Ces chutes d'eau figurent parmi les plus spectaculaires du monde. Situées à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe, elles offrent un spectacle grandiose. Le Zambèze, un des plus grands fleuves d'Afrique, s'engouffre ici bruyamment dans une série de gorges sur 2 km de largeur. Ceci provoque une brume aux couleurs de l'arc-en-ciel, visible à plus de 20 km de distance.
C'est au cours des ères géologiques antérieures et à la suite du phénomène d'érosion que toute la région fut submergée, comme en témoignent les vestiges de créatures aquatiques environnants. Une tribue locale, les Makalolo, donna aux chutes le nom de Mosi-oa-Tunya, qui signifie "la fumée qui gronde". L'atmosphère, le climat, la luminosité et l'eau contribuent à rendre cet endroit toujours un peu plus magique, depuis n'importe quel point de vue et pendant chaque saison de l'année...
OU LA CLEF DU CHANTIER...
Le rituel maçonnique réserve bien des surprises, de même que « la boite à outils » des Francs-Maçons. Parmi ceux-ci, la Jauge, injustement oublié, alors que cette forme de la règle était considérée comme essentielle pour bâtir une cathédrale.
L’auteur a mené une enquête approfondie pour ressusciter la Jauge, clef du chantier, tout en évoquant les anciennes mesures (empan, paume…), le Nombre d’Or et la coudée. Son étude révèle une facette méconnue de la franc-Maçonnerie opérative et de sa symbolique.
Graphiste et journaliste, Xavier Tacchella a étudié les traditions ésotériques, notamment la kabbale, en s’intéressant particulièrement au pouvoir du Verbe. Franc-Maçon depuis une trentaine d’années, il a entrepris de réexaminer les différents « outils » maçonniques dont certains on été oubliés ou détournés de leur signification première.
1. madisonbloggarden le 21-02-2012 à 07:30:27 (site)
bonjour et merci
très intéressant... je bricole et savoir comment on procédait avant... toujours intéressant...
madison
2. lafianceedusoleil le 21-02-2012 à 22:10:06 (site)
bonsoir Jakin,
merci pour le court récit de cet intéressant livre.
Douce nuit.
Bisou
Habitée par l’homme depuis l’âge de pierre, Kazungula est une terre de
rencontre. Situé au confluent de la rivière Chobe et du fleuve Zambèze,
c’est également l’endroit où se rejoignent Botswana, Namibie, Zambie et
Zimbabwe.
À mesure que les deux fleuves se rapprochent, la
bande de terre qui les sépare laisse place à un mélange de plaines
inondables, de canaux et d’îles, comme l’île impalila. Les eaux
particulièrement poissonneuses font le bonheur d’une multitude
d’oiseaux, du héron au pélican. Les pêcheurs y taquinent le tigerfish,
un poisson très prisé non pour sa chair, mais pour sa combativité.
Quelques kilomètres en contrebas, côté Zimbabwe, se trouvent les chutes
Victoria. Si vous en avez le temps, ne ratez pas l’occasion !..
Armand, Collection privée 2006,
1. anaflore le 20-02-2012 à 08:52:20 (site)
le temps j'ai mais peut être pas le financement bon lundi
2. lolo78000 le 20-02-2012 à 15:38:45
coucou ensoleillé pour te souhaiter un très bon après-midi et un bon début de semaine de gros bizzzous
3. azurine le 20-02-2012 à 18:58:23 (site)
Elle est belle la Terre, par tes partages tu nous en fais découvrir certaines beautés, merci à toi.
J'aime beaucoup celle avec l'arc en ciel.
Bonne soirée à toi
4. lafianceedusoleil le 20-02-2012 à 21:04:38 (site)
bonsor Jakin,
merci pour la belle visite de Kazungula.
La photo avec l'arc-en-ciel est magnifique. Je te souhaite une bonne fin de soirée.
Je t'embrasse
1. azurine le 19-02-2012 à 08:22:09 (site)
je te souhaite alors un bon repos, bon dimanche.
