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Les Black's Foot

le 15-12-2008 07:48

RETIRONS NOUS EN PAIX SOUS LA LOI DU SILENCE

 



    Apprenti, Compagnon, Maître, les trois voies monastique. Via purgativa, Via Contemplativa, Via Unitiva. Toutes sont unies par un profond silence.

    Ainsi, l’Apprenti devra emprunter une voie de purgation des passions, via purgativa, qui lui permettra peut-être d’atteindre à la pureté du Verbe sinon à celle des intentions. C’est le long de cette voie parcourue durant sa recherche de Vérité qu’il comprendra que tout est contenu dans les symboles qui l’entourent. Il ne pourra être Maître qu’à l’instant où il cessera de bavarder, tergiverser avec lui-même et pontifier avec les autres. Il comprendra que les « Moi je maître » qui redessinent sans cesse le Tapis de Loge à la couleur de leur ego ne sont rien d’autre que de vieux Apprentis qui continuent à bavarder.

    Nous pouvons exercer nos cinq sens pour décrire la réalité mais il nous faut admettre que nous ne voyons jamais l’ensemble de ce qui nous entoure, pas plus que nous ne le comprenons complètement ou que nous parlons de tout ce que nous avons vu. C’est ainsi que toute parole, tout silence, n’existe qu’en fonction de ses auditeurs.

    Cela dit, tout cela n’est que partiellement vrai car, en maçonnerie, ce n’est pas la Parole ou l’auditeur qui permettent de déterminer de la nature du silence, mais bien l’inverse. Car l’existence du silence implique l’engendrement du silence comme une continuité de l’épreuve du cabinet de réflexion. Les deux formes impliquent cependant une fonction différente, de part leur nature en opposition à celle de l’obscurité muette de la Terre. Si le cabinet de réflexion implique comme nous l’avons souvent noté, une intériorisation qui mène à la re-construction de l’être, le silence, lui, engage à un éclatement, un déploiement des diverses formes de l’être avant sa construction. Il y a donc bien complémentarité, continuité du voyage symbolique.

    Rappelons-nous ici Perceval le Gallois que le silence a mené jusqu’au Graal. Ce même silence, cependant, devant les blessures ouvertes du Roi Pécheur, puisqu’il n’était que l’expression de sa retenue et non de sa quête, lui fit perdre le bénéfice de ce qu’il cherchait. Parler eut été bavardage, sa retenue, son mutisme fut un gaspillage.

    En fait, comme c’est le cas pour l’Apprenti maçon, rien ne pouvait laisser supposer qu’il réussirait dans un monde où l’idée même de l’homme passe par le Verbe dispendieux.

    Le Graal, la rose, habite le troisième cercle des druides, celui que l’on nomme Keugant, rien n’y habite, ni les vivants, ni les morts, seules les énergies du monde. L’ambivalence des mots ne donnera rien d’autre à l’Apprenti que l’opportunité de questionner les ombres pas encore les nombres qui soignent et qui pourraient lui répondre.

    Mais, attend-il seulement des réponses ou ne cherche-t-il qu’un miroir ?

    Un visage ami permettra-t-il à l’Apprenti Perceval de retrouver la route d’où il s’est éloigné en écoutant les mots ?

    Ce visage ami le ramène dans la forêt de symboles où il fut élevé. Il reste à genoux dans la neige immaculée, plongé dans une profonde méditation devant trois taches de sang dont les formes lui rappellent le visage d’une amie très chère. La  Vérité tant recherchée, Veuve du langage humain et craintive de celui de l’être.

    L’image dans le miroir de l’initiation est-elle autre chose qu’un reflet permanent, un reflet qui prend enfin le temps de penser avant de réfléchir ?

    Les mots traversent les mondes qui ne sont que l’image de l’autre ; ils sont voués à disparaître et à nous tromper, la Parole est la création du monde ?

    Ainsi l’Apprenti est invité, par le silence, à effectuer un cinquième voyage initiatique : il voyagera « par le souffle » et ce sera un voyage les yeux ouverts, un voyage guidé par une Lumière visible dont l’existence impose le silence puisqu’elle le symbolise. Un voyage qui ne finit jamais et qui commencera au moment ou le néophyte, les yeux bandés, ni nu ni vêtu, demandera après les trois déambulations de l’Air, du Feu et de l’Eau, voyages sur Terre, qu’on lui donne la Lumière, qu’on lui donne le silence.

    Ce voyage silencieux permettra à l’Apprenti de comprendre les choses au fur et à mesure de son avancée sur le chemin initiatique sans que la profusion des symboles porteurs d’une culture nouvelle ne l’en empêche. Il lui permettra surtout de se comprendre lui-même.

    Le réseau dans lequel il se retrouve entraîné le freine. Il contient trop d’informations qui lui ont été transmises en trop peu de temps mais, qu’il se rassure, le Maître lui-même conserve une part de doutes, d’inquiétudes. Le Verbe peut-il garantir la compréhension ?

    Pour résumé mon propos je vous livre ce court Proverbe oriental :

    Le mot que tu n’as pas dit est ton esclave.
    Le mot que tu as dit est ton Maître.
 
