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Les Black's Foot

le 09-10-2008 05:02

Abd el-Kader et la franc-maçonnerie

 

 

 

     En ce bicentenaire de la naissance de l’émir ‘Abd al-Qâdir ibn Muhyi al-Dîn al-Hassanî dit al-Jazâ’irî, il nous a paru opportun de faire le point sur certains aspects contestés de sa vie, si complexe, si dense, qu’elle a pu faire l’objet d’approximations partisanes.

    En ses temps troublés où l’histoire est revisitée des deux côtés de la Méditerranée, les chercheurs, et particulièrement les historiens, ne peuvent accepter que les Etats leur indiquent comment ils doivent écrire et enseigner l’Histoire, surtout quand elle est nationalisée.

    Mais l’étude des relations entre la franc-maçonnerie et le soufisme, à travers l’exemple exceptionnel d’Abd el-Kader, n’est pas chose simple. En effet, celle-ci doit s’appuyer à la fois sur la documentation historique et sur le vécu, la sensibilité et la discrétion propres aux adeptes des voies spirituelles et initiatiques.

    C’est pourtant ce défi que tente de relever ici un auteur qui revendique le droit à une sorte de schizophrénie professionnelle : être rigoureux dans la documentation proposée mais en sachant que tout n’est pas accessible à la connaissance médiatisée par la seule science ou la raison.

    Ce pari est fondé sur la posture d’un chercheur talonné par le vécu du cherchant qu’il est aussi.

    Puisse cette expérience périlleuse être comprise comme elle est proposée, pour mieux approcher toute la complexité de l'aventure humaine.

    Bruno Etienne, Professeur émérite des Universités, auteur de nombreux ouvrages sur le champ religieux, dont L’initiation, 2004, la Spiritualité maçonnique, 2006, aux Editions Dervy, et Heureux comme Dieu en France, Editions Bayard, 2005.

 

 

 

 


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le 08-10-2008 08:39

FARNIENTE ET AVENTURE...

 

 

 

Sénégal, Sally du 2  au 30 avril 2000

 

 

 

 

    Comme dans la chanson, il y a le ciel, le soleil et la mer… En route pour la deuxième fois vers le Sénégal. Moins de six heures d’avion et nous voici sous les tropiques ! A nous les plaisirs de la plage, quelques excursions en brousse et des marchés colorés de ce pays d’Afrique où règne la bonne humeur…

    Cette fois-ci nous sommes invités par Jacky et Simone, que nous avons rencontrés lors de notre premier séjour au Sénégal. Ils ont achetés une case au bord de la mer sur la petite côte à Sally. L’objectif est de remettre de l’ordre dans le syndic de copropriété et de préparer la prochaine assemblée générale qui aura lieu en France. Farniente et aventure dans l’administration sénégalaise…

    Sur un magnifique terrain clôturé par des magnolias tout en fleurs avec un jardin agrémenté de plante tropicales rivalisant de couleurs chatoyantes, une case ronde, sur deux niveaux, construite en matériaux traditionnels, nous offres une villégiature de rêve pour un mois…
   

 
    Pour un séjours en douceur, Sally, à 80 kilomètres au sud de Dakar, est un joli lieu d’accueil. Avec son golf et son casino, c’est la reine de la Petite Côte, une région si agréable qu’on l’appelle la riviera sénégalaise. Les mots d’ordre ici ? Paresse, indolence, art de vivre…

    Comment résister à ces kilomètres de plage où, sur le sable blond, les transats s’alignent sous les parasols ? Et à cet Océan chaud toute l’année ? Les hôtels sont tous installés les « pieds dans l’eau ». Jolis pour la plupart, ils ont construit leurs piscines sous les palmiers et les cocotiers. Ils ont des jardins splendides fleuris d’hibiscus et des bungalows tout confort qui rappellent le style du pays avec toits de chaume et décoration africaine…
     


    Ainsi pendant un mois, au grès de nos activités, classées farniente ou travail, le même rituel immuable se déroule chaque jour. Nous quittons tôt le matin la case résidentielle pour marcher le long de la route goudronnée qui mène au cœur du village. Les rencontres sont surprenantes et toujours conviviales. Les bergers conduisent leurs chèvres vers les pâturages à la sortie du village. Des enfants joueurs nous invitent à faire un morceau du chemin sur le dos d’un ânes récalcitrant…
     


    Au village le jeux coutumier du marchandage fait rire aux éclats ces plantureuses marchandes de fruits et légumes qui nous apostrophent pour le plaisirs de nous entendre parler. Ils faut faire provisions de mangues, de tomates, de poissons et crustacés pour le repas du soir…
     


    Plus loin dans la matinée nous rencontrons les riverains de la copropriété pour discuter des travaux d’aménagements à faire dans le lotissement et donner quelques instructions aux femmes de ménages pour la préparation des cases à livrer aux nouveaux acquéreurs…
     


    Tout les midis nous sommes les hôtes du patron de l’Hôtel « l’Espadon » qui essaye par tout les moyens de nous soudoyer. Ils veulent obtenir de Jacky (président du syndic) qu’il accepte de vendre le lotissement à leur société. Une entreprise qui semble être dirigée par une « huile » du gouvernement français que nous ignorons. Avant le repas, en leur présence, nous assistons à l’arrivée de la pêche au gros…
     


    Après la sieste obligatoire qui dure au moins jusqu’à 17 heures, nous débutons une longue promenade le long de la plage de sable fin, ponctuée par quelques bains rafraîchissants jusqu’à la tombée du jour…
     


    Le soir venu, nous retrouvons la case avec plaisir, car un chef sénégalais nous concocte chaque jour des plats traditionnels que nous dégustons généralement avec des invités locaux : le fils du marabout, le chef du village, ou des artisans rencontrés dans la journée. Un vrai moment de partage. La soirée se termine par une grande discussion sur un sujet qui fait l’actualité du Sénégal. Les uns avec un verre de whisky coca, les autres avec du coca nature, nous refaisons le monde et le Sénégal en particulier…
     


    L’âme de l’Afrique vibre au rythme de la Cora et du Balafon. Nous sommes traités comme un coq en pâte. « Teranga », dit-on en wolof pour vous souhaiter la bienvenue. Après on bavarde en français, la langue officielle du pays et l’on blague volontiers. Savez-vous comment les sénégalais nomment les touristes qui reviennent régulièrement ? Les Sénégaulois ! Oui, mais voilà ! On a du mal à rentrer en France…
 
 
Andrée et Armand, 
 
 

 

 


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1. Lanna  le 08-10-2008 à 06:46:54  (site)

C'est absolument magnifique!
Si j'avais les moyens, j'irai en vacances là bas.
Bonne journée à toi
Bise

2. billounette  le 08-10-2008 à 08:42:15  (site)

Hebergeur d'images

kikou j'ai rigoler pour les senegalois hi hi hi
moi en espagne un jour on nous avais dit que les francais avait des voix de piano .....mdr et que les allemand devait etre payer par une grande marque d'effervecant ......mdr
je n'ai pas trouver cela mechant juste une blague ......
gros bisous a vous 2
isa

3. nostalgique  le 08-10-2008 à 11:26:34

merci de ta visite ,c'est sympa ,que de supebes photos et trés bel article ,je ne connais pas le SENEGAL ,mais ça donne envie de le découvrir ,merci de nous faire rêver et découvrir d'autres horizons .trés belle journée .amicalement

4. ma-boite-aux-secrets  le 08-10-2008 à 14:13:46  (site)

Merci de ta visite ! ne t'inquiéte pas je n'ai pas l'intention de fermer ma boite aux secrets ! Reviens quand tu veux, tu es la bienvenue ! Tu as bien de la chance d'être allée au Sénégal et d'avoir pris du bon temps ! j'écoute la chanson que tu as mise, elle donne la péche et le moral ! Merci !
A bientot
Amitiés
Sissi

5. sergio  le 08-10-2008 à 15:34:13  (site)

je suis heureux aussi de faire ta connaissance Armand, ces photos sont très belles est donnent vraiment envie de faire un tour au Sénégal, à bientôt bye!!