Très belle journée;
2. sandrillon le 19-02-2012 à 08:54:17 (site)
merci pour le passage et l'accueil, bon dimanche..
3. lafianceedusoleil le 19-02-2012 à 13:29:00 (site)
bonjour Armand,
elle est sympa ta photo !
bon dimanche.
Bisou
4. heremoana le 19-02-2012 à 19:40:51
c'est avec le soleil que je passe bisous et bonne fin de journée
Rien ni personne ne saurait apaiser la soif de vengeance qui tenaille Will Lockhart. Solitaire et désespéré, le cavalier traque sans relâche l’homme responsable de la mort de son frère cadet.
Adapté d’un feuilleton paru dans le Saturday Evening Post, L’Homme de la plaine est envisagé par Anthony Mann comme son œuvre maîtresse. Epaulé par son acteur fétiche, James Stewart, le cinéaste tient son pari et signe un chef d’œuvre du genre.
Triomphe au box office, L’Homme de la plaine marque pourtant la fin du tandem réunissant deux monstres sacrés du western, Anthony Mann et James Stewart.
L’Homme de la plaine apparaît aujourd’hui comme la quintessence de la collaboration de Mann et Stewart.
Célébré pour ses westerns d’anthologie, le grand Anthony Mann doit également être salué comme un géant du film noir.
Né le 30 juin 1906, à San Diego (Californie), Anthony Mann, de son vrai nom Emil Anton Bundmann, renonce à poursuivre ses études pour se consacrer au théâtre. Accessoiriste, décorateur, directeur de production, acteur, il exerce tous les métiers du show business à Broadway ou off-Broadway. Remarqué par David O. Selznick, le jeune homme est engagé pour superviser la pré-production de quelques grandes productions du mogol, dont Autant en emporte le vent et Rebecca. Passé à la Paramount, où il prend le pseudonyme d’Anthony Mann, il devient assistant réalisateur et seconde notamment Preston Sturges (Les Voyages de Sullivan). En 1942, il tente sa chance comme réalisateur et signe Mr. Broadway. Il convainc et se voit confier de petits budgets, où il pallie un manque de moyens criant par une mise en scène virtuose. Durant cette période, il réalise notamment La Cible vivante (avec Erich Von Stroheim), un film à suspense qui lui vaut quelques éloges. En 1947, il impose une personnalité forte avec Desperate, sa première incursion dans le film noir…
Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
Armand,
2. lafianceedusoleil le 18-02-2012 à 20:56:57 (site)
bonsoir Armand,
grand classic et très bon western. Merci Jakin
Bonne fin de journée.
Je t'embrasse
La rencontre entre la musique cajun et le country blues a donné naissance à l’un des courants les plus singuliers de Louisiane : le Zydeco. Un folklore qui témoigne en outre de la présence de la culture française outre Atlantique. Le Zydeco a eu son roi en la personne de Clifton Chenier. Un accordéoniste qui, grâce aux enregistrements réalisés pour Arhoolie, devait accéder à la gloire internationale dans les années soixante.
Clifton à l’accordéon et Cleveland au rubboard ont fait entrer le Zydeco dans son ère moderne, en enrichissant ce folklore louisianais, texan et francophone, de rythmes typiques du rhythm’n blues.
Au début de sa carrière de musicien, Clifton Chenier a tourné dans tous les Etats du Sud des Etats Unis, notamment aux côtés d’Etta James, une chanteuse qui a abordé avec un égal talent le blues, le gospel, le rhythm’n blues et même le rock’n roll.
Guitare électrique, saxophone et accordéon, le Zydeco de Clifton Chenier a souvent été bien proche du jump blues de Fats Domino, même si l’accordéoniste est toujours resté lié aux traditions musicales de la Louisiane. Les disques qu’il devait enregistrer chez Arhoolie allaient lui permettre de connaître la consécration en France, où il s’est rendu à plusieurs reprises.
Fragilisé par le diabète, il a dû être amputé des deux jambes. Il meurt à Lafayette Louisiane le 12 décembre 1987.
