieure. L'homme moderne ne pense qu'à exploiter, à utiliser la terre, les forêts, les minéraux, la vapeur, les gaz, les cascades... La roue était parfaitement connue des peuples anciens qui l'employaient dans les chars processionnels en tant que symbole, figuration d'une réalité invisible, et qui auraient cru la dégrader en la réduisant à un rôle technique profane.

     Les religions se sont perdue lorsqu'elles ont donné toute l'importance à "croire" au lieu de la donner à "faire". On perd la foi, on la retrouve, on la reperd... Rien de plus fugace que cette foi. Dans le Christianisme tel qu'il nous est parvenu, l'accent est mis sur "croire" alors que "facere" est le mot le plus fréquent dans les Evangiles. "Ma nourriture, dit le Christ, c'est de faire la volonté de mon Père". Ou encore : "Ce n'est pas celui qui dit Seigneur, Seigneur, qui sera sauvé, mais celui qui fait la volonté de mon Père".

     L'Eglise à un moment donné vers le 14ième siècle a fini de tuer l'ancien monde mythique par son obstination à vouloir transposer en mode historique dit "réel" et matérialiste l'événement éternel, celui qui a lieu "in illo tempore", en ce temps-là qui est le présent éternel. Par contamination romaine et matérialiste, mythe devint synonyme de mensonge et l'Eglise voulut que Jésus soit historique pour qu'il soit réel. Elle perd le sens du mythe, qui n'est rien en effet et c'est pourquoi on doit le vivre. Un mythe n'est qu'un mythe, c'est pourquoi tu dois le vivre, l'agir, le faire. C'est le bouleversement "facere veritatem" de l'Evangile. Il faut "faire la vérité".

     Il s'agit encore de voir, de cette vision qui est le Véda, car qui voit vraiment prévoit les conséquences de ses actes.

     Le mot clé de tout le Véda est celui-ci : soma vitrah, "en vérité Vritra était le soma", le démon contenait l'ambroisie, le mal contenait le bien suprême. Quand le serpent a été dépouillé de sa vieille peau, écorché, en langage chrétien quand le vieil homme a été dépouillé, on voit que le nouvel homme était déjà là, mais recouvert d'une peau écailleuse de serpent. C'est le mariage d'Indra avec Indramî. Indramî était d'abord une serpente, une Nagimî.

     Indra l'a fait passer trois fois par le moyeu de la roue de son char jusqu'à ce qu'elle soit décortiquée de trois peaux. Alors elle apparaît comme la pure déesse, la Shakti d'Indra. Il ne s'agit donc, jamais de tuer au sens littéral du mot dragon, mais le libérer du dragon la princesse qui était à l'intérieur. Vérité encore tangible dans le mythe grec de Persée et d'Andromède, bien qu'Andromède déjà à cette époque ne soit plus dans le dragon mais captive du dragon.

     Dieu est unique, il pose le monothéisme védique avant le monothéisme biblique. Mais si l'homme devient directement réceptif à ce principe unique, il veut l'exprimer avec ses propres mots, avec ses propres chants, avec ses propre danse. L'Age d'Or est un âge où il n'y a pas de singes pas de perroquets, c'est l'âge de la plus grande multiplicité terrestre.

     C'est le symbolisme de la queue de paon. La première fois, dit un mythe grec, que Héra, la déesse, se vit dans un miroir, elle se vit sous la forme d'un paon à la queue ocellée : un mandala, un cercle parfait, à l'intérieur duquel partout se trouvent des ocelles : des petits cercles parfaits. L'Age Noir présent est celui qui a aboli cette multiplicité terrestre.

     Qu'est-ce donc que toutes les traditions ont voulu dire avec leur principe du Dieu unique ?

     Car le Dieu unique était aussi bien connu de la vieille Inde que d'Israël. Lorsque Plotin, si proche de l'Inde, parle de Dieu, il ne l'appelle jamais que par ce mot : l'UN.

