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Les Black's Foot

le 11-03-2011 03:51

MAX ROACH

 

 

 

         « Faire avec le rythme ce que Bach faisait avec la mélodie » : telle est la devise de Max Roach. Prototype du batteur moderne, grand prêtre de la polyrythmie, le drummer préféré de Charlie Parker a également joué un rôle non négligeable dans le mouvement hard bop. Toute son existence, enfin, Max Roach s’est fait le défenseur acharné de la cause noire. En atteste son manifeste, « We Insist, Freedom Now Suite » !

    C’est avec Dizzy Gillespie que Max Roach entre pour la première fois de sa carrière dans un studio. De cette séance est né le fabuleux morceau « Bean’s Talking Again ».

    Max Roach formera avec le trompettiste Clifford Brown l’une des quintettes les plus prestigieux des années cinquante. A l’origine du hard bop, Roach et Brown enregistreront un album essentiel dans l’histoire du jazz.
 


    Selon Jean Wagner, « Max Roach alliera à l’exactitude de Cozy Cole, la virtuosité de Gene Krupa, la souplesse de Jo Jones, l’énergie de Buddy Rich et la puissance de Big Sid Catlett ».

    Musicien de très grande envergure, Max Roach a également lutté pour que la communauté noire jouisse d’une liberté plus grande dans les années cinquante, ce qui lui a valu d’être mis à l’index de certaines compagnies de disques.

    Après avoir mis en évidence les qualités musicales d’un instrument rythmique, il fonde un dernier ensemble où il intègre des instruments à cordes.
 


    Il meurt le 16 août 2007 à New York…
 
♥     Blues Waltz (1957)
 
 
♥♥     Lover (1957)
 
 
♥♥♥     The Most Beautiful Girl in the World (1957)
 
 

 


Textes et photos en provenances de la collection « Les Génies du Jazz », Editions Atlas, 1991.

Armand,

 

 


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1. lolo78000  le 11-03-2011 à 14:59:55  (site)

petit coucou pour te souhaiter un très bon après-midi et un bon week-end de gros bizzzous

2. heremoana  le 11-03-2011 à 20:16:05  (site)

très bon artiste !!!!! un petit coucou pour un bon week-end
bisous

3. lafianceedusoleil  le 11-03-2011 à 21:39:46  (site)

salut Armand,
agréable moment de détente, merci Jakin. Toujours la douceur, c'est appréciable même si c'est la grisaille.
Douce nuit et gros bisou
Cricri

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le 10-03-2011 07:56

MAGRITTE, L'INSOLENT MAGICIEN

 

 

 

 

             Bruxelles, 1947. Un peu nostalgique des grandes années surréalistes, temps béni où Eluard, Breton et Max Ernst scandalisaient la société française au lendemain de la Première Guerre mondiale, le peintre René Magritte décide, au lendemain de la Seconde, de renouer avec la dérision et la violence d'antan.

    Comme un jeune homme (il a alors quarante-neuf ans), il publie des tracts à faire rougir un corps de garde, fait parvenir aux journaux des lettres enflammées et organise un canular des plus surréalistes, envoyant à  de nombreuses personnalités bruxelloises une fausse invitation pour une conférence de sexologie ! La blague marche à fond, tout Bruxelles en parle, et Magritte es ses amis fêtent l’événement dans la salle à manger du peintre, qui lui sert aussi d’atelier.

    Le peintre alors oublie vite les armés, les curés et la politique en écoutant sa femme Georgette lui jouer au piano une Gymnopédie de Satie. Demain, le rêveur reprendra son pinceau, mettra de l’ordre dans ses hantises, et ses démons circuleront à nouveau à pas immobiles sur ses toiles…

    Il a treize ans quand sa mère se suicide – A 22 ans, il rencontre la femme de sa vie et elle restera son unique modèle – Insolent et provocateur, avec ses amis surréalistes, il multiplie les scandales - Il fait paître des vaches devant l’Opéra – Pour un tableau, il hésite entre vingt titres – Un arbre est une image d’un certain bonheur – Etrange et familier, il peint notre univers quotidien aux couleurs du rêve et du mystère.
 