♥ Get Together (1978)
♥♥ Brown-eyed Girl (1978)
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Blues», Editions Atlas, 1992.
Armand,
1. lolo78000 le 17-02-2012 à 15:01:10 (site)
coucou j'arrive pour te souhaiter un très bon après-midi et un très bon week-end de gros bizzzous
2. anaflore le 17-02-2012 à 16:45:39 (site)
j'ai bien profité de paris suis épuisée mais contente bon wk
3. lafianceedusoleil le 17-02-2012 à 22:00:03 (site)
bonsoir Armand,
quelle triste fin !
merci pour ces bons morceaux.
Bon week end et gros bisou
Cricri
Répondre à cette question me paraît très iconoclaste au grade de Maître pour ne pas dire prétentieuse. Comment un Franc-Maçon peut-il s’exprimer dans le « Je » sans faire participer le « nous ». Comment pourras-je constater une évolution sans faire participer les nombreux miroirs qui ont jalonné mon parcours ? Car cet après-midi pour moi l’apathie de mes « Je-nous » ne supporte pas la marche en arrière.
D’autant plus qu’ on a beau me dire que la valeur n’attend pas le nombre des années, Moi, je sais que je ne sais rien ! Car dans mon court parcours maçonnique je suis resté insuffisamment sur la colonne du nord et mes voyages de Compagnons n’ont duré que huit mois.
Alors pour cet exercice de symbolisme je vais devoir une fois de plus revenir sur le chemin et m’asseoir sur le rebord comme je m’assoie sur le rebord d’un cœur, de mon cœur, pour regarder dans le caniveau ruisseler le filet d’eau dans lequel se reflète une lune fine, mais bien souvent mes démons.
Car, voyez-vous mes SS:. et mes FF:., le seul privilège que me confère mon âge, c’est de ralentir le pas sur le chemin et quand les douze coups de Minuit raisonnent dans ma tête, et que la nuit adoucie les ombres, je descends le long du fil à plomb, car je sais que c’est au fond que ce trouve la vérité. Une verticale me sert de marge et une horizontale guide mes mots. Nomade, le verbe m’entraîne avec lui dans les voyages de l’esprit. Je porte parole. Alors commence l’aventure : le voyage intérieur…
Dès que je prend conscience que je suis habité par un autre moi-même débute un processus de dualité ou de rivalité. Il faut que je prenne une revanche avec moi-même, car l’autre ne me satisfait pas !
Alors j’acquiers des connaissances et je me forge des convictions pour étendre mon extérieur. Le cadre de l’éducation se trouve vite contourné par mes désirs de paraître, d’être et …..pour imposer à l’autre ce que je crois être la vérité…..ma vérité…. J’apprend vite à manier le verbe, à prendre des postures, à juger, jusqu’à parfois sous couvert de doctrine entraîner l’autre involontairement dans mes convictions voir mes délires…..
Le pouvoir sur l’autre, sur soi est grisant, l’homme est égotiste avant d’être sociable et bien souvent la violence n’est qu’a fleur de peau. Quand on a expérimenté tout cet extérieur, certain d’entre-nous frappons
à la porte du Temple.
Je découvre alors l’intérieur. j’apprivoise l’autre moi-même. Je regarde plus souvent le miroir, et là étalé sur le tapis de loge, des outils symboliques sont là pour me reprogrammer selon la sacro-sainte voie de la fraternité et de l’amour : la voie Royale.
C’est sur ce chemin que je me sui engagé en franc-Maçon, car c’est une lutte de tout les instants avec le Symbole des symboles que je vais croiser tout au long de ma vie maçonnique.
Comme impétrant je le rencontre pour la première fois dans le Cabinet de Réflexion, soit entier, soit brisé. Il m’invite à recoller les morceaux de moi-même, tel un puzzle en pièces séparées, nécessitant de prendre conscience qu’il doit désormais reconstituer ma véritable image, se réunifier en rassemblant ce qui est épars.