     Le principe fondamental au sujet de cet UN qui n'est pas l'un numérique, le premier nombre d'une série, mais "l'un sans second" (ekam advaitam), c'est : Il n'est pas donné, il est donnant". La même idée se retrouve dans la Kena Upnishad. Il y a chez les Anciens un "mono-idéisme", mais cette idée doit rayonner partout. Les Anciens n'ont qu'une idée, l'idée du centre, mais il faut que ce centre rayonne partout. C'est ce que l'Inde exprime par la grande formule : Veda purânâbhyâm samupabrihayet ! "Que le Veda soit amplifié par les Purâna !"

     Cet UN est ce qui est à sacrifier, c'est-à-dire à étendre. Le Shatapatha-brâhmana veut dire le Brâhmana des cent chemins. "Etendre le sacrifice", c'est le faire pénétrer partout. Le silence est requis pendant le sacrifice parce qu'il agit qu'il imbibe, qu'il pénètre toute la réalité.

     Le Veda, c'est le Brahman, puisqu'il est lui-même : Etre-Conscience-Béatitude. Ce Brahman se sacrifie pour la création, c'est-à-dire que par la création il se répand partout. "Que le Veda par les Purâna soit étendu partout". Les Purâna désignent toutes les institutions, toutes les coutumes, tous les détails temporels de la civilisation.

     Dieu n'est pas donné mais donnant. Il faut que le divin s'exprime. Il ne peut le faire que par la création. Il déborde, il irradie. Tout est signification. L'univers est-il un ou multiple ? Les yeux tournés vers le bas, celui qui voit l'un dans le multiple est dans la vérité. L'erreur est de vouloir chercher Dieu au ciel, ailleurs, en dehors de la réalité visible, tangible et perceptible.

     Tous refus de la réalité sensible est une erreur. Comme dit un patriarche Zen : "chercher l'illumination en se séparant de ce monde est aussi absurde que de se mettre en quête de corne de lapin. Il faut voir Dieu ici même, dans cette réalité sensible, dans cette vie, dans cette incarnation. Le regard solaire est comme un rayon qui se pose sur l'être ou sur la chose et délivre l'étincelle divine qui était enfermée dans une écorce".

     Patrick Burensteinas se plait à dire que dans la cosmogonie de l'Hermétisme, il est dit que les Sumériens sont arrivés entre le Tibre et l'Euphrate et il y avait déjà une vie, la ville d'Ur. Et cette ville était Dolmen, des blocs monolithiques qui faisaient 200 mètres de haut, sans portes ni fenêtres. Les anciens racontent qu'en haut ils voyaient passer de temps en temps des Lézards bipèdes.

     Cette civilisation en fit une déesse à face de reptile, une déesse de la connaissance. Je remarque que dans toutes les cultures la transmission de la connaissance est donnée par un dragon, un lézard, un serpent... c'est bien étrange ?

     Il y a aussi des histoires orales qui racontent qu'il y avait une civilisation avant la notre. Cette civilisation différente vivait en mer. Un cataclysme a fait que certain d'entre eux sont partis en Europe, cote Ouest et en Amérique, cote Est. Et l'on constate une nouvelle fois, que les constructions les plus anciennes se retrouvent bien là. Ils nous ont peut-être transmis, à nous qui étions des sauvages, un art une science qu'ils utilisaient naturellement tout les jours et dont nous avons pu comprendre une bride de ces savoir que nous avons appelée alchimie. C'est possible ? Et cela ne me dérange pas de croire à une autre civilisation...

     Car notre histoire remonte à 5000 ans limitée par les traces connues de l'écriture que nous pouvons comprendre. Mais le Cro-Magnon, notre ancêtre, est arrivé il y a 30 000 ans. A -30000 ans cet homme nous est semblable : la même tête, une intelligence et le volume de la boite crânienne est semblable à la notre. Est-ce que cela veut dire que pendant 25 000 ans il n'a rien foutu et qu'il a fallut attendre -5000 ans pour avoir une civilisation. C'est assez peut probable ?

     Donc imaginons que pendant ce temps il s'est passé une évolution. Si je reprends l'histoire des grands anciens qui avaient des têtes de reptiles, nous pouvons imaginer qu'il y a 65 millions d'années quand la météorite est tombée sur la terre et a tuer 90% de la vie par le feu, à fait le tour de la terre en consommant 90% de l'oxygène. Ce cataclysme ait put épargner l'homme qui était de taille minuscule et vivait au fond de terriers. Il a pu survivre et respirer.

