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  VEF Blog

Les Black's Foot

le 15-11-2008 07:54

M COMME MOSCOU LA NUIT

 

 

 

    La ville de Moscou est très belle de nuit, surtout pendant les jours de fête, quand les statues, les monuments et les édifices bénéficient d’un éclairage spécial.

 

    La nuit est une activité en soi à Moscou et cela correspond à une certaine tradition historique. Pendant la Belle Epoque, les princes russes animaient de leurs extravagances la vie nocturne parisienne assurant notamment le succès de Maxim’s.

 

 

 

 

 
 

 
 

 
 
 
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1. johnnydu51  le 15-11-2008 à 07:02:02  (site)

je passe chez toi pour te souhaiter un bon week-end
Hebergeur d'images

2. billounette  le 15-11-2008 à 09:50:32  (site)

et oui encore un copier/coller
mais comme je n'ai pas la vie de wonder woman je n'ai pas a chaqu'un d'entre vous une histoire a racconter hi hi hi certe je la tourne differament mais apres tout c'est a peut pres la même chose que je dis ....mdr

alors voila mon blog est en travaux et oui encore.....
je retire tout mes gifs (enfin presque j'en garde simplement un a deux) lorsque j'ai des commentaires mais j'enleve au fur et a mesure mes rubriques: images, gifs......
je l'ai instale dans un nouveau blog qui est sans contrainte (pas de coms)
l'adresse: http://isabillou.vefblog.net/

j'y ai deja installer tout les kdos que l'on m'a offert sauf se portant mon nom de blog ou prenom ou photo qui sont perso (photo d'amis, ou enfants.....)

et je garde mon blog billounette qui restera principalement un blog familiale avec les sorties que je peux faire , mes photos, mes creas perso

voila ma ptit histoire du jour .....mdr

je te souhaite un tres bon week end et te fait de gros bisous
isa

tres belle photo de moscou....

3. Nougatine  le 15-11-2008 à 10:52:23  (site)

je passe te souhaiter un bon week-end.
Hebergeur d'images

4. vivrenotreamour  le 15-11-2008 à 12:35:40  (site)

bonjour
je passe te souhaite une bonne journée
j'ai fait des petite modification dans ma deco de mon blog tu en panse koi j'aimerais ton avis
Hebergeur d'images
bis maman

5. lolabreizh  le 15-11-2008 à 18:47:05

Magnifique ! Je ne connais pas du tout mais cela donne envie d'y aller... Bonne soirée, amitié

6. vivrenotreamour  le 15-11-2008 à 19:24:04

bonsoir voila j'ai fait une petite creation bonne soirée mais elle est pas trés reusi mais je la met quand même j'ai perdu un peut le main mais sa va trés vite revenir merci a toi de tes compliment je suis contante ma nouvelle déco plais beaucoup
Hebergeur d'images
bisou patricia

7. PetiteAbeille  le 15-11-2008 à 19:25:04  (site)

Bonjour et merci pour ton accueil,je rame encore pour les dimensions du blog,Tu va etre le premier dans mes Favori Naaaa ,Je te souhaite une bonne soirée et moi je file continuer à ramer Bisous smiley_id239865smiley_id117191

8. 2257  le 15-11-2008 à 19:55:28  (site)

De belles photos!
De belles couleurs et bien construites.
A bientôt.
B.

9. levengeur2  le 16-11-2008 à 06:19:10  (site)

bonjour, et oui je suis tombé du lit ce matin,loll!!!
j'ai posté un ptit cadeau levengeur pour vs toutes et tous chez moi si ça te dit!!
passes une excellente journée de dimanche!
gros bisous
A+...levengeur

Hebergeur d'images

10. loopy  le 16-11-2008 à 07:00:11  (site)

Bonjour

Merci de ta petite visite, De mon côté je découvre ces photos enchanteresses Oui j aime beaucoup la Russie et son histoire que j ai aussi étudiée
J ai pas mal voyagé mais je n ai pas eu l'occasion de voir Moscou juste saint Petersbourg et aussi Kiev en Ukraine c est déjà ça par contre c était encore l'URSS à l'époque...
d'ailleurs il faudrait que je pense à réouvrir ma galerie sur vef restée en suspend depuis Aout par manque de temps car j ai aussi d assez jolie photos à y mettre..
bon dimanche
a bientôt

Loopy

11. ooz  le 16-11-2008 à 07:39:31

toutes ces magnificences restées debout ... ça nous change de la Roumanie ... merci pour ces couleurs crépusculaires

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le 14-11-2008 06:55

U COMME URSS

 

 

    Le métro de Moscou (dont le nom officiel est « Métropolitain de Moscou V. I. Lénine de l'Ordre du Drapeau rouge ») désigne l'ensemble des lignes du métropolitain de MoscouRussie).

    Dépassé depuis peu de temps par le métro de Tokyo il reste, selon le nombre de passagers, le 2e système métropolitain du monde. Il transporte quotidiennement 7,13 millions de passagers (2,6 milliards par an) soit plus que le métro de New York et le métro de Londres réunis. Le métro de Moscou est aussi réputé pour la profondeur de ses tunnels, pour sa grande efficacité et pour ses nombreuses stations riches en ornements avec ses remarquables exemples de l'art de l'époque du réalisme socialiste. On appelle d'ailleurs ces stations les « palais souterrains ».

    Beaucoup de stations de ce métro ont changé de nom, certaines même plusieurs fois. Le métropolitain lui-même portait initialement le nom de Lazare M. Kaganovitch et ce n'est qu'en 1955 qu'on lui attribua le nom actuel de V. I. Lénine. Après 1992, le moyen de transport moscovite est plus singulièrement appelé « Métro de Moscou ». Le métro de la capitale russe ne compte pas moins de 176 stations réparties sur 12 lignes et 293,1 kilomètres de voies. Le système est géré par l'entreprise publique GUP dont le président depuis 1995 est Dmitri Vladimirovitch Gaev.

 

 

 

 

 
 
    Saint-Pétersbourg a été durant longtemps le siège du pouvoir des tsars russes. Ceux-ci y ont déployé le faste que leur permettait leur immense richesse dont on peut voir aujourd'hui de nombreux témoignages dans la ville. L'apparence majestueuse de Saint-Pétersbourg découle de la combinaison d'une grande variété de détails architecturaux : de longs boulevards rectilignes, des espaces majestueux, des parcs et des jardins, des grilles en métal forgées, des monuments et des sculptures décoratives. La Néva ainsi que les nombreux canaux et leurs quais habillés de granit ainsi que les ponts contribuent à donner à la ville une apparence unique qui frappe le visiteur...
 

 

 

 

 
 
    Moscou a joué un grand rôle dans l'histoire de la Russie : elle a été la capitale du Grand-duché de Moscou, puis de l'Empire russe avant que Pierre le Grand ne transfère la capitale dans la nouvelle ville de Saint-Pétersbourg puis est redevenue capitale en 1918 de la jeune république socialiste soviétique russe puis de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Moscou est également connue pour son patrimoine architectural : le Kremlin avec ses palais et églises, la cathédrale Saint-Basile sur la place Rouge, la cathédrale du Christ Sauveur ainsi que les Sept Sœurs staliniennes. Le monastère Danilov à Moscou est aussi le siège du patriarche de l'église orthodoxe russe. Le noyau historique de la ville se situe sur la colline qui domine la rive gauche de la Moskova, à l'endroit où se trouvent aujourd'hui le Kremlin et la place Rouge...
 