6. Lunaa  le 08-10-2008 à 16:19:14  (site)

Merci pour tes visites et tes gentils comm'
Bonne soirée, bisous

7. Lunaa  le 08-10-2008 à 16:51:43  (site)

Uglit.com

8. divagation-de-clavier  le 08-10-2008 à 17:39:45  (site)

c'est amusant, je suis secrétaire d'un syndic bénévole mais pas si loin... mais pas trop mal non plus, copropriété au bord de la mer à côté de Nice ! bon séjour, très belles photos
Hebergement gratuit d image et photobidulette

9. **didine66**  le 08-10-2008 à 22:41:58  (site)

Ben vous avez voyagé...c'est génial
Hebergeur d'images, bisous, nadine

10. Loopy  le 09-10-2008 à 05:21:56  (site)

salut

merci de ta visite je vois que tu as pas mal voyagé,moi aussi je n ai pas a me plaindre de ce coté là remarque 33 pays déjà mais il m en manque trois la polynésie française et l australie .... et la Mongolie ...
ah lala je suis toujours entraqin de me plaindre lol!

bonne journée

Loopy

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le 07-10-2008 09:08

LES "GONDOLIERS"...

 

 

 

Italie, Venise du 1er  au 5 juin 1998

    Au siècle de la navette spatiale et des ordinateurs, Venise et ses vieux palais de marbre restent toujours la principale attraction touristique du monde. Nos contemporains veulent-ils démontrer par là qu’il leur est absolument vital de rester rattachés à la tradition ?…

    Ville cosmopolite, Venise a subi depuis des siècles toutes les influences, de l’Occident comme de l’Orient. Son génie est d’avoir su les intégrer et les dépasser vers une civilisation authentiquement vénitienne. Son charme est d’avoir assis sa puissance et son rayonnement sur la beauté. On oublie souvent qu’elle a été fort peu longtemps italienne, car elle fut surtout la métropole de son propre empire s’étendant sur toute la Méditerranée…

    Redoutable autrefois, la « Cité des Doges », appelée aussi la « Dominante », ne joue plus aujourd’hui de rôle politique sur la scène internationale. Elle occupe seulement une première place dans le cœur des amoureux, des poètes, des intellectuels et des esthètes de tous les pays du monde. Ce pouvoir d’attraction est tel, qu’elle risque d’être asphyxiée par ses « fans », au point que la municipalité de Venise envisage sérieusement d’instaurer des quotas pour limiter ses visiteurs…

    Pour apprécier davantage le somptueux décor de Venise, il faut posséder un certain nombre de repères historiques et artistiques. Avec quelle émotion alors, on évoquera sur place la grande ombre de Lord Byron se baignant dans le Grand Canal ou les scènes de ménage homériques des amants terribles de Venise : George Sand et Alfred de Musset, sans parler des villégiatures célèbres de Bonaparte, Turner, Monet, Richard Wagner, Gabriel Fauré, Max Ernst, Samuel Beckett, etc.…

    Papi et mamie Madonna fêtent cette année leur 50ième anniversaire de mariage, l’occasion est donc toute trouvée pour leur offrir ce voyage et par la même, les accompagner avant la mise en place des quotas fatidiques…

    Au départ de Marseille Provence, un petit « coucou » d’Air Littoral nous dépose sur le tarmac de Nice, puis c’est au tour d’un Airbus de prendre le relais jusqu’à l’aéroport de Venise. Papi, dont c’est le baptême de l’air, en profite pour visiter la cabine de pilotage. Il fait la conversation avec le comandant de bord et, il faudra l’insistance de l’hôtesse de l’air pour le ramener à sa place.
     


    Après les formalités de police et de douane, notre correspondant sur place nous dirige vers le débarcadère ou une vedette rapide nous attend. Ce canot de luxe tout en acajou et en cuivre fonce dans la lagune en laissant derrière lui une gerbe d’eau impressionnante. Après une demi-heure de navigation, le matelot ralentit son embarcation à l’entrée du Grand Canal, puis se laisse glisser jusqu’au ponton privé de l’Hôtel Rialto***, ou se trouve nos appartements décorés dans un pur style vénitien…
     


    Tout près de l’hôtel, nous flânons vers le pont du Rialto. Tout un dédale de ruelles butent en cul-de-sac sur un quai désert, un canal, ou enjambent les eaux par de petits ponts en dos d’ânes, à balustres de marbre. Les vitrines aimantent le regard. Lumière chaleureuse de ces incroyables pâtisseries qui débordent de trésors sucrés. Lumière plus intimiste, ambrée, des boutiques ateliers où se fabriquent les velours satinés, les papiers moirés ou encore les masques derrière lesquels on se cache pendant le carnaval…
   

 
    Venise se lève tôt, et toujours de belle humeur. Dès 8 heures, les ruelles sifflotent. Restaurateurs et ménagères se bousculent près du pont du Rialto. Sous les arcades médiévales de la Pescheria, les commerçants déballent poissons et crustacés ramenés par les pêcheurs vénitiens. Il y a aussi le rendez-vous du quai du rio Barnaba avec son marché flottant. Les berges amarrées s’y balancent sous des montagnes bariolées de fleurs et de légumes. Les marchés vénitiens sont parmi les plus charmants du monde…
     


    Très commerçante aussi, la rue Garibaldi et ses déballages. Les vénitiens y tiennent encore le haut du pavé. Ce quartier du Castello, qui s’étire jusqu’à l’Arsenal, attire peu de touristes. Pourtant, on y fait les flâneries les plus poétiques de Venise. Places secrètes et lacis de venelles qui se terminent sur le miroir des canaux. Maisons fleuries aux murs ocre ou abricot que le soleil embrase. Bistrots où le parler vénitien roule en caracole, ponctué de gestes envolés. Tout un opéra !…
     


    Venise serait la ville la plus chère d’Italie ? Sans doute, mais les habitants et les habitués savent que ses vrais plaisirs ne coûtent que quelques lires. Un expresso au pied de l’église Santa Maria de Miracoli, bijou Renaissance. Une douceur à la pâtisserie Rosa Salva, campo Zanipolo. Une trattoria classique « Alla Madonna », au cœur de Venise, Calle della Madonna, tout prés du pont du Rialto qui propose de bonnes pâtes et des poissons…
     


    Nous faisons maintenant une halte devant le Pont des Soupirs ou se tenait autrefois le tribunal. Emprunté par les condamnés, dont la détresse faisait souvent peine à voir, lui a valu son surnom. Le Pont des Soupirs passe au-dessus du Rio du Palais. C’est une élégante construction en pierres blanches d’Istrie qui conduit au Palais des Seigneurs de la Nuit, prisons tristement célèbres où Casanova fut un des seuls à s’évader. Tout le monde le cherche, le photographie, le traverse, le contemple. Alors, nous faisons comme tout le monde. Il n'y a finalement pas de mal à admirer les merveilles d'architecture, même si on a un petit peu de mal à s'isoler dans la contemplation…
     


    A Venise, le cycle de l’eau gouverne vos pas, échancre un parcours de pierre, d’ors et de verre le long duquel, de pont en pont, la belle égrène ses multiples palais. C’est entre le pont du Rialto et la place Saint Marc que se concentrent nos tribulations de ce jour. D’abord la place Saint Marc, le cœur de la ville depuis la nuit des temps qui brasse les époques, croise les siècles et condense les styles…
     