     Imaginons qu'un groupe de dinosaures de petite taille qui vivaient en petite communauté se trouvant dans la même situation que l'homme ait pu survivre. Doté d'une intelligence pour communiquer, échanger et projeter des stratégies dans l'avenir est créer une civilisation. Ce groupe a eu 65 millions d'années pour évoluer, alors que nous avons mis 6 millions d'années pour qu'un lémurien devienne un homme.

     C'est une hypothèse possible et rien ne s'y oppose. On peut imaginer que nos civilisations ont cohabité peut de temps, mais c'est suffisant pour passer le flambeau des connaissances, en espérant qu'il y avait quelque chose à transmettre.

     Je vous rassure, je n'ai pas fumer ce matin...

     Un abîme sépare donc la pensée moderne de la pensée orientale ou antique, de l'ancienne voie prise par les Tout-Eveillés d'autrefois. L'appel qu'entend le monde moderne, c'est connaître, connaître plus. Connaître la lune, Vénus, les galaxies, connaître la structure de l'atome, connaître l'énergie psychique, connaître le sanscrit, le chinois et la linguistique comparée, connaître les cosmogonies et les théories sur le Brahman, et cela sans fin...

     Quand nos Anciens d'Occident parlaient de "Dieu" ils polarisaient toujours le principe divin en Deus et Dea, en Spiritus Dei et Anima Mundi : "l'Esprit de Dieu et l'Ame du Monde". Cette distinction est encore bien connue de l'ancienne Scholastique, de St. Bonaventure, St Thomas d'Aquin, des Platoniciens etc. qui évitaient d'employer le mot déesse dont la connotation est trop païenne, mais qui parlaient d'Anima Mundi...

     Voilà pourquoi le Rituel existe, il n'est que le véhicule d'une pensée ancienne qui prend sa source dans l'Arcane de l'univers. L'Initié, après avoir approché l'éon et le monde de l'invisible, peut mettre les mains dans le mystère en devenant opératif car celui qui sait faire de l'or à l'intérieur, sait faire de l'or à l'extérieur dit la Tradition des Védas. Le Réel ne peut être perçu que l'instant présent lorsque le mental apaisé n'est plus un obstacle à l'irradiation du Soi ou du Royaume (Roi-homme).

     Dans son commentaire sur la voie de l'Eveil de Shântideva, le 14ième Dalaï Lama (Tenzin Gyatso) explique la voie du guerrier. Alors soyez des Guerriers...

Jakin,

 


Commentaires

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1. Anaflore  le 28-10-2024 à 17:17:47  (site)

Très complique!
Bonne soirée

2. Florentin  le 31-10-2024 à 15:57:56  (site)

J'envie la richesse de tes réflexions

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le 25-10-2024 08:22

APPROCHE DES ARCANA

 
 



          En préambule je tiens à vous rappeler que l'Initiation maçonnique est une école de méthodologie de pensées et non une école de pensées...

     Dans la maçonnerie spéculative d'aujourd'hui, le secret maçonnique consiste d'abord en ce qu'un maçon est censé ne jamais dévoiler à de simples "profanes" l'identité de ses frères. Mais par-dessus tout, il existe en franc-maçonnerie un secret d'une autre nature, d'ordre doctrinal. Ce secret est révélé au cours d'une cérémonie d'initiation à un des hauts grades. Il porte sur la nature de Dieu et les rapports existants entre la divinité et l'homme. Ensuite, par un travail de méditation, l'initiation doit accéder à la compréhension intérieure de ce secret. Cette Connaissance, véritable révélation intérieure, illumine alors l'Initié.

     Hors, force est de constater que la situation actuelle est très confuse car la plupart des prétendus détenteurs du 90e au 95e ignorent qu'il s'agit d'une classe occulte à contenu doctrinal et pratique, c'est-à-dire : L'Arcane du Grand Oeuvre sur une fondation Théurgique.

     Il y a aussi une confusion très grande sur la notion d'Arcana Arcanarum. On confond les anciennes classes secrètes du Misraïm, régime de Naples, avec la restauration inaugurée au 20ième siècle et formalisée dans l'Ordre pythagoricien qui n'est qu'une parodie des rituels écossais.