 

 

 
 
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1. TAOMUGAIA  le 14-11-2008 à 11:16:55  (site)

Comme beaucoup d'ouvrages édifiés en URSS, celui-là devait servir de vitrine, de révélateur de la vie sous le communisme d'état, et en montrant ce qu'il faut bien appeler une certaine opilence, donner l'image d'un état bien portant, sacrifiant parfois à l'accessoire.

2. vivrenotreamour  le 14-11-2008 à 12:53:29  (site)

Hebergeur d'imagesmoi sa va monsieur zordit aussi il a retrouver son son reste a compléter photo filtre studio avec des gliiters de mask etc et tous seras rentrer dans l'ordre cool
passe une bonne journée a plus tard bis patricia

3. **didine66**  le 14-11-2008 à 17:21:13  (site)

Merci pour ton passage, ce doit être beau à visiter Mascou, mais toute cette misère....
Passe un bon we, bisous, nadine

4. **didine66**  le 14-11-2008 à 17:27:18  (site)

Re....

Tu habites Fuveau ????
J'ai une copine sur Centerblog qui est de Fuveau elle aussi, très beau village
Bizzzzzzzz, nad.

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le 12-11-2008 08:45

R COMME ROYANS

 

 

       Le Royans, porte du Vercors est riche en découvertes...

 

 

 

 

 

 
 
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1. blogphotos  le 12-11-2008 à 09:11:53  (site)

je te souhaite une belle journée
très belles photos biz

2. vivrenotreamour  le 12-11-2008 à 20:05:01  (site)

bonsoir
je vient de récupérer monsieur zordit
mais beaucoup de chose a remettre en route avant qu'il sois complètement opérationnelle
mais bon il est de retour c'est cool je vais pouvoir enfin retravailler correctement
Hebergeur d'images
bonne nuit
a demain
bis Patricia

3. annie94  le 12-11-2008 à 22:40:32  (site)

jolies photos a voire en vrai
bonne semaine
merci d'avoir passé voire mon blog
bisesmiley_id166424

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le 11-11-2008 07:32

AU CARREFOUR DE L'ORIENT...




Syrie, Liban du 7 au 20 avril 2005





    Le voyage commence par un vol au départ de Marseille (Marignane) en début d’après-midi (avec comme toujours une heure de retard) pour Milan ou nous avons traversé, au pas de course,  l’aéroport de Malpensa pour rejoindre le prochain vol. Cinq heures plus tard (aux environs de 23h) nous atterrissons à Damas…

    « Alane wa Salane ! » (« Soyez les bienvenus ! ») Nous entendrons souvent cette formule prononcée avec autant de chaleur que de sincérité. Notre transfert est assuré par un guide qui nous accueille dès notre arrivée. Du poste de police au passage en douane, il ne nous quittera pas d’un œil. Ces formalités accomplies et 80 Km plus loin, nous sommes au cœur de Damas dans un superbe hôtel situé au pied des anciens Caravansérails. Malgré l’heure tardive, le quartier est animé et les premières odeurs de fruits, de légumes et d’épices nous enveloppent. « Les mille et une nuits » vont bercer notre sommeil…
 


    Traditionnellement ouverte au commerce, la Syrie a gardé intacts le sens et l’usage de l’hospitalité, quand bien même le pays souffre aujourd’hui d’un relatif isolement international et paie un lourd tribut à l’histoire.
     
    Mais quelle histoire ! Et quel entêtement à vouloir participer aux destinées de l’humanité ! Damas et Alep ne se jalousent-elles pas le titre de plus ancienne cité habitée au monde ? A Mari sur l’Euphrate, à Ebla près d’Alep, les archéologues continuent d’exhumer les vestiges de ce que furent les plus vieilles civilisations. Car c’est ici, dans cette Mésopotamie biblique, qu’il faut venir chercher l’origine des inventions qui sont les fondements de notre monde moderne : l’agriculture, l’Etat, les cités, l’écriture, les sciences… Et lorsque des envahisseurs venus de Grèce, puis de Rome reprendront le flambeau civilisateur, et s’imposeront au Proche Orient, la Syrie leur fournira épices et étoffes, blé et huile, portant sur le trône impérial ses propres enfants, et peuplant les panthéons grec et latin de dieux locaux. Elle se couvrira alors de villes splendides dont Palmyre, Apamée et Bosra restent les témoignages les plus émouvants…
 


    Au christianisme, Damas offrira la conversion de saint Paul puis ses premières églises byzantines ; à l’Islam, sa première capitale d’Empire. Les siècles passeront, où les envahisseurs déposeront d’autres empreintes : les Turcs dévalant des steppes asiatiques remodèlent le paysage des villes antiques qu’ils tapissent de monuments islamiques. Les croisés, durant plus de deux siècles, s’installent sur les côtes où ils édifient des chefs-d’œuvre d’art militaire dont le Krak des Chevaliers demeure un modèle du genre. Les Ottomans achèveront de donner à Damas et Alep leur statut d’actives villes caravanières. Les derniers « envahisseurs » viendront d’Europe. De France plus précisément qui, sous couvert d’un mandat de la Société des Nations, administrera la Syrie entre 1918 et 1946. Rendue à son identité arabe, la Syrie cherche depuis lors sa voie dans une région en pleine effervescence…
 


    Et pourtant, c’est un pays calme que nous visitons en Avril 2005, où la grouillante activité des centres-villes cède vite place au charme des petites ruelles bordées de mosquées et de riches demeures bourgeoises…

    A la campagne, notre arrivée dans les petits villages suscitera beaucoup de curiosité. Aussitôt on nous offre l’hospitalité, nous sommes invités à pénétrer dans leurs modestes demeures. Le plus souvent, assis sur de magnifiques tapis, accoudés à des coussins confortables, on nous offre le thé accompagné de petits gâteaux de semoule et des dates confites. Les touristes sont si rares à s’égarer hors des sentiers battus ! Toutes les femmes et les enfants de la famille sont avec nous dans la pièce principale (car les hommes sont au champs), ils réquisitionnent alors un interprète, étudiant en anglais ou bien c’est un papi sommé pour l’occasion de retrouver son français. Ils nous parlent du temps où la France était présente en ces lieux et nous bombardent de questions sur la vie en Europe. Leur curiosité est grande. Il est toujours difficile de les quitter car nous nous laissons bien souvent emporter par le charme de ces Bédouins…
 


    Les trois premiers jours seront consacrés à la visite de Damas, la capitale syrienne, une cité fascinante où le passé et le présent se côtoient à chaque instant :

- La Mosquée des Omeyyades : Majestueuse construction. L’histoire du site a commencé bien avant l’Islam, ce lieu a environ trois mille ans d’histoire. A l’origine, ce temple dédié au dieu Araméen Adad, fût transformé par les romains au 3ième siècle en un imposant temple de Jupiter ; pour ensuite devenir avec l’installation des Omeyyades à partir de 661, l’église Saint Jean Baptiste et une mosquée. C’est pour mettre fin à cette alliance que le calife Walid 1er dote la ville du plus impressionnant édifice jamais érigé au nom de l’Islam.
 


- La Mosquée Takiyyeh as Sulaymaniyyeh : Cette mosquée fut construite par l’architecte turc Sinan en 1554.
- Le Mausolée de Saladin : Ce mausolée fut construit en 1193 et restauré grâce à des fonds apportés par l’empereur Guillaume II d’Allemagne lors de sa visite à Damas en 1898. Le cénotaphe en noyer est richement décoré de motifs de la période ayyoubide et renferme le corps de Saladin.
- Le Palais Azem : Ce Palais ottoman situé au sud de la mosquée des Omeyyades fut construit en 1749 par le gouverneur de Damas, As’ad pacha al-Azem. C’est probablement la plus belle de ces demeures de Damas qui font l’une des richesses de la ville. Les salles de ce palais abritent les collections du musée des Arts et Traditions populaires de Syrie.
 