 
LA MAGIE NOIRE

 

    L’artiste surréaliste n’est pas seulement « inspiré », il est magicien. Doté de pouvoirs fabuleux, il peut par exemple « transformer la chair de la femme en ciel ». Et cette toile de Magritte s’intitule justement La Magie noire. Le mur gris de la chambre quotidienne se métamorphose en paroi déchiquetée de grotte marine. Le rêve envahit soudain la réalité. Venus surgit de l’onde, une colombe, son oiseau fétiche, au creux de l’épaule. Elle a encore ses yeux aveugles de statue. Pétrie de pierre et de ciel, elle n’attend qu’un regard, celui du spectateur, pour s’animer. Ce tableau, où la banalité se fracture sous la poussée du rêve, semble illustrer la formule d’Aragon «  Qui est là ? Ah, très bien, faites entrer l’infini ».

1934 (73 x 54,4 cm), collection particulière.

 

        René Magritte est le fils de Léopold Magritte, tailleur, et d'Adeline Bertinchamps, modiste. La famille s'installe en 1900 à Gilly, où naissent ses deux frères Raymond (1900-1970) et Paul (1902-1975). En 1910, ses parents s'installent à Châtelet où il suit un cours de peinture. Leurs affaires marchant mal, son enfance se passe en déménagements constants. En 1912, sa mère se suicide par noyade dans la Sambre. Magritte et ses deux frères habitent l'année suivante à Charleroi avec leur père qui confie leur éducation à des gouvernantes. Il fait ses études à l'athénée de la ville et se passionne alors pour les films de Fantômas, lit Stevenson, Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Lors de la foire de Charleroi, il rencontre en 1913 une fille de treize ans, Georgette Berger, dont le père est boucher à Marcinelle. Ils se rencontrent régulièrement sur le chemin de l'école. Les premières œuvres de Magritte, de style impressionniste datent de 1915.

    Il meurt à Bruxelles le 15 août 1967.


Sources Grands peintres, éditions F. Magazine sa et Wikipedia.


Armand,
 

 


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1. lolo78000  le 10-03-2011 à 06:58:33  (site)

petit coucou avant de partir travailler je te souhaite un très bon jeudi de gros bizzzous

2. heremoana  le 10-03-2011 à 19:46:09  (site)

genial cette peinture !! bisous et douce soirée

3. lafianceedusoleil  le 10-03-2011 à 21:31:21  (site)

kikou Jakin,
souhaite que tu as passé une belle journée. Ici, le temps s'est maintenu.
Ce soir, je suis allée à un vernissage. J'y suis surtout allée pour voir des copines.
Douce nuit et gros bisou
Cricri

4. lafianceedusoleil  le 11-03-2011 à 06:14:48  (site)

coucou Armand
Félicitations pour la photo du jour !
très belle journée.
Bisou

5. ooz  le 11-03-2011 à 06:39:01  (site)

J'ai une vrai passion pour l'oeuvre de Magreitte, que je confonds souvent avec Paul Delvaux (belge lui aussi je crois ?)
Salamat jalan !

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le 09-03-2011 07:23

SINOUHE L'ÉGYPTIEN

 

 

 

        Pour retrouver Ithaque et Pénélope, Ulysse avait accompli l’un des plus extraordinaires périples à travers le monde antique, entre hommes et Dieux. Le médecin égyptien, Sinouhé, dans le roman de Mika Waltari, parce qu’il s’est vendu comme esclave par amour d’une courtisane, va, à son tour, vivre une étonnante odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité.

    Ce médecin, un peu espion au profit de son protecteur de Pharaon Aménophis IV, va exercer son métier et sa curiosité de Thèbes à Babylone, chez les mystérieux Hittites comme parmi les Crétois soumis à la puissance du Minotaure.