     Et pour ce qui doute encore que la FM n'est pas le véhicule de la Voie Royale, c'est-à-dire la pratique de l'Arcane par la voie extérieure et intérieure. Je prendrai pour exemple le sel qui est nommé par Thomas d'Aquin et Basile Valentin "le lait de vierge", et par Geber, Jean XXII et Paracelse "le sel des sages" pour désigner le carbonate de potasse, plus de 700 ans se sont écoulés...

     Alors la question est posée : Est-ce que les Arcana-Arcanorum, Constituent réellement la finalité des Rites Egyptiens ?

     Dans l'ouvrage fondamental "Pour la Rose Rouge et la Croix d'Or", écrit en 1988, Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie nous parle du contenu des Arcana-Arcanorum : "Cet enseignement concerne une théurgie, c'est-à-dire une mise en relation avec des éons-guides qui doivent prendre le relais pour faire comprendre un processus, mais aussi une voie alchimique très fermée qui est un Nei Tan , c'est-à-dire une voie interne." Les Arcana-Arcanorum, ou "mystères des mystères" constituent le corpus pratique et doctrinal de la maçonnerie égyptienne. Dans son livre "Secrets de la Franc-Maçonnerie Egyptienne" Denis Labouré explique : "Au cours de ses pérégrinations à travers l'Europe, Cagliostro réunit des enseignements alchimiques et théurgiques. Il ne parle pas d'arcana Arcanorum, mais de Secretum secretorum (le Secret des secrets). Dans ses deux quarantaines, il distingue clairement les deux volets (théurgique et alchimique) de sa pratique. Après Cagliostro, d'autres auteurs reprendront sa démarche, soit en s'inspirant directement de Cagliostro lui-même, soit en puisant à des sources identiques. Les lignées italiennes des rites maçonniques égyptiens en sont venues à nommer Arcana Arcanorum les documents et transmissions orales portant sur le premier volet : l'étape théurgique d'entrée en contact avec un ou plusieurs anges". Les Arcana-Arcanorum portent donc essentiellement sur la théurgie et l'alchimie. Cette alchimie est avant tout une alchimie interne ayant pour objectif de séparer les différents corps de l'adepte et de créer un corps de lumière ou "corps de gloire".

     Cet enseignement est bien antérieur à la franc-maçonnerie et on en retrouve la trace notamment en Chine où un nombre important de textes très anciens traite de voies alchimiques poursuivant ce même objectif. L'alchimie chinoise fit cohabiter deux concepts : le concept exotérique (Wai Tan) où les substances étaient considérées comme bien réelles, et un concept ésotérique (Nei Tan) où l'on considérait l'âme de ces substances (leur essence). Ainsi, le cinabre peut tantôt apparaître comme une matière physique, tantôt comme un élément qui est à l'intérieur de l'homme. C'est donc quelque chose de très ancien. On pourrait ajouter que les Arcana Arcanorum ne semblent pas constituer des grades terminaux, mais au contraire une classe préparatoire à l'entrée dans d'autres Ordres, de nature non maçonnique.

     En citant le Grand Maître Brunelli , Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie nous laisse entrevoir la suite : "Comme l'a indiqué le G.M. Brunelli dans ses remarquables ouvrages sur les rites de Misraïm et Memphis, d'autres ordres succèdent aux Arcana Arcanorum. Mais nous sortons ici de l'aspect maçonnique pour découvrir quatre ou cinq autres ordres (Grand Ordre Egyptien, Rites Egyptiens ainsi que trois autres que nous ne pouvons mentionner). En réalité, les Arcana Arcanorum en ligne continue historique se perpétuent dans le Grand Ordre Osirien Egyptien". Il semblerait qu'à l'origine, l'apparition du rite Egyptien soit une "couverture" pour quelque chose en réalité de bien plus ancien. Autrement dit, tout porte à penser qu'il y a un ordre secret, à la tête de la pyramide initiatique qui soit le détenteur de cet enseignement. Il y eut effectivement un Ordre Egyptien signalé au 18ième siècle. Cet ordre, mentionné par Gérard Galtier (Maçonnerie Egyptienne, Rose-Croix et Néo-Chevalerie p.95) dont même la police secrète autrichienne n'a pu découvrir l'identité, a pénétré plusieurs structures initiatiques et en a même créé. "Le document de la police secrète autrichienne mentionne l'existence en 1818 d'un Ordre Maçonnique dénommé Société Secrète Egyptienne et qui était particulièrement actif en Italie". On ne sait pas grand-chose de cet Ordre, si ce n'est que l'Ordre Osirien Egyptien auquel fut rattachée pendant un moment la fraternité de la Myriam de Guliano Kremmerz fut certainement l'une des dernières manifestations de cet Ordre. Nous touchons là un élément très important mais que ne savent pas la plupart des maçons des rites égyptiens.