- La chapelle d’Ananie (Kanissat Hananya) : Ancienne cave de la maison d’Ananie (un des premiers disciples du Christ). Il fut chargé d’aller dans la maison de Judas, s’enquérir d’un certain Saül de Tarse (Saint Paul) afin de lui imposer les mains et de lui rendre la vue.
 


- La chapelle Saint Paul : La chapelle se trouve sur l’emplacement de la maison d’où les disciples, selon la légende, aidèrent Paul à quitter la ville dans un panier pour échapper aux Juifs.
- Le Musée National : Ce Musée abrite la plus riche collection archéologique de Syrie. A l’intérieur, on y admire des collections consacrées à l’Antiquité classique, à l’archéologie de l’Orient ancien, aux antiquités islamiques. Il possède aussi deux sections consacrées à la préhistoire et à l’art contemporain. L’entrée du Musée est une fidèle reconstitution pierre par pierre de la façade d’un ancien palais du désert de Qars el-Heir al-Gharbi qui fut construit en 688 à l’époque du calife Omeyyade Hisham.
 


- Le Souk Hamidiyé :  Face à une grande avenue bordée d’immeubles modernes, l’entrée du Souk semble happer le piéton qui débouche de la rue an-Nasr. On se trouve alors dans la partie la plus touristique, nommée Hamidiyé en l’honneur du sultan Abdoul Hamid II sous le règne duquel fut remanié l’ancien souk al-Jedid ; l’ensemble est recouvert d’un toit métallique qui abrite toujours la rue. Les petits trous visibles dans la toiture proviendraient, dit-on, des bombardements français de 1945. Les boutiques, véritables cavernes d’Ali Baba, regorgent sur deux étages de cuivres, marqueteries, nappes, robes, tapis… De part et d’autre de la rue, d’autres ruelles donnent accès à des souks plus spécialisés : Harika (et ses boutiques de lingerie), Bazouriyé (aux parfums d’épices), Midhat Pacha (le royaume des Bédouins). En s’enfonçant à l’intérieur du souk par cette large voie dallée (sur 200 mètres), on arrive à un léger coude près de jolie étalages de narghilés.
 

 

    Les souks sont aussi le lieux privilégié de nos soirées orientales. Cette espace de la ville grouille de toutes les communautés présentent en Syrie. On peut s’y promener en toute quiétude jusque tard dans la nuit. Nous en avons profité pour observer plusieurs lieux de culte et Madrasa en fonction du courant Sunnite et chi’ites ; visiter le Hammam Nour ed-Din et plusieurs caravansérails transformés en restaurants aux décors Perses et Byzantins ou règnent des ambiances qui vous emparent. Nous n’avons pas pu résister à la promiscuité orientale du célèbre café de la Mosquée des Omeyyades. Assis sur une des nombreuses petites terrasses que constitue ce monument de la vie sociale à Damas, tables contre tables, genoux contre genoux (5 consommateurs au M²) nous avons déguster un merveilleux thé aux arômes de cannelle et fumé jusque tard dans la nuit un narghilé de pommes en refaisant le monde avec un voisin Bédouin qui faisait du commerce international avec l’Irak et qui parlait un excellent français…..
     


    Dans la soirée nous avons quitté la capitale par la route du Mont Kassioum. A son sommet nous avons fait une halte pour admirer une dernière fois une vue panoramique de Damas. 60 Km de route montagneuse et aride et quelques heures plus tard nous arrivons sur des jardins plantés de vignes, d’abricotiers et de peupliers. Quelques lacets plus loin, Maaloula, où nous attendent de succulents mezzés et un verre d’Arak…
 


    Au petit matin Maaloula se révèle nichée au creux de deux vallées étroites, au pied des Monts de l’anti-Liban. C’est un joli petit village aux maisons cubiques aux murs couverts d’un crépi jaune ou mauve, mais le plus souvent bleu, accrochées au flanc de la falaise. On y découvre alors ça et là des petites échelles qui permettent de passer d’une maison à l’autre par les terrasses. Les habitants à majorité chrétienne ont conservé l’usage d’une branche de l’araméen : le syriaque, la langue populaire au temps du Christ. Après le petit déjeuner nous visitons l’église St-Serge St-Bacchus, sans doute la plus ancienne de la chrétienté en activité. Martyrs, on vénérait leur tombe dès la fin du 3ième  ou du début du 4ième  siècle. Serge aurait été un officier supérieur romain, commandant avec son collègue Bacchus une troupe d'élite composée de Barbares, appelée la Schola Gentilium. Ils furent tous deux dénoncés comme chrétiens et confessèrent courageusement leur foi. Bacchus meurt sous la flagellation; Serge, après divers tourments dont il sort indemne, est finalement décapité. Il ne reste que quelques ruines de ce qui fut un centre de pèlerinage d'une richesse inouïe. Au 6ième  siècle, on bâtit même une muraille de trois mètres d'épaisseur entourant un rectangle de 500 mètres sur 100 mètres pour protéger des voleurs les dons que faisaient les pèlerins…
 


     nous avons pu entendre le « Notre Père » en Araméen déclamé par Nadia (qui parle aussi français). Nous visitons aussi le couvent de Mar Sarkis et le monastère de Mar Takla, bâtiment moderne consacré au culte orthodoxe, une grotte dont l’eau, qui suinte du plafond, passe pour être miraculeuse…
     


    150 Km et une frontière nous séparent de notre prochaine étape, Zalhé au Liban. Passage de la douane et formalités au poste frontière de Masnaa où nous attend notre guide Eric étudiant en archéologie.

    Le pays a subi de multiples invasions, les autorités qui l’ont dirigé ont provoqué tour à tour sa destruction ou sa renaissance. Théâtre de combats terribles pendant seize ans (1975-1990), le Liban, enclavé dans un Proche Orient instable, a été par la suite le champ de nombreux règlement de comptes. Occupé au sud par les Israéliens depuis 1978, et sous contrôle syrien dans le reste du territoire, mais qui s’achève au moment de notre visite, le pays essaie aujourd’hui, bon gré mal gré, de se stabiliser et d’imposer sa volonté de souveraineté nationale.
 


    On ne se rend pas au Liban comme on irait à Chypre ou en Grèce, même si c’est la même Méditerranée qui les borde. On se rend au Liban en se disant que l’on va être constamment surpris, amusé, agacé, révolté. Surpris par le dynamisme des chantiers qui ressuscitent  après la guerre ; amusé du souffle épicurien de ces hommes et de ces femmes qui aiment boire, manger, jouir de la vie après en avoir beaucoup souffert ; agacé par la frivolité d’un pays où l’argent n’a vraiment pas d’odeur ; révolté par ces ruines indécentes qui prouvent combien les combats de la guerre ont allié haine et plaisir de détruire. On se rend au Liban en sachant qu’on n’y restera pas indifférent et surtout en n’oubliant pas que l’on est en Orient….
 