    Nous enseignant sur tous les aspects de la vie quotidienne de ce 2ième siècle avant Jésus-Christ. Nous initiant à la politique, la religion et les sciences en nous faisant vivre de personnage en personnage et de pays en pays. Sinouhé l’Egyptien est un étonnant roman d’aventures et d’histoire, mais aussi une réflexion tout à fait contemporaine sur la destinée de l’homme, sur son amour de la liberté, du plaisir et du pouvoir en même temps que sur sa cupidité, sa violence et son injustice.

    Ce livre est l’évocation merveilleuse du destin exemplaire d’un homme qui se meut dans la légende, et que le génie de Mika Waltari nous rend presque familier.

 

 

 

 


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1. lolo78000  le 09-03-2011 à 12:47:04  (site)

petit coucou pour te souhaiter un très bon mercredi de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 09-03-2011 à 20:04:44  (site)

bonsoir Armand,
je connais bien Sinoué l'Egyptien, j'ai les deux tomes en livre de poche. Je les ai lus 2 fois. Ce sont deux livres à recommander.
Merci Armand, les grands esprits se rencontrent.
Très bonne fin de journée.
Bisou

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le 08-03-2011 08:44

LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC

 

 

 

100 FRANCS (JEUNE PAYSAN)


     

    Type 1945. Billet mis en circulation du 7 novembre 1945 au 1er avril 1954. D’après une œuvre de Pougheon. Impression polychrome.

    Recto : Paysan avec un attelage de bœufs.

    Verso : Famille de marins.

    Numérotation, date et signature en noire.

    Filigrane : Tête de jeune homme de face coiffée avec une raie à droite.

    Nombre d’alphabets 606 (un alphabet = 2 500 000 billets, 25 lettres de 100 000 billets).

    Nota : Le numéro 40 du 3.12.1953, a circulé : 569 à 573 – 574 A B et C. Les alphabets 575 et 576 n’ont jamais été mis en circulation.
 

 
Jakin,  
 
 


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1. lolo78000  le 08-03-2011 à 13:55:45  (site)

petit coucou pour te souhaiter un bon après-midi de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 08-03-2011 à 20:20:33  (site)

bonsoir Armand,
nous avons eu une belle journée aujourd'hui, souhaitons que demain soit idem.
Très bonne fin de soirée.
Grosse bise

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le 07-03-2011 03:30

S COMME SOMONE - LA PÊCHE AU LARGE SUITE - SENEGAL

 

 

        ...Yacou se remet droit sur l’avant de la pirogue et cherche sur l’horizon les flotteurs munis de drapeaux qui marquent l’emplacement du mouillage. le capitaine conduit son embarcation sans boussole, ni sextant. A nos interrogations il répondra simplement que c’est une question d’habitude et d’instinct. Il tient compte de l’heure, de la position du soleil, du temps de navigation et du sens de la vague, quand la côte est apparente, il se dirige en observant des repères facilement identifiables comme la pointe d’une mosquée, un château d’eau, ou la façade d’un grand hôtel.

 

    Il est environ 10 h 30 lorsque nous arrivons sur le second mouillage. Les opérations de  remontée du filet se font selon la même méthode. Une technique apprise par mimétisme après quelques années de pêche avec les aînés, d’abord comme mousse, puis pêcheur, puis enfin pêcheur confirmé pour avoir le privilège de se tenir droit sur l’avant de la pirogue, stade ultime que peut atteindre un cadet dans une famille de pêcheur Lébou. En effet comme nous l’avons précisé plus haut, la coutume dans ces familles matrilinéaires veut que ce soit le neveu utérin (toujours positionné comme second quel que soit son âge) qui succède au Capitaine, la pirogue, elle, restant la propriété de la famille élargie.
      