                  HISTORIQUE DES ARCANA ARCANORUM

     Nous allons voir que dans la franc-maçonnerie égyptienne, les filiations sont le plus souvent douteuses. Les chartres des transmissions administratives. Ce n'est que scissions, luttes d'influences, querelles entre dignitaires liées à leur ego. Toutes ces histoires de filiation, de transmission, de reprises en mains, constituent la preuve que nous ne sommes pas là en terrain initiatique mais dans le monde profane. Il s'agit pour certains de contrôler un système et d'en tirer certains profits personnels. Inintéressant et rien d'initiatique dans tout cela. En réalité, nous aurions tendance à considérer que la véritable filiation n'est pas horizontale mais verticale : "La chaîne initiatique est ininterrompue, non parce qu'elle survit formellement à travers un temps linéaire mais parce qu'elle demeure toujours essentiellement ici et maintenant, libre de tout temps" nous dit Rémi Boyer.

       Le but de cette approche n'est pas de dénigrer telle ou telle filiation. Le seul intérêt que je voie dans l'histoire des Ordres Initiatiques, c'est que lorsqu on cherche quelque chose de précis (en l'occurrence les Arcana Arcanorum), en comprenant les origines, on peut savoir là où il y a des chances de le trouver ou pas.

     Malheureusement, en entrant en maçonnerie égyptienne beaucoup n'ont pas la connaissance historique leur permettant de valider la légitimité de leur obédience d'accueil. Certains se laissent ainsi entraîner dans des déviances caractérisées. Leur ignorance des véritables origines alimente ensuite la puissance des Grands Hiérophantes autoproclamés. En France, plus d'une trentaine de branches différentes de la maçonnerie égyptienne prétendent posséder une filiation sur la base des Arcana Arcanorum. Cependant le plus souvent ces Rites Egyptiens n'ont d'Egyptien que le nom et ne possèdent pas les véritables Arcana Arcanorum.

     Pour bien comprendre la situation il faut dresser une histoire des rites maçonniques égyptiens qui n'ont pas plus de 10 ou 20 ans comme certains, mais remonter à leur origine du 19ième siècle.

      En 1814 en France, les frères Bédarrides implantent une loge du Rite de Misraïm à Paris. Mais les frères Bédarrides semblent ignorer alors totalement les Arcana Arcanorum ce qui les conduit à remplacer ces degrés par des degrés dits "administratifs". Certains rattachent abusivement la grande hiérophanie à l'Egypte ancienne alors qu'en réalité le Grand Hiérophante était autrefois un grand prêtre dans les Temples grecs. Il s'agit là d'une erreur grave qui reflète un manque de culture initiatique.