    La surprise est totale car après la zone intermédiaire au deux pays, constituée de rocaille et de terre sableuse, nous plongeons dans la plaine de la Bekaa. Là s’offre à notre regard un écrin de verdure, des collines boisées et une multitude de couleurs dans la chaleur du printemps (la suisse orientale)…Une large route récemment goudronnée traverse ces grasses terres. Vignes, pommes de terre, betterave à sucre s’étendent à perte de vue. De part et d’autre de la route, des portraits de l’imam Khomeiny rappellent avec insistance l’importance de l’intrusion iranienne au Liban. Alternant avec les portraits des dignitaires religieux, on aperçoit les grands panneaux publicitaires du géant américain Malboro. Drôle d’association ! On ressent ici toutes les contradictions de ces régions écartelées entre des mouvements intégristes aux préceptes religieux sévères et une occidentalisation diabolisée mais pourtant présente. Quelques Km plus loin, on pénètre dans Baalbek, dominée par les majestueuses colonnes du temple de Jupiter…
 


    Baalbek est connue aux premiers siècles de notre ère sous le nom d’Héliopolis. l’acropole est le plus vaste ensemble architectural romain existant au monde. En effet, les temples dédiés à Jupiter, Vénus et Bacchus datent des 2ième et 3ième siècles. Le site, majestueux, comprend deux temples, deux cours et un mur d’enceinte comportant des vestiges d’architecture arabe. Du temple de Jupiter, il subsiste encore six impressionnantes colonnes. Continuation vers Zalhé, capitale gastronomique du Liban, ou nous passons la nuit…
     


    Après un petit déjeuner local, nous partons pour Anjar, située au pied des pentes de l’Anti-Liban, près des sources alimentant le fleuve Litani. Construite au début du 8ième siècle par le calife Walid 1er, une belle cité oméyyade, c’est la seule place forte arabe qui subsiste au Liban. Les ruines des palais, souks, thermes, rue à colonnes et murs d’enceinte portent l’empreinte des premiers suzerains musulmans qui, à partir de Damas, étendirent leur influence sur l’Inde…
     


    Nous poursuivons notre route pour arriver à Deir el Kamar. Village aux blanches maisons coiffées de tuiles rouges qui s’accrochent aux flancs escarpés de la montagne du Chouf. Résidence des gouverneurs du Liban au 16ième et 17ième siècles, de nombreux bâtiments historiques ont été restaurés, tels la Mosquée Fakhreddine et les Palais Baz et Al Kharge. Quelques Km plus loin nous entrons dans Beit ed Dine, lieu où réside le magnifique palais de l’Emir Bachir El Chehabi II construit au 19ième siècle, dominant une vallée verdoyante. C’est une merveille de l’architecture orientale avec ses arcades, ses galeries, ses salles décorées, ses mosaïques, etc.…
     


    Nous déjeunons sur le bord de la route, invités par une famille de paysans. Un inoubliable moment de détente, quelques tomates, des oignons et de la salade du jardin que l’on trempe dans du sel, accompagnés de galettes de pain aux épices odorants que nous avons vu préparées quelques instants plus tôt par une jeune femme devant son four à pain. Après le traditionnel thé nous reprenons la route pour Beyrouth…
     


    Beyrouth que nous atteignons en début d’après-midi. Capital du Liban et cœur de l’Orient qui renaît de ses cendres. Le tour de ville nous fera découvrir les grands chantiers de reconstruction de son centre ville, les fouilles mises à jour dernièrement et de superbes vestiges historiques. Nous nous arrêtons un moment sur la place des Martyres et sur les lieux de l’assassinat du premier ministre Rafic Hariri. Quelques minutes pour déposer nos bagages à l’hôtel qui se situe en bord de mer, sur la corniche du quartier Manara et nous repartons pour une longue promenade…
     


    De la grotte aux pigeons à la limite du port Minet el Hosn nous déambulons sur plus de 6 Km en bord de mer. Sur cette corniche, tout Beyrouth se donne rendez-vous jusque tard dans la nuit. Les marcheurs arpentent le bitume sous le regard souriant de flâneurs à l'allure contemplative ; des adolescentes sportives s’entraînent ; des mères de famille savourent un petit moment de détente avant de faire face à leur importante progéniture ; des superwomen carriéristes, des hommes d’affaires qui essaient de faire fondre leurs poignets d’amour ; et des sportifs plus pépères qui, baladeur sur la tête, se déplacent en groupe ; tout un monde qui côtoie la mer au pas de courses, échangent des sourires complices sans s’arrêter. C’est aussi ces petites carrioles sur les trottoirs avec leurs percolateurs : café, chocolat chaud et thé sont servis dans des gobelets en plastique. Parfois des grappes humaines, femmes, foulard sur la tête, hommes, fiers de leurs descendances « notamment masculine », qui courent devant eux, et reviennent en criant se cacher entre leurs jambes, nous entourent…
 


    Il est temps de s’arrêter pour déguster une de ces merveilleuses bières Libanaises, le Saint-Georges Yacht Club est proche, nous nous attablons au bord de l’eau et attendons avec sérénité le coucher de soleil. Un taxi nous ramènera vers l’hôtel car nos mollets ont crié « stop »…
     


    Au matin nous quittons Beyrouth pour 213 km de route côtière. Le premier arrêt sera pour Eschoum où nous visitons le Temple. Puis Sidon (Saïda), ancien état cité de Phénicie, cette ville portuaire sur la Méditerranée dût résister à de nombreux conquérants tels que Saladin. Le château de la mer, construit par les Croisés en 1228, monte la garde à l’entrée du port. Mais aussi la Grande Mosquée, les ruines du Château Saint-Louis, le temple du dieu phénicien Echmoun, les cimetières avec leurs catacombes et sépultures souterraines, témoignent du passé prestigieux de la ville appelée aussi Saïda. Nous poursuivons par Tyr la « Métropole de la Phénicie » des temps passés. Les vestiges de la Tyr romaine sont les témoins de la grandeur passée : un arc monumental, un aqueduc, des bâtiments publics, des thermes, un théâtre, des sarcophages de marbre. Egalement, l’un des plus grands hippodromes de l’époque romaine a été mis à jour, il pouvait contenir plus de 20 000 spectateurs…
     


    En milieu d’après-midi nous arrivons à Byblos. La première installation humaine à Byblos remonte au néolithique (5250-3800 av. J.-C.), c’est l’une des plus anciennes villes du monde constamment habitée. Elle donna son nom à la Bible et c’est là que fut inventé le premier alphabet linéaire, précurseur de notre alphabet. La vieille ville, avec ses cafés, restaurants et son site archéologique que domine le château fort franc, Saint-Gilles est un vrai bijoux posée sur la Méditerranée…
 

 

       Dans cet écrin de verdure et de vieilles pierres, la terrasse de notre hôtel qui plonge dans la mer nous a scotché. Assis les pieds dans l’eau dégustant un verre ou deux d’Arak, nous regardons le coucher de soleil. Puis les premières odeurs de poissons grillés nous ont sortis de notre léthargie. Le maître d’hôtel vient nous chercher et nous dirige au bout d’une paillote sur pilotis pour déguster un merveilleux Mezzé de poisson arrosé d’un vin rouge libanais aux arômes de fruits rouges…
 

 

    Très tôt le matin nous quittons avec regret Byblos pour découvrir les fameux cèdres du Liban en passant par la « vallée des Saints » et la grotte de Kozhaya. Des cèdres aujourd’hui, il ne reste que quelques 400 vénérables arbres survivants alors qu’ils recouvraient le pays. certains atteignent l’âge de 1200 et 2000 ans. Les Egyptiens se servaient de ces précieux arbres pour en extraire de l’huile de cèdre indispensable pour le rituel de la momification. Le bois fut aussi utilisé pour la construction des temples. Après avoir pris la pose devant le cèdre qui sert d’emblème au drapeau libanais, nous descendons la vallée de Kozhaya. Vallée refuge des premiers chrétiens persécutés, c’est un endroit qui inspire la paix et la sérénité. Nous visitons le couvent Saint-Antoine, l’un des nombreux couvents de la vallée Sainte…
   

 
    Direction maintenant Tripoli, deuxième ville du Liban, bastion musulman dominé par le Château Saint-Gilles, une des plus imposantes forteresses que les Croisés aient édifiée au Moyen Orient et la première qu’ils aient achevée au Liban. C’est une cité accueillante, où la foule anime les ruelles étroites des souks aux odeurs d’épices…
     


    Il nous faut cependant quitter le Liban, nous passons la frontière à Daboussieh pour retrouver notre guide Syrien Gabriel qui nous accueille avec un large sourire. Les formalités accomplies, plus de trois heures de route nous seront nécessaires pour atteindre dans la nuit la ville de Homs.
 