Jakin, 
 


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1. vivrenotreamour  le 15-12-2008 à 13:38:24  (site)

bonjour après un week-end très agréable je passe te souhaiter un bon début de semaine
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dernière grande ligne droite pour les préparatif de noël courage a vous tous
hehho le père noël arrive bientôt
bonne journée
bis patricia

2. vivrenotreamour  le 15-12-2008 à 13:39:29  (site)

bonjour après un week-end très agréable je passe te souhaiter un bon début de semaine
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dernière grande ligne droite pour les préparatif de noël courage a vous tous
hehho le père noël arrive bientôt
bonne journée
bis patricia

3. billounette  le 15-12-2008 à 17:38:08  (site)

et oui je refais mon retour sur mon blog
apres un semaine bien charger je passe te souhaiter une tres bonne soirée et te faire tout plein de gros bisous isa

4. TAOMUGAIA  le 15-12-2008 à 17:41:36  (site)

Tout ceci nous rappelle cette leçon fondamentale : nous ne sommes et serons initié que par nous-même !

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le 14-12-2008 08:48

LE MOT DU WEBMASTER

 

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE 

 

 

 


 


 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 

 

 
 


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1. willy  le 14-12-2008 à 08:06:34  (site)

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BON DIMANCHE A VOUS WILLY ET BEBE ILAN

2. cristalline  le 14-12-2008 à 08:30:22  (site)

amitiés et bon dimanche bisous

3. vivrenotreamour  le 14-12-2008 à 13:03:32  (site)

bonjour ici il fait toujours aussi froid
après midi je vais avec les enfant voir une pièce de théatre sur d'avoir de la place car se coup si on as réserver le titre et la leçon c'est un thriller pédagogique rigolo donc je serais pas trop présente aujourd'hui mais j vous retrouverais se soir en attendant bonne journée a vous tous
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bis patricia

4. Terambre  le 14-12-2008 à 13:35:02

J'aime beaucoup ta description...
C'est magnique de pouvoir voyager et c'est super cool de le partager !
J'adoreeee

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5. polisonne040  le 14-12-2008 à 13:56:37  (site)

MERCI A TOI D'ÊTRE VENU SUR MON BLOG POUR LE PLAISIR DE YEUX ...
MAIS SI TU AIME LA POÉSIE C'EST SUR MON AUTRE BLOG QU'IL TE FAUT ALLER ...
JE TE SOUHAITE UN BON DIMANCHE ET ENCORE MERCI ...
AMICALEMENT POLI
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6. vivrenotreamour  le 14-12-2008 à 22:14:43  (site)

je passe te souhaiter une bonne soirée et une douce nuit
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a demain
bis patricia

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le 13-12-2008 07:43

A COMME ART CHINOIS

 

 

 

    Les prémices de cet art, datant de 10 000 avant Jesus Christ, sont la plupart du temps de simples poteries et sculptures, et sont communément considérées comme des fragments d'art de l'âge de pierre. Puis se sont succédé plusieurs dynasties, qui durèrent pour la plupart plusieurs centaines d'années. L'art Taïwanais et celui des immigrants chinois peut être également considéré comme de l'art chinois dans la mesure où ces œuvres sont basées sur l'héritage de l'art chinois classique...

 

 

 Bélier en or massif

  

Buddha Sakyamuni

 

 

 

Sceptre de Jade

 

Soldat de Terre Xian

 

 

 

Dynasty MING

 

 

  

Dynasty TANG

 

 

 

 

 

 

 

Dynasty WEI

 

 

 

 

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2. galerieangie  le 13-12-2008 à 07:16:04  (site)

de bons souvenirs sur la Chine!!!!j'y suis allée il y a 3 ans!!!!
passe une belle journée et bisous

3. vivrenotreamour  le 13-12-2008 à 09:53:51  (site)

bonjour
désoler de pas être passer hier sur tous vos blog j'ai eu des gros problèmes pour mettre un com a chacun de vous sa été comme sa toute la journée et même le soir j'espère que aujourd'hui cela va aller je te souhaite une bonne journée
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bis patricia

4. amy  le 13-12-2008 à 12:05:26  (site)

coucou !
Je passe te souhaiter un bon week-end !
bises !
*@my*

5. mirama  le 13-12-2008 à 19:04:05  (site)

Dis donc, pour un "blagueur" , c'est superbe... j'adore...
Merci de ta visite de bienvenue.. Je ne suis pas au point avec la présentation,
mais petit à petit l'oiseau fait son nid...
bon week end !

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le 11-12-2008 06:30

C COMME CHINE

 

 

 

 

    Avant même d’avoir posé un pied sur son sol, l’évocation de la Chine invite au voyage. Pagodes aux toits « en gondole » pour chasser les mauvais esprits, routes de terre où se croisent paysans et pêcheurs, paysages éternels, des ponts lumineux en guirlandes douces et dansantes éclairent les méandres du fleuve. Ce sont les fanaux des pêcheurs juchés sur des radeaux de bambou qui envoient des cormorans à la gorge nouée d’un lacet becqueter les poissons à la lueur des lanternes. De Guilin à Yangshuo, on pêche ainsi depuis plus de 4 000 ans, depuis les temps lointains où un empereur paranoïaque se fit enterrer avec une armée de 7 000 soldats de terre cuite et où des moines bâtisseurs sculptaient dans les falaises de Longmen d’impressionnants bouddhas de pierre, que nous découvrirons à Xi’an et Luoyang, nos prochaines étapes en Chine centrale…

 

 

 

 

 

 

 
 

 


 

 

 

 

 

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1. fleur8  le 11-12-2008 à 08:25:46  (site)

il fait trés froid ce matin!!! -3 degré!!, bonne journée, bises!

