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Les Black's Foot

le 26-08-2011 00:41

ERIC DOLPHY

 

 

 

            Saxophoniste, clarinettiste et flûtiste, Eric Dolphy est le plus fulgurant météore du jazz moderne. Lui qui ne vivait que pour son art est en effet mort à trente-six ans. Mais sa musique survit à travers celle d’autres génies. Complice de Mingus et de Coltrane, il devait tracer la voie aux « rebelles » des années soixante.

    Musicien qui assure en quelque sorte la transition entre la musique parkérienne et le free, Eric Dolphy participera aux expériences des jazzmen d’avant garde.

    Longtemps considérée par les jazzmen comme un instrument marginal, la flûte allait jouir d’un engouement exceptionnel à partir des années cinquante. Grâce à Jerome Richardson et Frank Wess. Puis à Eric Dolphy, à partir duquel l’instrument se développera en deux grand courants.
 


    C’est au sein d’une famille unie et tolérante que le jeune Eric s’initie à la musique. Apprenant la clarinette, il entrera bientôt dans l’orchestre de son collège.

    « Out of Lunch » est peut-être l’œuvre la plus ambitieuse enregistrée par Dolphy. Pour les séances, il s’entourera de Freddie Hubbard, Richard Davis, Tony Williams, et Bobby Hutcherson.

    Utilisée essentiellement dans les orchestres symphoniques, la clarinette basse allait être choisie par quelques jazzmen à la fin des années cinquante. Eric Dolphy devait être le premier, bientôt suivi par David Murray, Anthony Braxton et, en France, par Michel Portal.

    Secondé par des sections rythmiques européennes, Eric Dolphy donnera sur le vieux continent des concerts mémorables. Avec le Workshop de Charles Mingus, Eric Dolphy se rendra pour une ultime tournée en Europe.
 


    Il meurt à Berlin le 29 juin 1964, à l’âge de trente-six ans.

 

 

 ♥    Moods in a Free Time (1961)

 

 

 

♥♥     Hazy Hues (1961)

 

 

 

♥♥♥     Quiet Please (1961)

 

 

 

 

 

Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991



Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 26-08-2011 à 13:02:10  (site)

petit coucou pluvieux pour te souhaiter un bon après-midi et un très bon week-end de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 26-08-2011 à 14:13:53  (site)

kikou Jakin,
très bons morceaux, un plaisir pour les oreilles. Mes journées se passent merveilleusement bien.
Je te souhaite un bon vendredi
Kiss

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le 24-08-2011 06:50

P COMME PALMYRE - SYRIE

 

 

            Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre allièrent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse.

 

        Mentionnée pour la première fois dans les archives de Mari au IIe millénaire av. J.-C., Palmyre était une oasis caravanière établie lorsqu'elle entra sous contrôle romain dans la première moitié du Ier siècle et fut rattachée à la province romaine de Syrie. Elle devint peu à peu une cité prospère sur la route commerçante reliant la Perse, l'Inde et la Chine à l'Empire romain, au carrefour de plusieurs civilisations du monde antique.

 

        Longue de 1100 m, la grande colonnade constitue l'axe monumental de la ville qui, avec d'autres rues secondaires perpendiculaires également bordées de colonnes, relie les principaux monuments publics dont le temple de Bel, le Camp de Dioclétien, l'Agora, le Théâtre, d'autres temples et des quartiers d'habitations. L'ornementation architecturale, qui présente notamment des exemples uniques de sculpture funéraire, associe les formes de l'art gréco-romain à des éléments autochtones et à des influences perses dans un style profondément original. En dehors de l'enceinte fortifiée, se dressent les vestiges d'un aqueduc romain et d'immenses nécropoles...

 


  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2005, 

 

 


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1. lolo78000  le 24-08-2011 à 09:29:41

petit coucou pour te souhaiter un très bon mercredi chez nous soleil mais température en baisse on respire mieux!! de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 24-08-2011 à 15:38:36  (site)

kikou Armand,
tu nous fais voyager avec tes superbes photos de Syrie, merci.
très joli pays !
aujourd'hui, journée plage et balade ensuite. Grande journée en vue.
Kiss

Cliquez ici pour voir mon image"

3. lafianceedusoleil  le 25-08-2011 à 02:02:44  (site)

kikou Jakin,
il y a plus de 30 plages à Chicago. J'en connais au minimum 5. J'en ai une à 600 m de l'hôtel.
Elles sont superbes !
beaux rêves
A+

4. lolo78000  le 25-08-2011 à 12:03:47  (site)

coucou j'arrive avec le soleil pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

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le 23-08-2011 03:12

SŒUR MONIKA

 

 

 

            Dans un couvent du 18ième siècle, Sœur Monika raconte sa jeunesse et ses nombreuses aventures libertines à ses sœurs en prière. Insouciance, légèreté, ivresse des sens font une ronde joyeuse éloignée des enfers de Sade. Les institutions religieuses et leurs représentants sont souvent bousculés, mais sans violence en toute gaieté. C’est un nouvel aspect du maître du fantastique allemand que l’on découvre ici : jupes et jupons virevoltent dans la polissonnerie et la sensualité pour le plus grand plaisir du lecteur.