    Le matin nous ne nous attardons pas dans la ville chi’ite et intégriste de Homs, ou toutes les femmes sont voilées de noir. Pendant la visite de la place centrale bordée par l’Oronte où une multitude de norias distribuent l’eau dans toute la ville, nous ne rencontrons que des yeux, la seule partie visible de cette population. Nous sentons l’hostilité envers les occidentaux et quelques musulmans nous font savoir que nous ne sommes pas les bienvenus.
     


    Nous prenons la route d’Alep pour visiter le Krak des Chevaliers. C’est  l’un des plus célèbres châteaux croisés et l’un des site les plus remarquables de Syrie, mais aussi l'un des plus beaux exemples d’architecture militaire médiévale. Après le déjeuner nous continuons notre route vers Apamée. Les ruines de l’ancienne cité d’Apamée (Qalaa’at Al-Mudiq), sont situées à 55 km au nord-ouest de Hama. Cet immense site gréco-romain est l’un des plus beaux avec Palmyre : avec le théâtre, les églises, les thermes, l’agora, les belles demeures et également la grande colonnade…
   

 
    Nous partons maintenant pour la visite des villes Mortes de l’Ouest avec Serguilla et El-Bara  avant de nous rendre à Alep :
- Serguilla : Dégagée de toute végétation, c’est l’une des mieux conservées de ces « villes mortes ». A l’entrée, une série de sarcophages à ciel ouvert indique une nécropole. En approchant du premier bâtiment (très bien conservé), on découvre un bain du 5ième siècle offert par un riche propriétaire à son village. A côté, l’andron a conservé les colonnades de sa façade. Sur les pentes de l’autre versant se dresse une église. Un peu plus au nord, des fermes ont été dégagées, et des pressoirs mis en évidence.
 


- El-Bara : A l’entrée (700 m d’altitude), une voie à droite, bien vite dissimulée par les oliveraies mène jusqu’à un premier tombeau pyramidal. En prenant à gauche, on atteint un deuxième tombeau aux sarcophages. Tout autour s’étendent de nombreuses et riches villas où l’on relève des inscriptions en grec. On y remarque également la présence de nombreux pressoirs.
     


    La matinée est consacrée à la visite d’Alep. Deuxième métropole du pays par sa population (1,5 million d’habitants), elle doit son importance à sa situation privilégiée entre la vallée de l’Oronte, son débouché sur la Méditerranée et la proche vallée de l'Euphrate :
- La Grande Mosquée : Elle se trouve à l’extrémité nord des souks. Le bâtiment que l’on visite aujourd’hui a été construit, comme la grande Mosquée de Damas par le calife Walid 1er, sur l’emplacement de l’agora hellénistique. Le minaret est une des plus remarquables réussites de l’architecture médiévale syrienne.
- La Citadelle : Une des plus belles d’Orient, elle domine la ville, à l’extrémité Est des souks. Elle est entourée d’un fossé profond que le fils de Saladin fit creuser afin de la rendre encore plus inaccessible.
 


- Le Musée archéologique : C’est le principal musée d’Alep. Il renferme une étonnante collection d’objets en provenance de Mari (Tell Hariri), d’Ebla (Tell Mardiskh), de Ugarit (Ras Shamra) et de Hama.
- La Madrassa Halawiya : Cette dernière occupe l’ancienne cathédrale d’Alep, dédiée à Sainte-Hélène, la mère de l’Empereur Constantin. Elle servit au culte chrétien jusqu’aux croisades.
- Les Souks : Les légendaires souks couverts sont l’attraction principale de la ville. On peut les parcourir dans tous les sens sur une distance de 12 Km. Au kilomètre 3 nous avons découvert une fabrique de savon et nous l’avons visitée, avant de repartir les bras chargés de 10 blocs de savons, d’Alep bien entendu !…
   

 
    Après le déjeuner nous prenons la route pour le Monastère de Saint Siméon. Saint Siméon le stylite (du Grec stûlos qui signifie colonne), fût l’un des premiers chrétiens de Syrie. Bouleversé par les paroles de l’Evangile, il entre dans un monastère à 14 ans. Ne trouvant pas la vie monacale assez ascétique, il décide de s’isoler dans les collines désertiques. C’est alors qu’il s’installe au sommet d’une colonne de 12 mètres. Il y resta 42 ans en prêchant « la bonne parole ». A sa mort en 459, une magnifique église fût bâtie autour de la fameuse colonne de Saint Siméon le stylite. Quelques heures de route plus tard nous atteignons Hama, notre étape de nuit…
 


    Très tôt le matin nous visitons Hama pour profiter de la fraîcheur car la température monte vite. Hama est l’une des plus jolies villes de Syrie traversée par l’Oronte. les célèbres Norias dont les roues en bois furent construites pour acheminer l’eau dans les jardins de la ville est la principale attraction. Aujourd’hui ces Norias sont au nombre de 17 et servent de plongeoirs aux enfants pour leur plus grand plaisir…Il faut maintenant prendre la route du désert si nous voulons atteindre Palmyre en fin d’après-midi. Sur plus de 210 km nous traversons des paysages désolés ; du sable et des cailloux à perte de vue ; nous croiserons seulement des colonnes de blindés qui montent vers la frontière Irakienne ou des régiments basés au Liban qui retournent dans leurs campements…
     


    Au détour d’une dune de roche, quelques habitations de Bédouins sédentarisés tranchent dans le paysage désertique. Nous en profitons pour nous dégourdir les jambes. Dès notre arrêt un groupe d’enfants nous accueille. Puis se dirige vers nous la « fille du Bédouin », une ravissante jeune fille qui nous convie à boire le thé dans la demeure familiale. Nous nous laissons happer par cette invitation, et c’est assis sur un large tapis que nous dégustons ce breuvage, signe d’une traditionnelle convivialité pour les peuples du désert.  Très vite toutes les femmes de la famille s’assoient en face de nous pour échanger avec beaucoup de courtoisie quelques mots. La jeune fille en a profité, en préparant le thé,  pour se vêtir à l’européenne. Après une petite visite de la cour, du jardin et du pigeonnier, nous quittons à regret cette demeure et surtout nos yeux ont du mal à se détacher de notre « chéhérazade »…
 


    Nous arrivons à Palmyre en début de soirée. Après une balade sur les chemins de sable et sous les palmiers dattiers qui traversent l’Oasis, nous gagnons le sommet de la montagne que domine l’impressionnant château Arabe pour admirer le coucher de soleil dans le désert. La vue depuis le fossé du château embrasse l’ensemble des ruines, l’oasis et les tombeaux. Lorsque les rayons du soleil deviennent rasants et colorent d’ocre les calcaires des colonnes et des temples ainsi que les murs de l’enceinte construite par Dioclétien, on aimerait que le temps se fige…
     