    Le lion, emblème de la ville, qui protège toujours jalousement la somptueuse basilique Saint Marc. Le Palais des Doges, qui retrace l’histoire de Venise. Et le musée de l’Accadémia, qui abrite un incomparable collection de peintres célèbres : Bellini, Carpaccio, Titien, Véronèse, le Tintoret. Les Amateurs d’art plus contemporain peuvent découvrir une magnifique collection au Palazzo Grassi au bord du Grand Canal…
     


    Pour autant, sa dévotion à l’art avec un grand « A » n’empêche pas Venise de faire la part belle aux manifestations commémoratives. Ce matin sur la place Saint Marc on fête le bicentenaire des carabiniers de la ville. Mamie en profite pour se faire photographier avec un jeune et bel officier…
   

 
    C’est maintenant le temps de faire une pause au Florian. Depuis trois siècles, ce café de légende cultive l’art du raffinement. Servi par des garçons stylés, le cappuccino est mousseux à souhait. Les amoureux s’isolent dans des petits salons ornés de boiseries peintes ou dans des boudoirs rococo. Nous préférons la terrasse où un orchestre à corde semble jouer avec les rayons de soleil. Sans même fermer les yeux on croit voir débouler Casanova et ses courtisanes aux gorges pigeonnantes. Quand l’addition se présente, le rêve s’estompe brutalement. Il faut revenir à la triste réalité du quotidien. Venise est un rêve éveillé…
     


    « Ciao ! » Un gondolier fait irruption à la Ravetta d’Eddi, une trattoria bien vénitienne. Un éclat de rire, un pas de danse improvisé et il commande du proscecco, ce champagne local et bon marché qui fait l’ivresse pétillante. Frizzante, dit-on ici. Les gondoles ? Venise en possède 400. Voilà neuf siècles qu’elles glissent sur les canaux. Hier au service des comtesses et des marchands, aujourd’hui pour les amoureux. En tee-shirt rayé et chapeau de paille, les gondoliers se faufilent sous les 447 ponts de Venise et tanguent sur le Grand Canal entre palais et palaces. Parée de ses mythes, la Sérénissime s’active et trône au milieu d’une lagune dont les eaux palpitent sous un joyeux trafic…
     


    Ornée d’un bouquet de roses, la proue d’une gondole perce le brouillard, glisse, nonchalante, sur les eaux d’un canal miniature. Soudain, au détour d’un pont, l’horizon s’élargi. D’abord fantomatique dans son halo de brume, la silhouette théâtrale d’un palazzo se précise : colonnades torsadées, ogives, loggias, ornements baroques et cheminées coniques, si typiquement vénitiennes. Délicieuse impression de s’être évadé du quotidien lorsqu’on défile ainsi, à fleur d’eau, devant les palais du Grand Canal…
     


    Nappées de lumière ouatées, les îles de la lagune sont des mirages qu’on aborde en vaporetti, ces bateaux municipaux qui cheminent doucement sur l’eau. A Murano, les souffleurs de verre officient devant leurs fours incandescents. Rendez-vous très prisé des italiens, l’auberge Valmarana propose une cuisine généreuse, pâtes en sauce et poissons à la vénitienne. A Burano, l’île des dentellières, les maisons de poupées sont badigeonnées de couleurs vives et fruitées. Si Burano a bâti sa réputation sur la dentelle, c'est également un village de pêcheurs aux petits canaux entièrement bordés de maisons aux couleurs vives. Il s'en dégage une atmosphère sereine et authentique, la magie des couleurs, l'odeur du petit marché, le linge suspendu aux fenêtres. On aime…
     


    A Torcello la secrète, berceau de Venise, une majestueuse basilique byzantine surgit entre roselières, herbes folles et jardinets. Du haut du campanile, on domine la lagune, ses chenaux, ses îlots peuplés d’aigrettes et ses paysages liquides qui sont l’envers sauvage de Venise. A l’extrême sud de la lagune, voilà Chioggia, la cité des pêcheurs baignée par l’Adriatique. Un marché de poisson occupe les quais du canal Della Véna. Bariolées et ventrues, certaines barques traditionnelles arborent toujours leurs voiles triangulaires…
     


    Nous avons découvert une ville que certains considèrent comme la plus belle ville du monde. Une ville qui a su rester dans sa plus simple expression, comme une actrice sans fard. C’est de ses quartiers excentrés où le passé s’enlise, où l’histoire s’engouffre dans les lézardes des palais millénaires, que la Sérénissime commence à vous envoûter…

    Venise nous accueille dans son quotidien ordinaire et paraît extraordinaire avec son linge suspendu au-dessus des rues et ses bacari typiques où l’on grignote à peu de frais. Ces quartiers populaires montrent, au hasard des ruelles, la vie des petits artisans, travaillant ici le verre ou les maquettes vénitiennes, là des pâtes fraîches fabriquées à la main et au tambour. Sans oublier les gelati, fameuses comme celles de la gelateria Alaska de Santa Croce. Même authenticité dans les îles comme Burano, chère au cœur de Philippe Starck qui y a acheté deux maisons. Ici, les hommes pêchent et les femmes brodent…

    Enfin difficile de quitter la ville sans un tour à la fameuse plage du Lido de « Mort à Venise ». Et tant pis s’il n’y a plus ni calèches ni carrosses comme au temps de Tadzio, le héros de Thomas Mann, la plage est toujours là, avec ses cabines de bain, insolente de beauté. Mais mourir à Venise, nous n’y pensons pas. Comme tous les touristes, nous n’avons qu’une idée en tête : revenir !…
 
 
Andrée et Armand, 
 
 

 

 


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1. zoe  le 07-10-2008 à 07:10:36  (site)

je suis allée à venise , la même année que toi , je pense .
J'ai eu la chnace d'assister au carnaval Sourire .
bonne journée

2. ALEXANDRA  le 07-10-2008 à 09:41:44

merci pour la famille et les photo d'italie son trè bo

3. creaspassion  le 07-10-2008 à 10:00:03

BONJOUR BONNE JOURNEE
HAAAAAAAA VENISE !!!!
QUE DE BEAUX SOUVENIRS POUR MOI !!
MERCI DE TON PASSAGE SUR MON BLOG AMITIES +++ A TRES BIENTOT
MARTINE

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4. billounette  le 07-10-2008 à 16:03:34  (site)

je passe te faire un petit coucou pour te dire que mon week end etait superbe sauf le temp pfffff.....

Hebergeur d'images

gros bisous isa

5. **didine66**  le 07-10-2008 à 17:44:51  (site)

Très jolies photos et très bonnes explications merci, bonne soirée ) vous 2, bisous, Nadine

6. liloo  le 07-10-2008 à 21:14:01  (site)

Bonjour,
Je suis allée à Venise pendant la période du Carnaval y'a bien une vingtaine d'années et j'en garde un très bon souvenir !
Je me permets de rebondir sur votre commentaire laissé "chez moi" aujourd'hui...
Je tenais à vous dire que vous aviez entièrement raison concernant la comparaison entre ma soeur et le portable ! Ce n'est pas moi qui suis fâchée contre elle, mais plutôt le contraire... C'est bien dommage et je le regrette profondément !
Ayant perdu mon frère, je ne sais que trop bien combien les bonnes relations entre fratrie sont importantes...
Merci de votre passage et bonne continuation sur Vef !