        Paru en 1815, sans nom d’auteur, Sœur Monika bref roman érotique est attribué à Hoffmann par les spécialistes de l’époque. Le livre est réimprimé en 1910 à 800 exemplaires. Le préfacier expose sa théorie : ce petit roman ne peut être que d’Hoffmann. Les universitaires allemands restent cependant partagés sur la paternité de l’ouvrage. Ce n’est qu’au début des années 30 qu’un spécialiste découvre dans la bibliothèque d’un collectionneur à Munich, le manuscrit de l’œuvre de la main même d’Hoffmann.



 

 


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1. lafianceedusoleil  le 23-08-2011 à 02:15:36  (site)

bonsoir Armand,
des bonnes soeurs comme cela, j'aimerais bien !!!
passe un bon mardi.
Je profite un max, toujours à Chicago. Tellement de choses à voir et à revoir. Les Américains sont souriants, aimables et serviables. En France, nous ne sommes pas habitués. La nourriture est bonne. Je me fais des mexicains avec margarita, espagnol avec sangria et américaine avec margarita. Faut se faire plaisir.
Le monde est petit malgré tout.
Je t'embrasse

2. lolo78000  le 23-08-2011 à 18:59:44  (site)

passe une douce soirée de gros bizzzous

3. lafianceedusoleil  le 24-08-2011 à 02:44:48  (site)

kikou Armand,
je suis déphasée avec les horaires. Il est 21 h 43 ici.
Je fonctionne à la sangria et à la marguarita, donc pas besoin de faire cul sec. Je profite un max, il y a tant à voir et à revoir.
Douce nuit et bon mercredi
Kiss

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le 22-08-2011 08:24

A COMME ALEP - SYRIE

 

 

 

        Tout comme son éternelle rivale Damas, Alep prétend au titre, o combien convoité, de plus ancienne cité constamment habitée du monde. Cette considération ne fera qu’accentuer le parfum de mythe qui enrobe ses murs mais n’aura aucune incidence pratique sur le parcours du visiteur. Si Damas est un centre important dans le monde romano byzantin, c’est à partir de l’an Mille qu’Alep connaîtra ses heures de gloire et prendra la forme qu’elle conserve à ce jour.

 

        Alep est une étape sur la route des épices, entre le tout proche bassin méditerranéen et les lointaines contrées d’Orient. Elle reste aujourd’hui une des rares villes reliées à Bagdad la mythique – isolée du monde civilisé depuis onze ans – par voie ferrée. Les caravanes chargées d’encens, d’épices et de soies ont alimenté, des siècles durant, les légendaires souks d’Alep, caravansérails aux milles senteurs et couleurs. La visite des souks est un voyage initiatique à travers des labyrinthes de ruelles débouchant sur des cours inattendues rafraîchies par des fontaines, les interminables galeries couvertes et grouillantes ou s’amassent des produits hétéroclites, ou les khans spécialisés dans la production et la vente d’un seul produit, tels les fameux savons artisanaux...

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2005, 

 

 


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1. lolo78000  le 22-08-2011 à 12:43:36

petit coucou pour te souhaiter un bon après-midi et un bon début de semaine chez nous on sue!!!lol de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 22-08-2011 à 19:42:45

coucou Armand,
non, je suis toujours à Chicago, j'ai mon portable avec moi et la wifi gratuite dans la chambre.
Je fais un max. J'en ai plein les jambes, je rentre une petite demi-heure dans la chambre pour me reposer. J'ai déjà fait beaucoup de visites aujourd'hui : zoo, jardin botanique, Clark av. assez loin de l'hôtel. J'ai pris un bus pour le retour mais je ne savais pas dans quelle direction il allait. Je me suis perdue comme dab. Ca permet de découvrir encore d'autres endroits par contre je suis crevée. C'est 7 h de décalage horaire. J'ai encore le temps.
Bonne fin de journée et gros bisou de Chicago.