    La Matinée sera consacrée à la visite du site de Palmyre. Un des plus grands sites historiques au monde, lié au souvenir de la reine Zénobie, dans l’oasis de Tadmor. Les ruines de la cité du 2ième siècle couvrent près de 50 hectares et ont fait l’objet de nombreuses fouilles, elles sont particulièrement restaurées. Les principaux pôles du site sont : Les ruines du Temple de Bel, la grande Colonnade, le Temple de Nébo, les Thermes de Dioclétien, le Théâtre, l’Agora, le Tétrapyle, le Temple funéraire, le camp de Dioclétien, le Temple de Bel-Shamen, les Tours funéraires de Yemlido et Jamblique, etc.…
     


    Nous reprenons la route de Damas pour 100 Km de désert et nous nous arrêtons pour le déjeuner vers 15 heures. Bagdad café, en hommage au film de Wim Wenders, est une halte bédouine traditionnelle qui nous émerveille. Une petite bâtisse de terre cuite, une grande tente pour un repas composé de tomates, salade verte, oignons, fromage de chèvre, et boules de viande avec l’incontournable thé à la menthe. Il faut reprendre la route du désert pour encore 140 Km de piste, de temps à autres nous croisons d’interminables troupeaux de dromadaires qui remontent vers Deiz ez-Zoz et l’Iraq. C’est en fin de soirée que nous retrouvons enfin Damas pour un repos bien mérité…
     


    La journée sera consacrée au repos : Flânerie dans les rues « chiques » du quartier des affaires ; shopping dans les grandes avenues de la capitale, ponctué de petites haltes dans les nombreux jardins ombragés ; repas de pâtisseries orientales dans un estaminet du quartier des Mosquées et retour à l’hôtel de bonne heure, car le voyage se termine le lendemain vers 2 heures du matin, nous partons vers l’aéroport direction Milan puis Marseille…
 


    Ainsi s’est déroulé notre voyage syrien et libanais, tandis que le présent croise sans cesse le passé et interroge l’avenir. Nous conservons de notre séjour deux images symboles, celle de ces enfants syriens démunis de Bosra qui jouent au ballon entre les colonnes d’une riche cité, de deux mille ans leur aînée et celle de ces adolescents libanais qui s’émerveillent devant une pièce de théâtre jouée sur la place des Martyres à Beyrouth. Une expérience enrichissante pour tous ceux qui croient en l’avenir des peuples…
 
 
Andrée et Armand,
 
 
 


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1. johnnydu51  le 11-11-2008 à 08:18:09  (site)

Hebergeur d'images..........bonjour..............
......... ) ` - . .> ' `( .........je tenvoie
........ / . . . .`\ . . \ ........
........ |. . . . . |. . .| .......
......... \ . . . ./ . ./ .......... cette rose
........... `=(\ /.=` .............
............. `-;`.-' .............
............... `)| ... , .. ......pour
................ || _.-'| .........
............. ,_|| \_,/ ...........
....... , ..... \|| .' .............. te souhaiter
....... |\ |\ ,. ||/ ..............
.... ,..\` | /|.,|Y\, .............
..... '-...'-._..\||/ .............
......... >_.-`Y| ............. une tres bonne journée
.............. ,_|| ...............
................ \|| ..............
................. || ..............gros bisous
................. || ..............
................. |/ ..............amitié
.-:*♥♥`*:-. `·.,(¯`·.·'¯) .-:*♥♥`*:-. .-:*♥♥`*:-.
.-:*♥♥`*:-.(¯`·.·'¯) ·'.-:*♥♥`*:-. .-

2. vivrenotreamour  le 11-11-2008 à 12:35:29  (site)


Hebergeur d'images
jje passe te souhaiter une bonne journée désoler de pas pouvoir passer autant que je le voudrais mais toujours autant de problème a vous mètre vos coms j'espère pouvoir en mètre un a chacun de vous aujourd'hui certain d'entre vous mon toujours pas donner leur prenons et leur date de naissance voir article prenons en fin d'après-midi moi et les enfants allons a la cérémonie du onze novembre mon petit bout doit y chanter la marseillaise je trouve sa bien de faire participer nos enfants a se genre de cérémonie voila le reste du temps je vais le consacrer a mètre vos coms et y répondre en espérant que sa va pas trop beuguer aujourd'hui je vous souhaite donc une bonne journée
bis patricia

3. petitecamille  le 11-11-2008 à 13:56:19  (site)


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coucou cest camille je passe te faire des bisous bon mercredi

4. fleur8  le 12-11-2008 à 07:33:21  (site)

Bonne journée bisous

5. nadia   le 12-04-2009 à 18:14:04

bonjour , je m'appelle nadia, je suis syrienne, j'ai lu plusieurs fois ce que vous avez ecris sur votre visite de mon pays .. j 'ai bcp aimé et aprecié votre esprit .. il y a juste une petite remarque sur cette partie : "Le matin nous ne nous attardons pas dans la ville chi’ite et intégriste de Homs, ou toutes les femmes sont voilées de noirarque ," vous parlez ici de hama , et pas de homs , hama c'est une ville sunnite et pas chi'ite ; homs est tres differente de hama ou il y a des musulmans et des chretiens aussi , comme il y a des mosquées et des eglises .. merci pour l'article et les beaux photos .. vous etes la bienvenue en syrie et a hama(ma ville d'origine) aussi !!! ahlane wa sahlane ;-) je m'excuse pour les fautes d'orthographe .

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le 10-11-2008 08:37

G COMME GUILLESTRE

 
 
 
    La ville de Guillestre s'étend sur un plateau situé à une altitude moyenne de 1000 m , dominant la rive gauche des gorges du Guil, peu avant son confluent avec la Durance. Située à la porte du Queyras, elle est le point d'accès unique de cette vallée, notamment pendant les mois d'hiver. Guillestre est un carrefour et un point de départ pour le col de l'Izoard, le col de Vars, et le col Agnel. Elle est aussi point de passage entre Embrun et Briançon...
 
 

 

 

 

 

 
 
Armand, Collection privée...
 
 
 
 


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1. johnnydu51  le 10-11-2008 à 09:08:15  (site)

bonjour je vein te redre visite dans ton univere et te souhaiter une bonne journee
Hebergeur d'images

2. CHANA  le 10-11-2008 à 11:13:37  (site)

BON LUNDI A TOI

Pardon de ne pas etre venue te voir ces jours-ci, je suis tres prises en ce moment
Gros bisous , a tres bientot, et surtout merci de tes gentilles visites

JOSY
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3. Mamie-Cannelle  le 10-11-2008 à 13:31:55

Je passe te souhaiter une bonne semaine !!!
Bizzzzzzzzzzzzzz.
MC.

4. johnnydu51  le 10-11-2008 à 18:16:08  (site)

je passe chez toi avec ma legendre te souhaiter une bonne soiree
bisous de johnnydu51 et zac51000
Hebergeur d'images

5. clicNana  le 10-11-2008 à 19:43:39  (site)

bonne soirée
Créer des montages super cools pour ton blog


merci de ton passage sur mon blog!!

6. mary66  le 10-11-2008 à 20:18:09

merci pour ton gentil commentaire et pour ta visite sur mon blog.Le tien est très intéressant aussi ..
a bientot ...Mary

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le 09-11-2008 06:08

LE MOT DU WEBMASTER

 

AUJOURD'HUI C'EST DIMANCHE

LE WEBMASTER SE REPOSE 

 

 


 

A LUNDI POUR DE NOUVELLES AVENTURES

 

 

 

 

 

 


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1. threecats  le 09-11-2008 à 05:32:59

Bonjour Jakin, je te remercie pour ta visite sur mon blog, ça m'a fait beaucoup plaisir. Ton article sur les cochons me fait rire car dans notre région c'est la St-Martin et c'est justement la fête du cochon.