Puis une seconde fois lors de ma réception au grade d’Apprenti au moment où l’on me demande de me retourner pour découvrir que mon pire ennemi n’est pas forcément devant moi, mais peut être derrière moi, ou plus précisément être en moi ; être moi-même. Je suis confronté brusquement à ma propre image, réalisant que mon pire ennemi est d’abord moi-même, dont je doit savoir me défier. De même je dois apprendre à me connaître pour mieux percevoir mes faiblesses afin de progresser vers l’ineffable Lumière que je suis venu chercher. Cette thérapie initiatique opère comme un électrochoc. Lorsque le miroir est abaissé, je découvre une physionomie amie qui me réconforte pour m’encourager, dans ma quête de Vérité, à effectuer la traversée du miroir.
Je le retrouve pour mon passage au grade de Compagnon. Le Vénérable Maître me tend mon viatique et m’accompagne à la porte du Temple. Je suis prêt pour le voyage. Ma besace contient un morceau de pain, une flasque de vin et un miroir. La démarche n’est nullement narcissique. Je dois me regarder, analyser mes faiblesses et mes forces, combattre ce qu’il y a de mauvais en moi, et cultiver ce qu’il y a de bon. On ne demande pas au Compagnon de se regarder physiquement. Ce serait à la fois trop simple et inutile. Je dois accomplir un travail d’introspection. c’est le connais-toi toi même socratique.
Mais dans le voyage, il y a aussi la nuit. Mais pas la nuit synonyme de danger, celle qui fait peur. Non ! Plutôt, celle qui m’enveloppe comme un ombre porté sur les murs de la ville. Celle ou chaque pas qui résonnent dans le silence de la rue me livre une mélodie en noir et blanc. Ces nuits que j’aime retrouver dans mes voyages entre deux ports, entre deux gares. Ces nuits ou la femme n’est pas loin ou sa couche m’a laissé comme une évanescence pour m’encourager à revenir. Ces nuits ou au bord du chemin brille une lumière qui me rassure. Ces nuits ou les étoiles dans le ciel me rappellent qu’elles brillent pour moi. Ces nuits ou enfin je peux dialoguer avec la Lune sans risquer la folie.
C’est aussi un voyage que j’aime accomplir dans les moments de doute. Seul dans la nuit d’un geste mesuré, je tourne l’infernal sablier, pour que les grains de sables s’écoulent une nouvelle fois et que tout recommence. Je Voyage au bout de la nuit, je voyage au bout du renoncement, parfois je voyage au bout du bout. Mais quand l’heure est venue et que pointe à l’horizon les premières lueurs du jour, quand le coq bienveillant va lancer son cri d’amour, alors je sais que j’ai accompli le voyage.
Toujours entre deux, entre partir et revenir, entre intérieur et extérieur, entre soleil et lune, entre passion et déchirement. Il me faut maintenant envisager de rentrer pour retrouver la sérénité. Il faut que j’entreprenne le voyage de l’impossible, celui ou l’on revient plein d’usages et raison, vivre le reste de son âge avec ceux que l’on aime. Aujourd’hui avec abnégation je constate que je n’en suis pas encore capable.
Puis comme Compagnon j’expérimente la thaumaturgie du miroir dans mon élévation au grade de Maître. Tout à la fois illusion et réalité, fantôme et magie je double involontairement mon image à l’approche du miroir. J’entre de dos dans le Temple avec l’humilité et la certitude du compagnon. Le miroir que je ne distingue pas encore renvoie déjà le reflet d’Hiram, car je suis Hiram. Lorsque le 3ième mauvais compagnon me précipite de l’autre côté du miroir j’entre dans le mystère de la vie et de la mort. Hiram est mort, M B, la chaire quitte les os. Mais l’esprit est toujours vivant, car j’entends de l’autre côté du miroir le bruit des maîtres qui me cherchent. Quand trois paires de mains me tire a nouveau de l’autre côté du miroir : un nouveau Maître est né.