2. oups007  le 11-12-2008 à 09:39:23  (site)

petit passage en douceur pour te faire un gros potou et te souhaiter une excellente journée ! bisouxxxxxxx la fée plume et ses merveilleux lutins tendresse oups

3. milleetunenuit  le 11-12-2008 à 10:45:17  (site)

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4. spanou  le 11-12-2008 à 10:47:33

bonjour Jakin
merci pour ton accueil, je passes et souhaiter une bonne journee et connaitre egalement ton blog
a bientot
spanouClin doeil1

5. cristalline  le 11-12-2008 à 12:25:06  (site)

gros bisous d'amitié pour te souhaiter une excellente journée à bientôt

6. vivrenotreamour  le 11-12-2008 à 12:33:00  (site)

c'est entre deux rendez vous que je passe te souhaiter
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bis patricia

7. ambre2  le 11-12-2008 à 17:52:56  (site)

La chine est certainement un très beau pays sur le plan géographique... c'est sûr qu'il l'est sur le plan horticole car pas mal de plantes que l'on apprécie ici viennent de là-bas... mais je ne peux m'empêcher à leur gouvernement qui ne respecte toujours pas les droits de l'homme... ni chez eux ni au Tibet...
Bisous et bonne soirée. Et merci de tes passages sur mon blog... je sais que je ne suis pas très présente moi-même, mais j'ai un peu de mal à gérer 4 blogs (j'en ai 3 sur rmc...).

8. vivrenotreamour  le 11-12-2008 à 22:27:16  (site)

bonsoir je passe après cette journée bien charger te souhaiter une bonne soirée
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bis patricia

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le 10-12-2008 07:48

L'EPREUVE DE L'AIR

 
 
VOYAGE ET PURIFICATION
 

                                 
    L’Air fait partie des épreuves par les quatre éléments (Terre, Air, Eau, Feu) vécues par l’être demandant d’entrer dans le Temple maçonnique. Loin d’être une simple « formalité », cette épreuve rituelle et alchimique est une étape fondamentale dans la construction du futur initié.

    En révélant la nature essentielle de l’Air et sa modalité d’action au sein d’une Loge, cet ouvrage tente de mettre en lumière toute la richesse symbolique de cette épreuve. En quoi cet air bien particulier, transmis lors de la cérémonie d’initiation, est-il porteur de mutation décisives pour vivre le voyage vers la lumière ? L’Air, dans sa fonction de passeur entre visible et invisible, n’offre-t-il pas de découvrir la pensée créatrice qui s’élabore dans le Temple ? En retournant à la source des mythes et à la Tradition, le livre propose un chemin de réflexion pour approfondir l’enseignement spirituel lié à cet élément, sans lequel il n’y aurait ni vie, ni lumière.

    L’épreuve de l’Air, voyage et purification, est le deuxième d’un ensemble de quatre tomes qui traitent, chacun séparément, d’un élément.

    Jeanne Nogrène, Franc-Maçonne depuis dix-huit ans, se consacre au symbolisme et à la Tradition initiatique…
 
 
 


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1. oups007  le 10-12-2008 à 07:29:47  (site)

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit mille bisouxxxxxxxxxxxx oups

2. vivrenotreamour  le 10-12-2008 à 11:28:44  (site)


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aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre copine nuit-feline passer lui faire un petit coucou le lien et dans ma citation du jour
quand a moi je reste bien au chaud car demain journée très très charger espérant que la neige auras disparue
bis patricia

3. gwendoline1  le 10-12-2008 à 13:20:29  (site)

Merci de ton passage , je vois que vous faites de jolies choses sur ce blog , à bientôt

4. vivrenotreamour  le 10-12-2008 à 20:57:33  (site)

bonsoir je passe te souhaiter
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une douce nuit pour moi demain c'est une journée très charger pas sur de pouvoir vous rendre une petite visite dans la journée mais je répondrais a vos comme le soir en espérant qu'il serons nombreux
je posterais ma citation se soir comme sa pas de changement dans vos habitude a ne pas oublier demain l'anniversaire de notre amie feddauphin le lient seras comme d'habitude dans ma citation
bonne nuit
bis patricia

5. jessyilan  le 11-12-2008 à 03:49:54  (site)

je passe tesouhaiter ube bonne journee, je suis le papa de bébé ilan, merci pour ta visite, a plus willy.

6. TAOMUGAIA  le 11-12-2008 à 10:26:22  (site)

L'air, comme tous les éléments, est important pour construire un homme équilibré.
Faire mourir le vieil homme, c'est se pencher sur nos déséquilibres, nos préférences (vers l'eau ou le feu par exemple) et restaurer un homme devenu moins fragile, plus solide car pour construire et édifier de telles constructions, il faudra être très persévérants.