     Le rite de Misraïm comporte alors 90 degrés. C'est ce que précisait Henry Durville en 1923 : "Le rite de Misraïm a 90 grades, le dernier degré, le 90ième, est celui de souverain grand maître absolu". Donc, aucune trace à la création de ce rite des Arcana Arcanorum. Par conséquent, quel crédit peut-on accorder aux degrés supérieurs au 90ième puisqu'ils ont été inventés postérieurement pour le besoin du moment ?
Quant à leur aspect initiatique, il reste assez douteux - Le rite de Memphis est apparu 30 ans plus tard. Seuls les naïfs peuvent croire que ce rite vient d'Egypte. C'est en réalité une création ex nihilo de Jacques Etienne Marconis de Nègre, suite à son exclusion du rite de Misraïm. Celui-ci a copié les rituels du Rite Ecossais en essayant de leur donner une teinte égyptienne. Gérard Galtier dans son livre "Maçonnerie Egyptienne, Rose-croix et Néo-Chevalerie" nous explique : "En réalité, l'année de l'apparition officielle du Rite de Memphis (1938) et son aspect général montrent bien qu il est postérieur à Misraïm d'une trentaine d'années et qu'il a été construit en imitation de ce dernier Rite, tout en intégrant d'autres apports (...) Dans la hiérarchie des grades du Rite telle qu'elle est décrite dans le Sanctuaire de Memphis (1849) les degrés 1 à 34 correspondent presque exactement aux 33 degrés du Rite Ecossais Ancien et Accepté".

     Etant donné la situation séparée des rites de Memphis et de Misraïm, leur fusion par Garibaldi en un seul rite : Memphis-Misraïm, ne leur donne aucune crédibilité en matière d'Arcana Arcanorum. Comment ce nouveau rite pourrait-il posséder ce que les deux rites qui en sont à l'origine ne détiennent pas ?

     Serge Caillet, dans son livre "Arcanes et Rituels de la Maçonnerie Egyptienne" nous signale un autre problème : celui des changements successifs apportés dans l'échelle de grades de Memphis-Misraïm : "De Misraïm et de Memphis, sera issu, comme on sait, le rite de Memphis-Misraïm, dont l'échelle des grades a varié selon les époques et les lieux, dans ses degrés, dans leur agencement, dans leur contenu rituel et doctrinal, parce que beaucoup de dignitaires de ce rite, ou des rites originaux qui le composent, y ont apporté leur réforme et leur remaniement (...) Aujourd'hui encore les souverains sanctuaires répandus dans le monde pratiquent parfois des grades différents, et d'aucuns même ont oublié le contenu des grades qu'ils transmettent encore, mais dont ils ne possèdent pas tous les éléments. Au reste, s'agissant de certains degrés, il est à craindre que leurs rituels n'aient jamais été encore rédigés, et par conséquent pratiqués. Ces grades sont alors donnés par simple communication, comme du reste certains autres dont la pratique a été abandonnée. Ainsi s'explique d'abord la différence du nombre de grades selon les puissances du rite, et si certains cénacles de Memphis-Misraïm affichent une échelle en 33, et quelquefois même en 7 degrés, c'est parce qu'ils ne prennent en compte que les grades effectivement pratiqués, dont le nombre est en effet souvent très réduit. Ni les frères Bédarrides, ni Marconis, ni leurs successeurs, n'ont pratiqué les 90 ou 95 degrés".

                                LE REGIME DE NAPLES

     Du point de vue maçonnique, il convient de distinguer le système des frères Bédarrides, du véritable Régime de Naples qui renferme, lui, les authentiques Arcana Arcanorum. Citons Ragon qui nous parle de ces quatre degrés en ces termes : "Ils forment tout le système philosophique du vrai rite de Misraïm, lequel satisfait tout maçon instruit, tandis que les mêmes degrés chez les FF:. Bédarrides, sont une dérision frauduleuse née de leur ignorance".

     Aujourd'hui beaucoup se réclament de Constant Chevillon (c'est-à-dire de la filiation Yarker), comme si cela constituait la garantie de la véritable transmission des Arcana Arcanorum, ce qui pourtant est loin d être le cas. La filiation Yarker est pour le moins douteuse et nous devons nous poser la question : D'où John Yarker tenait-il lui-même sa filiation ? "Le Rite Ancien et Primitif semble avoir été la grande entreprise de la vie de Yarker. Ce dernier changea plusieurs fois son échelle de grades qui de 33 degrés à l'origine passa plus tard à 97 degrés. Petit à petit, ce rite en vint à s'appeler Rite de Memphis et Misraïm (en 97 degrés) ; mais il est plutôt une modification de Memphis (en particulier de la version du rite présenté par Marconis en 1861 dans le Rameau d'or d Eleusis) qu'une réelle fusion entre Misraïm et Memphis. En effet, on y retrouve presque aucun de ceux des grades de Misraïm qui avaient été abandonnés par l'ancien rite de Memphis (...) Il y eut plusieurs rites de Memphis en 33 degrés. Berjeau en créa un en 1860 (peut-être pour se rendre indépendant de Marconis) ; Marconis de Nègre en créa un en 1862 et un autre en 1863 (pour se faire reconnaître du Grand Orient) ; Seymour en créa encore un autre à New York, qui est celui qu'adopta Yarker à l'origine. Chacun de ces rites était différent des autres et possédait sa propre échelle de grades"...
 