2. salissures  le 09-11-2008 à 10:46:42  (site)

une truie le webmaster ?

3. vivrenotreamour  le 10-11-2008 à 00:16:04

je passe te souhaiter une bonne soirée
et un bon debut de semaine pour demain
je suis pas sur de pouvoir passer le matin je doit aller en ville faire des papier mais je passe l'apres midi pour te saluer
Hebergeur d'images
bis patricia

4. framboisia-contaminer-X  le 10-11-2008 à 22:40:00  (site)

coucou Jakin, mon nouveau blog est http://framboisia-comtaminer-X.vefblog enffet j'ai déjà changer car l'autre le titre me convenais pas ^^

Bizouxxx

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le 07-11-2008 09:35

ENTRE LACS ET VOLCANS...

 



Costa Rica, Nicaragua, Panama du 6 au 24 août 2004


    Le voyage commence dans le célèbre « TGV Méditerranée », qui nous mène d’Aix en Provence à Roissy Charles de Gaulle en trois petites heures. Quelle aventure ! Surtout quand vous êtes obligés de faire le parcours avec les valises sur les genoux (il n’y a pas de compartiments bagages dans ces trains pour PDG). Puis, une soirée dans un hôtel de l’aérogare, avec un repas digne de la soupe populaire, une nuit réparatrice dans un placard (pour la douche il faut entrer de côté, et pour « les toilettes » la porte ne ferme pas à cause des genoux), bref, nous nous envolons au petit matin pour New York (8 heures de vol), une escale de 5 heures à Net Wark, et encore 6 heures de vol pour arriver enfin à San José, capitale du Costa Rica « complétament destrussi !)…

    « Dieu a d’abord créé le monde et puis il a créé le Costa Rica pour se reposer ». Les Ticos – habitants du Costa Rica – ont de la verve et de l’humour pour parler de leur éden où faune, flore et monde moderne s’épanouissent…
 


    San José, la capitale, est notre premier contact avec un pays à peine plus grand que la Bretagne. Des rues droites, de hautes demeures espagnoles, la ville semble assoupie. Au cœur du Mercado central, nous goûtons pourtant l’effervescence et la gouaille d’un peuple tout simplement heureux…
 


    Des citrons comme des pastèques, des pastèques comme des citrouilles, les étals débordent de couleurs et de senteurs en provenance directe des plantations de la plaine centrale…
     


    Riche, rieur, indolent presque insouciant… « Un peuple qui n’a jamais souffert » disent les voisins du Nicaragua et du Panama à propos des Ticos. Un peuple d’une étonnante maturité aussi, où les enfants votent à l’école et où les budgets militaires vont à l’Education nationale. Le Costa Rica est le seul pays du monde sans armée ! Mais pas sans grondements, car c’est le paradis des volcans…
 


    Autour de la plaine centrale fertile, le Turrialba et ses flancs verdoyants, le Rinçon et ses deux cratères pelés et fumants, et surtout l’Irazù et son splendide lac d’opaline, qu’il faut découvrir avant que les brumes de midi ne l’ait obscurci, sont autant de promenades vivifiantes…
 


    Dans le petit matin chaud et humide, nous partons à la découverte du volcan Irazù (3 000 mètres). On se « pèle ! », mais au sommet, la vue se perd dans la jungle qui couvre plus de 40% du pays. Sur fond de lac d’émeraude, on aperçoit l’Océan Pacifique et l’Océan Atlantique. Nos yeux planent sur cette immensité de vert et de bleu…
     


    Après le déjeuner dans une plantation de café au bord d’un lac, nous visitons le jardin des orchidées (Lankester) et nous retournons à San José pour une visite des différents monuments de style espagnol. Cette cité paraît avoir été construite en hâte. Tout semble encore en construction, comme si on attendait que la terre cesse de s’agiter pour vraiment s’installer. Les rues, pas vraiment propres, sont colorées. Tous les magasins sont signalés par des enseignes qu’on a du mal à identifier. Mais nous ne perdons pas de temps dans la lecture de tous ces symboles car les trottoirs sont défoncés et il faut regarder où nous mettons nos pieds, surtout la nuit. Les trous ou les caniveaux sont plus profonds qu’ils ne le paraissent…
     


    Le lendemain, une longue route qui traverse la forêt tropicale et le Parc National Braulio Carillo nous mène au petit village de Matina, lieu d’embarquement pour Tortuguero que nous atteignons après trois heures de bateau dans les canaux et la végétation sauvage…
     


    Trois jours de « crapahu » avec bottes et sac à dos, en pirogue, en bateau plat et même à « patte » pour observer : la flore géante et colorée de la forêt tropicale, avec ses singes hurleurs, paresseux, crocodiles, toucans, tortues de mer (la nuit), etc., etc. L’aventure à l’état pur, une merveille indescriptible…
     


    Les deux derniers jours sont consacrés à la visite du volcan Arenal qui crache encore des boulets de lave incandescente, et le volcan Rinçon de la Vieja qui fume comme un pompier…
     


    Nous sommes toujours dans la forêt tropicale à flancs de volcan, entre lacs et rivières, un cadre naturel et exceptionnel. Pendant l’après-midi, nous séjournons dans de magnifiques haciendas ou Lodge avec des piscines et cascades d’eaux chaudes naturelles (Tabacon), ou entourés de fumerolles bouillonnantes (Vieja), c’est la relaxation assurée…
     


    Le dernier soir, comme Indiana Jones, crocodile dundee ou plutôt Francisco de Cordóba après une rude journée de fortunes, la tête dans les nuages nous comptons les étoiles. Assis dans de profonds canapés de cuir, le cigare dans une main et un verre de tequila dans l’autre, chacun s’occupe à faire des volutes de fumée. Nous imaginons nos prochaines aventures entre lacs et volcans, quand soudain notre guide Pedro traverse le salon une guitare à la main. Il se hisse sur une chaise haute au milieu de nous et chante de sa voie mélodieuse des complaintes de la Caraïbe.  Un beau cadeau de cet artiste musicien qui nous accompagne une partie de la nuit sur des rythmes Afro-Cubains entre Rhum et Tequila, « Pura Vida ! »…
     


    Après un dernier petit déjeuner de tapas, nous prenons la route direction Liberia. C’est une petite ville rurale et tranquille où il fait bon vivre parmi les sabaneros. On l’appelle encore la « ville blanche » en souvenir de ses rues régulièrement passées à la chaux, pratique qui a disparu avec l’asphalte. Un petit coucou de 10 places nous attend pour nous jeter en pleine brousse au Nicaragua après une heure de vol…
     


    On serre les dents, les voisins se signent… On atterrit dans un champ d’herbe entouré de grands arbres centenaires. Un hangar rudimentaire fait office d’aérodrome et quelques officiels sont là pour nous tamponner les passeports et en profitent pour réclamer quelques dollars (taxe d’entrée), il n’y a pas de petit profit ! Encore quelques heures sur une piste de terre battue et nous arrivons à Granada, la plus ancienne ville coloniale d’Amérique Centrale où nous resterons deux jours…
     


    Après le petit déjeuner notre guide Rosalita nous fait découvrir les principaux monuments de cette cité coloniale posée sur un écrin de verdure. Comme les Conquistadors nous arpentons les nombreuses ruelles étroites aux façades colorées, toutes percées de larges fenêtres pour laisser passer le soleil et l’air, à la recherche de la Cathédrale, du Couvent St-Francois, de la Polvora etc., pour en admirer leurs belles parures d’or…
     