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le 09-12-2008 07:53

G COMME GUADELOUPE

 

 

 

     Avant nous, dans les temps reculés, vinrent d’Amérique du Sud, sur de minces pirogues, les indiens Caraïbes. Ils débarquèrent sur les plages des Antilles, et conquirent les îles, l’une après l’autre. Refoulant les Arawaks, tribus autochtones qui les occupaient déjà…

    Magnifique concentré de Caraïbe, la Guadeloupe est le centre d’un archipel où papillonne un essaim d’îles et d’îlots. Jolis bouts de terre sauvage aux noms très doux : Marie Galante, la Désirade, les Saintes. Si vous voulez le rhum et l’argent du rhum, de fabuleuses vacances sur les plages des Caraïbes, l’aventure et le confort, direction la Guadeloupe !…

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1. vivrenotreamour  le 09-12-2008 à 07:39:39  (site)

bonjour je passe te souhaiter un bon mardi
moi se matin je suis à mon stage
couvrez vous bien si vous devais sortir il as geler très blanc cette nuit
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bis patricia

2. TAOMUGAIA  le 09-12-2008 à 08:42:52  (site)

On a du mal à croire que cette île se trouve dans l'Océan Atlantique que l'on voit beaucoup plus froid, froid comme comme le temps de ce jour...

3. colombemauve  le 09-12-2008 à 09:02:09

bonjour bienvenu sur mon blog , je viens de lire le tiens il est très touristique avec bcp de jolis payasages j'aime bcp voir des photos d'autres endroits puis ensoleillés par ce froid ....
je viens te souhaiter la bonne journée un bon mardi ttes mes amitiés karine
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4. lejardindhelene  le 09-12-2008 à 09:14:23  (site)

Ah voilà les paysages qu'il me faut moi qui ai plein de neige dehors et qui ne vois que des cartes postales de noël avec de la neige sur les blogs...Clin doeil Mer, sable et cocotiers, il fait bon ici...
Bonne journée
Hélène

5. mamy14  le 09-12-2008 à 15:55:35

coucou je faire ma tournée sur tout les blogs de mes amis et amies vu que chez nous il flotte toute la journée j'ai le temps de regardé toutes tes belles photos je n'ai jamais été si loin passe une bonne fin d'apres midi bisou le sapin que j'ai fait chez moiImage hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

6. milleetunenuit  le 09-12-2008 à 17:55:09  (site)

Merci de ta visite ... par chez moi...
gros bisous nadia

7. vivrenotreamour  le 09-12-2008 à 21:05:30  (site)

je passe avec la neige te souhaiter une bonne soirée
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a demain bis patricia

8. kahlan  le 10-12-2008 à 03:21:39  (site)

bonjour,

si tu savais comme j'aurais envie d'etre sur plage en ce moment. Tu écrivais le mot pluie et moi c'était le mot tempete de neige loll. Douce journée et un gros bisous

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le 08-12-2008 07:49

LE PAYS D'ORB...

 
 

34 – Hérault, Minervois et Haut Languedoc du 24 au 27 novembre 2008            




      Situé au nord du département de l’Hérault, dans le territoire du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc, le Pays d’Orb nous accueille avec ses paysages diversifiés, ses grands espaces verts et surtout son grand froid, tour à tour intimes ou grandioses.
 


    Entre rivières et montagnes, Caroux et Espinouse, eau et soleil froid la Haute Vallée de l’Orb s’étire et dévoile une nature généreuse, préservée, à l’air pur et sec, et un patrimoine exceptionnel. Villages aux charmes cachés, à découvrir aux coins de chaque ruelle, panoramas exceptionnels révélant une âpre beauté qui donne envie de s’attacher et de succomber, tout appelle à rester et à se laisser apprivoiser.
 


    Des terres rouges, marque indélébile de la vallée à la pâleur éphémère des cerisiers aux printemps sur le causse (nous dit-on), tout est couleur : le fleuve Orb aux reflets argentés, l’eau profonde du lac du Salagou et les paysages ou la vigne règne emmêlée à la nature profonde.
     


    De 200 à 1000 mètres les paysages déploient toute la gamme des verts : verts gris ou brillant de la garrigue avec les chênes kermès, les arbousiers, les cistes et les genévriers. Plus haut ce sont les verts lumineux des châtaigniers et le vert sombre à reflets argentés des chênes verts, puis les verts majestueux des grands conifères…
     


    Deux heures et demie et 232 kilomètres de route sont nécessaires pour approcher la Vallée de l’Orb. A gauche puis tout droit : Arles, Montpellier, sortie Saint Jean de Védas, Béziers, Clermont l’Hérault, Nébian, Canet, quelques virages plus loin on entre dans Bédarieux. Il faut traverser la ville, passer un pont, au bout de l’avenue tournez à gauche, 500 mètres plus loin sur la route de Saint Pons se présente l’hôtel de l’Orb.
 