    C’est encore une prise exceptionnelle, une vingtaine de kilos de Guiss (Mulets), qui cette fois-ci se déversent sur nos pieds. Pendant la manœuvre, un autre équipage de la Somone « El Idi Diakhaté » rentre au village et croise tout près. Au passage, les hommes se toisent en silence car les pêcheurs Lébous sont fiers et la compétition est rude. Ce soir, sous le Mbar, il ne fera pas bon être celui qui a fait la plus petite prise, quolibets et plaisanteries vont aussi entretenir les conversations des femmes au marché aux poissons...
 
 (Extrait, Mémoire de DEA d'Anthropologie, soutenu en 2004 sous la direction du Professeur Bruno Martinelli)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Armand, Collection privée 2004,  

 

 


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1. lolo78000  le 07-03-2011 à 13:57:36  (site)

petit coucou en rentrant du travail pour te souhaiter un très bon après-midi de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 07-03-2011 à 21:52:55  (site)

bonsoir Armand,
joli documentaire, merci Jakin.
Bonne fin de soirée.
Bisou

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le 06-03-2011 11:46

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE

  

 

 

 

 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 


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1. heremoana  le 06-03-2011 à 19:36:47  (site)

bonne fin de soirée et bon début de semaine
bisous

2. lafianceedusoleil  le 06-03-2011 à 20:33:18  (site)

salut Armand,
je pense que tu as profité du soleil.
Douce nuit à toi
Bisou de Cricri

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le 05-03-2011 09:47

LA POURSUITE INFERNALE

 

 

 

        Pour venger la mort de l’un de ses frères, Wyatt Earp devient le shérif de Tombstone, où règne le redoutable Doc Holliday. Les deux hommes ont rendez-vous avec la légende… à O.K. Corral.

    Au lendemain de la guerre, John Ford se tourne à nouveau vers le western et remanie un vieux projet intitulé L’Homme qui aimait la paix, qui doit marquer le retour d’Harry Carey, sa première star. Mais le cinéaste ne trouve pas les capitaux nécessaires. Au téléphone, Darryl F. Zanuck lui parle d’un nouveau film.

    Six ans après les Raisins de la colère, John Ford retrouve Henry Fonda lui offrant la chance de relancer sa carrière.

    Des décennies seront nécessaires à la critique pour élever la Poursuite infernale au rang de chef-d’œuvre.

    Par sa droiture et son intransigeance, Henry Fonda personnifie à lui seul une certaine idée de l’Amérique et du cinéma Hollywoodien.

    Né en 1905, Henry Fonda débute au théâtre en 1926. Il y est tour à tour acteur, décorateur, accessoiriste. C’est grâce à Dorothy Brando (mère de Marlon), qu’il obtient son premier vrai rôle dans You and I. Le succès vient en 1934 avec The Farmer Takes a Wife, pièce qui est aussitôt acheté par la Fox pour en faire un film. Naturellement, Fonda est engagé pour y reprendre son rôle face à Janet Gaynor. Avec la Fille du bois maudit (premier long métrage en technicolor sorti en France), puis J’ai le droit de vivre, Miss Manton est folle, et Le Brigand bien aimé, Fonda devient très connu du public. Mais dans ces films, il n’est jamais seul en tête d’affiche. Il est toujours associé à une star féminine (Barbara Stanwyck, Sylvia Sydney, etc.), ou il apparaît comme un important second rôle face à Fred MacMurray ou Tyrone Power…

 


Textes et photos en provenances de la collection « Westerns de légende », Editions Atlas, 2004.

Armand,

 

 

 


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1. lolo78000  le 05-03-2011 à 14:09:35  (site)

coucou viens te souhaiter un très bon week-end chez nous avec le soleil de gros bizzzous

2. lafianceedusoleil  le 05-03-2011 à 20:44:53  (site)

bonsoir Armand,
très bon film avec des belles images en noir et blanc. J'ai toujours aimé les westerns.
Bonne fin de journée et grosse bise;
Cricri

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