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le 21-08-2011 06:14

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

 

 


 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 21-08-2011 à 12:31:39  (site)

Salut Jakin
je repasserai voir tes articles en soirée. Chicago - Paris, 7 heures de décalage. Ce matin, je suis tôt, j'ai beaucoup à faire. Je savoure toutes les minutes.
Bon repos dominical
kisss

2. lolo78000  le 21-08-2011 à 12:59:48  (site)

coucou viens te souhaiter un très bon dimanche chaleur au programme par chez nous de gros bizzzous

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le 20-08-2011 07:37

LA BATAILLE DE LA VALLÉE DU DIABLE

 

 

            Un convoi militaire s’aventure en territoire apache. Pour quelques soldats, emmenés par un éclaireur ivre de vengeance après la mort de sa femme, une équipée de tous les dangers débute…

        Brutal, féroce et brillant, La Bataille de la vallée du diable revendique son statut d’œuvre à contre-courant. A force de volonté et de talent, le réalisateur Ralph Nelson, aidé par une solide équipe technique et un casting de prestige, imposera son nom à côté de ceux des grands maîtres du genre.

        Pour ses débuts dans le western, Ralph Nelson retrouve Sidney Poitier, l’un de ses acteurs fétiches, et s’entoure de quelques pointures du genre.

        Maltraité par la presse, La Bataille du la vallée du diable n’en reste pas moins l’œuvre majeure de son réalisateur.

        Acteur noir dans une industrie dominée par les Blancs, le fier Sidney Poitier a su imposer son talent malgré les préjugés.

        Né le 20 février 1927, à Miami en Floride, Sidney Poitier est élevé à Nassau dans une famille modeste. Au terme d’une scolarité sommaire, il enchaîne les petits boulots avant de s’engager dans l’armée. De retour à la vie civile, il s’installe à New York et prend son destin en main. Alors que son expérience de la comédie est nulle, il se présente à une audition pour intégrer L’American Negro Théatre, troupe théâtrale composée d’Afro-Américains. Mais son accent bahaméen lui ferme les portes de la compagnie. Après six mois d’un travail acharné, le jeune homme parvient à se faire débarrasser de cet encombrant héritage et intègre la troupe. Bientôt Hollywood s’intéresse à lui. Darryl F. Zanuck donne sa chance à ce Noir déterminé à réussir dans un milieu contrôlé par les Blancs et le propulse, dès son premier film, en tête d’affiche, face à Richard Widmark dans le film noir La Porte s’ouvre (1950). Le comédien, alors âgé de 22 ans, crève l’écran.

 

 

Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.


Armand,

 

 


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1. anastasia27  le 20-08-2011 à 16:39:50  (site)

merci pour ta visite deux jours super extra!!!! amicalement

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le 19-08-2011 07:23

GIL EVANS

 

 

 

            Les exégètes du jazz sont d’accord sur ce point : Gil Evans est le plus grand arrangeur de l’après-guerre. Non seulement parce qu’il a distribué de nouveaux rôles aux sections des grands orchestres, mais aussi parce qu’il a créé un sound terriblement impressionniste. Celui de Miles Davis, dont Birth of the Cool et Miles Ahead appartiennent aux quelques rares albums phares de l’ère post-parkérienne.

        C’est par les Blinfold tests que Gil Evans s’initie au jazz. Le musicien autodidacte ne tardera pourtant pas à former divers orchestres et à écrire ses premiers arrangements.
 


        De Porgy, l’œuvre du romancier naturaliste DuBose Heyward, George Gerswhin devait en faire sans doute l’opéra lyrique le plus authentiquement nord-américain. Gil Evans et Miles Davis allaient ajouter à cette œuvre l’émotion propre aux plus grands jazzmen.

        Gil Evans élargira les frontières du jazz en lui apportant les synthétiseurs et certains arrangements rock. En témoignent « Blues in Orbit » et un album consacré à des thèmes de Jimi Hendrix.

        Gil Evans se rendra à plusieurs reprises sur le continent européen, et plus particulièrement en France où il aura l’occasion de jouer avec l’Orchestre National de Jazz.
 


        Gil Evans meurt à l'âge de 75 ans, d'une pneumonie, à Cuernacava au Mexique le 20 mars 1988.
 
 ♥    Gome (1976)
 
 
♥♥     Summertime (1976)
 
 
♥♥♥     Rhythm A Ning (1976)
 
 
 
 
Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991


Armand,
 

 


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1. wolfe  le 19-08-2011 à 09:46:24  (site)

Merci beaucoup pour ton petit commentaire ça m'a fait plaisir!
Et surtout je suis surprise qu'une de mes photos soit la photo du jour!

Sympas ton blog!
Bisous

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