Tout devient transparent et limpide, se voir n’est plus regarder son reflet, mais là, déjà, la pensée du reflet est terminée, tout est vrai ! Toute animation n’a déjà plus son ombre. C’est pour cela que je n’ai pas donné le nom de miroir, à Moi, disciple, afin que je sache que : « se confondre, en ce lieu, c’est se voir soi-même, non pas dans le reflet d’un miroir, Mais ETRE ! ».
Cependant, je ne sais pas que sous le vêtement de mes automatismes existent une voûte, une caverne, une cathédrale où réside l’Etre essentiel ; pour atteindre cet espace, il faut me dépouiller et m’ouvrir sur l’infini, quitter mon vêtement de misère. Si je cherche à améliorer mon apparence, à me vêtir de strass et d’or, la quête devient un enfer. Si je mendie pour n’enrichir et je glane quelques piécettes mélangées à la tourbe, alors que le trésor de lumière est en dessous, si je me donne beaucoup de mal pour amasser, alors qu’il suffirait que je creuse un peu en silence, si je coud chaque perle une à une pour recouvrir d’éclat ma veste, alors qu’il suffirait d’ôter mon vêtement d’un geste généreux pour rencontrer l’air pur de l’insondable vérité, alors le chemin devient souffrance et absurdité.
Je me souviens que pendant mes études d’ethnologue, je parcourais sans cesse la grève sur la petite côte du Sénégal, entre Ndayane et Pointe Sarène à la recherche des pêcheurs Lébous. Chaque fois que je rencontrais un équipage, je posais beaucoup de questions, et n’obtenais que peux de réponse. Alors un soir découragé, Je me plaignis à mon guide-interprète de ce silence compromettant mon mémoire. J’obtins la réponse, plusieurs jours après, d’un griot Malinké traversant le village…
« Tu sais mon Frère Toubab, le chef du village comprend ton impatience, mais donne du temps au temps, suis la tradition des anciens, apprend et comprend en les regardant faire, si la tradition orale caractérise notre civilisation, la parole ne se donne qu’en confiance. Pour que tu saisisse, je vais te raconter une fable cruelle qui se colporte encore aujourd’hui… »
« Un villageois rentrait, le soir, chez lui en longeant la plage. Tout à coup, il aperçut une forme étrange au bord de l’eau. Il s’approche. C’était un crâne, un crâne humain.
- Crâne, qui t’a mené là ? Demande-t-il pensivement.
Sa surprise fut grande quand il entendit le crâne répondre : C’est la parole qui m’a mené là, mon frère.
Très intrigué, il pose à nouveau la question, et la même réponse lui fut faite.
De retour au village, il appela tous les habitants et les fit asseoir. Quand l’assistance fut calme, il interrogea le crâne, et celui-ci, encore une fois, fit la même réponse.
Rapidement, la nouvelle alimenta les conversations partout dans le pays et le roi lui-même entendit parler de ce prodige. Il fit donc quérir le villageois qui se mit en route aussitôt, le crâne à la main. En chemin, celui-ci n’était pas avare de démonstrations et les gens qu’il croisait purent écouter, tout à loisir, l’ incroyable dialogue.
Parvenu devant le roi, l’homme posa le crâne au pied du trône et interrogea : Crâne qui t’a mené là ?
Mais aucune réponse ne se fit entendre. Il reposa la question, mais le crâne, obstinément, restait muet, et persistait dans son silence malgré les insistantes pressions de l’assistance.
Le roi, furieux d’avoir été dérangé pour rien et craignant d’être jugé comme un naïf à la crédulité infantile et souhaitant surtout couper court aux quolibets de ses sujets, fit un signe à l’un de ses sicaires qui, d’un coup de sabre, décapita le pauvre villageois. Et pour bien le punir de son outrecuidance, sa dépouille fut jetée à la mer, sans autre forme de funérailles.
Des mois plus tard, la marée ramena le crâne de l’homme vers un autre rivage. Un villageois s’en approcha, le prit dans ses mains, et lui demanda : Crâne qui t’a mené là ?