    Nous visitons aussi les environs : la ville de Masaya et son village artisanal au pied du volcan. Catarina, petit village typique, où nous empruntons des petites embarcations pour faire un tour sur le lac vers les Islitats, archipel de 360 îles volcaniques formées par les explosions des volcans du lac…
     


    Tôt le matin nous partons pour Leon en longeant le lac de Managua. Sur le chemin nous faisons une halte dans une ferme d’élevage. La famille nous accueille avec beaucoup de chaleur (les visiteurs étrangers sont très rares au Nicaragua). La patronne nous fait faire le tour du propriétaire : Un enchantement ! Tortues, biches, Haras sont accessibles dans un havre de verdure…
     


    Après deux heures de routes sinueuses et pentues, le car nous laisse sur une plate-forme au pied du volcan Momotombo. Sac à dos, gourde et surtout de bons mollets sont nécessaires pour entreprendre cette ascension. La pente est rude, il nous faut plus de deux heures d’un pas alerte pour atteindre le sommet avec un dénivelé de 1 200 mètres. Les jambes tremblent, la gourde est vide, et le souffle saccadé quand au détour du dernier raidillon nous voilà enfin sur le bord du cratère encore fumant. Mais quelle récompense, on imagine Haroun Tazieff montrant du doigt cette merveille…
     


    Nous déjeunons à Leon, puis nous visitons les ruines de l’ancienne ville détruite par une éruption du volcan Momotombo. Aujourd’hui patrimoine de l’Unesco, ces ruines renferment la tombe du conquistador espagnol Francisco Hernàndez de Córdoba…
   

 
    En fin d’après-midi tous les habitants de Leon sont réunis dans la rue principale pour participer à la fête du cheval. Une parade très colorée et bruyante dans laquelle nous trouvons vite notre place. Une multitude de cavaliers avec leur monture défilent en pas cadencés sur la musique des orchestres qui jonchent les rues transversales. A chaque carrefour les cavaliers font danser leurs montures au rythme des tambours sud-américains pour obtenir le 1er prix. Dans cette ambiance surchauffée on danse ainsi jusque tard dans la soirée avant de rejoindre notre hacienda…
     


    Le dernier jour se passe à Managua, la capitale du Nicaragua, détente dans les eaux chaudes de San Jacinto, l’après-midi pendant que nous magasinons dans un centre commercial, une tempête tropical se lève et nous regardons pendant une demi- heure plier les arbres des alentours sous des trombes d’eau, impressionnant ! Enfin l’accalmie, nous rejoignons prudemment notre hôtel à pieds et retrouvons le confort de notre chambre au décor kitch…
     


    Le lendemain lever à 4 heures du matin, nous laissons le petit groupe qui rentre en France et nous nous dirigeons en solo vers l’aéroport pour la poursuite de notre voyage vers le Panama…
 


    Notre guide Juan nous attend à l’arrivée de Panama City pour nous faire visiter la partie moderne du centre de Mi Pueblito (gratte –ciel et banques tous les 50 mètres). Le soir, dans la douceur de la côte Caraïbe, nous dînons dans un restaurant créole : acras, poissons grillés et langouste, accompagnés d’un vin chilien aux arômes de framboises. Les touristes sont rares au Panama et les français encore plus rares ; cependant nous faisons une rencontre inattendue ce soir là : un collaborateur d’Antoine (les élucubrations) qui nous invite à lui rendre visite sur son île proche de notre prochaine destination…
     


    Tôt le matin, nous nous envolons dans un petit coucou direction l’île d’Achutupo (île du Dauphin)  pour vivre trois jours parmi les indiens Kunas. Après avoir survolé pendant une heure et demie une forêt dense où très peu d’hommes se sont aventurés, l’avion descend en piquet sur une petite bande de terre pour atterrir. Nous sommes accueillis dans une cabane en roseaux, puis nous marchons pendant deux cents mètres sur des sacs de sable pour ne pas nous enfoncer dans les marécages. Au bout nous attend une pirogue longue de 15 mètres. On enfile des vieux gilets de sauvetage et nous partons pour un périple de deux heures sur la Mer des Caraïbes jusqu’à Mamitupu, lieu de notre séjour…
     


    Cabane de bois, hamac, douche sous l’arrosoir, palmiers et mer turquoise, repas de crabes, crevettes, langoustes et poissons ; nous partageons la petite île avec un couple de jeunes mariés japonais, au milieu des Kunas, un peuple très accueillant, un rêve !…
     


    Les indiens nous font découvrir leur communauté, nous mènent en pirogue prendre le bain dans un îlet paradisiaque, nous font visiter l’embouchure d’un Rio à la faune aquatique, et nous accompagnent en balade sur un sentier initiatique du Rio Sacandi…
     


    Il faut cependant quitter cette île paradisiaque, et le jour du départ à 5 heures du matin, il pleut des bassines d’eau, le tonnerre gronde et le ciel s’éclaire de grandes traces lumineuses. Nous enfilons les gilets de sauvetage et une tenue jaune de pêcheurs bretons, puis nous descendons dans la pirogue. On nous remet en plus un parapluie et une toile cirée sur les genoux pour affronter les éléments pendant les deux heures du voyage (le radeau de la Méduse). Malgré toutes ces précautions, nous arrivons sur la piste trempés comme des « soupes ». On se change dans la cabane en roseaux qui fuit de toute part, et là, malheur, les 3 million cinq cent mille moustiques qui n’attendaient que cela nous foncent dessus, seul l’avion nous sauvera du carnage…
     


    Nous passons les deux derniers jours de notre périple à Panama City les bras et les jambes parsemés de petites pointes rouges. Nous dînons le soir dans des restaurants typiques de poissons et nous profitons des nuits panaméennes pour promener sur les boulevards qui longent l’Océan…
 


    Les journées sont consacrées à la visite de la vieille ville de Panama, ces ruines espagnoles, les constructions de l’époque américaine, l’ambassade de France, les vieilles églises et surtout son quartier coloniale traversé par une multitudes de petites ruelles dont les habitations ont besoins d’être réhabilitées…
     


    Nous passons un après-midi au célèbre Canal de Panama pour voir franchir les écluses par des navires qui passent de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique, impressionnant ! nous en profitons pour visiter le Musée du Canal où tout est raconté en photos et en maquettes de l’époque. Une histoire reconstituée avec beaucoup de moyens qui nous replonge dans la vie quotidienne de ces milliers de travailleurs pour la réalisation d’un projet gigantesque…
     


    Quand Juan vient nous chercher pour nous accompagner à l’aéroport de Panama City, notre esprit, tel un Condor, plane encore sur ces belles contrées sauvages. Nous avons du mal à quitter ces forêts impénétrables, ces lacs d’émeraude et ces volcans grondants qui nous enveloppent pour mieux nous garder. Nos pensées vagabondent sur les aventures de Christophe Colomb, de Francisco Hernàndez de Córdoba, de Juan Rafael Mora et de Juan Santamaria. Du découvreur au tambour, héros national, tous ces hommes ont œuvré pour la préservation de cette partie de l’Amérique Centrale. Nicaragua, Costa Rica et Panama s’affirment aujourd’hui comme un paradis vert…


Andrée et Armand, 
 
 
 


Commentaires

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1. petitecamille  le 07-11-2008 à 20:51:16  (site)


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bonne nuit gros bisous

2. Mamie-Cannelle  le 07-11-2008 à 22:55:32  (site)

Bon week-end à vous !!!
Bizzzzzzzzzzz.
MC.

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