    Nous avons pris nos quartiers pour quatre jours dans cet établissement de la chaîne « Hôtellerie Hauts Cantons » managé par Florence Mas et Cédric Petelet deux jeunes dynamiques et accueillants. Cédric derrière les fourneaux propose une cuisine de famille sobre et suffisante tandis que Florence s’occupe de la réception et du service de table avec le sourire. Une bâtisse moderne et rénovée abrite cet hôtel situé en sortie de ville près de la gare SNCF…
     


    Un grand viaduc de chemin de fer construit au 19ième siècle, avec ses 37 arches, domine la ville. Avec ces arches qui enjambent les paysages et ses nombreux tunnels le viaduc témoigne du passé industriel de la région. La digue construite au 18ième siècle pour contenir les crues de l’Orb présente aujourd’hui une magnifique perspective de platanes centenaires…
     


    De la rue de la République on peut voir la croix de Notre Dame de la Salette qui domine la place de la Mairie. Cette croix de 10 mètres qui domine la ville est l’œuvre d’Ernest Granier, industriel bédaricien…
     


    Simple chapelle à l’origine, elle devint église sous le vocable de Saint Alexandre. Détruite à plusieurs reprises, sa construction fût achevée définitivement au 9ième siècle. Le clocher date du 16ième siècle et fût construit avec les pierres des anciens remparts de la ville, détruite en 1622 par Montmorency. Dans l’impasse derrière l’église, nous admirons l’ancienne façade renaissance de l’église avec ses fenêtres à traverses du 18ième. L’église abrite un orgue romantique installé par Théodore Puget. Un autre orgue classique classé Monument Historique, le plus ancien de la ville se trouve dans le Temple quelques rues plus loin. Il est l’un des rares dans la région à posséder une soufflerie ancienne…
     


    Rue du porche on peut admirer un remarquable trompe-l’œil réalisé par Mad’Art…
     


    Place aux Herbes, Place aux Fruits, des noms évocateurs pour cette petite ville traversée par l’Orb…
     


    Au numéro 30 de la rue qui porte son nom se trouve la Maison natale de Ferdinand Fabre. Né à Bédarieux en 1827, il poursuit ses études à la Sorbonne. Son premier roman Le Courbezon est publié en 1861 et est primé par l’Académie Française. A sa mort en 1898 il avait publié 25 romans. Inauguré en 1906 pour lui rendre hommage, ce monument représente l’écrivain avec son ami Gaffarot entourés de moutons. Il est l’œuvre du sculpteur Jacques Villeneuve…
     

 


 

    Le rond-point de la Paix, œuvre du sculpteur Fink Ours représentant le B de Bédarieux, point de départ de la route touristique des Causses et le château Baldy remarquable résidence du 19ième siècle d’une riche famille bédaricienne…
     


    À la hauteur de Bédarieux, l’Orb amorce une courbe pour couler vers l’ouest et contourner les monts de Faugères. Après avoir passé la hauteur de la ville thermale de Lamalou-les-Bains, il tourne vers le sud à hauteur de Tarassac où il est rejoint par le Jaur, et traverse le massif des Faugères par des gorges étroites, en direction de Roquebrun. Quelques kilomètres en amont de Cessenon-sur-Orb, il rejoint la plaine biterroise et atteint Béziers où il croise le canal du Midi. Il est rejoint par le Lirou au pied du pont vieux. Environ 15 km après Béziers, l’Orb se jette dans la mer Méditerranée à la station balnéaire de Valras-Plage…
     


    Ce matin la température est passée en dessous de zéro, il fait un froid de canard et la voiture est gelée. Aux premiers rayons de soleil nous quittons l’hôtel pour la petite ville cathare de Minerve au cœur des causses. Nous traversons une multitude de petits villages qui s’éveillent lentement : Hérepian, Colombières, Saint Martin de l’Arçon…
     


    Planté sur son rocher dans un méandre du Jaur, au pied de la « Femme Couchée » et de la « Montagne de Lumière », Olargues est un lieu d’exception classé parmi les plus beaux villages de France…
     


    De son pont roman en marbre (le Pont du diable), on gravit les ruelles pavées évoquant l’époque des charrettes, des chevaux et des torches pour accéder aux vestiges de son village médiéval…
     


    L’exceptionnelle qualité technique du Pont du diable, travail coûteux et prestigieux permettant un contact essentiel avec la route Nîmes Toulouse s’intègre parfaitement dans la trame cadastrale. La seigneurie d’Olargues passera de la famille des Minerves, à celle des Anduze, puis des Caylus et Castelnau de Guers et enfin des Thésan, famille noble qui reprend sous son autorité le village au 17ième siècle après une longue période ou le pouvoir est laissé majoritairement aux consuls élus par les habitants…
     


    Au sommet du village le « Castrum », château médiéval du 12ième siècle, surmonté de sa Tour clocher emblématique. De ce point de vue merveilleux, on admire les eaux cristallines de la rivière, les moulins, les anciennes tanneries, le pont Effel de l’ancienne ligne de chemin de fer « Montauban Montpellier » et toute la vallée magnifique que cette place forte défendait au Moyen Age…
     


    Nous reprenons la route par Saint Etienne d’Albagnan, Prenian, Riols, Saint Pons de Thomières, Rieussec, la Caunette et enfin Minerve, la citée cathare qui apparaît dans son écrin de lumière blafarde…
     


    Entre Cévennes et Montagne Noire, la cité de Minerve s’élève sur un éperon rocheux qui domine les gorges de la Cesse et du Brian. Les ponts naturels de la vallée de la Cesse en font un site géologique d’exception. Porteuse de l’empreinte des chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire, Minerve est surtout connue par le siège qu’elle subit en 1210 lors de la douloureuse croisade contre les Cathares…
     


    Simon de Montfort n’a pas chassé que les Cathares ? Il n’y a pas âme qui vive dans ce petit village. Le seul bruit que nous entendons est celui de nos pas sur les pavés de la rue principale que le vent glacé porte en échos de ruelles en ruelles. Les douze coups de Midi qui sonnent au carillon de l’église nous rappellent l’heure du déjeuner et malgré l’intérêt de cette visite il faut repartir car ici point de ripailles…
     