Jakin,


Sources :
Les Arcana- Arcanorum Monographie diffusée par l'Ordre Maçonnique Hermétique,
Jean-Pierre Giudicelli de Cressac Bachelerie in pour la Rose Rouge et la Croix d'Or,
Denis Labouré in Secrets de la Franc-Maçonnerie Egyptienne,
Gérard Galtier in Maçonnerie Egyptienne, Rose-Croix et Néo-Chevalerie,
Serge Caillet in Arcanes et Rituels de la Maçonnerie Egyptienne,
Rémi Boyer in La Franc-maçonnerie,
Henry Durville in Les Francs-maçons,
Jean-Marie Ragon in De la maçonnerie occulte et de l'initiation hermétique,


 


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le 22-10-2024 04:31

I COMME ILE DE PÂQUES - CHILI

 
 
          Un tracé de Lumière sur l'île de Pâques...
 

 
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1. Anaflore  le 22-10-2024 à 09:29:38  (site)

Jolie photo bravo pour la photo du jour
Bonne journée smiley_id2354617

2. lafianceedusoleil  le 23-10-2024 à 22:02:07  (site)

Coucou Armand,
je te remercie pour ta gentille visite qui m'a fait grand plaisir.
Cela fait un moment que je voulais venir et je ne le faisais pas
C'est fait et je suis très contente.
Je souhaite que tu vas bien à tous points de vue ainsi que pour ta compagne.
Je vais bien, je suis en vacances à Agadir. Je rentre vendredi. J'y serai restée 12 jours.
15 jours, cela aurait été bien.
Je te souhaite une bonne fin de soirée.
Bisou
Cricri

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le 21-10-2024 08:40

ZORRO UN MYTHE FRANC-MAÇON FAIT SON CINÉMA

 
 


          Zorro, le personnage inventé en 1919 par le journaliste américain, franc-maçon, Johnston McCulley a accédé depuis longtemps au statut de mythe universel. La toile de fond de la fiction se situe en Nouvelle-Espagne, dont certains territoires - Californie, Nouveau Mexique, Texas et Arizona - constituèrent des enjeux politiques qui entraînèrent une guerre américano-mexicaine.

     Il est admis que McCulley s'inspira de plusieurs figures historiques : le bandit Murietta, l'aventurier irlandais Lamport, alias Lombardo. Ce franc-maçon, surnommé el Zorro (le renard) fonda la société secrète Los hermanos de la Hoja dont les membres signaient d'un Z, initiale du mot ziza, bien connu des Frères.

     Tous les successeurs de Lombardo adoptèrent depuis lors son pseudonyme ; le dernier d'entre eux combattit dans l'armée de Santa Anna, membre du Rite Écossais Ancien et Accepté, et vainqueur d'Alamo, siège au cours duquel trouvèrent la mort William Travis, James Boxie, Davy Croquett, le lieutenant Dickinson, tous francs-maçons. Le nom de cet ultime Zorro... Diego de la Vega ! Et, tandis que l'histoire rejoint la fiction ; dans le ciel, au sein de la constellation du Petit Renard, s'élève le rire inextinguible de Zorro.



 


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1. lafianceedusoleil  le 22-10-2024 à 11:12:34  (site)

Coucou Armand,
j'y vais ou je n'y vais pas !
This is the question.
Félicitations pour la photo du jour.
Bisou
Cricri

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le 20-10-2024 07:17

LE CAIRE - ÉGYPTE

 
 
          Le djinn ou le gardien de la Pyramide...
 

 
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1. Florentin  le 20-10-2024 à 09:51:22  (site)

Le djinn ? Késako ?

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