7. mary66  le 07-10-2008 à 22:03:37

merci pour ta visite, je suis heureuse de découvrir ton blog, il est superbe.
Que de souvenirs, bisous
Amitié , Mary

8. Loopy  le 08-10-2008 à 04:33:39  (site)

bonjour

merci de tes visites et de ton petit mot que j apprécie
je n ai pas eu le temps de lire tout
mais ce que j ai vu de ton article m interesse je connais bien Venise et toute l italie d ailleurs...

a bientot

Loopy

9. divagation-de-clavier  le 08-10-2008 à 17:41:53  (site)

tu racontes drôlement bien... on te suit en rêvant...
Hebergement gratuit d image et photobidulette

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le 07-10-2008 05:19

LA PENSEE TERNAIRE





    Toute construction sacrée est le produit d’une dualité, celle de la matière et de l’esprit, du Verbe qui s’est fait chair. Cette dualité n’est pas un conflit, une opposition de principes, une lutte à mort entre un prétendu bien et un supposé mal, mais la condition même de la vie. Opposer l’esprit et la matière, l’homme et l’univers, c’est rester dans la séparation. La  démarche initiatique nécessite de percevoir les deux polarités, leur opposition comme leur complémentarité, de les regarder, donc de s’en détacher afin de les unir pour reconstituer l’unité dont elles procèdent. A chaque grade, le rituel donne, sinon le troisième terme, du moins la possibilité de le trouver en éveillant une capacité de vision particulière.

    Le symbole du pavé mosaïque en apporte une bonne illustration. Il peut être abordé selon une démarche en trois temps qui, reprenant les éléments précédents, nous conduira de la manifestation extérieure jusqu’aux frontières du non-manifesté, jusqu’au monde du principe créateur.

    On peut le considérer en premier lieu comme la manifestation d’une forme contenant l’univers vivant et manifesté. A ce niveau, le pavé mosaïque apparaît comme une évocation de la dualité : noir et blanc, ombre et lumière, masculin et féminin, ciel et terre, connaissance et ignorance, etc. Cette alternance de carrés évoque un moment de la création du monde régi par le nombre Deux. Il symbolise le principe de manifestation dans son aspect de « volonté » de se manifester qui se concrétise par le dédoublement de l’Unité qui prend la forme d’un carré long. Le pavé mosaïque nous rappelle à ce stade que la dualité est inhérente à toute vie, ce qui ne veut pas dire que toute vie se résume à la dualité.

    En deuxième lieu, on peut le voir comme l’un des éléments de la construction symbolique de la loge. Il en constitue la base, le fondement, le sol. A ce titre, il donne la dynamique de la démarche et conduit à rechercher et à vivre le troisième terme. Cette dynamique permet de trouver la stabilité à partir de laquelle il devient possible d’élever l’Œuvre.

    Sur le plan moral, cela rappelle en permanence au maçon que si toute chose créée est nécessairement duelle, une vision duelle des choses ne conduit qu’au dogme, à la division et à l’intolérance. Il y a une démarche à entreprendre pour concilier, réunir, harmoniser. Intégré dans un espace sacré, le pavé mosaïque évoque un mouvement, une action de dépassement qui débouche sur une règle de vie.

    Un troisième niveau de perception de ce symbole consiste à le considérer non plus seulement comme intégré dans un espace sacré, mais comme une section de cet espace, celle qui est délimité par les trois piliers, par exemple. On peut alors se demander si c’est le pavé mosaïque qui engendre les trois piliers ou si, au contraire, ce sont les trois piliers qui font apparaître le carré long. Ces deux points de vue ne sont pas contradictoires. Si l’on part du pavé mosaïque pour aller aux trois piliers, on est en présence du chemin initiatique caractérisé par l’épreuve ; il part de la manifestation pour aller vers l’origine, à l’inverse, on part des piliers pour générer le pavé mosaïque, on est en présence d’une position de créateur, de Maître d’Œuvre ; il part du monde des causes pour construire et transmettre.

    Ne rien exclure, mais tenter de voir ce qui relie des choses apparemment opposée, voyager au cœur du mouvement, sans opposer mais en reliant, c’est la clé de la pensée ternaire…


Jakin,


 


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1. kahlan  le 07-10-2008 à 05:39:18  (site)

bonjour,

alors elle était bonne la recette de ma soupe ... tant mieux , elle réchauffe comme pas une. bonne et douce journée. bisous

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le 06-10-2008 09:04

SUR L'ILE DE LUMIERE...

 



Madère du 18 au 25 septembre 1995


    La passion des couleurs, des lumières fortes, une tradition inégalée de feux d’artifice puisent peut être leur origine dans l’immense incendie qui, au 15ième siècle, embrasa l’île entière. Incendie volontaire déclenché par les premiers découvreurs portugais qui, pour s’implanter sur une terre totalement recouverte par la forêt (le nom de Madère vient de « Madeira », bois en portugais), décidèrent d’y mettre le feu. Feu qui, dit-on, dura sept ans !…

    Peut-être est-ce en partie à ce feu fertilisant que Madère doit la folle exubérance de sa végétation. Au feu et au travail acharné des hommes qui, au fil des siècles, créèrent un réseau d’irrigation unique au monde…

    Il est constitué par les levadas, ces rigoles soigneusement entretenues où, depuis la cime des monts une eau pure cascade joyeusement, dérive, s’évanouit, renaît, chuchote sans fin, avant d’atteindre les parcelles en terrasses qui transforment bien des lieux de Madère en jardins suspendus entre terre et ciel. Le long des levadas, des sentiers d’entretient bordés d’orchidées et d’hortensias sauvages mènent le promeneur partout où va l’eau vive. Et cela sur près de deux mille kilomètres !…

    Quelques affaires jetées à la hâte dans une valise, puis nous partons pour l’aéroport de Marseille Provence, curieux de découvrir cette terre que l’été semble avoir choisie pour passer l’hiver. Quelques heures de vol plus tard, et une escale à Lisbonne au Portugal, nous atterrissons de nuit à Funchal où notre guide nous attend…
 


    Après le petit déjeuner nous consacrons cette première journée à la visite de la capitale. Funchal , est une ville élégante, heureuse, superbement colorée. Les rues sont pavées de couleurs tendres, les maisons nobles crépies d’un blanc immaculé où se détachent les encadrements des portes et fenêtres en lave très noire. Les églises ont des plafonds d’ivoire, les fers forgés des balustrades donnent sur des vues vertigineuses.
       

   
    Mais surtout, il n’est pas une ruelle des vieux quartiers qui, en toutes saisons, ne sente le jasmin ou ne soit bordée, protégée, recouverte par une folie de jacarandas bleus, d’hortensias géants et de camélias roses. Ici, on n’échappe pas à l’omniprésence des fleurs et nous pouvons chaque jour, au marché, en rencontrer les prêtresses !…
         

 
    Ce sont les fleuristes aux grandes jupes à rayures multicolores, au corselet ajusté et aux bras chargés d’oiseaux de paradis (ou « estrelizia »). N’oublions pas d’ailleurs qu’outre les belles nappes brodées, les couvertures aux couleurs splendides, les vanneries, le vin de Madère, les souvenirs les plus durables sont peut-être les bulbes de fleurs dont on se fait un plaisir de nous détailler les gloires…
      


    Les boutiques sont chic. Elles rappellent celles de Lisbonne, elles annoncent celles du Brésil avec le goût raffiné des soies, des ors, des beaux cuirs. Pointe d’exotisme qui se retrouve dans la décoration des bars, des night-clubs, du casino (œuvre du brésilien Oscar Niemeyer, l’architecte de Brasilia) et dans les grands salons des hôtels comme ceux du Reid’s où, toute affaire cessante, nous allons prendre un verre en ses jardins…
       
    Dans l’après-midi nous visitons le Musée des Arts Premiers puis nous profitons de la quiétude du soir pour déambuler dans les magnifiques jardins de la Quinta Das Cruzes avant de rejoindre nos appartements de l’Hôtel Dorisol****…
      


    Ce matin nous partons sur les hauteurs de Funchal, au petit village de Monte. Nous visitons l’église de Notre Dame Assumption et le tombeau de Charles 1er d’Autriche. Sur le catafalque de pierres sèches surplombe un édifice en rénovation qui représente le monarque dans les bras de Notre Dame…
      

 


 