    Une heure plus tard nous nous attablons à Olargues « Hôtel Laissac » le seul établissement ouvert entre Minerve et Bédarieux. La salle à manger rénovée et lumineuse s’inscrit dans une décoration du début du 20ième siècle. On goûte au civet de marcassin et au magret de canard, le tout arrosé d’un vieux Saint Chinian et d’une  eau de Salvetat, bulles obligent…

    Après ce repas succulent, nous partons faire une marche digestive aux gorges d’Héric près de Mons la Trivalle. Terre de contraste et de lumière, où chaque heure du jour nuance les couleurs d’un site grandiose, au pied du Caroux, gigantesques chaos à la dimension du ciel, au carrefour des souffles de la montagne et de la mer…
     


    Depuis des millénaires, l’eau a ciselé la pierre en arrêtes rocheuses d’une altière grandeur, creusé des vasques de gneiss où écument des torrents cristallins et modelé des vallons verdoyants avec des plages de sable doré. Ce qui fit écrire à Guy Pistre : « Passant, cette porte franchie, tu deviens le gardien vigilant d’un sauvage jardin de roc, d’eaux vierges et de ciel. Marche, grimpe, nage, contemple, respire largement. Cet air de liberté, c’est l’âme du Caroux »…
     


    Sur la route du retour nous faisons une halte à Hérépian. Ce village méridional, construit autour de ses églises, avec de vieilles maisons parées de pierres de pays, mérite le détour. Géographiquement bien implanté, à la croisée des chemins, sur l’axe de la vallée de la Mare et de la vallée de l’Orb doit son essor, dès le 13ième siècle, à l’importante circulation de denrées et de minerais argentifères provenant des communes voisines…
     


    Une nouvelle journée commence dans le froid. La température flirte avec le zéro et le vent glacial nous transperce malgré nos trois couches de polaire. Il est neuf heures quand nous quittons la chaleur de notre hôtel. C’est mercredi, il n’y a pas classe et la circulation est presque inexistante sur la départementale entre Bédarieux et Olargues. Nous en profitons pour faire une halte sur la route à hauteur de Colombières…
     


    Nous poursuivons notre route par Saint Martin de l’Arçon, La Trivalle, Olargues puis nous prenons à droite un chemin qui monte dans la montagne sur 20 kilomètres pour rejoindre le Col de Fontfroide. Aujourd’hui il porte bien son nom. Sur le bord du chemin est construit un monument dédié à la Résistance. Sur le mur de pierre est gravée une stèle qui sonne le glas : « Celui qui veut ignorer son passé est condamné à le revivre… ».
     


    Quelques kilomètres plus loin nous traversons Fraisse sur Agout puis nous descendons dans la vallée pour rejoindre la célèbre ville qui fait des bulles…
     


    C’est au Haut Moyen Age que furent bâties les premières habitations de la cité, dans une vallée, autour d’une église. Le pont et la chapelle Saint Etienne en sont aujourd’hui les témoins du 12ième siècle…
     


    A partir du 12ième siècle, le village de la Salvetat s’installa sur un piton rocheux afin de fuir les attaques nombreuses de cette époque. En ce temps là, la cité ne servait pas de place forte mais de lieu de refuge et de sauveté (d’où son nom de salvetat). Quelques vestiges subsistent : la voûte et la tour du Cazal et la Portanelle…
     


    Au 14ième siècle, la Salvetat passe sous la dépendance de l’Evêché de St Pons de Thomières. Les évêques s’installent au château qui devient leur résidence d’été jusqu’au 18ième siècle. Il reste toujours des vestiges de cette époque !…
     


    Nous poursuivons notre route par la visite du lac de Raviège situé à la sortie du village. Posé au milieu de la forêt de hêtres et de sapins, le lac fait le bonheur des passionnés de voile. Une base nautique permet de louer pédalos, canoës, bateaux, etc... La plage des Bouldouïres, située juste à côté du club nautique, est surveillée en juillet et août (nous dit-on). Sur les berges, une foule de sentiers pédestres et VTT sillonnent les bois. La pêche constitue un autre loisir très apprécié…
     


    Seul plan d'eau situé dans les monts de Lacaune, le lac du Laouzas couvre 335 hectares avec une profondeur des eaux atteignant 40 mètres dans l'axe d'un barrage haut de 50 mètres. Parmi les lacs en montagne du Haut Languedoc, c'est un lac paisible, enchâssé dans la verdure ondulante de son écrin forestier et très ouvert sur le ciel, propice aux vacances…
     


    Sur la route du retour vers Salvetat nous faisons une halte à la chapelle Saint Etienne de Cavall. Cette église, d’architecture romane, a été construite à la fin du 11ième siècle, mais a été aussi très remaniée depuis. Classique dans son plan, avec une nef unique assez large terminée par une abside en cul-de-four, elle l’est moins dans son apparence visuelle car construite avec des pierres non taillées de couleurs variées, avec un ciment blanc épais, ce qui lui donne un aspect très marqué et bien différend des églises romanes de la région…
     


    L’église héberge aussi une statue en bois noir médiévale de la vierge, appelée Notre-Dame d’Entraygues. La tradition dit que cette statue fut trouvée au confluent des rivières de la Vèbre et de l’Agout (d’où le nom d’entre les eaux en occitan) et qu’elle a préservé dans le temps les troupeaux des habitants de la Salvetat de la maladie…
     


    Nous prenons notre déjeuner à la Commanderie de Salvetat, une auberge tenue par un couple de hollandais ?
     


