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Les Black's Foot

le 04-03-2011 07:19

JOHN COLTRANE

 

 

 


         Appartenant à cette catégorie en voie de disparition qu’on appelle les conquérants, John Coltrane a été le complice de Miles Davis et de Thelonious Monk, avant de former le quartette le plus révolutionnaire de la musique négro américaine. Saxophoniste surpuissant qui a fait du jazz un chant incantatoire, une quête mystique, Trane est en outre le seul créateur de jazz qui se soit, autant de fois, remis en cause.

    Après son séjour dans la marine, John Coltrane, de retour à la vie civile, découvre le bop à Philadelphie. L’année suivante, il rencontre deux grands : Charlie Parker et Dizzy Gillespie.

    Après avoir joué dans l’orchestre de Dizzy Gillespie, John Coltrane fera résonner son saxo dans la formation d’Earl Bostic et surtout dans celle de Johnny Hodges, son idole.
 


    Aussi bien avec la formation de Miles Davis qu’avec celle du génial Thelonious Monk, John Coltrane se montre doué d’un génie créatif exceptionnel.

    Au début des années soixante, John Coltrane subit les critiques. Néanmoins, il devient dans le même temps l’un des musicien de jazz les plus recherchés.

    John Coltrane en compagnie de ses « sidemen » se lance dans de véritables envolées musicales qui de l’avis de certains spécialistes sont comparables aux superbes images du romancier Claude Simon.

    L’année 1963 est une année charnière. Les événements se bousculent. Elvin Jones quitte le quartette momentanément, mais John Coltrane n’a pas l’intention d’en rester là.

    Coltrane jusqu’à la fin de sa carrière doit faire face à la critique. On lui reproche de plus en plus son style. Les improvisations du musicien sont les cibles privilégiées de ses détracteurs.
 


    Coltrane meurt à New York, le 17 juillet 1967. Ses funérailles réunissent les plus grands musiciens d’avant-garde qui lui témoignent leur gratitude…
 
♥     Ev'ry Time We Say Goodbye (1961)
 
 
♥♥     Naima (1963)
 
 
♥♥♥     Afro Blue ( 1965)
 
 

 


Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.

 Armand,

 

 


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1. kristel10  le 04-03-2011 à 06:48:46  (site)

j aime le jazzz
merci l ami
bisouxxx de moi pour une belle journee

2. lolo78000  le 04-03-2011 à 06:57:46

coucou avant de partir au travail pour te souhaiter un très bon vendredi de gros bizzzous

3. lafianceedusoleil  le 04-03-2011 à 21:39:16  (site)

bonsoir Jakin,
excellents morceaux, merci pour ce plaisir. Il a fait un temps super cet après-midi.
Je te souhaite un bon week end.
Bisou

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le 03-03-2011 07:21

PISSARRO, L'ANARCHISTE AU GRAND CŒUR

 

 


 

             Fin juin 1870. Julie et Camille Pissarro, après quelques mois passés à Londres pour fuir la guerre, la famine et les Prussiens, rentrent dans leur maison de Louveciennes, occupée pendant quatre mois par les soldats de Bismarck et de Guillaume 1er. Ils imaginaient le pire : le pire est dépassé. La maison a été transformée par les occupants en caserne, en écurie, en bordel. Tandis que Julie, comme toujours courageuse, s’attaque sans mot dire à ce monceau de ruines, Pissarro jette un regard épouvanté sur ses toiles maculées et éventrées : les Prussiens les ont utilisées comme tabliers pour égorger des poulets ou écorcher des lapins ! Nombre de tableaux ensanglantés gisent sur un tas de fumier…

    D’autres, déclarés sans valeur par les gendarmes, venus inventorier les dégâts après le départ des Prussiens, ont été récupérés par les villageoises qui s’en servent, elles aussi, comme tabliers pour aller au lavoir ? Le travail d’une vingtaine d’années, près de mille cinq cents œuvres, vient d’être presque entièrement détruit.