    Pour la descente de Monte jusqu’à Livramento, le village en contrebas, nous empruntons des traîneaux en osier tirés par des hommes en canotier. C’est une folle aventure. Dès la première pente, le traîneau glisse à vive allure dans une ruelle étroite. Les hommes ont peine à le diriger pour qu’il ne se frotte pas au mur de pierres. A chaque intersection, ils crient très fort, pour se faire entendre d’éventuels véhicules qui pourraient croiser la ruelle. Nous fermons les yeux à chaque carrefour et l’adrénaline monte. Sur le dernier tronçon la pente est plus raide. Les hommes sont sur les patins et freine avec leurs sabots pour ralentir la course périlleuse du traîneau. Au bas de la ruelle, on fille directement sur une voiture qui freine brutalement pour nous laisser passer. Ouf ! On arrive en entier, mais les jambes tremblent comme des feuilles…
       


    Aujourd’hui la journée est consacrée à la visite de l’Ouest de l’île. Tôt le matin nous partons pour le village de pêcheurs de Camara de Lobos, fondée par Zarco en 1424. C’est là que Winston Churchill a peint le village en forme d’arche blanche avec le Cabo Girao et le cap Rouge en arrière-plan. Sur les quais, seuls quelques bateaux de plaisance se mirent dans l’eau cristalline. Les pêcheurs sont encore au large, ils remontent leurs derniers filets. Plus tard, le port s’animera comme tous les matins, avec sa kyrielle de poissons frais, faisant le bonheur des ménagères…
      


    Puis nous passons par les falaises du Cabo Girao aux pics impressionnants (580 mètres). Cette falaise offre des vues spectaculaires sur les terrasses construites sur le versant est. Ceux qui ont le vertige regardent de l’autre côté de la levada. En contre bas s’étendent de superbes bananeraies, mais sur la corniche l’aridité de la terre, permet la seule pousse des cactus…
     


    Après la descente, nous faisons une petite halte à Ribeira Brava, pour souffler un peut. Des parasols multicolores ombragent l’esplanade point d’arrivée de nombreuses excursions. Nous traversons maintenant le plateau de Paul Da Serra et arrivons à Porto Moniz, la ville des pêcheurs de cachalots…
      


    La ville est renommée pour ses piscines naturelles. Les récifs dans les rochers de lave dessinent un véritable labyrinthe de bassins où l’on peut nager ou pique-niquer si l’on ne craint pas la fraîcheur du vent…
     


    Après le déjeuner, départ pour Sao Vicente par une route spectaculaire surplombant l’océan, arrosée de temps en temps par des cascades, coupée de tunnels et agrémentée de belvédères. Le village est joliment restauré et nous avons le temps de prendre un café sur la place de l’église…
     


    Nous traversons maintenant la forêt de Chao dos Louros, une jolie forêt de lauriers. Nous découvrons à la sortie d’un virage un beau point de vue sur l’église de Rosario et le ruisseau. Les meules de foin dessinent des rubans dorés sur le paysage vert émeraude. Une route sinueuse  conduit au col d’Encumeada (1004 mètres). Ce col offre des vues splendides sur les côtes nord et sud. Puis nous descendons vers Funchal, en traversant les vertes collines et les terrains cultivés en terrasse, nous découvrons Ribeira Brava, dont l’église, datant du XVIème siècle, âge d’or du cycle de la canne à sucre, est richement ornée, pour retrouver enfin notre chambre d’hôtel…
      


    Cette nouvelle journée est employée à la visite de l’Est de l’île. Nous quittons Funchal pour Camacha, centre de la vannerie à Madère. Nous faisons quelques pas sur la place du village qui surplombe la magnifique vallée…
     
    La bonne route goudronnée, fleurie d’hortensias et de lis, serpente jusqu’au plateau dénudé, puis jusqu’au col de Poiso (1400 mètres). Le Pico do Arieiro apparaît telle une boule de feu, inondant de rais de lumière violets et dorés le paysage tout entier, du sommet des montagnes au fond des vallées. Les brumes s’estompent comme à regret, bientôt simple traînées encerclant les cimes, avant de disparaître complètement. Un berger surgit soudain, une charge de bois sur les épaules, poussant devant lui chèvres et moutons dans la faible lueur du matin, tandis que les nuages projettent leurs ombres sur les versants broussailleux…
      


    Ensuite c’est la fraîcheur agréable de Ribeiro Frio et du petit port de Faial. Une multitude de mouettes, rassemblées sur un escarpement de la roche, crient en attendant le passage des bancs de poissons…
       
    Nous déjeunons à Santana ou ses vergers et ses jardins descendent jusqu’à la mer. C’est le village le plus pittoresque de l’île, un ensemble  ravissant de maisons aux toits de chaume, de fleurs, jardins, vergers construit au pied de montagnes spectaculaires se dresse dans l’azur du ciel…
     

 
    Nous reprenons la route pour Caniçal et la Ponta de Sao Lourenco. La pointe de l’île baignée de soleil paraît fascinante. Nous découvrons une flore riche et des formations rocheuses insolites, mais aussi l’Atlantique dans toute sa furie, battant la côte et les îlots. Les couleurs de la mer et des rochers sont éblouissantes…
       


    nous traversons Machico, le village le plus ancien de Madère, célèbre pour son église manuéline et sa chapelle des Miracles. Celle-ci fut construite en 1420 sur la rive est de la rivière, sur le site du premier débarquement de Zarco ; détruite en 1803 par une inondation, elle fut reconstruite au 19ième siècle…
      


    La route qui nous ramène à Funchal longe la côte à partir de Camara de Lobos. Comme un interminable ruban elle descend lentement vers la capitale dans une végétation clairsemée de pins et de cactus d’un vert profond…
      


    La dernière journée est consacrée à la détente sur la côte déchiquetée de Funchal : Bain de mer, dégustation de vin de Madère, visite du jardin botanique et dîner de spécialités locales dans un restaurant typique avec spectacle folklorique…
      


    Visiter Madère, en n’importe quelle saison, sans emprunter les chemins et sentiers qui mènent, toujours plus haut, au sommet des montagnes, c’est se priver de souvenirs et de sensations inoubliables, c’est passer à côté de l’essence même de Madère, il faut suivre, en écoutant le bruit de l’eau, les levadas qui la parcourent en tout sens. Il faut faire l’expérience du silence suprême des hautes cimes. Là-haut, en compagnie de « l’Homme debout », perdu au milieu des nuages, le visiteurs établira ce rapport paradisiaque que l’homme parvient parfois à nouer avec la nature…

    Les Madérois savent que le bruit des cascades, le parfum des fleurs, le bruissement des feuilles, l’éclat du printemps constituent la force vitale de leur île – paradis au milieu de l’Atlantique. La terre de Madère est imprégnée de la sueur et de l’amour des habitants qui, génération après génération, y sont nés et y sont morts, consacrant leur vie entière à l’aménagement des terrasses sur le flanc des montagnes. Avec leur âme ces constructeurs ont écrit une véritable épopée que seuls comprendront ceux qui, sur leurs traces, suivront les sentiers de montagnes…


Andrée et Armand  
 
 
 


Commentaires

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1. lemondededisney  le 06-10-2008 à 08:45:54  (site)

coucou je vient pour te remerçier de ton commentaire
merçi beaucoup et j'éspére que mon blog te plairas
amitié

2. cali1  le 06-10-2008 à 09:24:37  (site)

bonjour
je passe te souhaiter un bon début de semaine
j'espère que tout est ok pour toi
moi pas top
ma bronchite empire en restant à la maison
vais devoir retourner chez le doc
groqs bisous
cali

3. **didine66**  le 06-10-2008 à 15:30:04  (site)

très joli, Hebergeur d'images

4. TAOMUGAIA  le 06-10-2008 à 15:41:43  (site)

Funchal, que des beaux souvenirs, une tranquilité à peine troublée par les jeunes mariés américains (à l'époque, Madère était la destination préférée des couples américains en voyage de noces, pourquoi, je ne sais pas), endroit épargné par la furie trouble du tourisme et pourtant si près.