    Après le déjeuner nous reprenons la route direction Fraïsse sur Agoût pour une visite rapide du village. La visite se mérite : nous parvenons à ce village, situé à 700 mètres d’altitude dans les Monts de l’Espinousse, au terme d’une route sinueuse traversant des paysages sublimes, et sur laquelle il faut bien le dire, nous ne croiserons pas grand monde. Le village est en dehors des grandes transhumances touristiques et ce n’est pas le moindre des charmes de cette commune traversée par une rivière limpide, l’Agoût, et nichée au creux d’une verte forêt. D’ailleurs, « Fraïsse » ne signifie t’il pas « frêne » en occitan ?
     


    Les amoureux de la nature découvrent un village très soigné, aux jolies maisons traditionnelles en pierre regroupées autour du clocher, aux ruelles toutes dallées de schiste et fleuries d’une collection de rosiers, dont la commune s’est fait une spécialité. De très nombreuses variétés de plantes vivaces ou annuelles envahissent tous les recoins disponibles dans le village : delphiniums, capucines, œillets, phlox, lupins... nous rappellent les anciens jardins de grand’mères…
     


    Nous rejoignons maintenant Saint Pons de Thomières par le col du Cabaretou. Arrivé au sommet la neige tombée ces derniers jours est encore présente dans le paysage de la forêt domaniale. La lumière du jour qui filtre entre les branches nous laisse entrevoir les débuts d’un hiver précoce. Avec prudence, car la route est verglacée nous descendons lentement vers le pays du conte de Toulouse…
     


    Saint Pons de Thomières fut longtemps divisé en deux bourgades séparées par la rivière Jaur. La plus importante est née en 936, lorsque le Comte de Toulouse, Raymond Pons, y fonda une abbaye. C'est la ville Mage. L'édifice devint église au 10ème siècle puis fût modifié au 12ième siècle : un chemin de ronde, des mâchicoulis et des meurtrières préparèrent alors l'ouvrage à la guerre. L'ensemble s'appellerait désormais le "castellum"…
     


    La monta en puissance pendant le Moyen âge et devint, en 1317, le siège d'un diocèse, qui s'étendit sur le nord-ouest de l'actuel département de l'Hérault. Des remparts, dont certaines parties sont encore visibles aujourd'hui, vinrent sécuriser la cité. Malgré ces précautions, les protestants arrivèrent à envahir la ville en 1567 mettant à sac, au passage, la cathédrale. La ville Mage et la ville Moindre se rejoignirent au 16ième siècle. Quelques modifications furent mises en œuvre les siècles suivants, telle que la modification de la cathédrale et l'inversion de son plan au 18ième siècle. Dans l'édifice se trouve un riche chœur en marbre, des orgues réputées (deuxième de France après celles de Notre Dame de Paris) et des stalles en noyer sculpté…
     


    Nous rentrons par Olargues, Saint Martin d’Arçon, Colombières, Hérépian et finissons la soirée à Bédarieux dans la grande halle aux chaussures près de l’hôtel…

    Dernier petit déjeuner, dehors il fait toujours aussi froid quand la voiture prend la départementale 114. L’itinéraire est connu : Hérépian, Colombières, Saint Martin de l’Arçon puis cette fois-ci à gauche le viaduc du moulin de Tarassac…
     


    Dans le défilé de l’Orb, au lieudit la Moulinasse, la route fait une courbe plongeante. En face on aperçoit le Panorama du village de Vieussan et la tour du Pin. Sur la rive droite il y a une belle résurgence captée par un vieux moulin, entre le pont et le moulin de Grais. Au nord sur la rive gauche de l'Orb, une source intermittente : A 150 m en amont du pont. A 1 kilomètre 600, au sud de Vieussan, se trouve le château Tamboï et un cirque d'effondrement de 200 mètres de diamètre et 30 mètres de profondeur, important phénomène karstique…
     


    Quelques kilomètres plus loin, le village de Roquebrun. Ce village, étagé au-dessus de la rivière, est accroché aux pentes d’un éperon rocheux, dominé par les ruines d’une tour du Moyen âge. A l’abri des vents du Nord, il bénéficie d’un climat exceptionnel qui permet à la vigne de s’épanouir. L'Orb baigne ses pieds. Le vignoble de Roquebrun, classé en appellation d'origine contrôlée "Saint Chinian" est situé sur les derniers contreforts des Cévennes. Son terroir de coteaux schisteux bénéficie d'un microclimat où s'épanouissent la vigne, les mimosas et les orangers…
     


    Nous sommes maintenant sur la D19 à hauteur de Causses et Veyran, charmant village du canton de Murviel, Arrondissement de Béziers. Son vignoble (du Saint-Chinian), sa mairie, ses rues charmantes, son église romane, son hameau avec la chapelle Saint-Sever, ses piliers/tours, ses paysages et sa végétation, mais surtout ses habitants et leurs en font tout le charme. Le territoire de Causses atteint les rives de l’Orb. Il est dominé par le Puech ou Montpeyroux. Il est possible d’y faire d’agréables et jolies promenades. Causses-et-Veyran comporte : le centre du village avec son cœur médiéval dont  l’église ainsi que quelques fermes, parfois à l’abandon…
     