    Mais Pissarro n’est pas homme à pleurer longtemps sur ses malheurs. Il se remet aussitôt au travail, et la ronde des chefs d’œuvre va reprendre, seule réponse du génie à une soldatesque aveugle.

    Il s’enfuit à Caracas et s’habille en gaucho et découvre la liberté –  Anarchiste passionné, il dénonce avec violence le pouvoir de l’argent - Accablée par la misère, sa femme songe au suicide – Il peint plus de 2000 tableaux et devient l’un des maîtres de l’impressionnisme - A soixante-deux ans, il est enfin célèbre…
 

 

 

JEUNE PAYSANE AU CHAPEAU DE PAILLE

 

        Comme Jeune fille à la baguette, Jeune fille paysanne au chapeau de paille est exposé à la septième manifestation impressionniste, en 1882. Cette œuvre est une « somme », en ce sens qu’elle cristallise les tendances traditionnelles de la peinture, tout en ouvrant la voie à de nouvelles recherches. La fermeté du dessin, qui exprime la calme simplicité du modèle, rappelle certaines figures de la Renaissance italienne, ces Vierges à la fois graves et enfantines. L’harmonie des formes, avec ce chapeau conique placé en contrepoint de l’épanouissement du corps, a elle aussi quelque chose de « classique ». Mais la facture du décor végétal, tournoiement de petites touches colorées, annonce les recherches de Seurat et de Van Gogh. Ce tableau eut un immense retentissement auprès de la jeune génération de ceux qui se baptisèrent les « néo-impressionnistes ». Il ne s’agissait plus seulement de saisir le fugitif, mais de donner de la réalité une vision « supérieure et permanente », dont la petite paysanne de Pissarro est l’image emblématique.
1881 (73,4 x 59,6 cm) National Gallery of Art (Collection Alisa Bruce Mellon) Washington.

 

    Camille Pissarro est né le 10 juillet 1830 dans l'île Saint Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise qu'il gardera toute sa vie. Son père Frédéric, d'origine portugaise mais né à Bordeaux, est de nationalité française. En 1842, à douze ans, il part étudier en France à Passy, à la pension Savary, puis retourne en 1847 dans son île natale où il restera cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, il part pour Caracas, au Venezuela, avec un ami, Fritz Melbye, un artiste danois et qui marquera profondément son destin. Il y reste jusqu'en 1854 à peindre et dessiner, puis rentre à Saint Thomas pendant un an dans l'entreprise familiale. Mi-septembre 1855, année de l'Exposition universelle, il débarque à Paris pour y étudier. Il ne retournera jamais aux Amériques.

Il meurt à Paris le 13 novembre 1903.


Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.

Armand,

 


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1. lafianceedusoleil  le 03-03-2011 à 11:35:28  (site)

Coucou Armand,
très intéressant article sur Pissaro, merci Armand.
je te souhaite un bon jeudi ensoleillé même si ce n'est pas encore la canicule ici.
Grosse bise de Cricri

2. lolo78000  le 03-03-2011 à 14:31:21  (site)

coucou viens te souhaiter un très bon après-midi chez nous toujours du froid mais le soleil est là!! de gros bizzzous

3. irulan  le 03-03-2011 à 19:20:47  (site)

Je ne connaissais que de nom, grâce à toi, j'en sais un peu plus. Merci pour cet article

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le 02-03-2011 07:01

CHAVETA

 

 

L'Arche d'or des incas...

 

 

        A 23 ans, Jeromine Pasteur, arrière-petite-nièce du grand savant, rompt son mariage en huit jour, construit un voilier et s’embarque pour le Brésil : en solitaire. Une périlleuse odyssée qui va la conduire jusqu’au cœur de la jungle péruvienne. C’est là qu’elle renaît à une nouvelle vie dans la tribu des Ashanincas qui l’initie à ses rites et ses secrets. C’est avec ses nouveaux amis qu’elle part à travers la jungle à la recherche de la fabuleuse « arche d’or des inca » par laquelle fut convoyé le trésor d’un empereur inca menacé par les conquistadores…