5. tinhinan  le 06-10-2008 à 17:34:19  (site)

bonsoir mon passage pour te souhaiter une belle et agréable soirée

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le 05-10-2008 06:00

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE 

 

 


 

 

L'AIR PUR FAIT DU BIEN !...

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 

 


Commentaires

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1. blogphotos  le 05-10-2008 à 08:00:04  (site)

Bonjour
je te remercie de tes visites sur mon blog .Je m'amuse à le faire et il n'y apas bcp de monde qui y passe et encore moins qui laissent des messages .ça me touche .
je te souhaite un doux week end .
biz
j'aime bien le petit fantome !!!

2. reves  le 05-10-2008 à 13:31:05

Bonjour, merci pour ta visite sur mon blog et ton gentil commentaire!

3. tinhinan  le 06-10-2008 à 05:29:01  (site)

Bonjour je passe te souhaiter une belle et agréable journée

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le 04-10-2008 08:04

CHEZ LES BOURBONS...

 

 


03 – ALLIER, Bourbonnais du 22 au 25 septembre 2008  

 

 

 

 

          

     De la phéhistoire castelperronienne à nos jours, l’homme a marqué le département de l’Allier de son indélébile empreinte. Les Bourbon, future dynastie royale, ont laissé une floraison de châteaux et de belles demeures ; leurs voisins clunisiens ont apporté avec foi les témoignages inoubliables de l’art roman ; tous les humbles hommes du terroir ont imprimé les marques de leurs modestes talents. De ce printemps d’histoire est né un riche patrimoine culturel marqueur de temps à venir voir…
         
    Ce territoire d’une grande douceur invite à la promenade, au cœur d’une nature intimiste et préservée, à travers une mosaïque de paysages contrastés : forêt de Tronçais, gorges de la Sioule, Montagne et Bocages bourbonnais, Val de Cher, Val d’Allier et Combraille. L’Allier descendue des contreforts du Massif central, s’assagit pour conserver en paix les oiseaux de passage. Montluçon l’industrieuse, Vichy l’élégante et Moulin la royale, trois villes veillent sur ce département au charme tout en nuances.

    L’Allier est riche d’un patrimoine historique considérable marqué du sceau des ducs de Bourbon, dérivé d’une histoire romanesque aux personnages illustres comme Anne de Beaujeu et le connétable de Bourbon. Le patrimoine roman et de ses églises est inestimable. Il y mêle différentes influences : auvergnate, berrichonne et bourguignonne…
     
    Six heures de route sont nécessaire pour approcher le triangle des Bourbon : Moulin, Souvigny, Bourbon l’Archambault. La nature donne l’impression d’avoir repris des droits grâce aux rivières et étangs artificiels, aux allées sinueuses, aux grands arbres. Une virée dans le vert, dans tout les tons de vert…
 


    Nous avons pris nos quartiers pour quatre jours à l’hôtel l’Univers, un établissement de la chaîne « Inter Hôtel » managé par Nathalie et Patrice un couple dynamique et accueillant. Une bâtisse du XIXe siècle abrite cet hôtel situé en centre-ville près de la gare, du château des ducs de Bourbon et de la cité médiévale de Montluçon.

    Pour y arriver c’est tout droit en haut : Autoroute A7 jusqu’à Vienne, puis contournement de Lyon, direction Saint Etienne puis Clermont Ferrand – sortie 11 Montmarault. On quitte l’autoroute pour la D237, on traverse Montmarault puis Montluçon, au rond-point première sortie à gauche, on longe la rue Max Dormoy jusqu’à la gare Sncf, première à droite sous le porche, Nathalie est là pour nous accueillir…

    On commence immédiatement notre aventure par le Donjon de la Toque à Huriel. Plus connu sous le nom populaire de " la Toque ", ceci en raison de son ancienne toiture en forme de toque pointue, le donjon est un des rares donjons quadrangulaires français du début XIIème siècle encore visibles aujourd'hui, au même titre que les donjons de Montrichard, Beaugency, ou bien encore Loches. Vestige de l'ancien château des Seigneurs d'Huriel, entouré de fossés jusqu'au milieu du siècle dernier, le donjon, entièrement construit en blocs de granit régional, a une hauteur totale de 33 mètres. Cinq salles superposées s'élèvent aujourd'hui sur la cave voûtée.
     


    Après cette escapade, nous revenons à la cité médiévale de Montluçon. Au 12ième siècle, la ville rentre dans le domaine des Sires de Bourbon. La cité connaît alors une période de prospérité, en particulier sous le règne de Louis II de Bourbon au 14ième siècle. Son retour à la couronne de France au 16ième siècle, correspond pour la ville a une époque plus obscure et il faudra attendre jusqu’au 19ième siècle pour la voir renaître.
     


    La cité ne manque pas de nous fasciner à chaque coin de rue. Nous levons les yeux et nous nous laissons charmer. Nous commençons autour de la rue Grande. La statue de Ste Anne : C’était une sainte très populaire en Bourbonnais, c’est aussi la patronne des eaux calmes. Un peu plus loin au bout de la place, nous apercevons le Grenier à Sel un restaurant gastronomique. A gauche : deux très belles maisons à pans de bois se font face.
     


    Porte Bretonnie : Cette petite place regorge de détails architecturaux ainsi la brûlerie de Café est installée dans une ancienne porte de la ville Médiévale, le magasin Landor dont les pans de bois sont peints de couleurs vives, rappelle que les boiseries étaient peintes à l’époque Médiévale. Jusqu’au nom de cette place qui remonte à la Guerre de Cent Ans, durant laquelle, les anglais avaient établi leur campement dans ce quartier devenu le « quartier des Bretons ».
     


    Château des ducs de Bourbon : L’évocation d’un château à Montluçon remonte au 11ième siècle. Mais il faut attendre Louis II de Bourbon pour que soit construit un véritable château, vers 1370. En effet, la Guerre de Cent Ans marqua profondément la ville et le château qui défendait alors la citée avait été partiellement détruit par les Anglais.
     


    Rue des serruriers : A l’intérieur des remparts, ont été construites de nombreuses maisons à pans de bois, elle datent du 15ième siècle. La maison des 12 apôtres est la maison la plus belle du quartier saint Pierre. Autrefois, douze statues, représentant les apôtres, étaient sculptées sur les pans de bois du premier étage.
     


    Eglise Notre Dame : Cette église fut construite de la fin du 14ième à la fin du 15ième siècle sur l’emplacement d’une église romane dont il subsiste quelques vestiges, elle a été légèrement remaniée au 17ième siècle. La façade a un pan coupé qui était destiné à ne pas gêner l’entrée du château.
     


    Le jardin Wilson : Ce jardin à la française, appelé également jardin des remparts a été créé en 1937 dans des jardins d’hôtels particuliers. Il a été inauguré par Max Dormoy en 1939. De l’enceinte médiévale, il ne reste qu’une partie de la courtine car les fortifications ont été en très grande partie détruites au 18ième siècle.
     


    La nuit est tombée quand nous sortons du petit estaminet ou nous avons posé nos fesses devant une pinte de bière blanche au citron. Ce n’est pas de bonne augure car un petit air froid vient de nous rappeler que l’automne arrive à grand pas. Il est temps de rentrer…
 


    Après un petit déjeuner copieux, nous voilà dans la cour de l’hôtel. Un froid de canard nous surprend, il fait pas plus de quatre degrés. On sort les polaires du coffre de la voiture et nous partons pour la ville de Moulins. Il est huit heures du matin pas grand monde sur l’avenue principale de Montluçon que nous traversons rapidement. Quelques kilomètres plus loin, c’est la surprise : un brouillard à couper au couteau. Nous mettons plus d’une heure et demie pour faire 40 km.
     