    On poursuit notre route par Murviel, Béziers, Agde, Marseillan pour débouché enfin sur le soleil de Mèze. C’est jour de marché sur la place principale du village. Il nous faudra un bon petit moment pour nous diriger vers le port, car la ville à beaucoup changée depuis notre dernière visite…
     


    La petite ville de Mèze est située sur les berges de l'étang de Thau. La bourgade, la plus ancienne du bassin, s'est édifiée autour du port qui a toujours été le coeur économique de la cité. Les premiers habitants furent les Phéniciens. Ces derniers ont, sans doute, baptisé Mèze. Mansa signifie, "endroit élevé d'où s'élève une fumée". Le site devait être éclairé par un feu à côté de l'actuelle chapelle des Pénitents ( mise à jour de vestiges d'un important foyer ).
 


    Mais nous ne sommes pas venus pour rencontrer les Phéniciens, seulement pour goûter à la Sarsuela :     Un plat à base de poissons à chair ferme revenus à l'huile d'olive, puis mitonnés avec tomates concassées, ail, oignons, cannelle, jérez, laurier, paprika. À la fin, on flambe au rhum ou au brandy et on ajoute langoustines, calamars, moules et petites palourdes…
     


    Normalement dédié au soleil, le grand amphithéâtre héraultais s’ouvre sur le Golfe du Lion orienté sud-est. Le département, l’un des plus ensoleillés de France pendant toute l’année, s’étage depuis l’extrémité sud du Parc Naturel Régional du Haut Languedoc avec les Monts du Caroux (1098 mètres) et de l’Espinouse (1124 mètres) et à l’est, le plateau du Larzac (726 mètres), la Montagne de la Séranne et le pied des Cévennes jusqu’aux basses terres couvertes d’étangs marins sur le littoral.

    La Cesse, l’Héric, le Jaur, l’Orb, la Vis, l’Hérault… Torrents, rivières et fleuves ont dévoré les plateaux calcaires et les flancs des monts de gorges, cirques, grottes et canyons vertigineux avant de traverser la plaine jusqu’au littoral. Le lac du Salagou dans son décor raviné de terres argileuses rouges et de pierres noires, est l’un des sites les plus surprenants du département, avec ses rives couvertes de roselières et de peupliers, parcourues par les vététistes.

    Emblématique du Midi, la garrigue odorante dispute l’essentiel du terrain au vignoble entre Ganges et Minerves. Parsemée de pierres blanches calcaires, elle se compose d’une végétation très particulière : Chênes verts ou kermès, amandiers, figuiers, oliviers sauvages… Herbes aromatiques : thym, romarin, sarriette, aspic et fleurs : cistes, orchidées… C’est la terre d’élection des grillons, cigales, lézards, fourmis, couleuvres et des petits mammifères : belettes, fouines, genettes, blaireaux… Faucons crécerelles et aigles de Boneli survolent en maîtres ce beau territoire.

    Tous ces trésors naturels sont autant d’invitations à partir…
 
Andrée et Armand, 
 
 


Commentaires

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1. MandyCuisine  le 08-12-2008 à 06:59:48  (site)

Merci de ta visite, oh tu sais, je suis pas nouvelle, je suis sur vef' depuis presque 1 an ^^

Bonne journée, bisous

2. Mamie-Cannelle  le 08-12-2008 à 09:45:25

Je te souhaite un bon début de semaine !!!
Bizzzzzzzzzzzzz.
MC.

3. vivrenotreamour  le 08-12-2008 à 11:54:57  (site)

bonjour aujourd'hui rien de spécial de prévus à part qu'elle que course à faire une petite corvée qui va m'obliger a sortir mais bon faut bien y aller certaine choses nous manque mais surement quand ma puce seras rentrer du collège j'aime pas y aller seule
j'espère que votre journée seras agréable
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bis patricia

4. lejardindhelene  le 08-12-2008 à 12:20:46  (site)

Merci pour cette belle ballade dans un des coins du Languedoc que je connais le moins...
Bonne journée
Hélène

5. ooz  le 08-12-2008 à 16:00:41  (site)

... perdue à Lodève, sdf avant l'heure (jeune mendiante) j'avais trouvé refuge dans un village déserté par la montée des eaux de ce lac artificiel Salagou ○○○
l'anecdote : terrée depuis une semaine dans cette petite bicoque vide je regarde se monter les tentes d'une patrouille de scouts qui venaient là pour le bivouac
de nuit je suis entrée dans une des tentes et j'ai dérobé une énorme jare de compote de pêches
mmmmyumyum ! préparée au feu de bois ○○○
si l'un des scouts qui étaient là, me lit : oui, c'était moi ... Prescription Votre Honneur ?

édité le 08-12-2008 à 17:01:32
édité le 08-12-2008 à 17:02:27

6. vivrenotreamour  le 08-12-2008 à 22:37:05  (site)

bonsoir
après cette journée glacial je passe vous souhaiter une bonne soirée
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a demain
bis patricia

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