    Prix Victor de l’Aventure en 1987
 

 

 


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1. kristel10  le 02-03-2011 à 08:30:58  (site)

la solitudine en bateau me fait rever.......................avancer
pas un regard sur le passé
bne journee mon ami bisouxxx

2. lolo78000  le 02-03-2011 à 12:27:31

petite visite avec le soleil pour te souhaiter un très bon mercredi de gros bizzzous

3. heremoana  le 02-03-2011 à 20:16:43  (site)

très tentant !!! et très courageux !
bisous et bonne soirée

4. lafianceedusoleil  le 02-03-2011 à 20:47:15  (site)

Bonsoir Armand,
ce n'est pas grave que tu es raté le jour, faut dire que je n'ai pas fait de vague sauf petit Lapin bleu qui est un génie dans ce domaine.
Merci pour tes bons voeux Armand.
Je te souhaite une bonne fin de journée.
Bisou de Cricri

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le 01-03-2011 06:46

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

 

 


 

100 FRANCS (SULLY)


   

    Type 1939. Billet mis en circulation du 19 mai 1939 au 15 mai 1942. D’après une œuvre de Jonas. Impression polychrome.

    Recto : Buste de femme couronnée de lauriers représentant la France et vue de Paris.

    Verso : Buste de Sully et paysage de Sully sur Loire au 16ième siècle.

    Numérotation, date et signature en noire.

    Filigrane : Profil couple de Mercure et Cérès.

    Nombre d’alphabets 31 176 (un alphabet = 25 000 billets, 25 lettres de 1 000 billets).

    Nota : Les numéros 3 et 5 du 22.06.1939 et du 24.8.1939 ont été imprimés sur papier chiffon. Pour le numéro 27 du 18.4.1940, les alphabets 9649 à 9752 ont été brûlés à Chamalières en juin 1940. Le dernier alphabet ayant circulé est l’alphabet 30426. L’émission du 15.5.1942 n’a jamais été mise en circulation.
 

 
Armand,  

 

 


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1. lolo78000  le 01-03-2011 à 15:26:11  (site)

petit coucou pour te souhaiter un bon après-midi chez nous soleil mais il fait froid de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 02-03-2011 à 20:43:51  (site)

smiley_id239910

A+

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le 28-02-2011 07:26

S COMME SOMONE - LA PÊCHE AU LARGE - SENEGAL

 

 

        ...Il est tout juste 9 heures  quand nous arrivons sur le lieu de pêche. Pape, le capitaine, met son moteur au ralenti. Autour de la pirogue, nous n’apercevons plus la côte, uniquement une ligne d’horizon qui se confond avec le ciel. La pirogue flotte comme une coquille, du sommet de la vague elle glisse dans un creux de 60 cm environ. Assis dans l’embarcation, nous avons l’impression de longer un mur d’eau. Ce qui ne rassure pas Justin, notre interprète, qui prend la mer pour la première fois. Une main sur chaque plat-bord, il se tient crispé au point d’oublier son travail d’écopage.

 

    Pape relance le moteur, le met au ralenti puis approche l’avant de la pirogue du flotteur de position. Yacou et Samba saisissent tous les deux les extrémités du filet au point de jonction. Ils récupèrent le marqueur puis tirent d’un coup sec sur le filet pour amener une longueur d’un mètre sur le plat-bord qu’ils tiennent fermement. La pirogue fait mouvement lentement pour refermer le haut du filet afin d’en faire une poche ou une sorte de nacelle. Les deux pêcheurs remontent maintenant le filet à la main en cadence régulière. Au début ils ne forcent pas car la poche se resserre tout doucement dans l’eau sans résistance. Le poisson est maintenant rassemblé au fond de la poche, ils tirent le filet en force jusqu’à la surface sans faire de mouvements brusques pour ne pas accentuer le balancement de la pirogue dans la houle. Il y a une bonne trentaine de kilos de poisson dans le fond de la poche, Babakar aide alors ses deux équipiers à hisser le filet dans l’embarcation, puis coupe à l’aide d’un canif la corde qui ferme la poche, le poisson se déverse dans le fond de la pirogue. On mesure à ce moment là la difficulté de la manœuvre avec une prise de plus de 100 kilos....