    C’est surtout à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance que le duché des Bourbon, à l’apogée de sa puissance, attire peintres, verriers et sculpteurs, de différents foyer artistiques. Moulins, la capitale du duché, est le siège d’une cour fastueuses.
     


    Dressé à l’entrée du quartier des mariniers, le Sacré Cœur est un édifice du 19ième siècle. A l’époque Médiévale, le duc Louis II avait fondé, à cet emplacement, l’hôpital Saint Nicolas destiné à loger ses anciens serviteurs. Le couvent des Jacobins fut ensuite édifié en ces lieux à la demande du Connétable Charles III de Bourbon.
     


    En 1791, l’église, placée à nouveau sous le vocable de Saint Nicolas, devient église paroissiale mais elle n’est pas entretenue et tombe en ruine. En 1818, l’abbé Martinet et le Conseil de Fabrique demandent la construction d’une nouvelle église et lancent une souscription à cet effet. Un projet romano byzantin est proposé mas l’abbé s’y oppose et demande la construction d’un édifice néo-gothique. Cette mission est confiée à Jean Baptiste Lassus, disciple de Viollet le Duc. C’est pour cela qu’en reconnaissance d’une telle bonté le Gobe trotter monte en chair et remercie l’ensemble des donateurs…
   

 
    La tour horloge de Moulins se dresse depuis le Moyen âge au cœur de la cité. Dès le 15ième siècle « un guetteur » semble surveiller la ville et permet de mesurer le temps qui passe. La tour horloge à automate se répand à partir du 15ième siècle en Europe. Ces figures de fer, de plomb et de bois prennent le nom de Jacquemarts. Quelle est l’origine de ce mot ? Les avis divergent, on parle d’un inventeur flamand du nom de Jacques Marc, on évoque la jaque, sorte de tunique large rendant plus aisés les mouvements des ouvriers et dont sont revêtus certains automates. D’autres pensent au mannequin utilisé par les archers et les arquebusiers comme cible lors de leur entraînement.
     


    Après avoir engagé la reconstruction de son château, Louis II, troisième duc de Bourbon, demanda au pape Clément VII d’ériger sa chapelle ducale en église collégiale. Un premier chapitre de chanoines y fut installé en 1386, et l’ancienne chapelle fut modifiée, sans doute reconstruite, pour être dédiée à Notre Dame.
 


    En 1468, Agnès de Bourgogne, veuve du duc Charles 1er, posa la première pierre d’un nouvel édifice qui fut terminé dans les premières décennies du 17ième siècle, et qui correspond à la partie Est de la cathédrale actuelle.
     


    Nous pénétrons dans les cours intérieures des maisons médiévales du quartier historique afin de découvrir les trésors cachés de l’architecture et du décor des 15ième et 16ième siècles, témoins de la splendeur de la ville à cette époque comme la maison ou séjourna Jeanne d’Arc en 1429 ou le Grand Café avec sa décoration de 1899 inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques.
     


    Il faut de temps en temps revenir à la réalité du 21ième siècle avec la traditionnelle manifestation syndicale : aujourd’hui c’était le démantèlement de la Poste. Puis devant un verre vin rouge, cépage du pays pourcinois, déguster une blanquette de veau à la brasserie « Le Liberté »…
     


    Nous reprenons la route pour la Forteresse Médiévale de Bourbon l’Archambault qui se situe à 40 km au nord du bocage. Après une multitude de vaches limousines qui nous regardent passer nous rencontrons le premier monument de la ville : L’église St Georges début du 12ième siècle. Deux chapelles latérales sont érigées au 15ième siècle pour accueillir les reliques de la vraie Croix et de la Sainte Epine. Le clocher date de 1865 et est à l’image des clochers bourguignons romans.
     


    La Forteresse médiévale de Bourbon l’Archambault constitue le berceau de la dynastie des Bourbon et s’identifie à l’histoire de la France. Elle représente l’une des plus imposantes ruines de l’époque féodale qu’il y ait en France, malgré les outrages qu’elle a subi au cours des derniers siècles. Ancienne résidence des sires Archambault de Bourbon, ce château qui compta jusqu’à quinze grosses tours, servit essentiellement de défense militaire alors que les ducs et leur cour se fixaient à Moulins.
     


    Après le 16ième siècle, le château fut abandonné et tomba progressivement en ruines, bien qu’un chapitre veillât à la conservation des Saintes Reliques, apportées à Bourbon par Robert de France, sixième fils de Saint Louis. Confisqué à la Révolution, le château fut vendu comme bien national en 1794, devenant alors la carrière la plus prospère de tout le pays.
     


    En 1832 Achille Allier, poète local, sauva de la destruction les trois tours nord et la salle qui les précède, seuls témoignage actuels, avec la tour Qui Qu’en Grogne, de toute la puissance de cette forteresse qualifiée d’imprenable en son temps. En compagnie de guides locaux nous allons vivre maintenant la vie de château au Moyen âge…
     


    Les armes occupent la majeur partie du temps des chevaliers, qui pour combattre les ennemis, s’entraînent toute la journée. Nous faisons comme eux dans la tour de garde…
     


    Pendant ce temps la châtelaine, dans la salle de l’alchimie, prépare des potions pour les mauvaises humeurs, les brûlures d’estomac, les blessures de guerre ou des parfums subtil et des élixirs d’amour…
      


    Comme toute noblesse qui se respecte il faut penser à sa descendance. Alors chacun de son coté dans la salle des lettres transcrit sur parchemin de vélin les recettes miracles ou les secret de combats…
     


    Dans la salle du Rez-de-chaussée de la 3ième tour, le bain est aménagé pour les seigneurs en visite qui n’ont pas pensés à venir avec leurs domestiques. Mais en récompense la baignoire sera remplie de bourbon…
     


    Une fois propre comme des sous neufs, ses seigneuries se délassent dans le salon cheminée aménagé au premier étage de la tour pour discourir sur le sexe des anges, sujet très approprié au Moyen âge…
     


    Au douze coups de Minuit, il est temps de grimper au 3ième étage de la tour pour un sommeil réparateur, car demain il faudra faire croisades…
     


    Croisade, c’est le cas de le dire, car ce matin si le brouillard est un peu plus dense, par contre le thermomètre, lui, flirte avec le zéro degrés. Il est huit heures passées quant nous prenons la route pour le pays poncinois. Une pays qui respire la convivialité et l’équilibre entre ville et campagne, mais aussi entre tradition et modernité. Son vignoble multiséculaire en témoigne…
     


    Saint Pourçain sur Sioule nous accueille pour une flânerie historique. On commence la visite par l’église Ste Croix à l’intérieur de l’ancienne prieurale. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. Elle est flanquée d’un superbe cœur à déambulatoire sur lequel ouvrent deux chapelles romanes au Nord et deux chapelles gothiques au Sud.
     


    Nous sortons par la porte sud de l’église et nous débouchons sur la Cour des Bénédictins. On se laissent guider par les murmures des moines à travers les espaces…
     


    De là nous avons une belle vue sur le clocher de l’église Ste Croix et sur le beffroi. Cette tour de l’horloge, érigée en 1480, sert d’abord de tour de guet puis les habitants l’équipent d’une horloge et d’une cloche (rares étaient les St pourcinois qui possédaient leur propre montre). A l’intérieur se déroule un magnifique escalier en colimaçon que nous admirons au cour de la visite du Musée de la Vigne installé dans l’ancienne maison du bailli.
     