- C’est la parole qui m’a mené là, mon frère… »
Aujourd’hui je sais mieux le mot qui touche, celui qui fâche, celui qui crée le doute, le désordre ou l’angoisse. Je sais le regard qui fait dire aux mots tout autre chose. Je sais la petite musique qui fait s’envoler les paroles, et je sais le silence qui les aide à prendre racine. Plus je connais les règles, et plus je suis libre. Et plus je maîtrise l’outil, plus il m’est loisible d’approcher le sincère qui est en moi pour le faire cheminer vers l’autre, mais de l’approcher seulement car on n’a jamais le mot. On le sent, il est là, tout près, mais toujours un peu au-dessus ou un peu au-dessous, rarement juste et parfait.
L’histoire du miroir ne s’arrête pas là, car c’est un éternel recommencement. En effet cette après-midi, comme le fidèle disciple de Pythéas, j’aborde un continent nouveau. Sur la plage un groupe de sœurs et de frères tout de noir vêtu forme un cercle. Pour m’y faire accepter je vais sortir de mes poches ces étranges petits miroirs et les distribuer pour que chacun croise les reflets ambivalents de l’autre.
Si dans le miroir de l’explorateur, le reflet de l’indigène hésite, entre le singe et le gentleman, dans le miroir du Maître apparaît l’instant d’avant : j’ai laissé sur mon plateau l’excellent livre d’Agatha Cristie « Le miroir du Mort » ouvert à la page 3, 5, 7 ou peut être plus…
Cette après-midi, je frappe à nouveau à la porte du Temple, car le Temple est ma Maison. Je rentre de voyage, du voyage intérieur. Je range soigneusement ma Verticale et mon Horizontale, j’enroule le fil à plomb puis J’y dépose mon sac à dos, ma valise ou une grande malle. Le contenant est chargé de souvenirs utiles ou inutiles, peut importe. Mais je vais avoir envie encore une fois, de les partager avec vous entre la Cave et le Grenier pour continuer à voyager à l’intérieur de moi-même…
Jakin,
1. lolo78000 le 16-02-2012 à 14:18:36
coucou avec la pluie je te souhaite un très bon après-midi de gros bizzzous
2. lafianceedusoleil le 16-02-2012 à 21:33:42 (site)
bonsoir Armand,
j'ai lu en entier ton artcile, il est long. Je n'ai pas tout compris et c'est normal, je suis novice.
Je me suis posée la question, que veut dire "le bout du bout".
J'ai bien aimé l'histoire du crâne qui parle.
Tu es toujours en recherche.
Merci pour ton article.
Je te souhaite une bonne nuit.
Bisou
Commentaires
1. la petite fee... du mercredi le 22-02-2012 à 07:33:40 (site)
bonjour l ami jakin je relirais ton bo billet plutard car ma fille se leve mais tes fotos ki m ont attiré crois kelles sont superbes donk grand merci a toi l ami de vef et bonne fin de semaine bize.
2. anaflore le 22-02-2012 à 08:16:00 (site)
moi aussi j'ai adoré mes voyages avec de belles chutes d'eau ....bon mercredi
3. lolo78000 le 22-02-2012 à 08:37:53 (site)
petit coucou ensoleillé pour te souhaiter un très bon mercredi de gros bizzzous
4. heremoana le 22-02-2012 à 09:17:27
une bien belle chute d'eau !! l'eau m'attire .... bisous et bonne journée
5. lafianceedusoleil le 22-02-2012 à 22:29:09 (site)
bonsoir Armand,
oui, elles sont magnifiques ces chutes d'eau. J'ai une amie l'an passé qui les a vues.
Merci pour ce beau partage.
Douce nuit et gros bisou
6. La petite fee.... du jeudi le 23-02-2012 à 09:53:10 (site)
j ai ramené mon FA doushe pour prendre ma douche sous tes jolies cascades oui c est cela j chui surement folle mais simplement folle de bien vivre ma vie de moi et te souhaiter une belle journee l ami jakin de vef merci
bize.