 

(Extrait, Mémoire de DEA d'Anthropologie, soutenu en 2004 sous la direction du Professeur Bruno Martinelli)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2004,

 

 


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1. lolo78000  le 28-02-2011 à 14:10:58

coucou viens te souhaiter un très bon après-midi et une très bonne semaine de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 28-02-2011 à 21:57:17  (site)

bonsoir Jakin,
je voyage par tes articles, merci Armand. Souhaite que tu as bien débuté la semaine.
Douce nuit et fais de beaux rêves.
Bisou

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le 27-02-2011 06:14

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

  

 

 

 
Haguenau, le Théatre.

 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. lafianceedusoleil  le 27-02-2011 à 09:29:45  (site)

coucou Armand,
félicitations pour la photo du jour !
repose toi bien.
Bisou

2. lolo78000  le 27-02-2011 à 12:58:42  (site)

coucou très bon dimanche et bon repos de gros bizzzous

3. heremoana  le 27-02-2011 à 19:51:18  (site)

bravo !!!! bisous et bonne soirée

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le 26-02-2011 06:14

LES GÉANTS DE L'OUEST

 

 

 

        Après la guerre de Sécession, deux colonels, le Sudiste Langdon et le Nordiste Thomas, se rencontrent sur la piste qui les mène au Mexique. Ces ennemis d’hier fraternisent aujourd’hui.

    Pour John Wayne, ce film est une occasion de reformer toute l’équipe avec laquelle il aime travailler. Il marque également une rencontre avec un autre grand du cinéma, et plus particulièrement du western, Rock Hudson.

    Sur le tournage des Géants de l’Ouest, Rock Hudson et John Wayne se lient d’amitié. elle durera jusqu’au décès de Wayne.

    Avec les Géants de l’Ouest, le western retrouve son innocence passée. Un parti pris qui divise la presse.

    Star incontournable du cinéma américain, Rock Hudson est un acteur qui a su monter plusieurs facettes de son talent.

    Né en 1925, Roy Scherer devient figurant en 1948 sous le nom de Fitzgerald pour les Géants du ciel, de Raoul Walsh. Sa stature imposante (près de deux mètres) lui permet de décrocher des petits seconds rôles sous le nom de Rock Hudson, comme dans Winchester'’73, d’Anthony Mann où il interprète un redoutable chef indien. Hudson apprend son métier durant cette période passant devant les caméras de réalisateurs aussi divers que Mark Robson, Joseph Pevney et George Sherman. En 1952, ses apparitions deviennent plus importantes, notamment dans le Traître du Texas et les Affameurs, deux films encore signés Anthony Mann. Cette année là marque un véritable tournant pour l’acteur puisqu’il rencontre Douglas Sirk pour Qui donc a vu ma belle ?, tandis que Raoul Walsh lui donne le premier rôle de son western, Victime du destin, dans lequel il interprète un homme poursuivi par la fatalité et qui, par son expérience, comprendra l’attitude brutale d’un père agissant pourtant pour le bien de son fils…
 


Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.
 
Armand,
 
 


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1. kristel10  le 26-02-2011 à 07:04:09  (site)

bonjour mon ami
j adorai john waine lorske j avais 6 ans
c vrais ke les westerns etaient d epokes....histoir de saloon extera
merci de ce bon moment
je te souhaite un dou week end merci bisouxxx

2. lafianceedusoleil  le 26-02-2011 à 11:29:55  (site)

hello Armand,
super beau film !
espère que ta région est sous le soleil. Ici, la pluie s'est invitée.
Agréable samedi et gros bisou
Cricri

3. lolo78000  le 26-02-2011 à 13:45:27

coucou je te souhaite un très bon samedi chez nous avec la pluie de gros bizzzous

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