    La balade se poursuit par le petit passage reliant le square de la Paix à la rue Victor Hugo puis nous descendons sur notre gauche. Rue des Fours Banaux à droite jusqu’à l’angle de la rue Beaujeu. Nous voici devant la petite maison à pan de bois, où se trouvait jadis le four communal…
     


    Quelques kilomètres plus loin : la forteresse de Billy. Erigée sur un piton calcaire dominant l’Allier au 12ième siècle, entrée dans le patrimoine des Bourbon au 13ième siècle, la forteresse de Billy fut l’une des plus importante des 17 châtellenies du Bourbonnais.
     


    Colonne vertébrale du pays, la Sioule, rivière sauvage connue des pêcheurs pour ses ablettes, goujons, perches, se jette dans l’Allier à hauteur de Contigny. Elle débouche là en pleine réserve naturelle – la seule du département – du val d’Allier qui abrite une faune exceptionnelle dans un espace protégé.
     


    A Varennes, c’est l’Allier que nous rencontrons en descendant sur les berges qui longent la petite citée pourcinoise.
     


    Nous poursuivons notre route vers l’une des plus anciennes cités du bourbonnais : la châtellenie de Verneuil. Une balade dans un petit village de caractère situé dans le vignoble.
    

 
    Tout d’abord l’église St Pierre bâtie pour 60 chanoines est devenue église paroissiale lorsque la chapelle « Notre Dame sur l’Eau » s’avéra trop petite. L’église est un édifice roman construit au cours de deux étapes du 12ième siècle, embelli au 14ième siècle auquel est adjoint une chapelle latérale au 15ième siècle.
     


    Notre Dame sur l’Eau, Eglise des 10ième et 11ième siècle en cours de restauration. D’un très pur style Roman pour son architecture, les vitraux de Bernard Guth, en relief et tout à fait uniques, baignent d’un lumière colorée ses vieux murs…
     


    Il est temps de se restaurer. Agnès nous accueille à « L’imprévu », chaleureusement en toute simplicité dans le cadre rustique de sa petite auberge…
     


    Après ce déjeuner de spécialité italienne, nous partons pour la forêt enchantée. « C’est un géant endormi en tout impunité, nu, comme un enfant, recroquevillé sur lui-même, blotti au pied d’un arbre sur la Motte Coquet, butte joliment boisée d’arbres séculaires. Les rayons du soleil qui jouent à travers le feuillage éclairent l’herbe verte et tendre ou laissent la terre profonde et sombre recouverte de feuilles et de mousse. Il y fait frais. C’est le parfait décor de nos contes d’enfance. derrière chaque arbre, on s’attend à tomber sur une fée, un ogre ou bien Gargantua. C’est ici que mon géant s’est endormi » (Cyrille André)…
     


    Dans le bocage bourbonnais, sur la commune du Theil, un petit château de la fin du 15ième siècle, fait partie de la Route historique des châteaux d'Auvergne. Demeure simple et rustique de petits nobles campagnards, loin des habituels sites castraux prestigieux. La visite, paraît-il, présente l'originalité de retracer la vie d'autrefois à travers un commentaire où sont expliqués les modes de vie de jadis : toilette, mode vestimentaire, arts de la table, sexualité, cuisine, utilisation des armes présentées, etc. Mais hors saison, nous avons trouvé porte de bois…
     


    Nous retournons en fin d’après-midi à Montluçon en multipliant les visites de châteaux et de vieilles églises au grès de nos envies et de l’intérêt suscité par les ouvrages…
 


    Ce matin, encore très top, nous partons pour une nouvelle flânerie historique : Chantelle et les gorges de la Bouble, la cité médiévale de Charoux et pour finir Gannat. Nous rentrons dans Chantelle par la rue de la Mairie, puis nous prenons à droite direction Place St Nicolas. L’église actuelle, construite de 1864 à 1974, abrite une partie des Saintes Reliques rapportées par les Croisés.
     


    On continue la visite par le Prieuré St Vincent, classé Monument Historique en 1856, l’église est du pur style roman auvergnat. On peut observer le silence des religieuses qui prient derrière le rideau. Un petit tour à la boutique de souvenirs des bénédictines et nous reprenons la route.
     


    Ancien castrum gallo-romain, ville franche depuis 1245, Charroux, avec sa citadelle, son tribunal, ses églises, son couvent et sa commanderie des Templiers, fut ravagée par la peste, la Guerre de Cent Ans et les guerres de religion du 16ième siècle.
     


    En effet, située au bord de la grand Limagne d’Auvergne et bastion avancé du Bourbonnais, elle ne fut épargné ni par la soldatesque au 15ième siècle, ni par les huguenots au 16ième et 17ième. Mais malgré ces malheurs, cette citée ou l’on parlait déjà occitan, a gardé sa superbe figure de ville fortifié, exhibant fièrement sa magnifique église St Jean Baptiste, sa citadelle et bien d’autres monuments…
     


    La rue de la Poulaillerie, la rue de l’Horloge, la rue Rennequin, pavées de grosses pierres, sont bordées de belles façades sculptées, édifiées du 15ième au 18ième siècle ; la maison du Prince de Condé a gardé, au premier étage, ses belles fenêtres à meneaux. Au centre la cour des Dames, cernée par des bâtiments à façade concave, faisait office de place où se rassemblaient et se réfugiaient les bourgeois de la ville. A l’ombre de l’église médiévale St Jean Baptiste, se tient la plus vieille maison de Charroux, construction du 14ième siècle, à colombage et encorbellement.
     


    Lorsqu’on a franchi la porte d’Orient ou la porte de l’Horloge et son beffroi du 13ième siècle, ou passé la halle du 19ième siècle qui jouxte le corps de garde surveillant la porte disparue du Guichet, on pénètre, au delà de la première enceinte, dans les faubourgs…
     


    Un arrêt sur La Bouble qui prend naissance sur le territoire de la commune de Teilhet dans le département du Puy de dôme et se dirige d'abord vers le nord-est. Arrivée aux abords de la commune de Target dans le département de l'Allier, la Bouble change son orientation, et finit par choisir la direction de l'est qu'elle maintient tout au long du reste de son parcours. Elle se jette dans la Sioule en rive gauche peu avant la localité de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
     


    Nous terminons notre séjour par la petite ville de Gannat à la limite du département de l’Allier. On y trouve un château, deux églises dont une (Saint-Étienne) en partie romane, avec un évangéliaire du 9ième siècle dans le trésor. C’est la ville où est née l'actrice Sandrine Bonnaire.
     


    Nous ne sommes pas venu pour rencontrer Sandrine, mais simplement sous les conseilles de la boulangère de Charroux, faire provision de légumes et de fruits du pays sans oublier quelques fromages locaux que nous dégusterons à l’arrivée…
     
    A vrai dire, on a pas attendu le soir pour y goûter, car comme il était l’heure, sur une table posée en pleine nature dans une aire de repos, nous avons sorti fromages et pain de campagne pour faire ripaille immédiatement…
      


    Le Bourbonnais situé au nord de l’Auvergne, berceau de la très prestigieuse famille des Bourbons, rebaptisé à la Révolution du nom d’Allier, a conservé toute sa grandeur et son charme infini.

    C’est bien a son histoire royale que le Bourbonnais doit la splendeur de ses forêts, la surabondance de ses châteaux, manoirs et forteresses, parfois nichés au creux des vallons, parfois dominant de douces bourgades ou de fières cités telles que Moulins, Bourbon l’Archambault ou Montluçon… Sans oublier le charme préservé des villages et l’élégance impériale que vichy doit à Napoléon III.

    Une jolie terre de seigneurs…
 
Andrée et Armand,
    

    
 


Commentaires

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1. lejardindhelene  le 04-10-2008 à 06:29:18  (site)

Belle ballade...Si je me souviens bien , c'est pas très loin de là que l'on trouve aussi la belle forêt de Tronçais...Merci pour la visite et le joli commentaire...
Bonne journée
Hélène

2. florenature  le 04-10-2008 à 15:18:09  (site)

vraiment très interessant...On voyage avec vous...merci pour ces belles photos...

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